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Charles Chéneveau

Charles Chéneveau, né le à Paris où il est mort le , est un physicien français. Docteur ès sciences, ingénieur diplômé de l'École municipale de physique et de chimie industrielles (aujourd'hui ESPCI Paris) en 1892 (8e promotion)[1], professeur à l’École d’électricité industrielle de Paris[2] et à l’ESPCI de 1927 à 1934, il est principalement connu pour ses travaux en optique, électricité, magnétisme et radioactivité, notamment pour la balance magnétique qu’il mit au point en collaboration avec Pierre Curie. Cette balance magnétique, très utile dans les recherches sur le magnétisme de différents produits ou minéraux, est exposée au musée Curie.

Charles Chéneveau
Portrait de Charles Chéneveau
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités

Enfance et famille

Charles Chéneveau fait ses études secondaires au collège Chaptal qui, créé par Prosper Goubaux[3], est réputé pour son éducation laïque et ses principes moraux.

Veuf d’Alice Esbelin (1875 - Paris, 1929), fille d’un officier de santé, Charles Chéneveau épousa en secondes noces Thérèse Tschopp (Corcieux, 1885 - Paris, 1971), fille d’un notaire alsacien qui « choisit la France » à la suite de l’annexion de l’Alsace-Lorraine par l’Empire allemand en 1871.

Études et carrière académique

Selon Soraya Boudia, ancienne directrice du musĂ©e Curie (1999-2003) Ă  Paris[4], Charles ChĂ©neveau s’est trouvĂ©, très jeune, « au cĹ“ur d’un rĂ©seau de compĂ©tences exceptionnelles ». Il prĂ©pare son baccalaurĂ©at en sciences Ă  l’école Jean-Baptiste-Say dans le 16e arrondissement de Paris, oĂą Jules FrĂ©caut[5], son professeur de chimie, lui donne le goĂ»t des mathĂ©matiques. Ă‚gĂ© de 26 ans, il est professeur bĂ©nĂ©vole Ă  l’Association philotechnique de Paris[6]. Bachelier, il est admis en 1889 Ă  l’École municipale de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (future ESPCI)[7] oĂą il est diplĂ´mĂ© ingĂ©nieur physicien en 1892. LicenciĂ© ès sciences physiques en 1893, il soutient sa thèse de doctorat ès sciences physiques[8], Recherches sur les propriĂ©tĂ©s optiques des solutions et des corps dissous[9], dĂ©diĂ©e Ă  Pierre Curie, Ă  la facultĂ© des sciences de Paris (alors Ă  la Sorbonne) en 1902, la mĂŞme annĂ©e que son ami Paul Langevin.

Bilingue anglais-français, il est collaborateur-traducteur du Board of Trade à Londres en 1910 et 1911, ainsi que de la maison Adam Hilger & Co[10], réputée pour sa fabrication de spectrographes à quartz, également à Londres en 1911, années au cours desquelles il collabore aux Tables annuelles internationales de constantes physiques, chimiques et technologiques (absorption, réfraction et dispersion).

Attaché au Conservatoire national des arts et métiers en 1893, puis dès 1895 au cours de physique du PCN (certificat préparatoire aux études de médecine) de la faculté des sciences de Paris où il fait toute sa carrière, Charles Chéneveau y occupe successivement les postes de préparateur du cours dans le laboratoire de Lucien Poincaré en 1896, dans ceux de Pierre Curie en 1900 et de Georges Sagnac en 1904, puis le poste de chef de travaux pratiques de physique générale de 1907 à 1913, et de chargé du cours de 1918 à 1922. Il est nommé en 1923 Maître de Conférences-Adjoint à la Faculté des Sciences de Paris. Professeur à l’École d’électricité industrielle de Paris (créée en 1901[11], aujourd'hui ESIGELEC) de 1901 à 1927, année où il devient membre de son conseil d’administration, puis de 1927 à 1934, professeur d’optique et d’acoustique à l’École de physique et de chimie de Paris (l’ESPCI), il y succède à son vieil ami Charles Féry[12].

Ses travaux sont exposés lors de l’exposition des travaux des anciens élèves de l’ESPCI qui est y organisée du au [13].

Paul Bunet[14] écrit dans sa nécrologie : « En 1927, Chéneveau remplaça son vieil ami [Féry], professeur du cours d’Optique et d’Acoustique à l’École de Physique et de Chimie (la future ESPCI). Il occupa ces deux postes importants, donnant des enseignements appréciés jusqu’en 1934. Son état de santé ne lui permettait plus de continuer, et cette année marqua le moment de la retraite officielle. Sa santé s’améliora ensuite, et ses amis pensaient le voir encore longtemps parmi eux ; il assista au dîner de la huitième promotion de l’ESPCI en février 1936 où sa gaîté fut remarquée avec plaisir. Il fut subitement emporté quelques semaines après. L’œuvre de Chéneveau ne consista pas seulement dans ses conférences et cours où tant d’élèves recueillirent des enseignements précis et clairs. Son travail expérimental fut très important et porte la marque de ces mêmes qualités ; il comprend des sujets s’étendant dans de nombreuses directions. Il collaborait volontiers avec des collègues ou des praticiens ayant besoin de l’aide de ses grandes connaissances théoriques alliées à son habileté d’expérimentateur »[15]. La retraite n’atténua pas son goût des recherches scientifiques et il continuait des travaux importants, notamment avec son élève et ami le géologue et préhistorien Georges Courty[16].

Examinateur d’admission à l’École supérieure d’électricité, maître de conférences à la faculté des sciences de Paris, dès 1927 professeur à l’ESPCI et administrateur de l’École d’électricité industrielle, Charles Chéneveau fit partie pendant plusieurs années du comité de l’Association des anciens élèves de l’ESPCI[17] - [13] dont il devint président en 1902. Il fut également membre du Comité de plusieurs sociétés savantes auxquelles il appartenait, notamment la Société préhistorique de France[18] - [19].

Ses nombreux travaux, d’abord publiés dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences comptent une quarantaine de communications entre 1901 et 1932, quatorze articles entre 1903 et 1923 dans le Journal de physique, puis une centaine de communications et d’articles dans un grand nombre de bulletins de sociétés savantes (Bulletins de la Société française des électriciens, de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale[20], de la Société de biologie[21], de la Société de chimie physique, de l’union des physiciens[22], de l’Association française pour l’avancement des sciences[23]) et de nombreux périodiques (Annales de chimie et de physique, Revue électrique, Le Radium, Revue scientifique, Revue générale de l’électricité, Génie civil, Revue générale du caoutchouc, Chimie et industrie, Science moderne, etc.). Charles Chéneveau publia quelques livres et prit aussi quelques brevets (voir publications).

Ĺ’uvre scientifique

MĂ©canique et caoutchouc

Appareil pour la mesure des épaisseurs (1912). Élasticimètre enregistreur[24] (avec M. Frédéric Heim de Balsac[25]) permettant d’obtenir le tracé de la courbe d’une éprouvette à sa charge (1913). Étude sur les propriétés mécaniques du caoutchouc portant sur la loi de l’extensibilité à charge constante, sur la loi de variation de la charge pour un allongement constant, sur la loi de compressibilité, etc. (1911). Balance densimétrique à lecture directe permettant une mesure rapide de la densité des liquides et solides (1916). Micropalmer pour la mesure de faibles épaisseurs (avec L. Callame). Dynamomètre hydraulique (avec Louis-François Deffez[26]) utilisé principalement pour l’étude des caoutchoucs (1925). Sur l’absorption de l’anhydride carbonique par le caoutchouc (1931).

Fluides

Vibrations des nappes liquides de formes déterminés (avec Georges Cartaud[27], 1902), Sur la viscosité des solutions (1912), Mesure de la viscosité des huiles (1918). Viscosimètre universel (1921). Obtention et propriétés des milieux troubles (1925).

Chaleur

Détermination de la constante de la loi de Stefan Boltzman[28] (1909). Température de fusion du platine (1909). Sur le pouvoir émissif du platine (1909). Ces travaux furent faits en collaboration avec Charles Féry.

Électricité

Recherches sur l’arc électrique portant sur l’ionisation dans l’arc à courant continu où Chéneveau a montré, sans doute le premier, l’existence de charges électriques dans les vapeurs produites, de signe opposé à celui des pôles, et la présence d’ions, sur la force contre-électromotrice après rupture du courant qui n’a pu être mise en évidence, sur les tourbillons, dans l’arc, sur les oscillations dans l’arc (1909). Théorie de l’accumulateur au plomb où Chéneveau essaie de trancher entre la théorie classique de la double sulfatation et celle du sulfate plombeux de Charles Féry (1926).

Magnétisme

Dès 1903, Chéneveau mit au point, en collaboration avec Pierre Curie, un appareil pour la détermination des constantes magnétiques ou balance magnétique qui s’est avérée très utile dans les recherches sur le magnétisme de différents produits ou minéraux[29] - [30] et qu’il présenta à la Physical Society of London le . Propriété magnétiques du chlorure de radium (avec Pierre Curie, 1903). Mise en évidence de l’action du champ magnétique sur les organismes vivants (1903). Dispositif simple pour la mesure d’un champ magnétique (1910). Propriétés magnétiques des alliages pour résistances (avec A. C. Jolley). Propriétés magnétiques du cuivre et de quelques sels de cuivre : le cuivre est diamagnétique : on peut déceler dans le cuivre une trace de fer de l’ordre d’un milligramme par tonne (1910). Propriétés magnétiques du manganèse et de quelques aciers au manganèse (avec Sir Robert Hardfield[31] et Charles Geneau[32], 1917). Sur la susceptibilité magnétique de l’aluminium (1928) : l’aluminium exempt de fer est paramagnétique. Sur la mesure directe des susceptibilités magnétiques des liquides par la balance Curie-Chéneveau (avec Georges Courty[33], 1931 et 1932).

Optique

Recherches sur les propriétés optiques des solutions et corps dissous (1904 à 1913), très importants travaux portant principalement sur la constante optique et la non-influence de l’ionisation et de l’hydratation, la non-influence du solvant, l’influence de la température, sur le pouvoir réfringent moléculaire et la loi d’additivité, sur l’analogie d’un corps dissous et d’un gaz, sur la comparaison de diverses lois donnant la réfraction, sur la dispersion des corps dissous et la relation avec la valence. Recherches sur les propriétés optiques des solutions étendues (1910). Loi du rayonnement des lampes à incandescence. Recherches en collaboration avec Charles Féry d’un intérêt pratique considérable (1909), sur les propriétés optiques de l’eau (1909), sur une relation entre les propriétés réfractives et la constitution chimique des corps gras (1916-1917). Collaboration aux Tables de constantes de la Société de physique. Sur quelques propriétés optiques des milieux troubles (avec René Audubert, 1919). Sur la variation du pouvoir réfringent des sels dissous en solutions très étendues (1921). Sur quelques propriétés des milieux troubles solides résineux (1925). Mise au point et perfectionnements de divers appareils d’optique, dont un spectroréfractomètre avec Charles Féry. Expert principal pour la réfraction de corps purs, solides, non métalliques, optiquement isotropes et liquides pour les Tables internationales critiques américaines.

Radioactivité

Appareils pour la mesure de la radioactivité (avec Albert Laborde[34]) (1909-1911) portant sur les liquides, les gaz et les corps solides, le dosage des sels de radium purs et, en 1923, un électroscope à capacité variable.

Principaux appareils réalisés

Construits par la Société commerciale de produits chimiques.

Brevets

  • 1914 (26 mai) – Brevet français N°472-698 : appareil pour l’essai des matĂ©riaux.
  • 1920 (20 fĂ©vrier) – Brevet français N°510392 : viscosimètre universel et Brevet français N°123510 : nĂ©phĂ©lĂ©mètre.
  • 1925 – Brevet français N°591695 : dynamomètre hydraulique enregistreur avec Louis-François Deffez.
  • 1926 – Certificat d’addition N°20719 pour l’enregistrement par Ă©tincelles.
  • 1926 – Brevet belge N°262881 complet.

Principaux laboratoires installés

Distinctions et récompenses

Publications

Livres

  • Recherches sur les propriĂ©tĂ©s optiques des solutions et des corps dissous. Paris, Gauthier-Villars, 1907, rĂ©Ă©d. sous le titre Les propriĂ©tĂ©s optiques des solutions et des corps dissous, 1913.
  • Indices de rĂ©fraction : principaux verres d’optique ; Indices de rĂ©fraction : Liquides et solutions, dans Henri Abraham et Paul Sacerdote (dir.), Recueil de Constantes physiques, Paris, SociĂ©tĂ© de Physique, Gauthier-Villars, 1913, p. 450-453 et p. 464-486.
  • Avec FrĂ©dĂ©ric Heim de Balsac[36], Études sur les caoutchoucs, guttas et leurs plantes productrices. Agence Économique de la France d’Outre-Mer, ComitĂ© d’encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Paris, SecrĂ©tariat du ComitĂ©, collection "Travaux poursuivis au Laboratoire gĂ©nĂ©ral des productions coloniales", fasc. 1 et 2, 1920 ; fasc. 3, 1922.
  • Avec Charles FĂ©ry et Gaston Paillard, Piles primaires et accumulateurs. Paris, Baillière, 1925 in-8, 684 p., 292 figures en noir.
    • Description du livre: compilation historique, thĂ©orique, technique et industrielle sur les piles Ă  usage unique et sur les dispositifs capables de stocker de l’énergie Ă©lectrique. Après une première partie gĂ©nĂ©rale et thĂ©orique, les auteurs prĂ©sentent toutes les piles de type primaire connus Ă  leur Ă©poque (les piles Ă  dĂ©polarisant gazeux, Ă  dĂ©polarisant liquide, Ă  dĂ©polarisant solide, les piles-Ă©talons, les piles hermĂ©tiques et sèches, les piles de gravitation, de concentration, les piles photo-Ă©lectriques et thermo-Ă©lectriques, enfin les piles Ă  charbon et les piles spĂ©ciales pour la TSF), puis les (accumulateurs au plomb et accumulateurs alcalins nickel-fer). Dans une dernière partie, les auteurs renseignent leur lecteur sur le mode de fonctionnement des piles et accumulateurs. En dĂ©but de volume, huit pages de publicitĂ© pour des piles ou accumulateurs des fabricants Dinin, SLEM, Fulmen, Warnon, Heinz, Gadot, Neu, SAFT et Gaiffe-Gallot et Pilon.

Tables

  • Tables des indices de rĂ©fraction des corps purs, solides et liquides particulièrement remarquables, Tables critiques amĂ©ricaines, vol. VII, 1930[37].

Articles

Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, Paris[38] :

  • Sur les vibrations des nappes liquides de formes dĂ©terminĂ©es (avec C. Cartaud), 1901/07 (t.133)-1901/12, p. 273.
  • Action du champ magnĂ©tique sur les organismes vivants » avec G. Bohn), 1903, t. 136, p. 1578.
  • Sur l’indice de rĂ©fraction des solutions, 1904, t.138, p. 1483.
  • Sur les pouvoirs rĂ©fringents des corps dissous. Lois approchĂ©es, 1904, t. 38 : 1578 et t. 139, p. 361.
  • Sur l’indice de rĂ©fraction des corps dissous dans d’autres dissolvants que l’eau, 1906, t. 142, p. 1520.
  • Sur la valence de la molĂ©cule saline dissoute, dĂ©duite des propriĂ©tĂ©s dispersives de la solution et de la thĂ©orie des Ă©lectrons, 1907, t. 145, p. 176.
  • Influence de la tempĂ©rature sur les propriĂ©tĂ©s optiques des corps dissous, 1907, t. 145, p. 1332.
  • Sur la tempĂ©rature de fusion du platine (avec C. FĂ©ry), 1909, t. 148, p. 401.
  • Sur le rayonnement total et monochromatique des lampes Ă  incandescence (avec C.FĂ©ry), 1909 (t.149), p. 777.
  • Sur les pouvoirs rĂ©fringents spĂ©cifiques ou les constantes optiques des corps dissous, dans des dissolutions très Ă©tendues, 1910, t. 150, p. 866.
  • Sur la prĂ©cision dans la mesure des susceptibilitĂ©s magnĂ©tiques, t. 150 : 1046.
  • Sur l’extensibilitĂ© du caoutchouc vulcanisĂ© (avec M. Heim), 1911/01 (t.152)-1911/06 : 320.
  • Sur la viscositĂ© des solutions, 1912 : 164.
  • Sur les propriĂ©tĂ©s optiques de l'eau et sa constitution physique, 1913, p. 156.
  • Sur une balance densimĂ©trique Ă  lecture directe permettant une mesure rapide de la densitĂ© des liquides et solides, t. 162, 1916, p. 912[39].
  • Sur une relation entre les propriĂ©tĂ©s rĂ©fractives et la constitution chimique des corps gras, 1917, p. 1060.
  • Sur l’absorption par les milieux troubles. Influence du diamètre et du nombre des particules (avec M. RenĂ© Audubert), 1919, p. 553.
  • Dispersion par diffusion intĂ©rieure (avec RenĂ© Audubert), 1919, p. 684.
  • Application au dosage des suspensions (avec RenĂ© Audubert), 1919, p. 766.
  • Sur les pouvoirs rĂ©fringents des corps dissous. Lois approchĂ©es, 1919, p. 1578.
  • Sur l’absorption par des milieux troubles. Application au dosage des suspensions (avec RenĂ© Audubert), 1919, p. 766-768.
  • Sur la vitesse de la lumière dans les milieux troubles (avec M. RenĂ© Audubert), p. 93?.
  • Sur la variation de la rĂ©fraction spĂ©cifique des sels dissous en solutions Ă©tendues, t. 2, 1921, p. 1408.
  • Sur une mĂ©thode optique pour la dĂ©termination de la solubilitĂ© rĂ©ciproque de liquides peu miscibles, 1921, p. 813-815.
  • Sur une application de la mĂ©thode optique de dĂ©termination de la solubilitĂ© d'un liquide dans un autre, 1921, p. 1019.
  • Prix HĂ©bert[35] dĂ©cernĂ© Ă  Charles ChĂ©neveau, 1922, p. 1290.
  • Sur un nĂ©phĂ©lĂ©mètre (avec M. RenĂ© Audubert), 1922/01 (t.174) – 1922/06, p. 728.
  • Sur un micro-palmer pour la mesure de faibles Ă©paisseurs (avec M. J. Callame), 1923, p. 872.
  • Sur le dosage du calcium par la mĂ©thode opacimĂ©trique (avec M. Roger-G. Boussu), 1923, p. 1296.
  • Sur la formation de milieux optiquement troubles par pĂ©nĂ©tration d’un liquide transparent dans une rĂ©sine transparente, 1925, p. 136.
  • Sur la formation de l’ambre mat naturel, 1925, p. 446.
  • Sur quelques propriĂ©tĂ©s optiques des milieux troubles rĂ©sineux solides, 1925, p. 1105.
  • RĂ©action secondaire dans la dĂ©charge des accumulateurs au plomb (avec Charles FĂ©ry), 1925, p. 606.
  • Sur la susceptibilitĂ© magnĂ©tique de l’aluminium, 1928, p. 1102.
  • Sur la mesure directe des susceptibilitĂ©s magnĂ©tiques par la balance magnĂ©tique Curie-ChĂ©neveau (avec Ch. Courty), 1931, p. 75, 1932, p. 2197.

Revues scientifiques

  • Sur l’existence de charges dans les vapeurs de l’arc Ă©lectrique, Éclairage Ă©lectrique, t. XX, N° 37, 1899, p. 402.
  • MĂ©thode et appareils de mesure de la radioactivitĂ©, Le Radium, N° 6, 1904, p. 180.
  • Les Tubes Ă  vide de M. Peter Cooper-Hewitt, Revue des IdĂ©es, N° 18 ; .
  • Sur les gaz produits par l’actinium, de M. AndrĂ© Debierne, Revue des IdĂ©es, .
  • Sur la rĂ©fraction et la dispersion des corps dissous, Le Radium, .
  • Recherches sur les propriĂ©tĂ©s optiques des dissolutions et des corps dissous, Annales de Chimie et de Physique, t. XII, 8e sĂ©rie, , p. 217.
  • Recherches sur les propriĂ©tĂ©s optiques des solutions et des corps dissous, Bulletin des sĂ©ances de la SociĂ©tĂ© de Biologie, sĂ©ance du , p. 178-211.
  • ExpĂ©riences sur l’arc Ă©lectrique, Revue Ă©lectrique, t.XII, 1909, p. 63.
  • DĂ©termination de la radioactivitĂ© des eaux minĂ©rales, Revue scientifique, N°15, , p. 449.
  • Recherches sur les propriĂ©tĂ©s optiques des corps dissous dans des dissolutions très Ă©tendues, Annales de Chimie et de Physique, t. XXI, 8e sĂ©rie, , p. 36.
  • Sur un dispositif simple pour la mesure d’un champ magnĂ©tique, Journal de Physique, t. IX, 4e sĂ©rie, 1910, p. 692.
  • Sur les propriĂ©tĂ©s magnĂ©tiques du cuivre et de quelques sels de cuivre Ă  l’état solide ou Ă  l’état dissous, Journal de physique, Paris, 1910, p. 169.
  • The Magnetic Balance of Curie and Cheneveau, Physical Society of London, Philosophical Magazine, vol.20, N°118, : 357 et The Electrician, vol. LXV, N° 25, p. 1013.
  • Sur un goniomètre rĂ©fractomètre auto-collimateur. Paris, Journal de Physique ThĂ©orique et AppliquĂ©e, 9, 1910, p. 823-829.
  • Sur les propriĂ©tĂ©s magnĂ©tiques du cuivre et de quelques sels de cuivre Ă  l’état solide ou Ă  l’état dissous, Bureau du Journal de physique, Paris, 1910.
  • Sur un dispositif simple pour la mesure d’un champ magnĂ©tique, SociĂ©tĂ© française de physique, .
  • Élasticimètre-enregistreur. Application Ă  l’étude de l’extensibilitĂ© du caoutchouc, SociĂ©tĂ© française de physique, .
  • Sur les propriĂ©tĂ©s optiques de l’eau et sa constitution, SociĂ©tĂ© de Chimie-Physique, Journal de chimie physique et de physico-chimie, , p. 839-858.
  • Contribution Ă  l’étude de la relation entre les propriĂ©tĂ©s rĂ©fractives des corps gras et leur constitution chimique, Journal de Physique, 1917, p. 53-67.
  • Portraits de savants français : Pierre Curie, La Science Moderne, .
  • ExpĂ©rience de diffusion de la lumière par les milieux troubles, Bulletin de l’Union des Physiciens, avril-, p. 213.
  • Les piles modernes, La Science Moderne, .
  • L’ambre mat, La Science Moderne, .
  • Relations entre l’indice de rĂ©fraction des huiles et l’indice d’iode, Peintures, Pigments, Vernis, 2e annĂ©e, N°11, et N° 12, .
  • Sur un dynamomètre hydraulique enregistreur, Le Ciment, 1926, 31e annĂ©e, N° 5, p. 178.
  • La susceptibilitĂ© magnĂ©tique de l’aluminium, Revue GĂ©nĂ©rale d’ÉlectricitĂ©, t. XXIV, N°1, , p. 7.
  • Dynamomètre hydraulique enregistreur, système C. ChĂ©neveau et L. Deffez, Revue GĂ©nĂ©rale du Caoutchouc, 5e annĂ©e, N° 38, , p. 9.

Publications en collaboration

  • Charles ChĂ©neveau et Pierre Curie
    • Sur un appareil pour la dĂ©termination des constantes magnĂ©tiques, Journal de Physique thĂ©orique et appliquĂ©e, 1903, 4e sĂ©rie, t. II, p. 796-802 et Bulletin des sĂ©ances de la SociĂ©tĂ© française de physique, .
  • Charles ChĂ©neveau et RenĂ© Audubert
    • Sur un nĂ©phĂ©lĂ©mètre, Journal de Physique, 1921, t. II, n° 1, p. 12.
    • Zur Konzentrationsbestimmung von Suspensionen, in Eitschrift fĂĽr analytische Chemie, 1921, vol. 60, no 5-6, p. 187, Springer.
    • ExpĂ©riences de diffusion de la lumière par les milieux troubles, Journal de Physique, 1923, t. IV, sĂ©rie VI, n° 12bis.
  • Charles ChĂ©neveau et Georges Bohn[40]
    • Action du champ magnĂ©tique sur les organismes vivants, Bulletin de la SociĂ©tĂ© de Biologie, t. LV, N° 22, 1903, p. 800.
    • Étude de l’action du champ magnĂ©tique sur les infusoires, Comptes rendus de la SociĂ©tĂ© de Biologie, t. LV, 1903, p. 800.
  • Charles ChĂ©neveau et Charles FĂ©ry
    • Spectro-rĂ©fractomètre, Journal de Physique, t. V, 4e sĂ©rie, 1906, p. 649.
    • ThĂ©orie complète du fonctionnement de l’accumulateur au plomb, Bulletin de la SociĂ©tĂ© française des Électriciens, 1926, t. VI, 4e sĂ©rie, N° 53, p. 13.
    • RĂ©action secondaire dans l’accumulateur au plomb, Bull. de la SociĂ©tĂ© Chimique de France, 1926, t.39, 4e sĂ©rie, p. 603.
    • ThĂ©orie et perfectionnement de l’accumulateur au plomb, Bull. de la SociĂ©tĂ© d’Encouragement Ă  l’Industrie nationale, 1926.
    • ThĂ©orie complète de l’accumulateur au plomb, Revue GĂ©nĂ©rale d’ÉlectricitĂ©, t. XIX, , p. 296.
  • Charles ChĂ©neveau, Robert Hadfielf et Charles Geneau
    • A contribution to the study of Magnetic Properties of Manganese and of some Special Manganese Steels, Proceedings of the Royal Society of London, vol.XIV, p. 67.
  • Charles ChĂ©neveau et FrĂ©dĂ©ric Heim de Balsac,
    • DĂ©termination de la valeur des caoutchoucs par les constantes d’extensibilitĂ©, Bull. de la SociĂ©tĂ© française de colonisation et d’agriculture tropicale, N° 2, 1911, p. 41.
  • Charles ChĂ©neveau et A.C. Jolley
    • The Magnetic Balance of P. Curie and C. Cheneveau, Proceedings of the Physical Society of London, vol. 22 (1909). no 1, p. 343-359.
  • Charles ChĂ©neveau et Albert Laborde,
    • Appareils pour la mesure de la radioactivitĂ© d’après la mĂ©thode Ă©lectroscopique, Bull. de la SociĂ©tĂ© de Physique, 3e fasc., 1908, p. 262 ; Journal de Physique, t. 8, 4e sĂ©rie, 1909, p. 161 et BleiblĂĽtter, t. XXXIII, 14, 1909, p. 789.
    • Appareil de dosage des sels de radium pur Ă  l’aide du rayonnement gamma, SociĂ©tĂ© de Chimie-Physique, .
  • Charles ChĂ©neveau et C. Vaurabourg
    • RĂ©fracto-dispersomètre, Bull. de la SociĂ©tĂ© Chimique de France, 1928, 4e sĂ©rie, t. 43, p. 374.

Annexes

Bibliographie

  • Daniel Berthelot, Revue de Piles primaires et accumulateurs. Bibliographie et Liste des brevets rĂ©cents, par Charles FĂ©ry, Charles ChĂ©neveau et Gaston Paillard, in Bulletin de la SociĂ©tĂ© d’Encouragement pour l’industrie nationale, , p. 227-230.
  • Soraya Boudia, Le laboratoire Curie : Au cĹ“ur d’un rĂ©seau de compĂ©tences, La Recherche, .
  • Claudine Brelet, MĂ©decines du Monde. Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2002, 2004 et 2012, p. 514.
  • Francis W. Gray et John Farquharson, Improvements in the curie-chĂ©neveau magnetic balance, Journal of Scientific Instruments, vol.9, No 1[41].
  • Francis W. Gray et James Cruickshank, Accuracy of the Curie-ChĂ©neveau Magnetic Balance, in Nature 135, 152, 26 janvier 1935.
  • Riku Nakagome et D.H. Whitmore, Curie-ChĂ©neveau Magnetic Balance Employing Photo-compensation, Review of Scientific Instruments, vol. 37 (7), American Institute of Physics, Jul 1, 1966.

Expositions

Références

  1. ESPCI Paris, école d'ingénieurs généralistes.
  2. ESIGELEC, école d'ingénieurs généralistes - Historique - L'École.
  3. Collège Chaptal. Le Livre du Cinquantenaire, vi, (2), 120 et 11 pages de poésies mises en musique (avec partitions musicales) par Pierre Traut (ancien élève). Douze planches d'illustrations hors texte dont une photographie (de P. Goubaux, Directeur du collège de 1844 à 1859) par Nadar. Paris, Imprimerie A Hennuyer, 1895
  4. Soraya Boudia, Centre Alexandre Koyré-CNRS.
  5. Partie scolaire - INRP.
  6. Créée en 1848 par le mathématicien Eugène Lionnet, l’Association philotechnique a pour vocation de donner aux adultes un enseignement adapté à leurs besoins afin de les aider dans leur progression personnelle et professionnelle, dans un esprit laïque, apolitique, et dans un total respect mutuel. Voir : Association Philotechnique, Cours d'enseignement général.
  7. Charles Chéneveau, ingénieur de la 8e promotion de l'ESPCI.
  8. Note sur l’exemplaire de la bibliothèque de l’ESPCI. Envoi autographe de l’auteur sur l’exemplaire de la bibliothèque de l’ESPCI : « À mon ami P. Langevin. Souvenir affectueux. Charles Chéneveau ».
  9. Chéneveau, Charles. Recherches sur les propriétés optiques des solutions et des corps dissous. Paris, Gauthier-Villars 1907, 190 p. incl. Illust., tables, diagrs. Thèse de doctorat présentée à la faculté des sciences de Paris, série A., no. 542. Dédicace à Pierre Curie.
  10. Adam Hilger - Grace's Guide.
  11. Histoire des écoles d'ingénieurs – Cefi.
  12. Charles FERY - Raconte-moi la radio.
  13. Exposition des travaux des anciens élèves, 24-30 avril 1933 - ESPCI.
  14. inArchive.com.
  15. Nécrologie de Ch. Chéneveau par Paul Bunet, ESCPI
  16. Géologue, professeur à l’École spéciale des travaux publics, Paris 14e.
  17. L’Association des anciens élèves de l’ESPCI a été créée en 1885 par les ingénieurs de la première promotion de l’École municipale de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris, fondée en 1882. Cf. « Discours de M. Charles Chéneveau », Banquet à l’Hôtel Continental, le samedi 29 avril 1933, in Livre du cinquantenaire de l’École municipale de physique et chimie industrielles - Cinquante années de science appliquée à l’industrie (1882-1932), Ville de Paris, Paris
  18. Comme son ami Georges Courty : Bulletin de la Société préhistorique de France
  19. Bulletin de la Société préhistorique française (BSPF) et Société préhistorique française : Accueil.
  20. Société d'encouragement pour l'industrie nationale.
  21. Full text of « Bulletin des séances » - Internet Archive.
  22. BupDoc.
  23. L’AFAS ou association française pour l’avancement de sciences a été fondée en 1872 : Association française pour l'avancement des sciences.
  24. Élasticimètre enregistreur. — Application à l'étude de l'extensibilité.
  25. Professeur au Conservatoire national des arts et métiers, Paris, chaire d’agriculture et productions agricoles.
  26. Full text of « Catalogue général officiel. Commissariat général ».
  27. Ingénieur de la 13e promotion de l'ESPCI.
  28. Loi de Stefan-Boltzmann
  29. La balance Curie-Chéneveau s’utilise toujours et permet de mesurer, à la température ordinaire, les coefficients de susceptibilité
  30. IUPAC.
  31. Sir Robert Abbott Hadfield (1858-1940) découvrit l’acier au manganèse, amagnétique
  32. Charles Geneau, préparateur de physique P.C.N. à la Faculté des sciences, professeur à l'école Colbert, Paris.
  33. Georges Courty (1875- ?), ancien naturaliste du Museum d’histoire naturelle de Paris, chargé de missions scientifiques, notamment sur le radium en Amérique du Sud, puis professeur de géologie à l'École des Travaux publics de Paris, membre fondateur (1904) de la Société préhistorique française. Au Congrès de Montauban, en 1902, le géologue Georges Courty parvint à faire accepter l’antiquité des signes dénommés pétroglyphes ou graffitis, voir : Georges COURTY, « L’écriture préhistorique » [26 figures], in Bulletin de la Société Préhistorique Française (1920) : 387-400 et Notice sur les travaux scientifiques de M.G. Courty. Paris, Hermann, 1907, 55 p.
  34. Les travaux d’Albert Laborde entrepris avec Pierre Curie en 1903 aboutirent à la découverte et à la quantification de la chaleur dégagée par le radium : De la recherche fondamentale à la création d'entreprises – ESPCI.
  35. Réputé pour ses qualités de précision, d’honnêteté scientifique, le géologue Edmond Hébert (1812-1890) fut nommé Président de la Faculté des sciences de l’université de Paris, en 1885 : Edmond Hébert.
  36. Professeur d’Agriculture au Conservatoire national des arts et métiers et professeur d’Histoire naturelle à la Faculté de Médecine de Paris
  37. International Critical Tables of Numerical Data, Physics, Chemistry.
  38. Full text of "Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences" - Internet Archive.
  39. Comptes rendus de l’Académie des sciences/Tome 162, 1916/Table des matières Comptes rendus de l'Académie des sciences/Tome 162, 1916/Table
  40. Bohn, Georges (1868-1948) – IdRef
  41. Full text PDF (346 KB) - IOPscience
  42. 7e Exposition internationale du caoutchouc et autres produits.
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