Conseil de l'Europe
Le Conseil de l'Europe (CdE ; en anglais : Council of Europe, CoE) est une organisation intergouvernementale instituĂ©e le par le traitĂ© de Londres. Il constitue une organisation internationale qui rassemble environ 675 millions[1] de ressortissants de 46 Ătats membres, par le biais des normes juridiques dans les domaines de la protection des droits de l'homme, du renforcement de la dĂ©mocratie et de la prĂ©Ă©minence du droit en Europe. Le Conseil de l'Europe est dotĂ© d'une personnalitĂ© juridique reconnue en droit international public.
Fondation |
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Sigles |
CdE, (en) CoE |
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Type | |
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Langues de travail |
Membres |
46 pays () |
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Secrétaire générale du Conseil |
Marija PejÄinoviÄ BuriÄ (depuis ) |
Personnes clés |
Tiny Kox (prĂ©sident de l'AssemblĂ©e parlementaire du Conseil de l'Europe (d)) Edgars RinkÄviÄs (prĂ©sident ou prĂ©sidente, ComitĂ© des ministres) Leen Verbeek (PrĂ©sident du CongrĂšs des pouvoirs locaux et rĂ©gionaux) |
Budget |
496 000 000 ⏠() |
Site web |
Les activitĂ©s du Conseil de l'Europe intĂ©ressent tous les domaines de la vie courante â sauf les questions de dĂ©fense. Elles ont abouti Ă l'Ă©laboration d'un large Ă©ventail de normes, chartes et conventions destinĂ©es Ă faciliter la coopĂ©ration entre les pays membres du Conseil et Ă renforcer la construction europĂ©enne. Le Conseil a Ă©galement pour but de favoriser un progrĂšs Ă©conomique et social.
La Convention europĂ©enne des droits de l'homme, ainsi que la Cour europĂ©enne des droits de l'homme qui l'applique, constituent les chevilles ouvriĂšres du Conseil. C'est auprĂšs de cette Cour que tous les individus, ressortissants ou non des Ătats parties Ă la Convention, peuvent introduire des requĂȘtes s'ils estiment qu'un Ătat partie Ă la Convention a enfreint leurs droits.
Le français et l'anglais sont les deux langues officielles du Conseil. Ses organes statutaires, le Comité des ministres et l'Assemblée parlementaire, forment un quadrilogue avec le CongrÚs des pouvoirs locaux et régionaux et la Conférence des organisations internationales non gouvernementales ; ils travaillent également en allemand, italien, russe et turc.
Histoire
PrĂ©mices de lâidĂ©e europĂ©enne (1945-1949)
En 1945, Ă la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Europe, affligĂ©e de destructions et de souffrances sans prĂ©cĂ©dent, doit faire face Ă de nouveaux dĂ©fis politiques, la rĂ©conciliation des peuples d'Europe en particulier[2]. Cette situation est propice Ă la rĂ©alisation d'une idĂ©e ancienne : la construction europĂ©enne par la crĂ©ation d'institutions communes[2]. Dans son cĂ©lĂšbre discours prononcĂ© Ă l'universitĂ© de Zurich le 19 septembre 1946, Winston Churchill appelait de ses vĆux la reconstruction de l'Europe continentale en une sorte d'Ătats-Unis d'Europe et la crĂ©ation du Conseil de l'Europe[3].
Au mois de novembre 1947, un comitĂ© international de coordination des mouvements pour lâunitĂ© europĂ©enne est crĂ©Ă©. Visant Ă sensibiliser les politiques sur son projet, il souhaite organiser un Ă©vĂ©nement qui marquera l'opinion publique[4]. Cet Ă©vĂ©nement sera le CongrĂšs de La Haye qui, en 1948, a rassemblĂ© plus de 700 dĂ©lĂ©guĂ©s des gouvernements, des dĂ©cideurs et de la sociĂ©tĂ© civile de presque tous les pays d'Europe afin d'examiner la future structure d'une organisation europĂ©enne[5]. Il y avait lĂ deux Ă©coles de pensĂ©e : l'une favorable Ă une organisation internationale classique dotĂ©e de reprĂ©sentants des gouvernements et l'autre penchant davantage pour une tribune politique de parlementaires[5]. Les deux approches ont finalement Ă©tĂ© combinĂ©es pour aboutir Ă la crĂ©ation du ComitĂ© des ministres et de l'AssemblĂ©e parlementaire[6].
CrĂ©ation du Conseil de lâEurope et adoption de la Convention europĂ©enne des droits de l'homme (1949-1953)
Le Conseil de l'Europe a Ă©tĂ© fondĂ© le 5 mai 1949 par le traitĂ© de Londres, signĂ© dans la mĂȘme ville par les dix pays suivants : Belgique, Danemark, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, NorvĂšge, SuĂšde et Royaume-Uni[7].
Le statut entre en vigueur le 3 août 1949[7]. Le 9 août 1949, la GrÚce adhÚre, suivie en 1950 de la Turquie, l'Islande et l'Allemagne[8].
Dans le cadre de son objectif de promouvoir les droits de l'homme, il s'est doté le de la Convention européenne des droits de l'homme qui entre en vigueur le 3 septembre 1953[9]. La Cour européenne des droits de l'homme est créée le en vue de faire respecter la Convention[9].
La Convention Ă©nonce une liste de droits reconnus dans chacune des lĂ©gislations des 46 Ătats membres et dont la Cour europĂ©enne des droits de l'homme surveille le respect en dernier recours[9].
Ălargissement Ă lâEst (1989-1996)
L'Ă©largissement vers l'Est se fait en deux vagues successives : les pays d'Europe centrale et orientale sont les premiers Ă adhĂ©rer et sont suivis par l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Russie et la SlovĂ©nie et enfin les Ătats issus de l'ex-URSS et de lâex-Yougoslavie[10].
Ă la suite de l'ouverture de l'Union soviĂ©tique, le Conseil de l'Europe dĂ©cide le de crĂ©er le statut d'invitĂ© spĂ©cial Ă l'AssemblĂ©e parlementaire afin de faciliter l'Ă©largissement[11]. Ce statut est octroyĂ©, dĂšs le 8 juin de la mĂȘme annĂ©e, Ă la Pologne et Ă la Yougoslavie[12] puis, durant l'Ă©tĂ© 1989, Ă la Hongrie et au Soviet suprĂȘme de l'URSS. La SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale Catherine LalumiĂšre â ayant pris ses fonctions le â souhaite ouvrir la politique du Conseil de lâEurope Ă l'est[13]. Le , ce statut est Ă©galement octroyĂ© Ă la TchĂ©coslovaquie et Ă la RĂ©publique dĂ©mocratique allemande. Enfin, le , il est octroyĂ© Ă la Bulgarie[10].
Le , aprÚs la chute du mur de Berlin en , la Commission européenne pour la démocratie par le droit, aussi appelée « Commission de Venise », est créée dans le but d'aider les pays de l'ex-Union soviétique à mettre en place les lois et institutions nécessaires à leur démocratisation[14].
Une des problĂ©matiques soulevĂ©es Ă cette pĂ©riode est celle de l'adhĂ©sion de la Russie, dont la demande est faite le [15]. En effet, cela crĂ©e une tension entre la volontĂ© de faire entrer dans lâorganisation un Ătat au poids politique important et le fait que ce mĂȘme Ătat ne respecte pas certaines valeurs fondamentales du Conseil de lâEurope[15]. Le , la Douma prend le statut d'invitĂ© spĂ©cial Ă la suite du Soviet suprĂȘme. Cependant, en dĂ©pit du soutien affichĂ© du ComitĂ© des ministres, la situation en Russie s'aggrave durant la crise constitutionnelle russe, culminant le par un siĂšge du parlement russe menĂ© par l'armĂ©e sous les ordres de Boris Eltsine[15]. Lors du sommet de Vienne, Eltsine rassure les chefs dâĂtats et de gouvernement du Conseil de l'Europe en rĂ©affirmant sa volontĂ© d'adhĂ©rer. L'AssemblĂ©e parlementaire reste toutefois rĂ©ticente[15].
L'Ă©clatement de la premiĂšre guerre de TchĂ©tchĂ©nie en conduit l'AssemblĂ©e parlementaire Ă geler les nĂ©gociations d'adhĂ©sion de la Russie â sans lui retirer son statut d'invitĂ© spĂ©cial â par une rĂ©solution adoptĂ©e le [16]. La conclusion d'un accord de paix en favorise, en dĂ©pit du fait que la guerre n'est pas encore finie, la reprise des nĂ©gociations le [16]. Finalement, le , la commission des affaires politiques donne son accord sur l'adhĂ©sion Ă la condition que les Ă©lections lĂ©gislatives russes de 1995 se dĂ©roulent correctement[16]. Finalement, le principe de l'adhĂ©sion est acceptĂ© sans condition le [16]. Selon B. Wassenberg, cela montre « une pression politique forte [âŠ] en faveur de l'adhĂ©sion de la Russie », qui ne respecte pourtant pas certaines normes et valeurs de l'organisation (droits de l'homme, Ă©tat de droit, etc.), reposant notamment sur le besoin de maintenir la stabilitĂ© dĂ©mocratique et la sĂ©curitĂ© du reste de l'Europe[16].
Finalement, le ComitĂ© des ministres invite la Russie le et l'adhĂ©sion devient effective le 28 fĂ©vrier de la mĂȘme annĂ©e[17].
Ăvolution du mandat politique (depuis 1993)
Lors du premier sommet du Conseil de l'Europe Ă Vienne en Autriche les 8 et , les chefs dâĂtat et de gouvernement dĂ©cident que le Conseil de lâEurope « serait le gardien de la sĂ©curitĂ© dĂ©mocratique fondĂ©e sur les droits de l'homme, la dĂ©mocratie et l'Ă©tat de droit »[18].
Le , Daniel Tarschys, professeur de sciences politiques à l'université de Stockholm et secrétaire général du Conseil de l'Europe de 1994 à 1999, prononce un discours relatif aux nouvelles menaces et au nouveau rÎle du Conseil de l'Europe. Il souligne ainsi une transition d'une menace incarnée par la concentration du pouvoir militaire à des menaces plus petites, incarnant des fractures au sein de la société européenne : la pauvreté, le crime, la corruption, la démagogie. Rappelant la déclaration de Vienne de 1993, il rappelle la nouvelle définition donnée au rÎle Conseil de l'Europe en tant que garant de la démocratie pluraliste. La « sécurité démocratique » est donc l'objectif principal du Conseil de l'Europe qui bénéficie de 5 atouts[19] :
- la portée de l'organisation : toute l'Europe démocratique est membre de l'organisation,
- son rayonnement : fondé sur une forme de coopération entre les gouvernements, les parlementaires et les représentants des autorités régionales et locales, des experts et les organisations non gouvernementales,
- son rĂŽle dans l'Ă©tablissement de standards,
- sa capacité d'innovation,
- son rĂŽle en tant qu'autoritĂ© suprĂȘme assurant le respect des droits de l'homme sur le continent.
Conseil de l'Europe et la Russie
La Russie a reprochĂ© au Conseil de l'Europe, lorsquâelle Ă©tait membre, de s'Ă©loigner de l'objectif de l'organisation d'une grande Europe, pour ne plus examiner que des problĂšmes relatifs aux droits de l'homme et Ă la pratique dĂ©mocratique. La condamnation de la Russie en par la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme, Ă la suite d'une plainte dĂ©posĂ©e par des TchĂ©tchĂšnes, ouvre un prĂ©cĂ©dent et devient presque un « casus belli » entre la Cour de Strasbourg et le Kremlin[20].
Le , lâAssemblĂ©e parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), dĂ©cide de lever les sanctions prises contre la Russie aprĂšs l'annexion de la CrimĂ©e en 2014. Certains ont considĂ©rĂ© qu'il s'agissait d'une fleur faite Ă Vladimir Poutine, parmi lesquels le prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelensky, qui se tourna alors vers les Ătats-Unis de Donald Trump. D'autres ont vu la dĂ©cision de l'APCE comme un moyen de protĂ©ger les droits des citoyens russes[21]. En 2014, la Russie s'Ă©tait vu priver de droit de vote au Conseil de l'Europe.
Le , le Conseil prend la dĂ©cision de suspendre la Russie de ses droits de reprĂ©sentation au ComitĂ© des ministres et Ă l'AssemblĂ©e parlementaire avec effet immĂ©diat, en raison de l'attaque armĂ©e de la Russie contre l'Ukraine[22]. Une procĂ©dure d'exclusion est Ă©galement engagĂ©e, conformĂ©ment Ă l'article 8 du Statut du Conseil de l'Europe[23]. Le 10 mars la Russie annonce alors qu'elle suspend sa participation Ă l'organisation[24], faisant valoir l'article 7 du Statut[25]. Ce retrait aurait donc dĂ» prendre effet Ă la fin de l'annĂ©e financiĂšre[26]. Une demande officielle est dĂ©posĂ©e en ce sens le , prenant les devants de l'avis votĂ© par l'AssemblĂ©e parlementaire du Conseil le mĂȘme jour[27], qui tranche en faveur de l'exclusion du pays. Le , le ComitĂ© des ministres dĂ©cide donc d'exclure la Russie du Conseil de l'Europe, avec effet immĂ©diat[23].
GĂ©ographie
Ătats membres du Conseil de l'Europe
En 2022, le Conseil de l'Europe compte 46 Ătats membres.
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Ătats candidats
Le Conseil de lâEurope compte un Ătat candidat : la BiĂ©lorussie.
Ătats observateurs
Le Conseil de lâEurope compte quatre Ătats observateurs : le Canada, les Ătats-Unis, le Japon et le Mexique, ainsi qu'un sujet de droit international : le Saint-SiĂšge.
SiĂšge du Conseil de l'Europe
Le siĂšge du Conseil de l'Europe est fixĂ© Ă Strasbourg, en France, par l'article 11 de son statut[28]. Il a tenu sa premiĂšre rĂ©union au palais universitaire de Strasbourg en 1949 et occupe aujourd'hui le Palais de l'Europe sur un site oĂč sont Ă©galement regroupĂ©s le palais des droits de l'homme (siĂšge de la Cour europĂ©enne des droits de l'homme) et d'autres bĂątiments du Conseil tels que l'Agora, construit en 2007, et d'organismes qui en dĂ©pendent (Direction europĂ©enne de la qualitĂ© du mĂ©dicament et soins de santĂ©, Centre europĂ©en de la jeunesse).
Certains organes non statutaires sont basés ailleurs en Europe. Ainsi, la Banque de développement du Conseil de l'Europe a son siÚge administratif à Paris, le Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe est établi à Lisbonne (Portugal) tandis que le Centre européen des langues vivantes, porteur de projets liés au CECRL (Cadre européen commun de référence pour les langues), est situé à Graz (Autriche). Le Centre européen de la jeunesse comprend deux structures, l'une à Budapest (Hongrie) et l'autre à Strasbourg.
Objectifs et organisation
Objectifs
La promotion des droits de lâhomme et du droit en gĂ©nĂ©ral ne sont pas ses seules prĂ©rogatives ; Ă cela s'ajoute un aspect culturel avec la Convention culturelle europĂ©enne du 19 dĂ©cembre 1954, Ă©conomique avec la crĂ©ation du Fonds de rĂ©tablissement[alpha 1], ou encore social avec la Charte sociale europĂ©enne de 1961. L'entente en Europe doit ĂȘtre favorisĂ©e par une meilleure comprĂ©hension commune des cultures et par la pratique des langues des autres pays membres. C'est Ă cette fin que le Conseil de l'Europe a initiĂ© le CECRL (Cadre europĂ©en commun de rĂ©fĂ©rence pour les langues) pour renouveler l'Ă©tude des langues.
Les objectifs premiers du Conseil de l'Europe sont définis dans le Traité de Londres du 5 mai 1949. Son introduction rappelle l'attachement aux valeurs de paix, de justice et de coopération internationale, aux valeurs spirituelles et morales du patrimoine commun de l'Europe, grùce auxquelles furent posés les principes démocratiques de liberté individuelle, de liberté politique et de prééminence du droit. DÚs cette introduction apparaßt la notion de « progrÚs social ».
L'article premier pose comme but du Conseil de l'Europe la rĂ©alisation d'une union plus Ă©troite entre ses membres autour de ces idĂ©aux et principes; cela sera poursuivi, prĂ©cise-t-il, au moyen des organes du Conseil, par une action commune dans les domaines Ă©conomique, social, culturel, scientifique, juridique et administratif. Une place particuliĂšre est donnĂ©e Ă la sauvegarde et au dĂ©veloppement des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales. Il est rappelĂ© que cela ne doit pas altĂ©rer la contribution Ă l'Ćuvre des Nations unies. Enfin, les questions de dĂ©fense nationale ne sont pas de la compĂ©tence du Conseil de l'Europe[29].
Organes statutaires
Le Conseil de lâEurope dispose de deux organes statutaires, lâAssemblĂ©e parlementaire et le ComitĂ© des ministres, et dâun organe de soutien, le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral.
Assemblée parlementaire
Historiquement, c'est la premiÚre assemblée parlementaire du continent. Elle est composée de 324 membres et de 324 suppléants élus ou désignés par les parlements nationaux. Le nombre de représentants par pays dépend de sa démographie (de deux à dix-huit). L'assemblée se réunit quatre fois par an pendant une semaine. Les travaux de l'assemblée sont préparés par des commissions spécialisées. Elle siÚge au Palais de l'Europe à Strasbourg.
Comité des ministres
Le Comité est composé des ministres des Affaires étrangÚres, et se réunit à ce niveau ministériel une fois par an[30]. Leurs délégués, les représentants permanents, se réunissent une fois par semaine et délibÚrent dans un quorum à huis clos. Les ministres exercent la présidence du comité à tour de rÎle, par ordre alphabétique, pour une durée de six mois. La présidence est actuellement exercée par la Lettonie depuis mai 2023, prenant ainsi la suite de l'Islande[31].
Secrétaire général
Ălu par l'AssemblĂ©e parlementaire pour cinq ans, mandat renouvelable, il est l'organe administratif du conseil de l'Europe et responsable du budget du Conseil de l'Europe (qui en 2004 s'Ă©levait Ă 180 millions d'euros et en 2007 Ă un peu plus de 197 millions d'euros[32]), dont le financement vient du gouvernement des Ătats membres.
Format particulier
Les sommets sont la rĂ©union de chefs d'Ătat et de gouvernement et ont lieu Ă©pisodiquement depuis les annĂ©es 1990. Ils doivent permettre d'aider le ComitĂ© des ministres et de donner de nouvelles impulsions au Conseil de l'Europe.
- Vienne, Sommet du Conseil de l'Europe des 8 et 9 octobre 1993
- Strasbourg, Sommet du Conseil de l'Europe des 10 et 11 octobre 1997
- Varsovie, Sommet du Conseil de l'Europe des 16 et 17 mai 2005
- Reykjavik, Sommet du Conseil de l'Europe des 16 et 17 mai 2023
CongrÚs des pouvoirs locaux et régionaux
Le CongrÚs constitue, avec l'Assemblée parlementaire et le Comité des ministres, le troisiÚme pilier du Conseil de l'Europe. Il a été créé en 1994. Il joue un rÎle fondamental dans la promotion de la démocratie en associant les collectivités locales et régionales aux travaux du Conseil de l'Europe. Il est composé de deux chambres :
L'assemblĂ©e des deux chambres comprend 318 reprĂ©sentants et 318 supplĂ©ants reprĂ©sentant plus de 200 000 collectivitĂ©s locales et rĂ©gionales des Ătats membres. Il se rĂ©unit deux fois par an Ă Strasbourg. Par la discussion et l'Ă©change, le CongrĂšs cherche Ă renforcer les structures dĂ©mocratiques locales, en particulier dans les nouvelles dĂ©mocraties.
Les deux chambres élisent un président du CongrÚs.
Conférence des organisations internationales non gouvernementales
Représentant la société civile, 400 OING sont membres de la Conférence. Elles contribuent activement de diverses maniÚres à l'action et au rayonnement du Conseil de l'Europe tant par leurs contributions à la réflexion sur les multiples sujets abordés que par le suivi de l'application des diverses conventions que ses membres peuvent assurer dans les différents pays européens.
La ConfĂ©rence se rĂ©unit 4 fois par an au Palais de l'Europe Ă Strasbourg aux mĂȘmes dates que l'AssemblĂ©e parlementaire. De plus, elle exerce son expertise dans les diffĂ©rents comitĂ©s directeurs et groupes d'experts.
Dotée depuis 2003 d'un statut participatif, elle constitue un des 4 piliers du Conseil de l'Europe, en lien étroit et en complémentarité avec les 3 autres (Comité des ministres, Assemblée parlementaire et CongrÚs des pouvoirs locaux et régionaux).
La Conférence des organisations internationales non gouvernementales est présidée par le Dr Jean-Marie Heydt depuis janvier 2009.
Commissariat aux droits de l'homme
Le Commissariat aux droits de l'homme est une institution indĂ©pendante au sein du Conseil de l'Europe ; sa mission est de promouvoir la prise de conscience et le respect des droits de l'homme dans les 46 Ătats membres du Conseil de l'Europe.
Il est Ă©lu par l'assemblĂ©e parlementaire pour un mandat de six ans, mandat non renouvelable, et est chargĂ© de promouvoir l'Ă©ducation, la sensibilisation ainsi que le respect des droits de l'homme. Il peut adresser des recommandations aux Ătats membres et des rapports au ComitĂ© des ministres et Ă l'AssemblĂ©e parlementaire.
En 1999, le ComitĂ© des ministres a adoptĂ© une rĂ©solution qui institue la fonction de Commissaire et dĂ©finit le mandat du Commissaire. Le premier Commissaire, M. Alvaro Gil-Robles, a occupĂ© ce poste du 15 octobre 1999 au 31 mars 2006, puis M. Thomas Hammarberg du 1er avril 2006 au 31 mars 2012, suivi par M. Nils MuiĆŸnieks jusqu'en 2018. La Commissaire actuelle, Dunja MijatoviÄ, a pris ses fonctions le 24 janvier 2018.
Autres institutions
- Commission européenne pour la démocratie par le droit (Commission de Venise)
- Direction européenne de la qualité du médicament et soins de santé
- Comité européen des Droits sociaux
- Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT)
- Commission européenne pour l'efficacité de la justice (CEPEJ)
- Commission européenne contre le racisme et l'intolérance
- Conférence des organisations internationales non gouvernementales (OING)
- Tribunal administratif du Conseil de l'Europe (TACE)
- Comité européen sur la population
- Centre européen des langues vivantes
Activités
Ătat de droit, prĂ©Ă©minence du droit dĂ©mocratique
Chaque année le Conseil organise un Forum mondial de la démocratie, plateforme pour débattre sur les sujets démocratiques.
Conventions et chartes
Contrairement aux institutions et emblĂšmes officiels du Conseil de l'Europe, les conventions adoptĂ©es par lâAssemblĂ©e parlementaire du Conseil de lâEurope n'ont pas de caractĂšre obligatoire pour tous ses pays membres. Ainsi, les conventions suivantes, adoptĂ©es au Conseil, n'ont pas Ă©tĂ© ratifiĂ©es par l'ensemble des pays membres et sont soumises Ă la ratification volontaire des membres :
- Convention européenne des droits de l'homme (CEDH, Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales)
- Charte sociale européenne (adoptée en 1961 et révisée en 1996)
- Convention culturelle européenne (1954)
- Convention européenne d'extradition (1957)
- Convention européenne pour la répression du terrorisme (1977)
- Convention européenne pour la prévention de la torture et des peines ou traitement inhumains ou dégradants (1987)
- Convention pour la protection des personnes à l'égard du traitement automatisé des données à caractÚre personnel (1981)
- Convention-cadre pour la protection des minorités nationales (1991)
- Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des ĂȘtres humains[33] (2005)
- Charte européenne de l'autonomie locale
- Charte européenne des langues régionales ou minoritaires
- Charte urbaine européenne
- Convention européenne du paysage
- Charte sur la participation des jeunes à la vie locale et régionale
- Convention sur la participation des Ă©trangers Ă la vie publique au niveau local
- Convention de Strasbourg du concernant la double nationalitĂ© et le service militaire (accord d'interprĂ©tation signĂ© par certains Ătats contractants en 2007)
- Convention du Conseil de l'Europe sur la protection des enfants contre l'exploitation et les abus sexuels[34] (2007)
- Convention sur les droits de l'homme et la biomédecine[35] (1997)
- Convention contre le dopage[36] (1989)
- Convention pénale sur la corruption (1999) (STE no 173) et protocole additionnel à la Convention (STE no 191)
- Convention civile sur la corruption (STE no 174)
- Convention relative au blanchiment, au dépistage, à la saisie et à la confiscation des produits du crime (STE no 141)
- Convention sur la cybercriminalité (STE no 185) et protocole additionnel à la Convention sur la cybercriminalité, relatif à l'incrimination d'actes de nature raciste et xénophobe commis par le biais de systÚmes informatiques (STE no 189)
- Convention sur la prĂ©vention des cas d'apatridie en relation avec la succession dâĂtats (en vigueur depuis le )
- Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la violence Ă lâĂ©gard des femmes et la violence domestique (Convention d'Istanbul) - en vigueur depuis le 1er aoĂ»t 2014
- Convention sur la valeur du patrimoine culturel pour la société, dite « Convention de Faro »
Au-delĂ du seul Conseil de l'Europe, l'Union europĂ©enne, dont tous les membres doivent avoir ratifiĂ© la Convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales[alpha 2], et lâAssociation europĂ©enne de libre-Ă©change, ont requis la ratification de certaines de ces conventions comme condition prĂ©alable Ă leur adhĂ©sion, sans toutefois les requĂ©rir pour leurs membres actuels.
De plus, des conventions de libre-échange et/ou de liberté de circulation ou chartes existent parallÚlement entre ces trois institutions et d'autres institutions de coopération régionale européenne ou extra-européenne, qui permettent d'étendre la compétence de certaines des institutions du Conseil de l'Europe au-delà de ses seuls membres.
Parmi les actes de ratification des traités d'adhésion au Conseil de l'Europe, les pays membres ne sont pas obligatoirement engagés concernant leurs territoires autonomes en Europe ou ailleurs dans le monde si leur Constitution leur accorde le droit de décider avec les territoires concernés du statut et de l'application des traités internationaux aux territoires dont ils sont les représentants. Sauf si les territoires autonomes en décident autrement (et ces territoires autonomes disposent du droit de se retirer de ces conventions et traités tant qu'ils ne sont pas reconnus indépendants et pleinement autogouvernés, en vertu du droit à l'autodétermination reconnu par le Conseil de l'Europe et les traités de l'ONU, dans les limites des Constitutions de chaque pays signataire).
Relations avec d'autres organisations internationales
Le Conseil de l'Europe a des bureaux Ă Paris et Ă Bruxelles ainsi que dans les capitales de plusieurs autres Ătats membres.
Relations avec les Nations unies
Le Conseil de l'Europe est doté du statut d'observateur auprÚs des Nations unies et dispose ainsi de bureaux de liaison à New York, à GenÚve et à Vienne.
Relations avec l'Union européenne
Le siĂšge du Conseil de l'Europe se situe Ă proximitĂ© directe du siĂšge du Parlement europĂ©en, ce qui facilite la collaboration entre l'Europe des 46 (Conseil de l'Europe) et l'Europe des 27 (Union europĂ©enne). Les deux entitĂ©s, n'ayant pas de liens organiques formels et donc Ă ne pas confondre, ont nĂ©anmoins longtemps partagĂ© la mĂȘme salle d'assemblĂ©e (l'hĂ©micycle du Palais de l'Europe) jusqu'en 1999. Le quartier de l'Orangerie accueille Ă©galement la plupart des ReprĂ©sentations permanentes.
EmblĂšmes et symboles
Les emblĂšmes officiels du Conseil de l'Europe sont[37] :
- Le drapeau europĂ©en, la banniĂšre d'azur portant une couronne de douze Ă©toiles d'or ; adoptĂ© le par l'AssemblĂ©e parlementaire, il peut ĂȘtre utilisĂ© officiellement par le Conseil de l'Europe lui-mĂȘme ou par chacun de ses pays membres, mais il doit symboliser toute l'Europe et permettre Ă tous les peuples europĂ©ens de s'y identifier, et pas seulement leurs pays ou leur gouvernement, qu'ils soient membres ou non du Conseil de l'Europe. Ce drapeau a Ă©tĂ© adoptĂ© ensuite sĂ©parĂ©ment comme emblĂšme par les CommunautĂ©s europĂ©ennes en 1983 et utilisĂ© Ă partir de 1986, puis adoptĂ© par l'Union europĂ©enne lors de l'acte unique de fusion des communautĂ©s[38], dans les deux cas avec l'accord du Conseil de l'Europe. Contrairement Ă certaines idĂ©es reçues, le nombre d'Ă©toiles sur le drapeau a toujours Ă©tĂ© de douze, symbole de perfection ou de plĂ©nitude, mais pas du nombre de pays membres (en 1955, lors de l'adoption du drapeau europĂ©en, le Conseil de l'Europe comptait dĂ©jĂ quinze membres. L'un des quinze membres Ă©tant la Sarre, la RFA ne voulait pas entĂ©riner son indĂ©pendance et refusa donc de mettre une Ă©toile par membre).
- L'hymne européen, adopté en 1971 par le Comité des ministres et présenté lors de la journée de l'Europe en 1972, est le prélude de l'Ode à la joie orchestré dans la Symphonie no 9 de Ludwig van Beethoven, et ce prélude est joué sans paroles quand il symbolise une institution européenne. Cet hymne sera plus tard adopté aussi par la Communauté européenne en 1986, puis par l'Union européenne.
- Le logo du Conseil de l'Europe, est formĂ© Ă partir du drapeau europĂ©en sur lequel s'inscrit un signe d'or qui rappelle un tourbillon ; il ne peut ĂȘtre employĂ© que par le Conseil de l'Europe comme Ă©lĂ©ment distinctif dans ses communications officielles. Il a Ă©tĂ© adoptĂ© en 1999, Ă l'occasion de son 50e anniversaire, et entĂ©rinĂ© par le ComitĂ© des ministres. Il permet que le Conseil de l'Europe, souvent confondu avec l'Union europĂ©enne et ses institutions, ait son logotype distinctif. InspirĂ© du drapeau europĂ©en qu'il a lui-mĂȘme portĂ© en 1955, et qui fut ensuite adoptĂ© par l'Union europĂ©enne, le signe entourant le cercle central exprime une spirale, traduisant le dynamisme et le partage entre les diffĂ©rents pays[39] - [40]. Il est protĂ©gĂ© par un copyright et ne peut ĂȘtre utilisĂ© sans autorisation prĂ©alable.
- La journĂ©e de l'Europe, instituĂ©e en 1964 et cĂ©lĂ©brĂ©e le 5 mai. Ă ne pas confondre avec la journĂ©e de lâUnion europĂ©enne, instituĂ©e en 1985 et cĂ©lĂ©brĂ©e le 9 mai.
- Logo du Conseil de l'Europe.
Polémiques
- Selon une enquĂȘte de plusieurs journaux europĂ©ens en 2017, d'anciennes figures de l'AssemblĂ©e parlementaire du Conseil de l'Europe (des lobbyistes et le dĂ©putĂ© italien Luca VolontĂš) ont reçu des pots-de-vin du rĂ©gime azerbaĂŻdjanais dans ce qu'on a appelĂ© la diplomatie du caviar, afin de taire les critiques sur la rĂ©pression politique en AzerbaĂŻdjan[41].
Notes et références
Notes
- Aujourd'hui connu sous le nom de Banque de développement du Conseil de l'Europe.
- Cette obligation d'adhĂ©sion des Ătats membres de l'Union europĂ©enne Ă la Convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales dĂ©coule de l'obligation imposĂ©e Ă l'Union europĂ©enne d'adhĂ©rer Ă cette convention du fait de l'entrĂ©e en vigueur du traitĂ© de Lisbonne (Article 6(2) du TUE). Cependant l'adhĂ©sion Ă la Convention ne signifie pas nĂ©cessairement adhĂ©sion au Conseil de l'Europe lui-mĂȘme.
Références
- Statistique approchée de mars 2022.
- Création du Conseil de l'Europe - 4 juillet 2016.
- Churchill 1946.
- CongrĂšs de La Haye - 7 juillet 2016.
- CongrĂšs de La Haye - 8 juillet 2016.
- Préambule du Statut du Conseil de l'Europe.
- Création du Conseil de l'Europe - 7 juillet 2016.
- « 46 Etats membres », sur www.coe.int (consulté le ).
- DĂ©tail de la Convention EDH.
- Wassenberg 2013, p. 147.
- RĂ©solution 917 (1989).
- BĂĄrsony 1998.
- Wassenberg 2013, p. 146.
- « La Commission de Venise du Conseil de lâEurope », sur le site du Conseil de lâEurope, .
- Wassenberg 2013, p. 155.
- Wassenberg 2013, p. 156.
- Wassenberg 2013, p. 157.
- DĂ©claration de Vienne - 9 octobre 1993.
- « Discours de Daniel Tarschys: le rÎle du Conseil de l'Europe », Strasbourg, .
- Ludovic Royer, « La Russie et la construction europĂ©enne », HĂ©rodote,â , p. 156-174 (lire en ligne).
- BenoĂźt Vitkine, « La rĂ©intĂ©gration de la Russie au Conseil de lâEurope divise les opposants Ă Poutine », sur Le Monde, (consultĂ© le ).
- « Council of Europe suspends Russia's rights of representation », sur COE, (consulté le ).
- « La FĂ©dĂ©ration de Russie est exclue du Conseil de lâEurope », sur www.coe.int (consultĂ© le ).
- (en) « Russia will no longer participate in Council of Europe - TASS », Reuters,â (lire en ligne).
- « UE/Russie, le retrait de la Russie du Conseil de lâEurope est une tragĂ©die pour les victimes du Kremlin », (consultĂ© le ).
- « Statut du Conseil de l'Europe ».
- « Guerre en Ukraine : la Russie officiellement exclue du Conseil de lâEurope », Le Monde, .
- Article 11 du Statut du Conseil de l'Europe.
- « Statut du Conseil de l'Europe », sur cvce.eu (consulté le ).
- Article 14 du Statut du Conseil de l'Europe.
- « Présidence », sur Comité des Ministres (consulté le ).
- (fr) Ă propos du Conseil de l'Europe.
- (fr) Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des ĂȘtres humains et son rapport explicatif.
- (it) « Lista completa », sur Ufficio Trattati (consulté le ).
- (en) « Full list », sur Treaty Office (consulté le ).
- « ĐĐŸĐ»ĐœŃĐč ŃпОŃĐŸĐș », sur ĐŃŃĐŸ ĐĐŸĐłĐŸĐČĐŸŃoĐČ (consultĂ© le ).
- Drapeau, hymne et logo: Les emblĂšmes du Conseil de l'Europe..
- (fr) Les symboles de l'UE.
- « Logotype du Conseil de l'Europe », sur coe.int
- « Logo et identité visuelle », sur coe.int
- « L'AzerbaĂŻdjan s'est achetĂ© des soutiens Ă l'Ă©tranger, rĂ©vĂšle une enquĂȘte de journaux europĂ©ens », Franceinfo,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
Voir aussi
Documents institutionnels
- Statut du Conseil de l'Europe, Londres, Conseil de l'Europe, (lire en ligne)
- « Détails de la Convention européenne des droits de l'homme », sur le site du Conseil de l'Europe
- DĂ©claration de Vienne, (lire en ligne)
- AssemblĂ©e parlementaire du Conseil de lâEurope, RĂ©solution 917 (1989) : Statut d'invitĂ© spĂ©cial auprĂšs de l'AssemblĂ©e parlementaire, AssemblĂ©e parlementaire du Conseil de l'Europe, (lire en ligne)
- AndrĂĄs BĂĄrsony, Derniers dĂ©veloppements en RĂ©publique fĂ©dĂ©rale de Yougoslavie et situation au Kosovo, AssemblĂ©e parlementaire du Conseil de lâEurope, (lire en ligne)
Ouvrages et articles
- Lorraine Millot, « Le Conseil de l'Europe passe sous la coupe de Moscou », LibĂ©ration,â (lire en ligne)
- Birte Wassenberg (prĂ©f. Marie-ThĂ©rĂšse Bitsch), Histoire du Conseil de lâEurope, Strasbourg, Conseil de lâEurope, , 260 p. (ISBN 978-92-871-7604-2, lire en ligne)
- Winston Churchill, Discours, Zurich, (lire en ligne [PDF])
Documents d'archive
- « Le Conseil de l'Europe » dans le journal Le Monde daté du 7 mai 1949. Retranscription sur le site du Centre virtuel de la connaissance sur l'Europe (CVCE).
- « Le CongrÚs de La Haye », sur CVCE,
- « Le CongrÚs de La Haye », sur CVCE,
- « La création du Conseil de l'Europe », sur CVCE,
- Centre virtuel de la connaissance sur l'Europe, « La création du Conseil de l'Europe », sur CVCE,
Articles connexes
- Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
- Conférences de la guerre froide en Europe (1945-1955)
- Ătats-Unis d'Europe
- Fédéralisme européen
- Fédération européenne
- Confédération européenne (projet de François Mitterrand)
- Union paneuropéenne internationale
- Richard Coudenhove-Kalergi
- Union européenne
- Histoire de l'Union européenne
- Institutions européennes à Strasbourg
- Cadre européen commun de référence pour les langues
- Liste des organisations internationales oĂč siĂšge la France
- Groupe d'Ătats contre la corruption (GRECO)
- Journée européenne des langues
- Prix du film du Conseil de l'Europe
- Comité d'experts sur le terrorisme
- Comité des conseillers juridiques sur le droit international public
- Représentation permanente de la France auprÚs du Conseil de l'Europe
- Commission de Venise
- Centre Nord-Sud
- TrĂšs grande Europe
- Eurimages
- Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
Liens externes
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