AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Hispanie

L’Hispanie (en latin Hispania) est le nom donnĂ© par les Romains Ă  la pĂ©ninsule IbĂ©rique. Depuis le XVe siĂšcle l’Hispanie est l’hĂŽte des États modernes espagnol et portugais.

Hispanie
une illustration sous licence libre serait bienvenue
GĂ©ographie
Pays
Localisation géographique
Coordonnées
40° 12â€Č 36″ N, 4° 21â€Č 00″ O
Fonctionnement
Statut
Économie
Histoire
Remplace
Iberia (en)
Remplacé par
Royaume wisigoth de Toulouse (d), Royaume suĂšve, Al-Andalus
Carte

Selon Isidore de SĂ©ville, le nom peut provenir soit de Hispalis : « Occident, pays de l’Ouest », de mĂȘme Ă©tymologie indo-europĂ©enne que Hesperos, Hesperia en grec, soit du phĂ©nicien đ€‰đ€đ€đ€Žđ€‰đ€€ : ’yspny, pouvant ĂȘtre interprĂ©tĂ© de deux maniĂšres : « contrĂ©e des damans » (s’agissant des lapins que les carthaginois ont pris pour des damans) ou bien « contrĂ©e des forges », le pays Ă©tant renommĂ© pour ses minĂ©raux[1].

Son histoire peut se découper en trois périodes :

Présence carthaginoise durant la période ibÚre

Présence punique/cathaginoise en Ibérie/Hispanie

Au dĂ©but les Carthaginois installent des comptoirs commerciaux sur la cĂŽte, sans pousser plus profondĂ©ment Ă  l’intĂ©rieur de l’Hispanie. En -501, ils s’emparent de GadĂšs (Cadix), une ancienne colonie phĂ©nicienne. AprĂšs la premiĂšre guerre punique, les Carthaginois s'Ă©tendent rapidement dans le Sud, sous la conduite des Barcides. Ils y exploitent des mines d’or et redonnent Ă  Carthage sa puissance Ă©conomique et commerciale. En -230, ils fondent CarthagĂšne, la nouvelle Carthage (Cartago Nova).

En -218, Hannibal forme une puissante armĂ©e qui comprend un contingent d’IbĂšres, et commence la deuxiĂšme guerre punique en prenant Sagonte, puis en marchant vers l’Italie. Les Romains ne peuvent l’intercepter en Gaule, et dirigent une partie de leurs forces sur l'Hispanie, qui devient un thĂ©Ăątre d’opĂ©ration de cette guerre.
AprĂšs divers affrontements, Scipion l'Africain prend CarthagĂšne en -209, et en -207, Hasdrubal mĂšne les derniĂšres forces carthaginoises de l'Hispanie vers l'Italie.
En -202, la capitulation de Carthage livre officiellement l’Hispanie carthaginoise à Rome.

ConquĂȘte romaine

  • Populations et langues de la pĂ©ninsule ibĂ©rique vers -300
    Populations et langues de la péninsule ibérique vers -300
  • Ethnographie vers -200
    Ethnographie vers -200
  • PĂ©ninsule ibĂ©rique vers -100
    Péninsule ibérique vers -100
  • Implantation romaine
    Implantation romaine
  • MĂ©diterranĂ©e vers -218
    Méditerranée vers -218
  • Provinces ibĂ©riques en -197
    Provinces ibériques en -197
  • Provinces ibĂ©riques en +13
    Provinces ibériques en +13
  • Provinces ibĂ©riques en +298
    Provinces ibériques en +298
  • IbĂ©rie romanisĂ©e vers 125
    Ibérie romanisée vers 125
  • Hispanie romaine vers 300 (DioclĂ©tien)
    Hispanie romaine vers 300 (Dioclétien)

En -197, les Romains divisent l’Hispanie en deux provinces : Hispanie citĂ©rieure, donnant sur la MĂ©diterranĂ©e, et Hispanie ultĂ©rieure (car plus Ă©loignĂ©e de Rome), comprenant le Sud et tournĂ©e vers l’ocĂ©an. La conquĂȘte romaine de la pĂ©ninsule IbĂ©rique fut longue, pour plusieurs raisons :

  • dans la premiĂšre partie du IIe siĂšcle, le SĂ©nat romain n’avait pas de vision expansionniste, il se contentait de conserver ses acquis territoriaux et d’affaiblir les adversaires potentiels ;
  • les peuples locaux opposĂšrent souvent une rĂ©sistance acharnĂ©e, et infligĂšrent plusieurs dĂ©faites aux armĂ©es romaines.

La chronologie résumée est la suivante :

  • de -191 Ă  -189, rĂ©volte des CeltibĂšres, soumission de l’intĂ©rieur de l’Hispanie ;
  • en -154, occupation de la Lusitanie ;
  • de -147 Ă  -139, le berger lusitanien Viriathe organise une rĂ©sistance efficace, et bat plusieurs armĂ©es romaines. Les Romains ne purent en venir Ă  bout qu’en le faisant assassiner par ses partisans ;
  • de -142 Ă  -133, guerre contre Numance entre l’Èbre et le Douro. En 137, le consul Gaius Hostilius Mancinus capitule avec son armĂ©e devant les Numantins ;
  • en -137, campagnes contre les GalĂšces (Galleacia) ;
  • en -134, arrive Ă  la pĂ©ninsule le consul Scipion Émilien accompagnĂ© par son Ă©tat-major, parmi lequel se trouvent l'auxiliaire numide Jugurtha, CaĂŻus Gracchus ainsi que par l'historien Polybe. Scipion attaque les indigĂšnes et dĂ©truit leurs rĂ©coltes pour empĂȘcher qu'ils aident les Numantins. Il entame le siĂšge de Numance en construisant d'imposantes ouvrages de circonvallation ;
  • en -133, la ville est prise par Scipion et dĂ©butent les campagnes contre les Vascons.

La conquĂȘte de la pĂ©ninsule suit une pause pendant un siĂšcle, car l’Orient constitue un champ de conquĂȘte beaucoup plus attractif que l’Hispanie, tandis que les populations hispaniques ont montrĂ© leur capacitĂ© de rĂ©sistance. La partie nord-ouest de l’Hispanie reste donc insoumise.

Hispanie romaine

Romanisation de l'Hispanie : reproduction de la louve romaine à Ségovie (commémoration du bimillénaire de l'aqueduc).

La conquĂȘte romaine de la pĂ©ninsule est achevĂ©e, Auguste la divise en trois provinces : l’Hispanie ultĂ©rieure est divisĂ©e en BĂ©tique, conquĂȘte ancienne bien romanisĂ©e qui devient une province sĂ©natoriale et Lusitanie. L’Hispanie citĂ©rieure devient la Tarraconaise. Tarraconaise et Lusitanie sont encore occupĂ©es par des lĂ©gions (6 lĂ©gions en l’an 6), et ont le statut de provinces impĂ©riales.

Des colonies romaines sont fondées aux endroits stratégiques :

La via Augusta vient de Gaule narbonnaise par le Perthus et traverse le pays par Tarraco, Valentia, Corduba, Hispalis et Gades. Les trois provinces connurent une longue période de paix, et le nombre des légions présentes fut progressivement réduit à une seule, la VIIe Gemina stationnée à León.

IntĂ©gration politique dans l’Empire romain

La culture autochtone de l’Hispanie est progressivement transformĂ©e par l’occupation romaine. De mĂȘme que l’on parle des Gallo-romains pour souligner la profonde transformation des peuples de Gaule sous l’Empire romain, l’historiographie parlera d’hispano-romains : c’est l’origine des langues ibĂ©ro-romanes.

Les Romains bĂątissent les aqueducs, les ponts, les bains, les amphithĂ©Ăątres
 ils dotent leurs provinces d’Hispanie d’institutions, d’une hiĂ©rarchie. Ils en fixent les nouvelles classes sociales : l’aristocratie, la classe moyenne (regroupant les administrateurs, les juristes, les lettrĂ©s, les ingĂ©nieurs, les militaires, les commerçants, les industriels et les petits propriĂ©taires) ; le peuple constituĂ© par les hommes libres n’appartenant Ă  aucune des deux catĂ©gories prĂ©cĂ©dentes, ils Ă©taient des travailleurs des mines, des agriculteurs, des soldats, des pĂȘcheurs ; et enfin les esclaves sans droits.

MĂȘme si la politique de l’Hispania romaine Ă©tait sous le contrĂŽle du gouvernement impĂ©rial de Rome, des Ă©lections prenaient place chaque annĂ©e pour dĂ©signer le gouvernement des villes et des rĂ©gions. Rome Ă©tablit des lois et des constitutions pour organiser le territoire, fonda de nombreuses colonies romaines et accorda de plus en plus la citoyennetĂ© romaine aux autochtones ; l'empereur Vespasien la gĂ©nĂ©ralisa Ă  toutes les villes de la pĂ©ninsule. L’Hispanie fut la terre natale d’écrivains romains, Martial, Quintilien, SĂ©nĂšque, Lucain et de plusieurs empereurs (Trajan, Hadrien, ThĂ©odose Ier[3]).

Apports culturels et religieux

Le plus grand apport culturel est sĂ»rement la langue latine qui donnera les langues ibĂ©ro-romanes dont sont issus le castillan, le catalan, l’aragonais, le galicien et, Ă  partir de ce dernier, le portugais.

L'apparition du commerce et des prémices de l'individualisme avec la propriété privée ont bouleversé l'Hispanie qui est urbanisée.

L'agriculture et les mines Ă©taient les principales richesses d’Hispania, l'amenant Ă  Ă©changer avec d'autres rĂ©gions de l'Empire romain. Les Romains ont dĂ©veloppĂ© le commerce en Hispanie en favorisant les Ă©changes avec d'autres rĂ©gions d'Europe. La pĂ©ninsule exportait les produits miniers (argent, plomb, or), les cĂ©rĂ©ales, l'huile d'olive et le vin.

BrĂ»le-parfums de l’Hispanie romaine. Tossal de Manises (Alicante).

Il est en revanche lĂ©gendaire que saint Paul ait voyagĂ© en Hispanie. La christianisation dĂ©bute au IIe siĂšcle. Le dĂ©veloppement du christianisme s'est effectuĂ© rapidement, du littoral vers l'intĂ©rieur des terres, grĂące Ă  la prĂ©sence romaine dans le pays. Au IVe siĂšcle, la nouvelle religion devient majoritaire, et fournit un Ă©vĂȘque de Rome (Damase Ier de 366 Ă  384) puis, en 385, le premier Ă©vĂȘque de l'histoire exĂ©cutĂ© pour « hĂ©rĂ©sie » : l'ascĂšte Priscillien. Par la suite, un autre schisme divisera les chrĂ©tiens de la pĂ©ninsule entre les disciples d'Arien[4] et les fidĂšles du christianisme nicĂ©en (que les sources espagnoles, ainsi que Michel Le Quien ou Charles George Herbermann, assimilent Ă  l'Ă©glise catholique telle qu'elle s'est affirmĂ©e depuis mille ans[5].

De leur arrivée en Hispanie jusqu'en 587-589, les Wisigoths adopteront la forme arienne du christianisme, avant de se convertir au christianisme nicéen (chalcédonisme, appelé catholicisme par les sources postérieurs au schisme de 1054) sous l'influence de Léandre de Séville, lors du IIIe concile de TolÚde[6]. Ce changement inaugura, pour les Juifs d'Hispanie dits « séfarades », une longue série de persécutions[7] qui culmineront bien plus tard par leur expulsion[8].

L'Hispanie wisigothique (507-711)

Hispanie vers 700.

Les Wisigoths pĂ©nĂ©trĂšrent en Hispanie dĂšs 414, comme fĂ©dĂ©rĂ©s de l'Empire romain. Depuis l'Hispanie romaine, les Wisigoths avaient dĂ©jĂ  rĂ©guliĂšrement lancĂ© des raids militaires pour combattre les Vandales, les SuĂšves (organisĂ©s en un petit royaume Gallaecia dans le nord-ouest du pays) et les Alains, eux aussi Ă  la solde de Rome. La pĂ©ninsule IbĂ©rique devient alors l'Hispanie wisigothique aprĂšs la bataille de VouillĂ© en 507. En 508, moins d'un an aprĂšs la bataille de VouillĂ©, la pression franque pousse ensuite les Wisigoths, qui ne conservent au nord des PyrĂ©nĂ©es que la Septimanie, Ă  se replier en masse sur l'Hispanie oĂč ils Ă©tablissent leur capitale Ă  Barcino (Barcelone) de 531 Ă  542, avant de se replier dĂ©finitivement plus au sud, Ă  TolĂšde. Une nouvelle pĂ©riode commence, qui va durer un peu plus de deux siĂšcles et unir indissolublement les Wisigoths Ă  la pĂ©ninsule ibĂ©rique.

Couronne votive du roi Réceswinthe, Trésor de Guarrazar (Espagne) On peut lire en lettres suspendues: RECCESVINTHVS REX OFFERET

En 710, la succession du roi Wittiza met pleinement en lumiĂšre ces luttes entre clans rivaux qui, au sein du palais, contrĂŽlent le pouvoir. Écartant le fils de Wittiza, l'aristocratie acclame un chef militaire Rodrich en wisigothique, Don Rodrigo en espagnol, Ă©galement Rodrigue en français) et RodĂ©ric. En 711 se produit la Bataille de Guadalete, profitant d'une campagne de RodĂ©ric contre les Vascons dans le Nord de la pĂ©ninsule, les musulmans dĂ©barquent dans la nuit du 27 au 28 avril 711 sur le rocher auquel leur chef, Tariq ibn Ziyad, aurait donnĂ© son nom (djebel Tariq, futur Gibraltar). Le roi se porte Ă  leur rencontre et l'affrontement a lieu sur les rives du Guadalete, probablement le 23 juillet. Les fidĂšles de Wittiza dĂ©sertent au milieu de la bataille, et il y aura la dĂ©faite de l’armĂ©e wisigothique et la disparition de RodĂ©ric, dont on ne retrouva jamais le corps. Le Royaume Wisigoth d’Hispanie fut dĂ©truit sauf le nord par les musulmans, et PĂ©lage avec les Astures, quelques nobles wisigoths et une population wisigothe fuyant les Maures se rĂ©fugia dans les Asturies et commença la ReconquĂȘte. Il vaincra les musulmans Ă  la bataille de Covadonga, F. Navarro Villoslada (1818-1895) dans son article Covadonga (1857) dans le journal culturel et scientifique espagnol:El Museo Universal, Ă©crit sur les goths de PĂ©lage[9] :

« Avec une telle vie, leur esprit et leur corps ont Ă©tĂ© revigorĂ©s en mĂȘme temps. Ils n'Ă©taient plus les Wisigoths lĂąches et effĂ©minĂ©s de Witiza, ils Ă©taient les dignes descendants de cette race teutonne venue mĂȘler son sang Ă  celui du Bas Empire pour sauver la civilisation europĂ©enne, ils Ă©taient ces fils du Nord que l'on appelait le flĂ©au de Dieu. »

OrfĂšvrerie wisigothique d'Hispanie

L'orfĂšvrerie connaĂźt un grand essor, notamment avec l'atelier royal d'oĂč sortent croix et couronnes votives qui, comme Ă  Constantinople, sont suspendues au-dessus des autels. Les couronnes votives de RĂ©ceswinthe (vers 670) et Swinthila (vers 625) sont particuliĂšrement remarquables. Sur celle RĂ©ceswinthe pendent des lettres en or disant RECCESVINTVS REX OFFERET (« Le roi RĂ©ceswinthe l'a offert »). La dĂ©couverte du trĂ©sor de Guarrazar, composĂ© de couronnes et de croix que plusieurs rois de TolĂšde ont offert aux Ă©glises par dĂ©votion, constitue un tĂ©moignage important de cet art. Le trĂ©sor a Ă©tĂ© exhumĂ© entre 1858 et 1861 sur le site archĂ©ologique de Huerta de Guarrazar, situĂ© dans la ville de Guadamur, prĂšs de TolĂšde. Les piĂšces du trĂ©sor sont rĂ©parties entre le MusĂ©e de Cluny Ă  Paris, l'Armurerie du Palais Royal et le MusĂ©e ArchĂ©ologique National, tous deux Ă  Madrid. Dans la nuit du 4 avril 1921, la couronne de Swinthila fut volĂ©e dans l'Armurerie du Palais royal Ă  Madrid et elle n'a pas Ă©tĂ© retrouvĂ©e[10] - [11].

Fibules hispano-wisigothiques, Tierra de Barros- Espagne. Walters Gallery, Baltimore.

Les fibules aquiliformes (en forme d'aigle) qui ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes dans des nĂ©cropoles telles que Duraton, Madrona ou Castiltierra (villes de SĂ©govie), sont un exemple indubitable de la prĂ©sence wisigothe en Espagne. Ces fibules Ă©taient utilisĂ©es individuellement ou par paires comme fermoirs pour joindre les vĂȘtements. Elles montrent la qualitĂ© du travail des orfĂšvres de l'Hispanie wisigothe[12].

Il convient également de noter que dans les boucles de ceinture trouvées en Espagne, des historiens tels que G.G. Koenig voient des caractéristiques similaires à la mode danubienne du Ve-VIe siÚcle[12]. Cette mode s'est développée sur les bords de la mer Noire vers l'an 400 avant que, selon le professeur Michel Kazanski directeur de recherche au CNRS, elle se diffuse, grùce au prestige des Huns, parmi les peuples germaniques et alains, transmetteurs des modes et des coutumes de l'Est vers l'Occident[13].

Architecture wisigothique d'Hispanie

Transept nord de San Pedro de la Nave, campo de Zamora.

Les Espagnols du VIIe siĂšcle continuent Ă  vivre dans des villas de type romain, dĂ©corĂ©es de fresques, au centre de vastes domaines agricoles ou artisanaux. Ils construisent des Ă©glises de plan basilical ou cruciforme, dont seuls nous sont parvenus quelques modestes exemples ruraux. Les architectes utilisent l'arc outrepassĂ©, tandis que les sculpteurs abandonnent la reprĂ©sentation humaine au profit de motifs gĂ©omĂ©triques, vĂ©gĂ©taux et animaux oĂč se mĂȘlent les influences romaine, byzantine et orientale.

Certains de ces Ă©difices de l'architecture wisigothe sont parvenus jusqu'Ă  nous, comme l'ermitage de Sainte-Marie de Quintanilla de las Viñas Ă  Burgos, l'Ă©glise de San Pedro de la Nave, l'Ă©glise Santa MarĂ­a de Melque Ă  San MartĂ­n de MontalbĂĄn, l'Église Saint-Jean-Baptiste de Baños de Cerrato Ă  Venta de Baños de type basilique latine, les Ă©glises de San MartĂ­n et de Église Santa Comba de Bande toutes deux de style plus ou moins byzantin en forme de croix grecque, l'Ă©glise de Santa LucĂ­a del Trampal Ă  AlcuĂ©scar, la crypte de la cathĂ©drale San AntolĂ­n Ă  Palencia, l'Ă©glise de San Cugat del VallĂ©s dans la banlieue de Barcelone, bĂątie au VIe siĂšcle, ou encore au Portugal la chapelle de SĂŁo Frutuoso de MontĂ©lios prĂšs de Braga.

Substrat roman de l’Hispanie wisigothique

Nécropole paléochrétienne de San Antón en CarthagÚne (Espagne).

L’Hispanie romaine, devenue romane, se prolonge durant la pĂ©riode wisigothique sous deux formes, l’une culturelle, l’autre politique :

Notes et références

  1. Félix Gaffiot, « Hispania », dans Dictionnaire latin français, Hachette 1934 ; Charlton T. Lewis et Charles Short, « Hispania » dans A Latin Dictionary, Clarendon Press, Oxford 1879.
  2. Notes et références Liste de Verona. XI:Dioecesis Hispaniarum habet provincias numero VII (sic): Baetica. Lusitaniam. Karthaginiensis. Gallecia. Tarraconensis. Mauretania Tingitania. Le diocÚse d'Hispanie est composé de sept provinces : Bética, Lusitania, Cartaginense, Gallaecia, Tarraconense et Mauretania Tingitana.
  3. « MAN - Museo Arqueológico Nacional », sur www.man.es (consulté le )
  4. John Henry Newman, Les Ariens du quatriĂšme siĂšcle, TĂ©qui 1988.
  5. Michel Le Quien, Oriens Christianus ; Charles George Herbermann, Encyclopédie catholique
  6. Adolphe-Charles Peltier, Dictionnaire universel et complet des conciles tant généraux que particuliers
, tome 2, éd. Jacques-Paul Migne, 1846 p. 950-956, .
  7. Bruno Dumézil, « Les conversions forcées ont-elles existé ? », in : L'Histoire n° 325, novembre 2007, pp. 69-73.
  8. Victor Malka, Les Juifs SĂ©pharades, PUF, coll. Que sais-je ?, Paris, 1986 (ISBN 2-13-039328-4).
  9. (es) F.Navarro Villoslada, « Covadonga (article de journal) », sur BNE Biblioteca Nacional de España-Hemeroteca digital, l Museo Universal, (consulté le )
  10. (es) Sergio Ríos, « Robada en el Palacio Real la corona del rey Suintila », sur MDO-Madrid Diario (consulté le )
  11. (es) « EL TESORO DE GUARRAZAR », sur Guadamur.net (consulté le )
  12. Paul Bacoup, « Les éléments de parure wisigoths en Hispania aux Ve et VIe siÚcles », sur archeomigrationsbarbares.wordpress.com (consulté le )
  13. « Michel Kazanski analizó en In Tempore Sueborum su concepto de moda póntico-danubiana », sur In Tempore Sueborum (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Antiquité romaine
Pour la période allant du Ier au Ve siÚcle
Pour le Ve siĂšcle
Articles génériques

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.