Bréhal
Bréhal est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 3 463 habitants[Note 1].
Bréhal | |
La halle au blé. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Manche |
Arrondissement | Avranches |
Intercommunalité | Communauté de communes de Granville, Terre et Mer |
Maire Mandat |
Daniel LĂ©cureuil 2020-2026 |
Code postal | 50290 |
Code commune | 50076 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Bréhalais |
Population municipale |
3 463 hab. (2020 ) |
Densité | 272 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 53âČ 54âł nord, 1° 30âČ 42âł ouest |
Altitude | 69 m Min. 4 m Max. 71 m |
Superficie | 12,71 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | Bréhal (ville-centre) |
Aire d'attraction | Granville (commune de la couronne) |
Ălections | |
Départementales | Canton de Bréhal (bureau centralisateur) |
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-brehal.fr |
Sa station balnéaire est au hameau de Saint-Martin-de-Bréhal.
GĂ©ographie
Situation
Bréhal est située à 20 km au sud de Coutances et à 10 km au nord de Granville. La commune s'étend sur 6 km à l'intérieur des terres et sur 2 km dans le sens nord-sud, sur 1 360 hectares.
à l'ouest, à 2 km environ, le village le plus important est Saint-Martin-de-Bréhal.
La majeure partie de la ville est constituĂ©e d'un plateau culminant Ă 71 m d'altitude. On y trouve des prairies bocagĂšres humides, des polders, le domaine marin du havre de la VanlĂ©e (vĂ©ritable prĂ© salĂ©, oĂč l'on fait de l'Ă©levage de moutons, et qui s'Ă©tend sur 4 km de longueur et 2 km de largeur) et un cordon dunaire. Un court fleuve cĂŽtier, la VanlĂ©e, traverse la commune, et dĂ©bouche dans le havre.
La nature mĂȘme du sol est celle du bocage normand : le Massif armoricain. On y trouve grĂšs et schistes primaires. Quelques puits donnent des eaux ferrugineuses[1].
Bréhal est constituée de deux agglomérations : le bourg de Bréhal et la plage de Saint-Martin-de-Bréhal (qui s'étire sur 3 km, bordant Coudeville-sur-Mer et Bricqueville-sur-Mer), reliées par une route qui traverse plusieurs petits hameaux.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Granville â pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve Ă 9 km[8] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9] Ă 11,9 °C pour 1981-2010[10], puis Ă 12,4 °C pour 1991-2020[11].
Communes limitrophes
Bricqueville-sur-Mer, (havre de la Vanlée) |
Bricqueville-sur-Mer | CĂ©rences | ||
La Manche (au large, les Ăles Chausey) | N | Chanteloup | ||
O Bréhal E | ||||
S | ||||
La Manche, Coudeville-sur-Mer |
Coudeville-sur-Mer | Chanteloup, Coudeville-sur-Mer |
Urbanisme
Typologie
Bréhal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bréhal, une agglomération intra-départementale regroupant trois communes[15] et 4 978 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18] - [19].
La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prĂ©voit[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (77,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (82,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (34,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25 %), terres arables (18,2 %), zones urbanisĂ©es (14,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,6 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,9 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[24].
Voies de communication et transports
Plusieurs axes routiers desservent la commune notamment les routes nationales dĂ©classĂ©es N 171 (aujourdâhui RD 971 depuis Carentan) N 24bis (aujourdâhui RD 924 vers Villedieu-les-PoĂȘles) et N 173 (aujourdâhui RD 973 depuis Avranches). BrĂ©hal se situe Ă plus de vingt kilomĂštres de lâautoroute A84 (E 401).
La ligne de Paris à Granville, au départ de la gare de Paris-Montparnasse, a son terminus à la gare de Granville. Elle est utilisée par le Intercités et le TER Basse-Normandie. Des bus sont mis à la disposition des voyageurs (Veolia Transport) pour atteindre Bréhal et Saint-Martin-de-Bréhal. Aucune voie de chemin de fer ne passe par Bréhal. Cependant, on peut trouver quelques vestiges du petit train qui reliait Coutances à Granville et que les habitants appelaient le Tram ou le Decauville des années 1950.
LâaĂ©rodrome de Granville, situĂ© sur la commune voisine de BrĂ©ville-sur-Mer, permet des atterrissages dâavions de tourisme, notamment attirĂ©s par la baie du Mont-Saint-Michel. LâaĂ©roport de Caen-Carpiquet assure les liaisons interrĂ©gionales.
Pour se rendre en bateau aux Ăźles Chausey, Jersey ou Guernesey, il faut se rendre Ă Granville.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Brehal en 1163[25], Brahal en 1185[26].
Le gentilé est Bréhalais.
Histoire
Moyen Ăge
L'Ă©glise ancienne de BrĂ©hal a Ă©tĂ© dĂ©truite volontairement au XIXe siĂšcle et remplacĂ©e par un Ă©difice plus grand. Au Moyen Ăge, l'Ă©glise de BrĂ©hal dĂ©pendait de l'abbaye de Hambye (haut lieu mĂ©diĂ©val) et les moines du Mont-Saint-Michel y exerçaient aussi des droits, en particulier sur les marais.
En 1099, les Bréhalais participent à la croisade et la prise de Jérusalem avec leur seigneur Paynel. Toujours sous la banniÚre de leur seigneur, 150 ans plus tard, ils sont aux cÎtés de Saint Louis et sont à la prise de Damiette et à la bataille de Mansourah (1248-1252)[27].
XVIeâââXVIIIe siĂšcles
Bréhal ne fut pas épargnée par les guerres de Religion. Chanteloup, ville voisine de Bréhal, fut occupée par les huguenots et devint un centre de regroupement et de défense des protestants du pays[28].
Ă l'Ă©poque rĂ©volutionnaire, la commune a Ă©tĂ© constituĂ©e par la rĂ©union des paroisses de BrĂ©hal et Saint-Martin-le-Vieux. Chaque paroisse avait son Ă©glise. Celle de Saint-Martin, dĂ©laissĂ©e aprĂšs le rattachement est d'origine fort ancienne (IXe siĂšcle). Elle garde une bonne partie de ses murs et un double campanile fort original. En 1789, BrĂ©hal avait un suzerain laĂŻc, le prince de Monaco, hĂ©ritier de la famille des Matignon (une partie des archives de BrĂ©hal est conservĂ©e au palais de Monaco). Les habitants, quant Ă eux subissent les alĂ©as de cette pĂ©riode troublĂ©e : rĂ©quisitions de cĂ©rĂ©ales, de chevaux, hĂ©bergement obligatoire des armĂ©es, sans oublier les exactions des ChouansâŠ
XIXeâââXXe siĂšcles
Bonaparte ayant pris le pouvoir le 18 brumaire an VIII (), la paix revient à Bréhal. L'église est rendue au culte en 1802. Mais, lorsque Napoléon est battu par les forces européennes, quelque quinze ans plus tard, Bréhal est occupée par les armées de la coalition anti-napoléonienne[28].
En 1823, le bourg connait un important incendie qui détruit une bonne partie de l'église et des halles. Puis vient la guerre de 1870 et l'épidémie de variole qui s'ensuit, décime la commune.
à partir de 1850, la mode des bains de mer bat son plein dans les villes de Deauville et Trouville. Le docteur de la BelliÚre, jeune maire en 1884, donne dans ce sens, une impulsion à la ville de Bréhal. Des maisons de pierre sont construites, des arbres plantés en bordure de route, un café, de grandes salles pour favoriser réunions et mariages, et enfin une route qui mÚne de Bréhal jusqu'à la plage de Saint-Martin-de-Bréhal. L'inauguration de cette derniÚre a lieu en 1904[29].
En 1944, Bréhal est libérée le par la 6e division blindée américaine, dans le cadre de l'opération Cobra[30], menée par le général Patton, qui permit une percée permettant, aprÚs plusieurs semaines d'ùpres combats au nord de Saint-LÎ, de libérer en quelques jours le Sud de la Manche et de gagner la bataille de Normandie.
La seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle est marquĂ©e par le dĂ©veloppement important de la station balnĂ©aire de Saint-Martin-de-BrĂ©hal. En 1967, une violente tempĂȘte dĂ©truit de nombreuses maisons en bord de mer. Sous l'impulsion du docteur Jean SesboĂŒĂ©, un enrochement de 2,1 kilomĂštres est construit en 1970 pour protĂ©ger la station des assauts des tempĂȘtes hivernales.
HĂ©raldique
Logo
Le nouveau logo de la commune, créé en 2021[32], représente le bourg, à travers la halle au Blé, et Saint-Martin-de-Bréhal à travers sa plage. Il constitue l'identité graphique de la commune et est utilisé sur tous les supports physiques, imprimés ou numériques.
Politique et administration
Liste des maires
Enseignement
Un Ă©tat rĂ©capitulatif du diocĂšse de Coutances en 1675 Ă©nonce qu'aucune Ă©cole n'existe Ă BrĂ©hal. Ce n'est qu'au dĂ©but du XIXe siĂšcle qu'il y a une trace du budget rĂ©servĂ© aux instituteurs[35]. Vers 1850, apparait un pensionnat religieux pour filles. Ă cette mĂȘme Ă©poque, il existe dĂ©jĂ une Ă©cole laĂŻque pour les garçons. L'Ă©cole des filles est laĂŻcisĂ©e quelques annĂ©es plus tard (1894-1985). Ces Ă©coles prĂ©paraient au certificat d'Ă©tudes primaires et au brevet Ă©lĂ©mentaire.
La construction de l'école laïque de Saint-Martin-de-Bréhal fut inaugurée en 1959[36]. Elle n'avait qu'une classe unique. L'année suivante une seconde classe fut ouverte pour accueillir quelque quarante enfants. L'école fut définitivement fermée en 1989, à cause de la population vieillissante. Des transports scolaires ont alors été mis en place pour regrouper les enfants sur Bréhal.
L'école privée Saint-Joseph a été rouverte en 1920.
Aujourd'hui, quatre écoles dispensent un enseignement : l'école maternelle et élémentaire publique Jean-Monnet, l'école Saint-Joseph, le collÚge public La Vanlée.
Santé
Bréhal abrite un cabinet médical avec médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, dentistes⊠La commune regroupe aussi des pharmacies. Elle dépend du centre hospitalier d'Avranches-Granville.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[38].
En 2020, la commune comptait 3 463 habitants[Note 8], en augmentation de 8,66 % par rapport Ă 2014 (Manche : â0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
L'Ă©conomie de la commune se basait essentiellement sur les activitĂ©s maritimes. Une des activitĂ©s de la mer Ă©tait le ramassage de la pailleule, appelĂ© le varech ou encore « le vrai ». Ou encore la rĂ©colte du GoĂ©mon, pratiquĂ©e jusqu'en 1940. Cette espĂšce de varech se fixait sur les rochers face aux Salines. Les BrĂ©halais ramassaient aussi la tangue, sable vaseux, situĂ© aux embouchures des cours d'eau de la VanlĂ©e. Elle servait d'engrais. Enfin, la pĂȘche (officielle et officieuse) permettait Ă bon nombre d'habitants d'en faire le commerce (maquereaux, bars...) ou de subvenir Ă leurs besoins (coquillages et autres crustacĂ©s). Aujourd'hui encore, la pĂȘche est une source de revenus non nĂ©gligeable, notamment par l'accĂšs Ă la plage de Saint-Martin-de-BrĂ©hal[41].
ParallÚlement aux activités maritimes, les habitants pratiquaient les activités agricoles, comme la traite des vaches, la récolte des pommes et autres fruits et légumes qu'ils revendaient sur les marchés. Au XIXe siÚcle, la plus grande foire du canton était celle des ovins.
Au fil des annĂ©es de nombreux commerces ont vu le jour. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, on trouvait des couturiĂšres, des bourreliers, des barbiers⊠Aujourd'hui, ces commerces ont disparu et remplacĂ© par des hĂŽtels, des banques⊠D'autres ont perdurĂ© comme la boulangerie Ozenne, le cafĂ© Lebouteiller, la boucherieâŠ
Grùce à la mode des bains de mer, Bréhal a pu investir dans le tourisme, en construisant hÎtels, gßtes ruraux... et aménager la plage et le centre de Saint-Martin-de-Bréhal. La commune est dénommée « commune touristique » depuis [42].
Lieux et monuments
- Ruines de l'Ă©glise de Saint-Martin-le-Vieux (IXe siĂšcle)[43] inscrites au monuments historiques en 1970[44], et chapelle Saint-Martin (XXe siĂšcle)[43].
- Ăglise contemporaine Notre-Dame (XIXe siĂšcle)[43]. Elle fut construite de 1841 Ă 1876 en remplacement de l'Ă©glise d'origine romane jugĂ©e trop petite. Elle abrite notamment un maĂźtre-autel (XIXe), une verriĂšre (XXe) de Duhamel-Marette ainsi qu'une Vierge Ă l'Enfant (XIXe)[43].
- Saint-Martin-de-Bréhal : plage de sable.
- Tour du moulin Ă vent du Hurtrel (XVIIIe siĂšcle[43], en cours de restauration).
- Le Mesnil (XVIIIeâââXIXe siĂšcles)[43].
- Bellevue[43].
- Le chĂąteau de la Haulerie[43].
- Le Mesnil Sauvage (XIXe siĂšcle)[43].
- La Halle. Construite dans les années 1878-1879 initialement pour la vente de bestiaux et de céréales, et devenue inutile au début du siÚcle, elle a abrité un théùtre et a servi de salle de cinéma notamment pendant la période estivale jusque dans les années 1980. Elle sert depuis de salle de réunions ou d'expositions, et abrite notamment l'office de tourisme.
- Calvaires de la Croix Colette (1880) et de la Croix-Fontaine (XVIIIe siĂšcle)[45].
- Croix de cimetiÚre de Saint-Martin-le-Vieux et calvaire de Saint-Martin-de-Bréhal.
Activité et manifestations
Culture
Bréhal abrite la médiathÚque Marcel-Launay.
Sports
La commune offre la possibilité de pratiquer de nombreux sports : badminton, handball, cyclisme, golf, football, randonnée, tennis de table, self défense, danse et tennis[46]. Ces sports sont regroupés en associations. En outre, les courses de chevaux sont organisées à l'hippodrome Gabriel-Lefrand.
Lieux de culte
La premiÚre église de Bréhal était de style roman et se nommait Sainte-Marie-de-Bréhal. La nef et le portail étaient du XIe siÚcle. En 1841, la jugeant trop petite, elle fut détruite et reconstruite (entre 1841 et 1876) et rénovée dans les années 1970[47]. Elle dépend de la paroisse Notre-Dame-de-l'Espérance du doyenné du Pays de Granville-Villedieu[48].
Personnalités liées à la commune
- Mathilde Jacob (1848 - Bréhal, 1928), écrivain.
- Edmond-Marie Poullain (1878-1951)[43], peintre-graveur, aquafortiste et juge de paix, s'installe à Bréhal en . Il recevra dans sa demeure ses amis Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Fernand Fleuret, Louise Hervieu, André Salmon qui viendra s'y réfugier en 1946.
- Théophile Maupas, instituteur à Bréhal de 1894 à 1907[49]. Pendant la PremiÚre Guerre mondiale, en 1915, il fut fusillé pour l'exemple, pour avoir refusé d'accomplir un ordre d'un caporal : escalader une tranchée.
- Laurent Clément (1921-2004)[43], né à Bréhal, préfet.
- Jerry Billing, citoyen d'honneur de Bréhal en 1992. Ce jeune pilote américain au service de la Royal Air Force, participa à la libération de la Normandie. Blessé lors d'une attaque aérienne, il fut recueilli par une famille bréhalaise, qui l'adopta peu aprÚs.
- Guy MÎquet (1924-1941)[43], résistant, fusillé à dix-sept ans le . L'une des rues de la commune porte son nom. Son pÚre, Prosper MÎquet (1897-1986), est né dans la commune voisine de Chanteloup et décédé à Bréhal.
- Gérard Férey (1941 à Bréhal - 2017), chimiste.
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Bréhal 2003, p. 5.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Orthodromie entre Bréhal et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station mĂ©tĂ©orologique de Granville â pointe du Roc - Normales pour la pĂ©riode 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
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- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Archives Nationales, L 970, n° 549
- Archives Nationales, L 968, n° 204.
- Bréhal 2003, p. 20.
- Bréhal 2003, p. 23.
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- « Bréhal (50 Manche) - La Libération », sur normandie44lamemoire.com, 1944 la bataille de Normandie, la mémoire (Philippe Corvé) (consulté le ).
- « Bréhal Manche », sur GASO, la banque du blason (consulté le ).
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- « La Légion d'honneur pour Jules Périer - Bréhal », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Daniel Lécureuil, nouveau maire, succÚde à Jules Périer », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Bréhal 2003, p. 32.
- Bréhal 2003, p. 34.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Bréhal 2003, p. 82.
- [PDF] « Préfecture de la Manche - Recueil des actes administratifs - 9 novembre 2009 » : page 17.
- Gautier 2014, p. 109.
- « Ruines de l'église du Vieux Saint-Martin », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Gautier 2014, p. 108.
- Sports
- Bréhal 2003, p. 40.
- Site du diocĂšse.
- « lechefresne.fr - Biographie de Théophile Maupas » (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- RenĂ© Gautier et al. (prĂ©f. Jean-François Le Grand, postface DaniĂšle PolvĂ©-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Ăditions Eurocibles, coll. « InĂ©dits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 109
- Bréhal animation, Bréhal et Saint-Martin-de-Bréhal, Condé-sur-Noireau, C. Corlet, , 125 p. (ISBN 9782847060935, OCLC 469346511)
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site (non officiel) de Saint-Martin-de-Bréhal.