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Bretons insulaires

Les Bretons (en latin : Britanni) sont les habitants de l'Ăźle de Bretagne (en latin : Britannia) durant l'AntiquitĂ©[2] - [3]. Les Bretons ont Ă©tĂ© partiellement romanisĂ©s Ă  l'Ă©poque romaine. Les langues brittoniques parlĂ©es par les Bretons dans l'AntiquitĂ© et au Moyen Âge sont les ancĂȘtres des langues brittoniques qui ont survĂ©cu jusqu'Ă  l'Ă©poque moderne : le gallois, le breton et le cornique. Cependant, selon Tacite (Agricola), la langue insulaire courante (‘common brittonic’ en anglais) de l’antiquitĂ©, ressemblait fortement au Gaulois continental de l’époque[4]. La diversification vers les langues celtiques d’aujourd’hui aurait eu lieu pendant et aprĂšs la chute de l’empire[5].

Bretons insulaires
Image illustrative de l’article Bretons insulaires
Bas-relief d'une dame britto-romaine (Manor House Art Gallery and Museum, Ilkley, Yorkshire).

PĂ©riode AntiquitĂ©, AntiquitĂ© tardive, Haut Moyen Âge
Ethnie Celte
Langue(s) Langues brittoniques
Religion Mythologie celtique
RĂ©gion d'origine Île de Bretagne
RĂ©gion actuelle Angleterre, Pays de Galles, Cornouailles, Écosse, Bretagne
Rois/monarques Liste de rois de Bretagne insulaire, attestés ou légendaires.
FrontiÚre Au nord les Calédoniens, MaÚtes, Attacottes et Pictes au-delà des fleuves Clyde et Forth[1] ; à l'ouest, sur les cÎtes galloises, les Hibernes, ou Gaels.

Au cours de l'AntiquitĂ© tardive, la propagation des cultures des Scots, des Pictes et des Anglo-Saxons a dĂ©placĂ© les Bretons d'une grande partie de la Grande-Bretagne. Les Bretons eux-mĂȘmes ont Ă©galement propagĂ© leur propre culture en Europe continentale, peuplant l'Armorique, devenue la Bretagne[6] - [7]. Les noms grĂ©co-romains « Îles Britanniques » et « Grande-Bretagne » sont tous deux dĂ©rivĂ©s du nom antique des Bretons[2]. À son tour, le dĂ©monyme correspondant du peuple britannique moderne est issu de la mĂȘme source.

Par la suite arrivent et s'ajoutent :

  • les Romains auxquels se mĂȘle une partie des Bretons insulaires ;
  • les Angles et les Saxons sur les cĂŽtes est de l'Ăźle de Bretagne ;
  • les Jutes sur les cĂŽtes sud-est ;
  • les Scots venus d'Irlande sur les cĂŽtes nord-ouest de l'Ăźle de Bretagne ;
  • les Scandinaves sur les cĂŽtes nord et nord-est de l'Ăźle de Bretagne ;
  • les Normands.

Ainsi, la dĂ©finition du peuplement de l'Ăźle de Bretagne pose la double question de son caractĂšre celtique et de sa part d'autochtonie, surtout si l'on prend en compte le fait que les Celtes, venus d'Europe centrale, n'ont peuplĂ© l'Ăźle qu'au IVe siĂšcle av. J.-C.[8] et y ont trouvĂ© des populations antĂ©rieures de culture campaniforme habitant l'Ăźle depuis 2900 av. J.-C. et qui, venues d'Europe orientale[9], avaient elles-mĂȘmes succĂ©dĂ© Ă  la civilisation des mĂ©galithes, qui commence vers 4 200 BC[10] - [11].

Cette question des origines doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e pour deux pĂ©riodes distinctes qui ensemble durent prĂšs de mille ans : avant la conquĂȘte romaine d'une part, et durant le haut Moyen Âge d'autre part.

Origine du nom

La premiĂšre rĂ©fĂ©rence connue aux habitants de la Grande-Bretagne provient du rĂ©cit du voyage de PythĂ©as, un gĂ©ographe grec originaire de Massalia, l'antique Marseille qui a fait un voyage d'exploration autour des Îles Britanniques entre 330 et 320 avant JC. L'ouvrage de PythĂ©as, De l'OcĂ©an (Î Î”ÏÎŻ Ï„ÎżÏ… ΩÎșÎ”Î±ÎœÎżÏ, PerĂŹ toĂ» ÔkeanoĂ») a disparu, mais plusieurs auteurs antiques nous en ont transmis des bribes, principalement le gĂ©ographe Strabon[12]; ÉratosthĂšne, Polybe[13], Diodore de Sicile et Pline l'Ancien. PythĂ©as appelle les Ăźles αጱ Î’ÏÎ”Ï„Ï„Î±ÎœÎŻÎ±Îč (ai BrettanĂ­ai traduit en « Ăźles Britanniques ») mais utilise Ă©galement le terme Pretannike (en). Les peuples de ces Ăźles sont dĂ©signĂ©s comme Î ÏÎ”Ï„Ï„Î±ÎœÎżÎŻ (PrettanoĂ­), Priteni, Pritani ou Pretani, peut-ĂȘtre transmis Ă  PythĂ©as par les gaulois[14] et peut-ĂȘtre de mĂȘme Ă©tymologie que Ï€ÏÏ…Ï„Î±ÎœÎ”ÎŻÎ± (prytania : « Ă©lite », qui est aussi l'une des significations possibles du mot « celtes »[15].

Quoi qu'il en soit, dans l'Empire romain, le nom latin des Ăźles est Brittanniae[16].

La Chronique anglo-saxonne, dont la rĂ©daction est ordonnĂ©e par le roi Alfred le Grand Ă  la fin du IXe siĂšcle, commence par cette phrase : « L'Ăźle Grande-Bretagne a 800 miles de long et 200 miles de large, et il y a dans l'Ăźle cinq nations : l'anglais, le gallois, les Ă©cossais, les pictes et le latin. Les premiers habitants Ă©taient les Britanniques, venus d'ArmĂ©nie qui ont d'abord peuplĂ© la Grande-Bretagne par le sud. » (« L'ArmĂ©nie » est peut-ĂȘtre une transcription erronĂ©e de l'Armorique, rĂ©gion du nord-ouest de la Gaule)[17].

Dans l’Historia regum Britanniae, Geoffroy de Monmouth rapproche le nom de Bretagne Ă  une fondation du royaume de la mĂȘme Ăźle par Brutus de Troye, prĂ©sentĂ© comme fils d'Ascagne.

Au Moyen Âge, les Normands en Angleterre appellent les Bretons insulaires ‘les bretouns.’ Dans la romance Fouke le Fitz Waryn par exemple: 
.la Blanche Launde, que jadys fust a un Bretoun, Meredus fitz Beledyns
 Ou encore 
 Lors enquist le roy de un Bretoun coment la ville avoit un nom
.[18].Les bretons armoricains sont plutĂŽt des 'bretons': 'Mult bien le firent Breton' (Gaimar Ă  propos de Alain le Roux)[19] ou 'bretuns: 'Un lai en firent il Bretun' (Les Dous Amanz)[20]. 'D’un mout ancien lai bretun' (Marie de France)[21]. Ces termes anglo-normands sont aussi, peut-ĂȘtre gĂ©nĂ©riques; ‘En grant travail entrent bretun[22].’

En anglais, le terme « britannique » désigne à l'origine les anciens Britanniques, plus particuliÚrement les Gallois, considérés comme leurs héritiers [23]. AprÚs les Actes d'Union (1707), les termes British et Briton s'appliquent à tous les habitants du royaume de Grande-Bretagne[24].

Le mot gallois Brython est introduit dans l'usage de l'anglais par John Rhys en 1884 pour identifier sans ambiguïté les locuteurs brittoniques des locuteurs Gaels[25].

Origines protohistoriques

Les Bretons, c'est-Ă -dire les habitants de Grande-Bretagne vivant immĂ©diatement avant la conquĂȘte romaine, comprenaient de nombreux peuples et tribus dont le caractĂšre celtique est avĂ©rĂ©, notamment dans le sud de l'Ăźle et Ă  l'embouchure de la Tamise ; pour autant « quand et comment les Ăźles – Bretagne et Irlande – devinrent celtiques ? » est une question discutĂ©e (Barry Raftery).

Des relations continues avec le continent existaient durant la pĂ©riode de Hallstatt (au premier Ăąge du fer) et Ă  l'Ă©poque de la TĂšne, une mĂ©tallurgie du fer existe dans les deux Ăźles (dĂšs le VIIe siĂšcle avant notre Ăšre en Irlande). Mais il faut attendre le IVe siĂšcle avant notre Ăšre (et le IIe, voire le Ier siĂšcle en Irlande) pour que le matĂ©riel archĂ©ologique comprenne une production mĂ©tallurgique latĂ©nienne, celle-ci faisant totalement dĂ©faut pour La TĂšne ancienne. Dans le mĂȘme temps, la sociĂ©tĂ© de l'Ă©poque nous donne de nombreux indices d'une hiĂ©rarchie trĂšs forte, dominĂ©e par une classe aristocratique Ă  mĂȘme d'importer de tels objets du continent.

À la fin du IIIe siĂšcle avant notre Ăšre, des Ă©missions de monnaie ont lieu dans le sud de l'Ăźle de Bretagne, aucune monnaie (pour la pĂ©riode correspondant Ă  la pĂ©riode prĂ©romaine de l'Ăźle de Bretagne) n'ayant Ă©tĂ© dĂ©couverte en Irlande.

L'Âge du Fer

PiĂšce Trinovante

Jules CĂ©sar mĂšne une expĂ©dition sur l’üle de Bretagne en -54[26] et trouve une population trĂšs dense sous la commande du roi Cassivellaunus. Normalement dĂ©sunis, ils se sont mis sous la commande de ce dernier par crainte des lĂ©gions[27].

Selon CĂ©sar, les gens de Cantium se distinguent des Bretons de l’intĂ©rieur par leur civilisation (quasi gauloise) plus avancĂ©e. Ceux de l’intĂ©rieur se disent (par tradition orale) autochtone. Pourtant, il y a des Belges (installĂ©es rĂ©cemment) de l’autre cĂŽtĂ© de la Tamise. C’est leur influence qui fait que les piĂšces de monnaie bretonnes portent des sigles romains[28].

L’architecture est comme celle des Gaulois et le bĂ©tail abonde. Il y a de l’étain Ă  l’intĂ©rieur, du fer sur la cĂŽte et une monnaie fabriquĂ©e de cuivre, d’or ou de fer. Il y a une interdiction de manger le liĂšvre, la poule et l’oie, bien qu’ils en Ă©lĂšvent pour le plaisir. Les gens de l’intĂ©rieur vivent, pour la plupart, de lait et de viande, et ne sĂšment pas le blĂ©. Ils s’habillent de peaux[27].

Tous les Bretons se donnent une allure bleue, terrifiante, avec un maquillage corporel de la guĂšde. Hormis leurs chevelures longues, et leurs moustaches, ils se rasent toutes les parties du corps. Le premier partenaire d’une femme et considĂ©rĂ© le pĂšre de toutes ses enfants dans leur sociĂ©tĂ© promiscue[27]. Ils construisent des forteresses dans la forĂȘt, qu’ils appellent ‘oppidum’[28].

Cantium serait sous la domination de : Cingetorix, Carvilius, Taximagulus, Segovax et puis Cassivellaunus. Pourtant, les ennemis de ce dernier vont se soumettre aux Romains, à commencer par les Trinovantes du roi Mandubracios. Les cénimagnes, les ségontaques. les ancalites. les bibroques et les casses vont suivre son exemple. Cassivellaunus perd une bataille contre les Romains, dans laquelle les envahisseurs capturent un noble breton au nom de Lugotorix. Il décide, donc, de se soumettre lui aussi[27].

C'est vers la fin de la protohistoire continentale que CĂ©sar mentionne une invasion de l'Ăźle de Bretagne par les Belges en -75[29]. Celle-ci, peut-ĂȘtre due Ă  la pression exercĂ©e par les Germains sur les Belges, est attestĂ©e tant par le mobilier inventĂ© dans le sud-est de l'Angleterre que par l'Ă©tymologie et le nom de certaines tribus comme les Cantiaci, les Catuvellauni et probablement les Atrebates.

Selon Diodore, les Bretons insulaires habitent des maisons humbles, construites de roseaux et de rondins. Ils stockent leurs grains dans leurs granges et vivent ainsi, en broyant les tĂȘtes mures de leurs rĂ©coltes tous les jours. Ils mĂšnent une vie simple, loin de la sagacitĂ© et vice des continentaux. Ils sont modestes car ils ne connaissent pas le luxe qu’engendre la richesse. Leur population est grande, et ils sont gouvernĂ©s par un grand nombre de rois et de potentats qui coexistent gĂ©nĂ©ralement en paix. Les gens de Belerium sont trĂšs accueillants grĂące Ă  leurs interactions frĂ©quentes avec les Ă©trangers. L’extraction et fabrication de petits morceaux d’étain est leur spĂ©cialitĂ©. Un commerce avec le continent est pratiquĂ© sur l’üle d’Ictis, et ces Bretons livrent leurs biens jusqu’à la bouche du RhĂŽne[30].

En 43, Ă  la demande roi exilĂ© Bericus, l’empereur Claude dĂ©cide de conquĂ©rir l’üle vĂ©ritablement[31]. Selon Tacite, les Bretons insulaires sont superstitieux, courageux d’esprit (mais timides quand l’heure arrive), belliqueux de nature (comme les gaulois d’antan) mais paresseux en captivitĂ©, et certains d’entre eux utilisent des chars pour faire la guerre[32]. (Mela confirme que les Bretons utilisent des chars (covinus) pour faire la guerre, et ajoute que comme ceux des gaulois, ils sont Ă©quipĂ©s de faux sur les essieux[33]). Ils sont gĂ©nĂ©ralement tolĂ©rants, mais ne supportent pas l’oppression. Ils ont une attitude relativement fĂ©ministe concernant la succession royale. Les calĂ©doniens ont des cheveux roux, comme les germains, alors que les silures, plutĂŽt foncĂ©s, ont souvent des cheveux bouclĂ©s comme les IbĂšres[32].

En contraste avec le sud, qui se constituait de plusieurs royaumes indĂ©pendants, ce qui est maintenant le nord de l’Angleterre Ă©tait sous la domination d’une fĂ©dĂ©ration qui s’appelait les Brigantes. Ce territoire est le pays plus prospĂšre de l’Île. GrĂące Ă  l’incapacitĂ© des Bretons du sud de s’unir, les Romains ont pu trouver des alliĂ©s fidĂšles comme le roi Cogidumnus[32]. NĂ©anmoins, il est probable que le roi Cunobelinos a rĂ©ussi Ă  unir les Trinovantes avec les Catuvellauni, crĂ©ant ainsi une fĂ©dĂ©ration puissante dans le sud (sa capitale Ă  Camulodunum[31]), au dĂ©but du premier siĂšcle[26]. Pourtant, son royaume se divisait encore aprĂšs sa mort entre ses fils, Togodumnus et Caratacos. (Cassius dĂ©crit comment les deux frĂšres fuirent devant l’armĂ©e de Plautius, et Togodumnus mourut par la suite[31]). Cependant, Caratacos obtient une cĂ©lĂ©britĂ© Ă©tonnante, jusqu’en Italie, par ses exploits militaires subversives. Il mĂšne les Silures dans un combat acharnĂ© contre l’empire romain chez les Ordivices en 51. AprĂšs sa dĂ©faite, sa famille est enlevĂ©e et amenĂ©e Ă  Rome. Lui, il rĂ©ussit Ă  fuir vers le nord, et sollicite l’aide de la reine Cartimandua. ‘Vinctus’ (liĂ© ou enchainĂ©), il est amenĂ© Ă  Rome. Pourtant il y retrouve sa famille. Lors d’un spectacle, devant l’empereur, il va plaidoyer sa cause personnelle avec succĂšs. Pourtant, encouragĂ© par la notoriĂ©tĂ© de Caractacos, les Silures continuent leur rĂ©sistance[34]. Tacite dĂ©crit comment Cartimandua conclut un arrangement avec l’empire romain afin de garder une autonomie relative, et de profiter ainsi de ses bienfaits. Son mari Venutius, roi des Venutii se rejoint aux indĂ©pendantistes, aprĂšs avoir divorcĂ© la reine romainophile[35]. Elle quitte le royaume de son mari avec son Ă©cuyer Velocatos, accompagnĂ©e aussi des frĂšres du roi (par manigance)[34]. Elle partage le pouvoir (ainsi que son lit) avec Velocatos, ce qui enrage ses citoyens. Une guerre civile s’ensuit, et elle sollicite l’aide des Romains contre son ancien mari[35].

En 60, les Romains trahissent leur accord avec le roi fidĂšle Prasutagos des Iceni aprĂšs sa mort. Sa femme BoadicĂ©e, aprĂšs avoir subi une humiliation, monte une insurrection fulgurante. Elle meurt en 61 aprĂšs sa dĂ©faite, Ă  la bataille de Watling Street. AprĂšs de nombreuses rĂ©bellions chez les Brigantes, les Romains parviennent Ă  maĂźtriser le nord, et avec l’arrivĂ©e d’Agricola, ils maĂźtrisent finalement les Ordovices, et s’emparent de l’Île de Mona. DĂ©sormais, le gĂ©nĂ©ral va pouvoir tourner ses opĂ©rations vers la CalĂ©donie[32].

Selon Dion, lors de son discours de ralliement aux Bretons, BoadicĂ©e Ă©numĂ©ra les diffĂ©rences entre ceux-ci et les Romains: Les autochtones auraient la capacitĂ© de faire la guerre, et nager, sans vĂȘtements; se baigner dans l’eau froide; survivre sans pain au levain, sans vin, sans huile et sans maisons. Il prĂ©tend qu'elle se moqua des envahisseurs en les traitant de pĂ©dophiles homosexuels effĂ©minĂ©es (surtout l’empereur NĂ©ron). Ces derniers seraient aussi moins courageux, et supportent moins bien la faim, la soif, le froid et la chaleur[36].

Selon Solin, les Bretons insulaires refusent souvent l’argent, et privilĂ©gient l’échange de biens. Ils donnent et reçoivent librement[37](XXII).

Archéologie

Nombreuses sont les découvertes archéologiques concernants les bretons insulaires, parmi lesquelles:

Chars: Newbridge, Garton Slack 1997, Wetwang Slack (en) 2001 (3 chars)[38]; Ferry Fryston (en) 2003[39], nécropole de Pocklington (en) 2017[40].

Guerriers: Owslebury (épée, fourreau et bouclier en bois, fer de lance
), Acklam 1980 (épée), Whitcombe 1967 (broche, fer de lance, épée)[41] - [42]. Le bouclier de Wandsworth (en) 1849 et le bouclier de Battersea 1857 (boucliers sans squelettes):

Bateaux: Magor 1993[43], pirogue monoxyle d'Hasholme (en) 1984[38], Must Farm[44] - [45].

Forteresses bretonnes: Angleterre, Ecosse, Pays de Galles. Sites romains.

L’existence de certains rois lĂ©gendaires comme Tasciovanos Ă  pu ĂȘtre confirmĂ© par la dĂ©couverte des piĂšces de monnaie[46].

Religion

Carnyx

Aussi selon Solin, les Bretons insulaires prĂ©servent les traditions, et vĂ©nĂšrent leurs dieux avec circonspection. Les hommes, tout comme les femmes, ont la capacitĂ© de voir l’avenir[37].

Selon Tacite, leur religion est comme celle des Gaulois[32]. Selon Diodore, ceux-ci croyaient que l’ñme est immortelle et qu’aprĂšs un certain temps aprĂšs la mort, elle passe dans un autre corps. Ils mĂ©prisent la mort si bien qu’ils peuvent faire la guerre sans protection, et rien sauf un pagne pour vĂȘtements. Ils ont une tradition de trophĂ©e macabre aprĂšs un combat[30].

Ils ont une culture savante dont les bardes sont les poĂštes / musiciens, et les Druides les philosophes / prĂȘtres. (La tradition gauloise des druides vient de l’üle de Bretagne selon CĂ©sar[29]). Ils ont aussi des maĂźtres prophĂštes qui rĂ©vĂšlent l’avenir Ă  partir des chants et des vols d’oiseaux, et l’abatage des animaux sacrĂ©s. La façon de mourir, les gĂ©missements et la coulĂ©e du sang, sont considĂ©rĂ©s des tĂ©moins d’augure. En circonstances graves, ce rite est aussi pratiquĂ© sur les humains (d’une maniĂšre similaire aux AztĂšques). Les druides parlent la langue des dieux, et doivent ĂȘtre prĂ©sents Ă  tout sacrifice humain afin d’assurer une action de grĂące acceptable. Les bardes sont aussi trĂšs respectĂ©s, si bien qu’ils peuvent s’interposer pendant une bataille pour partager leur sagesse, sans que les combattants se plaignent d’une pause obligatoire dans leurs combats, d’oĂč la phrase 'Mars Reveretur Musas[30].' Toutefois, BoadicĂ©e mĂ©prise les talents musicaux douteux de l’empereur NĂ©ron, en lui traitant de ‘femme’[36]. En ce qui concerne la musique des Bretons insulaires, il existe des dĂ©couvertes archĂ©ologiques, parmi lesquelles:

Un carrnyx a été découvert à Deskford, en Ecosse, en 1816[47].

Une flĂ»te, fabriquĂ©e d’un tibia de mouton, a Ă©tĂ© dĂ©couvert en 1950 Ă  Malham[48] (qui faisait partie du royaume breton de Craven[38]).

Dans le poĂšme gallois Y Goddidin, aprĂšs une bataille, Rhuvawn donne ‘de l’or Ă  l’autel, et des cadeaux et des pierres prĂ©cieuses au musicien[49].’

Tacite dĂ©crit comment les druides de Mona ont pu terrifier les soldats romains avec des malĂ©dictions, leurs bras levĂ©s vers le ciel. Il prĂ©cise qu’ils avaient sacrifiĂ© leurs captifs sur l’autel en laissant ceci couvert de sang, afin de consulter les dieux avec les entrailles des victimes[50].

Selon Cassius, BoadicĂ©e devine l’avenir en relĂąchant un liĂšvre depuis sa robe. Celui-ci file dans le sens du bon augure, et la foule crie de joie. Ensuite, elle implore la dĂ©esse de guerre Andraste. L’historien prĂ©tend que les Bretons empalent leurs captives aprĂšs la rĂ©volte[36].

Paulinus menace ses soldats en leur disant que capturĂ©s ils seraient empalĂ©s, Ă  ‘regarder nos entrailles coupĂ©es de nos corps, ĂȘtre rĂŽti Ă  la broche et mourir fondu Ă  l’eau bouillante[50].’

Avec l’arrivĂ©e des Romains, les Bretons insulaires se sont fait romanisĂ©es, mais pas complĂštement. Dans le nord d’Angleterre, une inscription de l’époque d’AurĂ©lien (C.208) a Ă©tĂ© retrouvĂ©, qui associe la dĂ©esse celtique Brigantia avec la Victoire des Romains[51]. D’ailleurs huit autres inscriptions Ă  Brigantia ont Ă©tĂ© trouvĂ©es outre manche. D’autres divinitĂ©s des bretons insulaires incluent  Manawyddan, Pryderi, Don, Bran, Math, Llew Llaw Gyffes, Rhiannon[52] Verbeia[53], Daron[54], Camulos[28].....

Avec la succession de l’empereur Constantin, le christianisme remplace les polythĂ©ismes Ă  travers l’empire occidental[26]. Nombreux sont les saints qui ont des lĂ©gendes qui tĂ©moignent de leurs racines bretonnes insulaires; St Gildas, St Patrick, St Pol, St HervĂ©, St Samson, St Suliac, St Serf, St Triduana, St Tugdual, St Nennocha, St Bieuzy, St LĂ©onore[55], Enora, femme de St Efflam[56] 
.

Pourtant, Gildas parle des idoles diaboliques de son pays, et condamne ses compatriotes pour leur manque de piĂ©tĂ©, (notamment la ‘lionesse trompeuse’ BoadicĂ©e). Il parle de la tyrannie de DioclĂ©tien, et la ruine des Ă©glises sous sa dictature. Il parle des saints bretons Alban de Verulam, Julius et Aaron de Caerleon, et d’autres qui ont dĂ©fendu le christianisme, et le bonheur de la situation avant la ‘trahison arienne’ (et l’invasion des Pictes, Scots et la disparition des Romains). Seule l’arrivĂ©e des Anglo-saxons est encore plus mĂ©prisable : ‘FĂ©roce et impie, une race odieuse Ă  dieu comme aux hommes[57].’

Pourtant, ces derniers adoptent Ă  leur tour le christianisme aprĂšs avoir colonisĂ© une grande partie du pays, mais il y a un renouvellement du druidisme en Angleterre depuis le Pays de Galles avec la contre invasion du roi Cadwallo[53]. Les rĂŽles s’inversent, et BĂšde traite les Bretons de ‘race perfide’ d'aprĂšs sa description de la bataille de Chester[58].

Pictes, Calédoniens et peuples « non celtes »

Les Bretons sont également à distinguer de peuples ou de groupements de peuples connus à travers les sources antiques à la période romaine et dont l'identité est soit incertaine, soit non-celtique :

  • Les Pictes apparaissent pour la premiĂšre fois dans un PanĂ©gyrique de 297-98 apr.J.-C.[28]. Ils sont souvent prĂ©sentĂ©s comme les premiers habitants indigĂšnes de l'Ăźle de Bretagne qui auraient Ă©tĂ© repoussĂ©s dans le nord de l'Ăźle Ă  une Ă©poque inconnue. En fait, le nom de Pictes, terme d'origine latine Ă©voquant la peinture bleue dont ils s'enduisaient le corps[59], servait Ă  dĂ©signer les populations Ă©tablies au nord du mur d'Hadrien durant la pĂ©riode romaine, puis dans le nord et l'est de l'Écosse Ă  l'Ă©poque de BĂšde le VĂ©nĂ©rable, sans que leurs apparentaments, leurs langues ou leurs orignes soient dĂ©partagĂ©es ;
  • de mĂȘme, le nom de CalĂ©doniens – c'est-Ă -dire les habitants de la CalĂ©donie, soit le nom antique de l'Écosse – a pu dĂ©signer des Pictes ou d'autres peuples non celtes. BĂšde pense que les Pictes sont originaires de la Scythie[60], mais enfin la lĂ©gende de la princesse Scota attribue, parfois, la mĂȘme origine aux Scots[61].

Pourtant, les Pictes sont ‘courts, la tĂȘte ronde d’un teint foncé’[62] alors que les CalĂ©doniens sont grands (du moins les membres) avec des cheveux roux[32]. Puisque CĂ©sar stipule que tous les Bretons s’enduisent en bleu[27], on pourrait supposer que les Pictes sont donc simplement des Bretons non romanisĂ©s. Cependant, Nennius prĂ©tend qu'ils arrivĂšrent huit cents ans aprĂšs les Bretons (troyens), et qu'ils s'installĂšrent aux Orcades avant de peupler Ecosse[63] ce qui leur prĂȘte une identitĂ© Ă  part qui perdure.

Migrations celtiques au haut Moyen Âge

À partir du milieu du Ve siĂšcle, de nouveaux envahisseurs germaniques, les Anglo-Saxons repoussĂšrent progressivement les Bretons du sud et de l'est vers l'ouest de l'Ăźle de Bretagne tandis que les Irlandais effectuaient des raids sur la cĂŽte ouest de la Bretagne (c'est d'ailleurs Ă  cette occasion que saint Patrick, qui Ă©tait breton, fut capturĂ©). Ils finirent par fonder de vĂ©ritables principautĂ©s sur les cĂŽtes galloises et Ă©cossaises ; si les premiĂšres furent finalement Ă©crasĂ©es, les secondes donnĂšrent naissance Ă  l'Écosse par la fusion du Dal Riada avec les royaumes britonniques du nord. Durant cette pĂ©riode sur laquelle les sources fiables font dĂ©faut (ce sont les « Ăąges sombres » ou Dark Ages de l'historiographie anglaise), des populations celtes peu romanisĂ©es Ă©tablirent de nombreux « royaumes celtiques » dans l'Ăźle, notamment dans le pays de Galles et d'autres migrĂšrent en Irlande. De mĂȘme, lĂ  se trouve probablement la cause premiĂšre d'une Ă©migration en masse de Bretons vers la pĂ©ninsule armoricaine, celle-ci prenant alors le nom de Bretagne.

Les Scots : des envahisseurs celtes

C'est Ă©galement au haut Moyen Âge que des Celtes venus d'Irlande, les Scots s'Ă©tablirent dans le nord-ouest de l'Ăźle de Bretagne. Les 'scotus' apparaissent (comme les pictes) pour la premiĂšre fois, dans le mĂȘme PanĂ©gyrique de 297-9 apr.J.-C[28]. Ils donnĂšrent par la suite leur nom Ă  la CalĂ©donie qui devint l'Écosse. Cela explique, aprĂšs le VIIe siĂšcle, la prĂ©sence dans l'Ăźle de groupes celtiques qui ne se comprenaient pas (Saint Colomban) : les uns parlant une langue brittonique, les autres parlant une langue gaĂ©lique. Selon Ammien Marcellin, les Scots (ainsi que les Attacotti) auraient accompagnĂ© les Pictes (Dicalidones et Vecturiones) dans une expĂ©dition de pillage jusqu’à Augusta en 368[64].

Gildas parle de trois invasions Picte/Scot avant l’arrivĂ©e des saxons[65](14-19). En Écosse l’archĂ©ologie a montrĂ© qu’une bataille a eu lieu Ă  Carrick, le lieu ou des lĂ©gendes locales racontent la fin du roi Coel Hen, ainsi que sa mort Ă  Coilsfield[66] - [67].

Invasions germaniques

Contexte impérial des incursions germaniques vers 450.

Les ‘Anglo-Saxon Chronicles’ nous racontent leurs conquĂȘtes ainsi :

HĂ©ritage

Les trois langues celtiques brittoniques représentent les trois branches héritiÚres des anciens Bretons insulaires :

Le nom de Bretagne, du latin Britannia, qui désigne simplement le pays des Bretons, est conservé dans celui de deux territoires géographiquement et politiquement distincts, celui de l'ßle de Grande-Bretagne au nord de la Manche, et celui de la Bretagne armoricaine au sud, ancien royaume puis duché, province étrangÚre et aujourd'hui région française, le nom de Bretagne armoricaine n'étant pas synonyme d'Armorique, et la Bretagne 'historique' (médiévale) ne correspondant pas à la Bretagne continentale originelle.

Des Ă©tudes gĂ©nĂ©tiques contemporains montrent que moins de 50%šdu gĂ©nome anglais actuel provient des anglo-saxons. Il paraĂźt que ceci est grĂące, en partie, aux immigrations depuis la France. Une Ă©tude de 2022 montre que l’est de l’Angleterre Ă  vue une altĂ©ration Ă  la hauteur de trois quarts de la population entre 450 et 850 apr.J.-C. Cette concentration ‘anglo-saxonne’ diminue au fur et Ă  mesure vers l’ouest et le nord, l’Écosse, le Pays de Galles ayant retenu la plus grande partie du gĂ©nome des insulaires[74].  

La Guerre de Mille Ans

Guillaume le Conquérant prétendit que sa mÚre était une déscendante du roi Arthur[75]. Sans doute par conséquant, un certain nombre de bretons armoricains se voyaient dotés de terres en Angleterre, parmi lesquels:

Alain le Roux, Giron de ChĂąteaugiron[76], Roger Britto l'ancĂȘtre de Richard le Breton(en), Alain Fitz Flaad(en) ...

Son arriĂšre-petit-fils Henry Plantagenet encourage la diffusion des lĂ©gendes bretonnes, soucieux d’opposer l’influence des Celtes Ă  celle des Saxons[77]. Paradoxalement, il prĂ©sente ainsi ses talons d’Achille (l’L'Écosse et le Pays de Galles) aux Capetiens, et puis aux Valois. La vieille alliance mĂšne directement Ă  un prĂȘtĂ© pour un rendu, qui se solde avec la guerre de cent ans (bien que l'L'Écosse, ou plus prĂ©cisĂ©ment l'Angleterre, garde son indĂ©pendance royale jusqu'Ă  l'union des couronnes sous James VI en 1603.)[72],

Les anglo-normands ne s’intĂ©ressent pas tellement, donc, Ă  envahir le Pays de Galles, mais en 1276, Llewellyn ap Gruffyd refuse de rendre hommage Ă  Édouard I, alors en 1277 ce dernier envahi le pays[72]. En 1405 Owain GlyndĆ”r tente en vain de libĂ©rer le pays, et en 1461 la maison de Lancastre rĂ©siste une invasion de Édouard IV. Bien que compliquĂ© sur l’axe saxon/celte, les rĂ©sistants Ă  Harlech considĂšrent que les assaillants sont des ‘saxons,’ dans les deux cas, selon la chanson ‘Men of Harlech(en)[78].’ En 1486 le gallois Henry VII met fin Ă  la guerre en Ă©pousant Elizabeth. Leur fils Arthur est nĂ© le 19 septembre[72].

Compléments

Articles connexes

  • Royaumes brittoniques Rois des Bretons
    • Le nom de Britto-romains est utilisĂ© a posteriori pour dĂ©signer les Bretons insulaires romanisĂ©s, aprĂšs la conquĂȘte de l'Ăźle par les Romains. Il est ainsi comparable Ă  Gallo-romains, s'agissant des Gaulois.

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Liens externes

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