Aillant-sur-Milleron
Aillant-sur-Milleron [ajÉÌ syÊ milÊÉÌ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Loiret en rĂ©gion Centre-Val de Loire.
Aillant-sur-Milleron | |||||
Vue aérienne de Aillant-sur-Milleron. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Loiret | ||||
Arrondissement | Montargis | ||||
IntercommunalitĂ© | CommunautĂ© de communes Canaux et ForĂȘts en GĂątinais | ||||
Maire Mandat |
Lysiane Chapuis 2020-2026 |
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Code postal | 45230 | ||||
Code commune | 45002 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Aillantais | ||||
Population municipale |
376 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 47âČ 37âł nord, 2° 55âČ 51âł est | ||||
Altitude | Min. 138 m Max. 196 m |
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Superficie | 26,93 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lorris | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | aillantsurmilleron.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation et communes limitrophes
La commune d'Aillant-sur-Milleron se trouve extrĂȘme-est du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de la Puisaye[2]. Ă vol d'oiseau, elle se situe Ă 77,3 km d'OrlĂ©ans[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă 26,6 km de Montargis[4], sous-prĂ©fecture, et Ă 7,0 km de ChĂątillon-Coligny, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de ChĂątillon-Coligny[5].
Les communes les plus proches sont : Dammarie-sur-Loing (3,8 km), Le Charme (4,9 km), Champcevrais (5,5 km, dans l'Yonne), Rogny-les-Sept-Ăcluses (6 km, dans l'Yonne), Saint-Maurice-sur-Aveyron (6,4 km), ChĂątillon-Coligny (7 km), Feins-en-GĂątinais (8,5 km), Sainte-GeneviĂšve-des-Bois (8,8 km), La Chapelle-sur-Aveyron (9,5 km) et Marchais-Beton (10 km dans l'Yonne)[6].
GĂ©ologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă mesure que son socle sâaffaissait, par des sables et des argiles, issus de lâĂ©rosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires dâorigine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[7].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es, et du MĂ©sozoĂŻque, anciennement appelĂ© Ăre secondaire, qui s'Ă©tend de â252,2 Ă â66,0 Ma. Les plus anciennes sont de la craie blanche Ă silex remontant Ă la pĂ©riode CrĂ©tacĂ©. Les plus rĂ©centes sont des alluvions et colluvions du fond des vallĂ©es secondaires remontant Ă lâĂ©poque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « n°401 - BlĂ©neau » de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[8] - [9] et sa notice associĂ©e[10].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocÚne | non présent | ||||
MiocÚne | non présent | |||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocÚne | non présent | ||||
ĂocĂšne |
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PaléocÚne |
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MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
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Relief
La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par lâInsee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 26,93 km2[11] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă elle de 27,2 km2[9]. L'altitude du territoire varie entre 138 m et 196 m[14].
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 16,81 km, comprend un cours d'eau notable, le Milleron (6,418 km), et six petits cours d'eau dont le fossé 01 de la Commune d'Aillant-sur-Milleron (1,371 km), le fossé 01 des Piolets (0,41 km), le fossé 01 des Prés des Villottes (1,788 km), le ru des Glaives (0,268 km), le ru des Pierres (2,241 km) et le ruisseau des Philiberts (4,298 km)[15].
Le Milleron, d'une longueur totale de 14,5 km, prend sa source dans la commune de Rogny-les-Sept-Ăcluses et se jette dans le Loing Ă ChĂątillon-Coligny, aprĂšs avoir traversĂ© 5 communes[16]. Sur le plan piscicole, le Milleron est classĂ© en deuxiĂšme catĂ©gorie piscicole. L'espĂšce biologique dominante est constituĂ©e essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].
Différents plans d'eau complÚtent le réseau hydrographique dont l'étang des Beaupieds.
- Le Milleron.
- RĂ©seau hydrographique d'Aillant-sur-Milleron.
Lieux-dits et Ă©carts
Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée :
les BĂ©linieres * route de Champcevrais (D 150)
A
- les Aubrys*, route de Champcevrais (D 150)
B
- les Beaupieds, route de Fontainejean
- les Grands Bergers*, route de Rogny
- les Petits Bergers*, route de Rogny
- Bel Air*, route de Saint-Maurice (D 150)
- les Bonnards*, route de Saint-Maurice (D 150)
- la Bottetterie*, route de Rogny
- Les Brûleries*, route du Charme (D 41)
- les Burets*, route de Rogny
C
- le Camp des Cordes, route de ChĂątillon (D 41)
- les Chanteaux*, route du Charme (D 41)
- les Chapelles, route de Saint-Maurice (D 150)
- les Choquettes*, route du Charme (D 41)
- Colandon*, route de Saint-Maurice (D 150)
- les Colliers, route de Fontainejean
D
- les DavaudiĂšres*, route de Saint-Maurice (D 150)
- les Delétang, route de Fontainejean
F
- la FerriĂšre*, route de Rogny
G
- la Grande GastiĂšre*, route du Charme (D 41)
- la Petite GastiĂšre*, route du Charme (D 41)
- la GaudiniĂšre, chemin de la Hullerie
- les Gojards*, route du Charme (D 41)
- la Gorgette, route de Rogny
- le Grand HĂŽtel*, route de Saint-Maurice (D 150)
H
- la HatonniĂšre*, route de ChĂątillon (D 41)
- la Grande HatonniĂšre, route de ChĂątillon (D 41)
- la Petite HatonniĂšre, route de ChĂątillon (D 41)
- La Hullerie, chemin de la Hullerie
L
- les Gros Saux*, route de Champcevrais (D 150)
M
- les Mossets*, route du Charme (D 41)
P
- les PĂ©triers*, route de Champcevrais (D 150)
- les Piolets*, route de Fontainejean
- les PotiniĂšres*, route de Rogny
- la PouletiĂšre, route de Saint-Maurice (D 150)
Q
- les Quartiers*, route de Fontainejean
R
- les Grands Riches*, route de Champcevrais (D 150)
- les Petits Riches*, route de Champcevrais (D 150)
- la Roussellerie*, route de Saint-Maurice (D 150)
S
- les Gros Saux*, route de Champcevrais (D 150)
T
- la Tuilerie*, route de Dammarie (D 350)
- le Turbin, chemin de la Hullerie
Histoire
HĂ©raldique
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Les armes dâAillant-sur-Milleron se blasonnent ainsi : |
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Urbanisme
Typologie
Aillant-sur-Milleron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [18] - [19] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (84,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (76,3 %), forĂȘts (13,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7 %), zones urbanisĂ©es (1,8 %), prairies (0,9 %)[23].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Carte communale
Le conseil municipal prescrit l'Ă©laboration d'une carte communale le . AprĂšs une enquĂȘte publique qui se dĂ©roule en , le document est approuvĂ© le [24].
Documents supra-communaux
La carte communale doit ĂȘtre compatible avec le SCoT du Montargois en GĂątinais arrĂȘtĂ© le [25] qui lui-mĂȘme doit ĂȘtre compatible avec diffĂ©rents documents de portĂ©e supĂ©rieure comme le SDAGE Seine-Normandie 2016-2021 adoptĂ© le [26], le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe de Beauce » approuvĂ© le [27], le plan de gestion des risques d'inondation du bassin Seine-Normandie approuvĂ© le [28], le schĂ©ma rĂ©gional d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable du territoire (SRADDT) de la rĂ©gion CentreâVal de Loire approuvĂ© le [29], le schĂ©ma dĂ©partemental des carriĂšres du Loiret approuvĂ© le [30], le plan dĂ©partemental d'Ă©limination des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (PDEDMA) du Loiret approuvĂ© le [31]. Ă terme, le SCoT devra aussi ĂȘtre compatible avec le schĂ©ma rĂ©gional d'amĂ©nagement, de dĂ©veloppement durable et d'Ă©galitĂ© des territoires prĂ©vu par la loi NOTRe du [32].
Le SchĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT) est un document dâurbanisme qui permet la mise en Ćuvre dâune vĂ©ritable stratĂ©gie de dĂ©veloppement territoriale Ă lâĂ©chelle dâun bassin de vie. Il fixe les orientations fondamentales de lâorganisation et de lâĂ©volution dâun territoire sur une pĂ©riode de 15 Ă 20 ans. Le syndicat mixte de gestion du SCoT du Montargois en GĂątinais a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le et regroupe 85 communes dont Aillant-sur-Milleron. AprĂšs une phase d'Ă©laboration du diagnostic territorial de Ă , puis du Projet dâAmĂ©nagement et de DĂ©veloppement Durable (PADD) jusqu'en et du Document dâOrientations et dâObjectifs (DOO) jusqu'en , le projet de SCoT a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le [25].
Voies de communication et transports
Infrastructures routiĂšres
La commune est traversée par deux routes départementales : la RD 40 (707 véhicules/jour en 2014), qui relie Chùlette-sur-Loing à Préfontaines[33] et la RD 150 (177 véhicules/jour), qui relie la commune à Chùteau-Renard[33]. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Transports en commun
Aucune ligne rĂ©guliĂšre du rĂ©seau Ulys, le rĂ©seau interurbain de transport par autocar du Conseil dĂ©partemental du Loiret, ne dessert la commune. Par contre la commune bĂ©nĂ©ficie du service Ulys ProximitĂ© qui emmĂšne les usagers de la commune vers un arrĂȘt desservi par la ligne rĂ©guliĂšre la plus proche[34]. Ă compter du , la compĂ©tence des services de transports routiers interurbains, rĂ©guliers et Ă la demande est transfĂ©rĂ©e des dĂ©partements aux rĂ©gions, et donc localement du dĂ©partement du Loiret Ă la rĂ©gion Centre-Val de Loire, consĂ©cutivement Ă la loi NOTRe du [35].
Risques naturels et technologiques
La commune d'Aillant-sur-Milleron est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© faible)[36]. Entre 1993 et 2019, quatre arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune d'Aillant-sur-Milleron : deux pour des inondations et coulĂ©es de boues intervenues en 1999 et 2016 et deux pour des mouvements de terrains en 1989 et 2003[37].
Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[38].
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[39]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[40].
Depuis le , la France dispose dâun nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[41]. La commune, Ă lâinstar de lâensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque sismique trĂšs faible[37].
Politique et administration
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse et bourg d'Aillant-sur-Milleron acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[42] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[43]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de lâaffirmation progressive des communes face au pouvoir central[44].
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[45].
La communautĂ© des Quatre-RiviĂšres ou district urbain de ChĂątillon-Coligny, crĂ©Ă© le , est transformĂ©e en CommunautĂ© de Communes de ChĂątillon-Coligny par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du . Aillant-sur-Milleron fait alors partie des douze communes qui composent cette nouvelle intercommunalitĂ©[46]. La commune appartient Ă d'autres Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le dĂ©coupage territorial de ces structures est en constante Ă©volution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 3].
Afin de renforcer et rĂ©duire le nombre d'intercommunalitĂ©s en France, la loi du portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (dite loi NOTRe) fait passer le seuil dĂ©mographique minimal de 5 000 Ă 15 000 habitants, sauf exceptions. Le schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale du Loiret est arrĂȘtĂ© sur ces bases le et le nombre d'Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale Ă fiscalitĂ© propre passe dans le dĂ©partement du Loiret de 28 (2 communautĂ©s d'agglomĂ©ration et 26 communautĂ©s de communes) Ă 16 (deux communautĂ©s d'agglomĂ©ration et 14 communautĂ©s de communes dont une interdĂ©partementale)[47]. Les communautĂ©s de communes du canton de Lorris et canton de ChĂątillon-Coligny et du Bellegardois fusionnent ainsi Ă compter du en une seule entitĂ© : la communautĂ© de communes Canaux et forĂȘts en GĂątinais, dont le siĂšge est Ă Lorris. Cette nouvelle intercommunalitĂ© comprend 38 communes dont Aillant-sur-Milleron[48].
Circonscriptions de rattachement
Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă la veille des Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse d'Aillant-sur-Milleron Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique de l'ancien diocĂšse de Sens[49] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[50].
La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge dâune administration dâĂtat et constituent Ă ce titre des circonscriptions administratives. La commune d'Aillant-sur-Milleron est alors incluse dans le canton de Chatillon, le district de Montargis et le dĂ©partement du Loiret[51].
La recherche dâun Ă©quilibre entre la volontĂ© dâorganiser une administration dont les cadres permettent lâexĂ©cution et le contrĂŽle des lois dâune part, et la volontĂ© dâaccorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) dâautre part, sâĂ©tale de 1789 Ă 1838[52]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'Ătat. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'Ătat (1945-1971) aboutit Ă la crĂ©ation de rĂ©gions[53]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[54]. L'acte II intervient en 2003-2006[55], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune d'Aillant-sur-Milleron aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | PĂ©riode | Type | Ăvolution du dĂ©coupage territorial |
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District | Montargis | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[45] - [51]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[56]. |
Canton | Chatillon (Coligny) | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le , la municipalité d'Aillant-sur-Milleron est rattachée au canton de Chatillon (Coligny)[57]. Les cantons acquiÚrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
ChĂątillon-sur-Loing | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă 31[58]. Aillant-sur-Milleron est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X () au canton de ChĂątillon-sur-Loing[59] - [45]. | ||
Lorris | 2015- | Ălectorale | La loi du [60] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [61] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Lorris[61]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'Ătat n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'Ătat ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[62]. | |
Arrondissement | Montargis | 1801- | Administrative | Aillant-sur-Milleron est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[45] - [59]. |
Circonscription lĂ©gislative | 4e circonscription | 2010- | Ălectorale | Lors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă 5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă 21[63] - [64]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă six[65]. La rĂ©forme n'affecte pas Aillant-sur-Milleron qui reste rattachĂ©e Ă la quatriĂšme circonscription[66]. |
Collectivités de rattachement
La commune d'Aillant-sur-Milleron est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă la rĂ©gion Centre-Val de Loire[67], Ă la fois circonscriptions administratives de l'Ătat et collectivitĂ©s territoriales.
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal d'Aillant-sur-Milleron, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[68], pour un mandat de six ans renouvelable[69]. Il est composé de 11 membres[70]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à -dire pour la durée du mandat du conseil.
Finances
En 2011, la commune disposait dâun budget de 288 000 ⏠dont 209 000 ⏠de fonctionnement et 79 000 ⏠d'investissement[74], en augmentation de 37 % par rapport Ă 2005[75].
Le budget de fonctionnement Ă©tait financĂ© Ă hauteur de 44,5 % par les impĂŽts locaux, 12,1 % par d'autres impĂŽts et taxes et 15,5 % par la dotation globale de fonctionnement. Ces indicateurs Ă©taient cette mĂȘme annĂ©e pour les communes de la mĂȘme strate, de 250 Ă 500 habitants, respectivement de 33,2 %, 6,6 % et 25,9 %. Les taux dâimposition fixĂ©s par la commune Ă©taient de 8,4 % pour la taxe d'habitation, de 11,4 % pour la taxe fonciĂšre sur le bĂąti et 44 % pour la taxe fonciĂšre sur le non-bĂąti. Les taux de la strate des communes de 250 Ă 500 habitants Ă©taient respectivement de 9,8 %, 14,6 % et 40,7 %[74]. Le taux de la cotisation fonciĂšre des entreprises, qui a remplacĂ© la taxe professionnelle en 2010, fixĂ© par lâintercommunalitĂ©, Ă©tait de 18,4 %[76].
La dette cumulĂ©e de la commune sâĂ©levait au Ă 100 000 âŹ, soit 258 ⏠par habitant, en augmentation de 103 % par rapport Ă 2005. La dette moyenne par habitant de la strate des communes de 250 Ă 500 habitants s'Ă©levait quant Ă elle en 2011 Ă 493 âŹ[74].
Année | Population | Fonctionnement | Investissements | Autofinancement | Endettement | Fiscalité | ||||||||||
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Produits (en kâŹ) | Charges (en kâŹ) | RĂ©sultat (en kâŹ) | Ressources (en kâŹ) | Emplois (en kâŹ) | CAF (en kâŹ) | encours au 31/12 (en kâŹ) | encours par habitant (en ⏠par habitant) | TFb | TFnb | Tpfa | Potentiel fiscal par habitant | Produits impĂŽts locaux | ||||
commune | strate | |||||||||||||||
2005[75] | 365 | 205 | 188 | 17 | 5 | 22 | 17 | 47 | 127 | 8,4 % | 11,4 % | 44 % | 0 % | 372 | 361 | 97 |
2006[77] | 365 | 299 | 266 | 32 | 95 | 27 | 34 | 30 | 83 | 8,4 % | 11,4 % | 44 % | 0 % | 385 | 371 | 95 |
2007[78] | 365 | 207 | 175 | 32 | 11 | 50 | 34 | 13 | 36 | 8,4 % | 11,4 % | 44 % | 0 % | 375 | 389 | 100 |
2008[79] | 365 | 215 | 163 | 52 | 4 | 26 | 53 | 1 | 3 | 8,4 % | 11,4 % | 44 % | 0 % | 391 | 390 | 102 |
2009[80] | 377 | 215 | 198 | 17 | 26 | 136 | 19 | 1 | 2 | 8,4 % | 11,4 % | 44 % | 0 % | 426 | 420 | 106 |
2010[81] | 381 | 229 | 221 | 8 | 275 | 193 | 10 | 101 | 265 | 8,4 % | 11,4 % | 44 % | 0 % | 436 | 428 | 108 |
2011[74] | 387 | 209 | 154 | 55 | 79 | 96 | 55 | 100 | 258 | 8,4 % | 11,4 % | 44 % | 0 % | 0 | 0 | 112 |
Notes : CAF = Capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts, TH = Taux de la taxe d'habitation, TFb = taux de la taxe sur le foncier bùti, TFnb = taux de la taxe sur le foncier non bùti, Tpfa = Taxe professionnelle (fiscalité additionnelle) |
Ăquipements et services
Gestion des déchets
En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures mĂ©nagĂšres des cantons de Gien, ChĂątillon Coligny, Briare et ChĂątillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 4], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă porte et du verre en points dâapport volontaire[82]. Un rĂ©seau de sept dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartonsâŠ). La dĂ©chĂšterie la plus proche est situĂ©e sur la commune de Sainte-GeneviĂšve-des-Bois[83] - [84]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es par le SYCTOM de Gien-ChĂąteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de dĂ©chets mĂ©nagers et un centre de stockage de dĂ©chets ultimes (CSDU) de classe II Ă Saint-Aignan-des-GuĂ©s ainsi qu'une usine dâincinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres Ă Gien-Arrabloy[85]
Depuis le , la « gestion des dĂ©chets mĂ©nagers » ne fait plus partie des compĂ©tences de la commune mais est une compĂ©tence obligatoire de la communautĂ© de communes Canaux et ForĂȘts en GĂątinais en application de la loi NOTRe du [86].
Production et distribution d'eau
Le service public dâeau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis lâadoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur lâeau et les milieux aquatiques[87]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Saint-Maurice-sur-Aveyron, un syndicat crĂ©Ă© en 1959 desservant quatre communes : Aillant-sur-Milleron, Le Charme, Dammarie-sur-Loing et Saint-Maurice-sur-Aveyron[88] - [89] - [90]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă compter du . Le transfert dâune compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[91] - [92].
Assainissement
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[93]. La communautĂ© de communes de ChĂątillon-Coligny a crĂ©Ă©, par dĂ©lĂ©gation de ses communes adhĂ©rentes, le le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de contrĂŽler les installations neuves et existantes, la mise en place dâun service de vidange et la rĂ©habilitation des installations[94] - [95]. Depuis le , c'est la communautĂ© de communes Canaux et ForĂȘts en GĂątinais, issue de la fusion de la communautĂ© de communes du canton de Lorris, de la communautĂ© de communes de ChĂątillon-Coligny et de la communautĂ© de communes du Bellegardois, qui assure, par substitution, le SPANC.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[96]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[97].
En 2020, la commune comptait 376 habitants[Note 5], en diminution de 5,53 % par rapport Ă 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Activités hors agriculture
25 établissements[Note 6] sont implantés à Aillant-sur-Milleron au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7] - [I 1].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 25 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 2 | 8 % | (6,9 %) |
Construction | 4 | 16 % | (13,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 3 | 12 % | (30,2 %) |
Activités immobiliÚres | 2 | 8 % | (3,7 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 28 % | (16,7 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 1 | 4 % | (12,4 %) |
Autres activités de services | 6 | 24 % | (9,6 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 25 entreprises implantées à Aillant-sur-Milleron), contre 16,7 % au niveau départemental[I 2].
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Puisaye »[100]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la production de céréales et oléoprotéagineux[101].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 22 | 18 | 11 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 1 440 | 1418 | 1300 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 53 en 1988 Ă 18 en 2000 puis Ă 11 en 2010[102], soit une baisse de50 % en 22 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 58 % de ses exploitations[103]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1 440 ha en 1988 Ă 1 300 ha en 2010. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 65 Ă 118 ha[102].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin du XIIe siÚcle : la nef date de 1680, la construction d'une sacristie au sud du clocher et le remaniement de la façade ouest ont été effectués entre 1877 et 1891[104]. La derniÚre restauration a été effectuée en 1981 ;
- Le chùteau les Piolets ou Val Saint-Jean du début du XXe siÚcle[105] ;
- Plusieurs fermes : au lieu-dit le Grand HĂŽtel du XIXe siĂšcle[106] ; au lieu-dit les Aubrys des XVIIIe et XIXe siĂšcles[107] ; au lieu-dit les Gojards de 1893[108] ; au lieu-dit les Piolets des XVIIIe, XIXe et XXe siĂšcles[109].
- Le lavoir, datant de 1892, a été restauré puis inauguré le ; il possÚde une enceinte close.
Environnement
Le service Milieux aquatiques et agriculture (SMAA) de l'agence de l'eau Seine-Normandie, a entrepris en 2011 de restaurer une partie du Milleron dans son cours originel qu'il occupait avant les travaux dâhydrauliques agricoles en 1975. Les 450 m choisis pour cette opĂ©ration RemĂ©andrage du Milleron devant s'achever fin 2012, se trouvent sur le territoire de la commune. Le but est de retrouver la diversitĂ© de milieux et d'habitats d'un cours d'eau naturel. C'est aussi l'occasion de crĂ©er des zones humides et de reproduction pour les batraciens et les odonates - lâagrion de Mercure est prĂ©sent sur le site - en n'effectuant qu'un comblement partiel du tracĂ© actuel afin de crĂ©er des dĂ©pressions humides[110].
Manifestations culturelles et festivités
- Chaque année au mois d'août, le village accueille l'un des concerts des Estivales en Puisaye, festival de musique classique qui se déroule à travers une quinzaine de communes de la Puisaye, dans l'Yonne, la NiÚvre et le Loiret.
- FĂȘte communale : le premier dimanche de mars.
- FĂȘte patronale : le dimanche de la saint Hubert (messe avec trompes de chasse).
Personnalités liées à la commune
- Marcel Deprez (1843-1918), ingénieur français ayant essentiellement travaillé sur l'électricité, est né dans la commune.
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
- Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
- Abbé Patron, Département du Loiret - Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 2-909112-01-2)
- Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes dâhier, communes dâaujourdâhui - Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire dâhistoire administrative, Paris, Institut National dâĂtudes DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)
Article connexe
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux Ă vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou dâautres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Cartes
Références
- Site de l'Insee
- Autres références
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- « Ferme du lieu-dit « Les Gojards » », notice no IA00124333, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Ferme du lieu-dit « Les Piolets » », notice no IA00124332, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Le Reméandrage du Milleron sur www.eau-seine-normandie.fr