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Bréhal

BrĂ©hal est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Manche en rĂ©gion Normandie, peuplĂ©e de 3 463 habitants[Note 1].

Bréhal
Bréhal
La halle au blé.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté de communes de Granville, Terre et Mer
Maire
Mandat
Daniel LĂ©cureuil
2020-2026
Code postal 50290
Code commune 50076
DĂ©mographie
Gentilé Bréhalais
Population
municipale
3 463 hab. (2020 en augmentation de 8,66 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 272 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 53â€Č 54″ nord, 1° 30â€Č 42″ ouest
Altitude 69 m
Min. 4 m
Max. 71 m
Superficie 12,71 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Bréhal
(ville-centre)
Aire d'attraction Granville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bréhal
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Bréhal
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Bréhal
Liens
Site web www.ville-brehal.fr

    Sa station balnéaire est au hameau de Saint-Martin-de-Bréhal.

    GĂ©ographie

    Situation

    BrĂ©hal est situĂ©e Ă  20 km au sud de Coutances et Ă  10 km au nord de Granville. La commune s'Ă©tend sur km Ă  l'intĂ©rieur des terres et sur km dans le sens nord-sud, sur 1 360 hectares.

    À l'ouest, Ă  km environ, le village le plus important est Saint-Martin-de-BrĂ©hal.

    La majeure partie de la ville est constituĂ©e d'un plateau culminant Ă  71 m d'altitude. On y trouve des prairies bocagĂšres humides, des polders, le domaine marin du havre de la VanlĂ©e (vĂ©ritable prĂ© salĂ©, oĂč l'on fait de l'Ă©levage de moutons, et qui s'Ă©tend sur km de longueur et km de largeur) et un cordon dunaire. Un court fleuve cĂŽtier, la VanlĂ©e, traverse la commune, et dĂ©bouche dans le havre.

    La nature mĂȘme du sol est celle du bocage normand : le Massif armoricain. On y trouve grĂšs et schistes primaires. Quelques puits donnent des eaux ferrugineuses[1].

    Bréhal est constituée de deux agglomérations : le bourg de Bréhal et la plage de Saint-Martin-de-Bréhal (qui s'étire sur km, bordant Coudeville-sur-Mer et Bricqueville-sur-Mer), reliées par une route qui traverse plusieurs petits hameaux.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 11,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 932 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve Ă  km[8] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9] Ă  11,9 °C pour 1981-2010[10], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[11].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    BrĂ©hal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de BrĂ©hal, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant trois communes[15] et 4 978 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[18] - [19].

    La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prĂ©voit[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (77,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (82,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (34,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25 %), terres arables (18,2 %), zones urbanisĂ©es (14,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,9 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[24].

    Voies de communication et transports

    Plusieurs axes routiers desservent la commune notamment les routes nationales dĂ©classĂ©es N 171 (aujourd’hui RD 971 depuis Carentan) N 24bis (aujourd’hui RD 924 vers Villedieu-les-PoĂȘles) et N 173 (aujourd’hui RD 973 depuis Avranches). BrĂ©hal se situe Ă  plus de vingt kilomĂštres de l’autoroute A84 (E 401).

    La ligne de Paris à Granville, au départ de la gare de Paris-Montparnasse, a son terminus à la gare de Granville. Elle est utilisée par le Intercités et le TER Basse-Normandie. Des bus sont mis à la disposition des voyageurs (Veolia Transport) pour atteindre Bréhal et Saint-Martin-de-Bréhal. Aucune voie de chemin de fer ne passe par Bréhal. Cependant, on peut trouver quelques vestiges du petit train qui reliait Coutances à Granville et que les habitants appelaient le Tram ou le Decauville des années 1950.

    L’aĂ©rodrome de Granville, situĂ© sur la commune voisine de BrĂ©ville-sur-Mer, permet des atterrissages d’avions de tourisme, notamment attirĂ©s par la baie du Mont-Saint-Michel. L’aĂ©roport de Caen-Carpiquet assure les liaisons interrĂ©gionales.

    Pour se rendre en bateau aux Ăźles Chausey, Jersey ou Guernesey, il faut se rendre Ă  Granville.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Brehal en 1163[25], Brahal en 1185[26].

    Le gentilé est Bréhalais.

    Histoire

    Moyen Âge

    L'Ă©glise ancienne de BrĂ©hal a Ă©tĂ© dĂ©truite volontairement au XIXe siĂšcle et remplacĂ©e par un Ă©difice plus grand. Au Moyen Âge, l'Ă©glise de BrĂ©hal dĂ©pendait de l'abbaye de Hambye (haut lieu mĂ©diĂ©val) et les moines du Mont-Saint-Michel y exerçaient aussi des droits, en particulier sur les marais.

    En 1099, les Bréhalais participent à la croisade et la prise de Jérusalem avec leur seigneur Paynel. Toujours sous la banniÚre de leur seigneur, 150 ans plus tard, ils sont aux cÎtés de Saint Louis et sont à la prise de Damiette et à la bataille de Mansourah (1248-1252)[27].

    XVIe – XVIIIe siùcles

    Bréhal ne fut pas épargnée par les guerres de Religion. Chanteloup, ville voisine de Bréhal, fut occupée par les huguenots et devint un centre de regroupement et de défense des protestants du pays[28].

    À l'Ă©poque rĂ©volutionnaire, la commune a Ă©tĂ© constituĂ©e par la rĂ©union des paroisses de BrĂ©hal et Saint-Martin-le-Vieux. Chaque paroisse avait son Ă©glise. Celle de Saint-Martin, dĂ©laissĂ©e aprĂšs le rattachement est d'origine fort ancienne (IXe siĂšcle). Elle garde une bonne partie de ses murs et un double campanile fort original. En 1789, BrĂ©hal avait un suzerain laĂŻc, le prince de Monaco, hĂ©ritier de la famille des Matignon (une partie des archives de BrĂ©hal est conservĂ©e au palais de Monaco). Les habitants, quant Ă  eux subissent les alĂ©as de cette pĂ©riode troublĂ©e : rĂ©quisitions de cĂ©rĂ©ales, de chevaux, hĂ©bergement obligatoire des armĂ©es, sans oublier les exactions des Chouans


    XIXe – XXe siùcles

    Bonaparte ayant pris le pouvoir le 18 brumaire an VIII (), la paix revient à Bréhal. L'église est rendue au culte en 1802. Mais, lorsque Napoléon est battu par les forces européennes, quelque quinze ans plus tard, Bréhal est occupée par les armées de la coalition anti-napoléonienne[28].

    En 1823, le bourg connait un important incendie qui détruit une bonne partie de l'église et des halles. Puis vient la guerre de 1870 et l'épidémie de variole qui s'ensuit, décime la commune.

    À partir de 1850, la mode des bains de mer bat son plein dans les villes de Deauville et Trouville. Le docteur de la BelliĂšre, jeune maire en 1884, donne dans ce sens, une impulsion Ă  la ville de BrĂ©hal. Des maisons de pierre sont construites, des arbres plantĂ©s en bordure de route, un cafĂ©, de grandes salles pour favoriser rĂ©unions et mariages, et enfin une route qui mĂšne de BrĂ©hal jusqu'Ă  la plage de Saint-Martin-de-BrĂ©hal. L'inauguration de cette derniĂšre a lieu en 1904[29].

    En 1944, Bréhal est libérée le par la 6e division blindée américaine, dans le cadre de l'opération Cobra[30], menée par le général Patton, qui permit une percée permettant, aprÚs plusieurs semaines d'ùpres combats au nord de Saint-LÎ, de libérer en quelques jours le Sud de la Manche et de gagner la bataille de Normandie.

    La seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle est marquĂ©e par le dĂ©veloppement important de la station balnĂ©aire de Saint-Martin-de-BrĂ©hal. En 1967, une violente tempĂȘte dĂ©truit de nombreuses maisons en bord de mer. Sous l'impulsion du docteur Jean SesboĂŒĂ©, un enrochement de 2,1 kilomĂštres est construit en 1970 pour protĂ©ger la station des assauts des tempĂȘtes hivernales.

    HĂ©raldique

    Blason de Bréhal

    CoupĂ© : au premier de gueules au lĂ©opard d'or accompagnĂ© de huit fleurs de lys du mĂȘme, quatre rangĂ©es en chef et quatre rangĂ©es en pointe, au second d'azur aux trois coquilles d'or ordonnĂ©es 2 et 1[31].

    Logo de la commune.

    Le nouveau logo de la commune, créé en 2021[32], représente le bourg, à travers la halle au Blé, et Saint-Martin-de-Bréhal à travers sa plage. Il constitue l'identité graphique de la commune et est utilisé sur tous les supports physiques, imprimés ou numériques.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1789 1796 François Lemonnyer
    1796 1844 Paul-Bernard Brohon Juge de paix, conseiller général (1833-1843)
    1844 1871 Gustave Brohon Conseiller général (1848-1864)
    1871 1877 Louis Lebreton MĂ©decin
    1877 1878 Louis Jules Guillaume Couraye du Parc
    1878 1884 CĂ©sar HĂ©on Pharmacien
    1884 1925 ThéogÚne de la BelliÚre Républicain Médecin, conseiller général (1880-1927)
    1925 1944 Georges Delalande
    1944 1945 LĂ©on Buteux
    1945 1953 René Rapilly Médecin
    1953 1955 Louis Mayeux Notaire
    1955 1956 Gabriel Lebreton Éleveur
    1956 1959 Maurice Follain Assureur
    mars 1959 mars 1989 Michel Cléraux Assureur
    mars 1989 mars 1995 André Clément Professeur d'éducation physique et sportive
    juin 1995[33] mars 2014 Jules PĂ©rier PS RetraitĂ© de l'Éducation nationale
    mars 2014[34] En cours Daniel LĂ©cureuil LR Comptable des Finances publiques
    Les données manquantes sont à compléter.

    Enseignement

    Un Ă©tat rĂ©capitulatif du diocĂšse de Coutances en 1675 Ă©nonce qu'aucune Ă©cole n'existe Ă  BrĂ©hal. Ce n'est qu'au dĂ©but du XIXe siĂšcle qu'il y a une trace du budget rĂ©servĂ© aux instituteurs[35]. Vers 1850, apparait un pensionnat religieux pour filles. À cette mĂȘme Ă©poque, il existe dĂ©jĂ  une Ă©cole laĂŻque pour les garçons. L'Ă©cole des filles est laĂŻcisĂ©e quelques annĂ©es plus tard (1894-1985). Ces Ă©coles prĂ©paraient au certificat d'Ă©tudes primaires et au brevet Ă©lĂ©mentaire.

    La construction de l'école laïque de Saint-Martin-de-Bréhal fut inaugurée en 1959[36]. Elle n'avait qu'une classe unique. L'année suivante une seconde classe fut ouverte pour accueillir quelque quarante enfants. L'école fut définitivement fermée en 1989, à cause de la population vieillissante. Des transports scolaires ont alors été mis en place pour regrouper les enfants sur Bréhal.

    L'école privée Saint-Joseph a été rouverte en 1920.

    Aujourd'hui, quatre écoles dispensent un enseignement : l'école maternelle et élémentaire publique Jean-Monnet, l'école Saint-Joseph, le collÚge public La Vanlée.

    Santé

    Bréhal abrite un cabinet médical avec médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, dentistes
 La commune regroupe aussi des pharmacies. Elle dépend du centre hospitalier d'Avranches-Granville.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[38].

    En 2020, la commune comptait 3 463 habitants[Note 8], en augmentation de 8,66 % par rapport Ă  2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1591 3731 2651 5191 7321 6371 6931 5771 665
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6271 5381 4941 4391 5171 5041 4501 4001 352
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2991 2941 3501 3511 2521 3521 3961 4201 523
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 5251 5681 9882 3902 3512 5992 9453 0733 366
    2020 - - - - - - - -
    3 463--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'Ă©conomie de la commune se basait essentiellement sur les activitĂ©s maritimes. Une des activitĂ©s de la mer Ă©tait le ramassage de la pailleule, appelĂ© le varech ou encore « le vrai ». Ou encore la rĂ©colte du GoĂ©mon, pratiquĂ©e jusqu'en 1940. Cette espĂšce de varech se fixait sur les rochers face aux Salines. Les BrĂ©halais ramassaient aussi la tangue, sable vaseux, situĂ© aux embouchures des cours d'eau de la VanlĂ©e. Elle servait d'engrais. Enfin, la pĂȘche (officielle et officieuse) permettait Ă  bon nombre d'habitants d'en faire le commerce (maquereaux, bars...) ou de subvenir Ă  leurs besoins (coquillages et autres crustacĂ©s). Aujourd'hui encore, la pĂȘche est une source de revenus non nĂ©gligeable, notamment par l'accĂšs Ă  la plage de Saint-Martin-de-BrĂ©hal[41].

    ParallÚlement aux activités maritimes, les habitants pratiquaient les activités agricoles, comme la traite des vaches, la récolte des pommes et autres fruits et légumes qu'ils revendaient sur les marchés. Au XIXe siÚcle, la plus grande foire du canton était celle des ovins.

    Au fil des années de nombreux commerces ont vu le jour. Au début du XXe siÚcle, on trouvait des couturiÚres, des bourreliers, des barbiers
 Aujourd'hui, ces commerces ont disparu et remplacé par des hÎtels, des banques
 D'autres ont perduré comme la boulangerie Ozenne, le café Lebouteiller, la boucherie


    Grùce à la mode des bains de mer, Bréhal a pu investir dans le tourisme, en construisant hÎtels, gßtes ruraux... et aménager la plage et le centre de Saint-Martin-de-Bréhal. La commune est dénommée « commune touristique » depuis [42].

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Notre-Dame.
    L'ancienne Ă©glise de Saint-Martin-le-Vieux.
    • Ruines de l'Ă©glise de Saint-Martin-le-Vieux (IXe siĂšcle)[43] inscrites au monuments historiques en 1970[44], et chapelle Saint-Martin (XXe siĂšcle)[43].
    • Église contemporaine Notre-Dame (XIXe siĂšcle)[43]. Elle fut construite de 1841 Ă  1876 en remplacement de l'Ă©glise d'origine romane jugĂ©e trop petite. Elle abrite notamment un maĂźtre-autel (XIXe), une verriĂšre (XXe) de Duhamel-Marette ainsi qu'une Vierge Ă  l'Enfant (XIXe)[43].
    • Saint-Martin-de-BrĂ©hal : plage de sable.
    • Tour du moulin Ă  vent du Hurtrel (XVIIIe siĂšcle[43], en cours de restauration).
    • Le Mesnil (XVIIIe – XIXe siĂšcles)[43].
    • Bellevue[43].
    • Le chĂąteau de la Haulerie[43].
    • Le Mesnil Sauvage (XIXe siĂšcle)[43].
    • La Halle. Construite dans les annĂ©es 1878-1879 initialement pour la vente de bestiaux et de cĂ©rĂ©ales, et devenue inutile au dĂ©but du siĂšcle, elle a abritĂ© un thĂ©Ăątre et a servi de salle de cinĂ©ma notamment pendant la pĂ©riode estivale jusque dans les annĂ©es 1980. Elle sert depuis de salle de rĂ©unions ou d'expositions, et abrite notamment l'office de tourisme.
    • Calvaires de la Croix Colette (1880) et de la Croix-Fontaine (XVIIIe siĂšcle)[45].
    • Croix de cimetiĂšre de Saint-Martin-le-Vieux et calvaire de Saint-Martin-de-BrĂ©hal.

    Activité et manifestations

    Culture

    Bréhal abrite la médiathÚque Marcel-Launay.

    Sports

    La commune offre la possibilité de pratiquer de nombreux sports : badminton, handball, cyclisme, golf, football, randonnée, tennis de table, self défense, danse et tennis[46]. Ces sports sont regroupés en associations. En outre, les courses de chevaux sont organisées à l'hippodrome Gabriel-Lefrand.

    Lieux de culte

    La premiÚre église de Bréhal était de style roman et se nommait Sainte-Marie-de-Bréhal. La nef et le portail étaient du XIe siÚcle. En 1841, la jugeant trop petite, elle fut détruite et reconstruite (entre 1841 et 1876) et rénovée dans les années 1970[47]. Elle dépend de la paroisse Notre-Dame-de-l'Espérance du doyenné du Pays de Granville-Villedieu[48].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Bréhal 2003, p. 5.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Bréhal et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    Liens externes

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