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Wiaz

Wiaz, nom d'artiste de Pierre Wiazemsky, est un dessinateur de presse français, né à Rome (Italie) le .

Wiaz
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Famille
PĂšre
Yvan Wiazemsky (d)
MĂšre
Claire Mauriac (d)
Fratrie
Conjoints
Enfant
ParentĂšle
François Mauriac (grand-pÚre)
Jean Mauriac (oncle)
Claude Mauriac (oncle)
Luce Mauriac (tante)
Bruno Gay-Lussac (cousin)
Jean-Luc Godard (beau-frĂšre)
Blason

Biographie

Famille

Leonid Wiazemsky, son arriĂšre-grand-pĂšre.
François Mauriac, son grand-pÚre maternel.

Pierre Wiazemsky est, par son pĂšre Yvan Wiazemsky, le petit-fils du prince russe Wladimir LĂ©onidovitch (ru) (1889-1960) qui a fuit la RĂ©volution russe de 1917. En 1920, le prince a pris le dernier bateau de la flotte anglaise qui partait de CrimĂ©e, le dernier bloc encore aux mains des Russes blancs. La famille s'installe d'abord en Angleterre puis en France. Le prince Wladimir devient acteur. Ce dernier est le fils du gĂ©nĂ©ral Leonid Wiazemsky[1] - [2]. Par consĂ©quent, il est l’hĂ©ritier du titre - russe - de prince Wiazemsky, comme descendant de Rostislav de Smolensk, issue des Riourikides[3].

Par sa mÚre, Claire Mauriac, il est le petit-fils de François Mauriac, neveu de l'écrivain Claude Mauriac, du journaliste Jean Mauriac et de la femme de lettres Luce Mauriac, ainsi que le cousin de l'écrivain Bruno Gay-Lussac. Il est par alliance le neveu d'Alain Le Ray, époux de sa tante Luce Mauriac.

Les parents

Anne Wiazemsky, sa sƓur.

Yvan Wiazemsky, son pĂšre, est Ă©lĂšve avec StĂ©phane Hessel Ă  l’ École alsacienne. Il est naturalisĂ© français et sert dans l’armĂ©e sans interruption du 15 octobre 1936 au 15 aoĂ»t 1945, date de sa dĂ©mobilisation. Il est fait prisonnier par les Allemands, le 7 juin 1940 sur le front de la Somme et reste en captivitĂ© en Allemagne jusqu’au 21 avril 1945, date de sa libĂ©ration par l'ArmĂ©e rouge. Il se met Ă  la disposition du Commandement soviĂ©tique qui lui confie la direction d'un corps franc de partisans, agissant en liaison avec les Ă©lĂ©ments les plus proches de l'ArmĂ©e rouge. Il est Ă©changĂ© aux AmĂ©ricains le 21 mai 1945, aprĂšs un mois passĂ© Ă  organiser des centres de rassemblements de prisonniers français en zone russe. Il est recrutĂ© par LĂ©on de Rosen, inspecteur des missions de rapatriement, pour servir d’officier de liaison entre le QG du 21e corps d'armĂ©e (États-Unis) et les services français de rapatriement d’une part et les autoritĂ©s soviĂ©tiques d’autre part. À partir d’aoĂ»t 1945, il est le secrĂ©taire de la Division des personnes dĂ©placĂ©es du groupe français du Conseil de contrĂŽle alliĂ© et s’occupe de rapatrier les prisonniers français, les MalgrĂ©-nous et les français engagĂ©s dans le Service du travail obligatoire (France) entre autres.

À Berlin, il rencontre Claire Mauriac, ambulanciĂšre de la Croix Rouge Française depuis 1943, et qui suit des cours de stĂ©nodactylographie ; elle n'avait pas obtenu son baccalaurĂ©at. Le mariage se dĂ©roule Ă  Paris, le 5 juillet 1946, avec une bĂ©nĂ©diction dans la sacristie de l'Église d'Auteuil et une messe dans la CathĂ©drale Saint-Alexandre-Nevsky de Paris grĂące aux informations fournies par Henri Troyat Ă  la famille Mauriac [4].

Avec ce poste Ă  Berlin, oĂč naĂźt en 1947 leur fille Anne, Yvan commence une carriĂšre diplomatique .

Jeunesse

Ainsi Pierre, nĂ© Ă  Rome en 1949, et sa sƓur Anne Wiazemsky, connaissent-ils une enfance vagabonde entre Rome, Montevideo, GenĂšve et Caracas[5].

affiche de Wiaz

Les débuts d'un dessinateur

Il dessine depuis ses 4 ans, avec pour sujet de prĂ©dilection les corsaires et les pirates qu'il voit au cinĂ©ma. Un jour, il apprend que France Soir veut le rencontrer. À quinze ans, il dessine frĂ©quemment des portraits de son grand-pĂšre François Mauriac dans Le Figaro[6]. Le quotidien sait qu'il dessine des bandes dessinĂ©es. Il prĂ©sente ses planches. Quinze jours plus tard, les planches sont publiĂ©s. Le succĂšs de cette publication lui ouvre les portes du journal de Spirou, de Tintin et CƓurs vaillants[1]. Son nom apparaĂźt dans « Les potins de la commĂšre » de Carmen Tessier : « Le petit-fils de Mauriac veut faire de la BD »[1]. AprĂšs des Ă©tudes secondaires au lycĂ©e Janson-de-Sailly, il Ă©tudie le dessin publicitaire et vient Ă  la caricature politique via la caricature pointilliste. La bande dessinĂ©e ne marche pas, le dessin publicitaire non plus, mais le dessin de presse oui. Il ne savait pas qu'on pouvait en vivre. Il a une rĂ©vĂ©lation en 1961 avec Tim, Ă  L'Express. La politique le passionne avec son grand-pĂšre François Mauriac, car tout le temps, ce dernier donne son avis sur les sujets d'actualitĂ©s[1]. Le jeune bourgeois gaulliste, vivant dans le 16e arrondissement de Paris, se prend la contestation de plein fouet. En 1968, il remet ses premiers dessins dans la presse rock Ă  Pop Music et Ă  Best, Rock&Folk[7]. C’est aprĂšs mai 1968 qu’avec son crayon il va commencer Ă  dire ce qu’il pense et Ă  critiquer le gouvernement[8]. Il dessine une bande dessinĂ©e sur le thĂšme de Che Guevara, de l'AmĂ©rique latine, de la Bolivie et de la rĂ©volution cubaine en 1968. Avec son oncle Claude Mauriac, il publie un album de bande dessinĂ©e intitulĂ© Peluche en 1970[1]. Le vrai dĂ©clic se produira avec Giscard, avec lequel il commencera vraiment Ă  « s’amuser »[8].

L’armĂ©e Ă©touffe la jeunesse, affiche de Wiaz pour le maintien des sursis du service militaire contre la rĂ©forme de Michel DebrĂ©

Les débuts d'un engagement

Lors du tournage d’Au hasard Balthazar de Robert Bresson Ă  l’étĂ© 1965, il rencontre Jean-Luc Godard. À cette Ă©poque, sa sƓur est Ă©tudiante en philosophie Ă  Nanterre, oĂč elle cĂŽtoie entre autres Daniel Cohn-Bendit. Les amis Ă©tudiants de sa sƓur lui demandent d’illustrer Avant-Garde jeunesse[9] et les autres publications de la Jeunesse communiste rĂ©volutionnaire entrĂ©e avril 1966 et juin 1968 qui deviendra Rouge en septembre 1968, puis dans Tout est Ă  nous ! (2009-2013), L'Anticapitaliste dĂšs 2013[9]. À la mĂȘme pĂ©riode, entre dĂ©cembre 1966 et juin 1968, Ă  la demande de l’Union des jeunesses communistes marxistes lĂ©ninistes, il fait des caricatures pour le journal Garde Rouge et le Courrier du Vietnam. Entre 1969 et 1971, il publie dans Tout !, qui appartenait au mouvement Vive la rĂ©volution[10]. De mai 1968 Ă  1972, il publie dans La Cause du peuple, dans J’accuse de 1971-1972, qui deviendra LibĂ©ration en 1973. En mai 1968, il fait des caricatures pour Action (1968) et pour Actuel (1967-1975)-(1979-1994)[11].

Affiche de wiaz pour une publication le Fléau social

L'affaire Lip lui donne la célébrité

Son engagement radical transparaüt dans son engagement politique proche de la IVe Internationale ou dans ses chroniques de l’occupation de Lip.

Les amis Ă©tudiants de sa sƓur lui demandent d’illustrer Avant-Garde jeunesse[9] et les autres publications de la Jeunesse communiste rĂ©volutionnaire entrĂ©e avril 1966 et juin 1968 qui deviendra Rouge en septembre 1968, puis dans Tout est Ă  nous ! (2009-2013), L'Anticapitaliste dĂšs 2013[9]. Il illustre l’ouvrage de Daniel Bensaid et d’Henri Weber, Mai 68: une rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale? qui finance la publication du journal. Il est le directeur de campagne d'Alain Krivine aux Élections prĂ©sidentielles de 1969 et de 1974. Il sera membre du bureau politique de la Jeunesse communiste rĂ©volutionnaire, responsable des lycĂ©es parisiens (1966-1968) puis membre du bureau de la Ligue communiste, en charge des lycĂ©es (1969-1973). Avec Alain Krivine, Daniel Bensaid, Henri Weber, il devient porte-parole du Front communiste rĂ©volutionnaire en avril 1974, organisation clandestine Ă  la suite de la dissolution de La ligue communiste, le 23 juin 1973. En dĂ©cembre 1974, la ligue communiste se reformera officiellement sous le nom de Ligue communiste rĂ©volutionnaire. Il demeure porte-parole du nouveau parti jusqu’à son changement de nom le 5 fĂ©vrier 2009. Ce parti prendra le nom de Nouveau parti anticapitaliste, oĂč il devient porte-parole avec Olivier Besancenot puis avec Christine Poupin. Il quitte sa fonction de porte-parole du parti au congrĂšs de 2018. Par ailleurs, il fut candidat aux Ă©lections locales et nationales (1971-2017). Il adhĂšre Ă  la CGT en 1967, oĂč il occupe successivement les fonctions de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Syndicat gĂ©nĂ©ral du livre et de la communication Ă©crite CGT (1982-1992) puis de la FĂ©dĂ©ration des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication CGT(1992-2013) et membre de la commission exĂ©cutive de la CGT (1992-2013). Il est membre du secretariat unifiĂ© (1978-2003) puis du bureau exĂ©cutif et du comitĂ© international (2003-2017) de la QuatriĂšme internationale-SecrĂ©tariat unifiĂ©[12]

affiche de Wiaz pour un meeting de la Ligue communiste pendant l'Affaire Lip

La participation Ă  de nombreuses publications

Son recueil En attendant le grand soir (DenoĂ«l, 1976) est prĂ©facĂ© par Michel Foucault. Cet ouvrage est apprĂ©ciĂ© par Le Canard enchaĂźnĂ©, L'HumanitĂ©, La Croix et Le Quotidien de Paris, qui lui demanderont rĂ©guliĂšrement des caricatures. Il fait le dessin de la Une des quotidiens de Le Matin de Paris et d’InfoMatin[1].

Il collabore Ă  La Quinzaine littĂ©raire entre (1970 et 2019), Lire (1975), Les Nouvelles littĂ©raires (1970-1985), L’Autre journal (1985-1993), Le Magazine littĂ©raire (1970-2020), Le Soir Ă  partir de 1975, L’ÉvĂ©nement du jeudi (1984-2001), Marianne (depuis 1997), Charlie Hebdo (depuis 1970), Hara-kiri(1969-1989), Psychologies Magazine1970-1997), XXI (depuis 2008), Okapi (depuis 1971), Pomme d’Api (depuis 1966), J’aime lire Max (depuis 2001), J’aime lire (depuis 1977), Je bouquine (depuis 1984), TĂ©moignage chrĂ©tien (depuis 1977), TĂ©lĂ©rama (depuis 1996), Courrier international(depuis 1990), Le Monde diplomatique (depuis 1981), Le New Yorker (depuis 1995), L’Idiot international (1984-1994), L’Express (depuis 2021), Le Point (depuis 1983),La Voix du Nord (depuis 1996), La Meuse, La Lanterne, La Flandre libĂ©rale (depuis 1970), La Nouvelle Gazzette (depuis 1983), Nord Éclair (depuis 1987), l’Union, L’Ardennais, L’Est Éclair, LibĂ©ration Champagne, L’Aisne nouvelle (depuis 1999), Paris-Normandie(depuis 2004), Sud Ouest, Ouest-France (depuis 2004)[12].

couverture de l'ouvrage ce que veut la ligue communiste réalise par Wiaz en 1972
affiche de Wiaz pour la Ligue communiste

Sa proximité avec Le Nouvel Observateur

Il montre ses dessins au Nouvel Observateur, qui l'embauche. Il travaillera au sein du journal pendant plus de quarante ans. Il y bĂ©nĂ©ficie d’un espace fixe dans lequel il est totalement libre tout en rĂ©pondant Ă©pisodiquement Ă  des commandes visant Ă  illustrer des dossiers. En 2021, il dĂ©crira ses conditions de travail dans une interview Ă  Paris Match ainsi : « On m’a foutu la paix, j’ai dessinĂ© ce que je voulais. Une fois on m’a refusĂ© un dessin autour de Pierre BĂ©rĂ©govoy et des affaires. Une semaine aprĂšs il se suicidait. Je ne remercierai jamais assez le rĂ©dacteur en chef qui m’a censurĂ© ». Lors de l'attentat contre Charlie Hebdo en janvier 2015, il fait un AVC et est transportĂ© Ă  l'hĂŽpital. En 2018, il se met Ă  travailler pour le Journal du dimanche[8].

affiche de Wiaz pour un « Cercle ouvert » sur le Parti communiste français organisé par Rouge avec Daniel Bensaïd.

Droit de réponse

Il participe activement à l'émission Droit de réponse, présenté par Michel Polac de 1981 à 1987[13]. Accompagné de Cabu, Siné, et de Wolinski, Wiaz illustre en direct les débats de l'émission sur une palette graphique. Un dessin de Wiaz, « Une maison de maçon, un pont de maçon, une télé de m... », brandi à l'antenne par l'animateur serait à l'origine de la fin de la programmation de l'émission, le . Le sujet était la corruption dans le monde de la construction, et n'épargnait pas le nouveau propriétaire de TF1, l'entrepreneur Francis Bouygues[14] - [15].

Il n’est pas de sauveur suprĂȘme, ni Dieu, ni Castro, ni Mao, affiche de Wiaz pour la Ligue communiste rĂ©volutionnaire

Cartooning for Peace

En 2006, il crĂ©e avec Plantu, l’association Cartooning for Peace, une association qui promeut par la bande dessinĂ©e l’espoir de Paix et en devient prĂ©sident dĂšs octobre 2006[16]. Il est le rĂ©alisateur scĂ©nariste et dialoguiste du film Caricaturistes, fantassin de la dĂ©mocratie, sortie en mai 2014. La mĂȘme annĂ©e, il est responsable de l’ouvrage tirĂ© du film, Ă©ditĂ© par Actes Sud. En 2016, il est responsable du colloque Le dessin de presse dans tous ses États, les actes de ce colloque seront publiĂ©s chez Gallimard. La mĂȘme annĂ©e il est commissaire de l'exposition Ceci n’est pas l’Europe de fĂ©vrier Ă  juin 2016 au Mons MĂ©morial MusĂ©um. De novembre Ă  dĂ©cembre 2016, au Centre d’Art Contemporain de Winzavod de Moscou il prĂ©sente l’exposition Cartooning for Human Right Ă  l’occasion de la journĂ©e internationale des droits de l’homme. En 2017, il est Ă  l’initiative de l’association Cartooning for Peace et les Ă©ditions Gallimard pour lancer une collection dĂ©diĂ©e au dessin de presse, aux couleurs de l’association, sur de grands thĂšmes de sociĂ©tĂ© et d’actualitĂ©. Il participe entre le 4 juin et le 28 aoĂ»t 2016, au Palais des arts et du festival de Dinard Ă  l’exposition rĂ©trospective “Dessins pour la Paix, organisĂ© par Cartooning for Peace[17]. =

affiche du Secours Rouge en faveur de la libĂ©ration d’Angela Davis

Les expositions personnelles et les commandes

Du 4 mars au 4 mai 2008, les dessins de Wiaz sont prĂ©sentĂ©s dans le cadre de l’exposition Les hĂ©ritiers de Daumier Ă  la BibliothĂšque nationale de France, site François Mitterand[18]. Il est l’invitĂ© d’honneur du Salon des Livres rares et objets d’arts, prĂ©sentant une exposition de dessins originaux sur le stand de l’association des bouquinistes de Paris, se tenant au Grand Palais[19].

affiche de Wiaz pour la Ligue communiste révolutionnaire

En 2010, Larousse fait appel à 40 dessinateurs de renom pour illustrer dans la partie « noms communs » du Petit Larousse illustré 400 mots ou expressions de la langue française, de façon humoristique, poétique, décalé. Il figure aux cÎtés de Christian Binet, Cabu, André-Philippe CÎté, Philippe Druillet, Fred, Loustal, Jean Giraud dit Moebius, Soledad Bravi, Lewis Trondheim, Wiaz, Willem, Georges Wolinski, ou Valérie Lemercier[20].

Autres activités artistiques

Il rĂ©alise des illustrations pour des affiches (pour Jean-Luc Godard)[3], des cartes de vƓux, des cartes postales, des pochettes de disques, des couvertures de livres, des illustrations de livre (11 planches originale pour GĂ©nitrix).des timbres, des mĂ©dailles, des piĂšces de monnaie,des billets de banque, des jeux de sociĂ©tĂ©, et des bandes dessinĂ©es (notamment Les hors-la-loi de Palente). il est Ă  l’origine du jeu Chomageopoly[21] - [22]et d autres objets pour sauver les montres Lipp.

Affiche de Wiaz sur la contraception et l'avortement

Il rĂ©alise des dĂ©cors de cinĂ©ma, de thĂ©Ăątre et d’opĂ©ra, de tĂ©lĂ©vision. Pour JĂ©rĂŽme Savary[23] dans toutes les crĂ©ations pour Le Grand Magique Circus dĂšs 1966, parmi lesquels Cabaret (1986), La PĂ©richole, Rigoletto, Le Barbier de SĂ©ville, La lĂ©gende de Jimmy (Michel Berger), Maryline Montreuil, Irma la Douce, Y a d’la joie entre autres. Le dĂ©sert de l’amour de Jean-Daniel Verhaeghe, tĂ©lĂ©film diffusĂ© en 2012, ThĂ©rĂšse Desqueyroux de Claude Miller, La Fin de la nuit, Les Cents Livres de Serge Moati, Le NƓud de vipĂšre de Jacques TrĂ©bouta(1980), Le MystĂšre Frontenac de Maurice Frydland, La Pharisienne de Michel Suffran (1980), Le Sagouin de Serge Moati (1972), Les Mal-aimĂ©s, mise en scĂšne par Pierre Barrat, Tous les garçons et les filles de leurs Ăąge (Ă©pisode Us Go Home) de Claire Denis, Toutes ces belles promesses de Jean-Paul Civeyrac (2003), Je m’appelle Elisabeth de Jean Pierre AmĂ©ris, Le redoutable de Michel Hazanavicius, Les Anges 1943, histoire d’un film de Anne Wiazemsky (2004), Mag Bodard, un destin, de Anne Wiazemsky (2005), Danielle Darieux, une vie de cinĂ©ma, Nathalie Baye, en toute libertĂ© (2007), Nicole Garcia des ombres Ă  la lumiĂšre (2010), DĂ©cor de Sarcelles-sur-mer de Jean-Pierre Brisson(1976), Tonio Karöger de Thomas Mann. aux ThĂ©Ăątre des Amandiers (1983), Ville Ă©trangĂšre de Didier Goldschmidt (1988), Le Testament d’un poĂšte juif assassinĂ© de Frank Cassenti (1987), Qui trop embrasse de Jacques Davila (1986), Rendez-vous (film) d’AndrĂ© TĂ©chinĂ©, Le MĂ©cĂšne de FrĂ©dĂ©ric Compain (1983), L’HĂŽpital de LĂ©ningrad de Sarah Maldoror (1983), Vache-qui-rit de Philippe Lioret (2005), L’Enfant secret de Philippe Garrel (1982), Grenouilles (film) de Adolfo Arrieta 1981), Sois belle et tais-toi de Delphine Seyrig, L’Empreinte des gĂ©ants de Robert Enrico, MĂȘme les mĂŽmes ont du vague Ă  l’ñme de Jean-Louis Daniel, Le Grand Inquisiteur de Raoul Sangla (1979), La passion (1978), Don Juan d’Arcady Brachlianoff(1978), Mon cƓur est rouge de Michel Rosier (1977), Couleur chair de François Weyergans, La VĂ©ritĂ© sur l’imaginaire passion d’un inconnu de Marcel Hanoun (1974), Le Cahier volĂ© de Christine Lipinska, La Bicyclette bleue de Thierry Binisti (1999)[3], des marionnettes pour Le BĂ©bĂȘte show (1982-1995) et Les Guignols de l'info (1988-2018), des dessins animĂ©s en tant que scĂ©nariste et dessinateur pour l’ensemble de la sĂ©rie Il Ă©tait une fois (Il Ă©tait une fois
 l’Homme, (1978); Il Ă©tait une fois
 l’Espace (1982); Il Ă©tait une fois
 la Vie (1987); Il Ă©tait une fois
 les AmĂ©riques (1991); Il Ă©tait une fois
 les DĂ©couvreurs (1994); Il Ă©tait une fois
 les Explorateurs (1996); Il Ă©tait une fois la MĂ©sopotamie (1998); Il Ă©tait une fois
 notre Terre (2008); Il Ă©tait une fois
 (1995), Princesse Sissi (1997). Il adapte la bande dessinĂ© de Jules Silex and the City (2012). Pour tous ces dessins-animĂ©s de tĂ©lĂ©vision, il les tire en bande-dessinĂ©e. Il adapte la sĂ©rie Il Ă©tait une fois
 l’Espace en film sous le nom de La Revanche des humanoĂŻdes (1983). Il fait les dessins pour Le Roi et l’Oiseau (1980). Il est l’un des auteurs avec Jean-Michel Ribes pour la sĂ©rie Merci Bernard et de Palace[3].

La Maison du dessin de presse et du dessin satirique

Affiche de wiaz

En janvier 2020, Franck Riester, ministre de la culture, demande Ă  Wiaz de lui prĂ©senter avant la fin du mois de mai 2020 des propositions pour la crĂ©ation d’une maison du dessin de presse et du dessin satirique[24]. En septembre, la nouvelle ministre de la Culture Roselyne Bachelot fait part de son soutien Ă  la candidature de Saint-Just-le-Martel que propose Wiaz[25]. En janvier 2022, Emmanuel Macron tranche en faveur de Paris, le projet de Saint-Just-le-Martel s’avĂ©rant plus coĂ»teux et symboliquement moins pertinent selon les critĂšres choisis[26] - [27].

Peinture

affiche de Wiaz

Fin 2020, il passe le confinement sur l’üle de RĂ©. C'est lĂ  qu'il s'essaie Ă  la peinture, « poussĂ© par des amis et l’envie de dĂ©couvrir autre chose». En quelques semaines, Wiaz peint prĂšs de 35 toiles[6] - [8].

Certaines de ces Ɠuvres passent en vente aux enchùres[28] - [29] - [30] - [31] - [32] - [33].

Vie privée

RĂ©gine Deforges

De 1967 Ă  1970, il est le beau-frĂšre de Jean-Luc Godard, mariĂ© avec sa sƓur Anne.

En 1971, il se marie avec Fabienne Servan-Schreiber, fille du dĂ©putĂ© Jean-Claude Servan-Schreiber, petite-fille de Robert Servan-Schreiber cofondateur du journal Les Échos et de la femme politique Suzanne CrĂ©mieux, et demi-sƓur du banquier Édouard Stern. Mais le couple se sĂ©pare en 1973, Fabienne rejoignant Henri Weber qu'elle Ă©pouse en 2007.

En couple avec Régine Deforges, mÚre de Franck Spengler, ils ont une fille Léa, née le , actrice de cinéma et romanciÚre.

Il divorce de Fabienne en 1981 et se remarie avec RĂ©gine le .

Distinctions

DĂ©corations

Prix

Les Hors-la-loi de Palente (La sociĂ©tĂ© internationale d'Ă©dition, 1974). Pour cet album en 1975, il reçoit les Prix du dessinateur français au Festival international de la bande dessinĂ©e d’AngoulĂȘme[40], le Prix Saint-Michel[41] dans la catĂ©gorie meilleur dessin humoristique, le Prix Adamson[42] dans la catĂ©gorie meilleur dessinateur Ă©tranger, le Prix Yellow-Kid[43] dans la catĂ©gorie du meilleur dessinateur Ă©tranger.

En 2001, il reçoit le « grand prix de l'humour vache » au Salon international du dessin de presse et d'humour de Saint-Just-le-Martel. Il obtient en 1992 le Grand prix de l’humour tendre, il reçoit le Prix GĂ©rard Vandenbroucke, en 2020, le prix du Public en 2006, le Prix de la fidĂ©litĂ© en 2005, le Prix spĂ©cial en 2007, le Prix nature et gourmandise en 2008[3].

Pour Le fantĂŽme qui pĂšte de 2013, il remporte Fauve d’or au Festival d’AngoulĂȘme 2014[40], meilleur album francophone au Prix Saint Michel[41], Prix du public au Prix Yellow-Kid[43].

Pour Le fantĂŽme et les petits prouts de 2014, il remporte le Prix Jeunesse Ă  AngoulĂȘme en 2015[40], Prix de la Presse au Prix Saint-Michel[41]

Pour La guerre des prouts de 2016, il est Prix de la sĂ©rie Ă  AngoulĂȘme en 2017[40], meilleur scĂ©nario au Prix Saint-Michel[41]

Pour Gangsters prouts de 2018, il remporte le Prix du public Ă  AngoulĂȘme en 2019[40], Prix Jeunesse au Prix Saint-Michel[41]

Pour Des prouts en avalanche de 2019, il est grand prix de la ville Ă  AngoulĂȘme en 2020[40], Grand Prix Saint Michel[41], Meilleur auteur international du Prix Adamson[42], Prix Yellow-Kid[43]du meilleur auteur de bande dessinĂ©e Ă©trangĂšre, Meilleur Bande-DessinĂ©e internationale du Prix Max et Moritz[44]

Il remporte pour l’ensemble de son Ɠuvre le Prix international d’humour Gat-Perich[45].

En avril 2013, il reçoit le prix “Markiezenaward” pour l’ensemble de son Ɠuvre dĂ©cernĂ© par la FECO et le Dutch Cartoon Festival. En 2010, il obtient le 1er prix du 10e Concours international du dessin Ă©ditorial du ComitĂ© canadien de la libertĂ© de la presse avec son dessin de Mahomet « je ne dois pas dessiner” et en fĂ©vrier 2011, il remporte le 2e prix du 13e Porto Cartoon World Festival pour son dessin sur l’expulsion des Roms. En juillet 2016, il remporte le 3e prix du 18e Porto Cartoon World Festival pour son dessin “Viva Utopia”. En 2017, il reçoit le Prix coup de cƓur de la Fondation Positive Planet pour son action pĂ©dagogique internationale. En septembre 2011, il reçoit le diplĂŽme honoris causa de l’universitĂ© de LiĂšge en Belgique[12].Il est Prix Franco-Allemand du journalisme catĂ©gorie Grand Prix des mĂ©dias 2015[46]Il est PrĂ©sident de la Fondation Freedom Cartoonists depuis 2010, anciennement Cartooning for Peace (2010-2020)[47]

Académie

En 2012, il est Ă©lu membre de l’AcadĂ©mie royale de Belgique[12]. En dĂ©cembre 2016, il est Ă©lu membre honoraire de l’AcadĂ©mie des Arts de Russie[12].

Bibliographie

  • La fin des dogmatismes par Fonvieille-Alquier illustrĂ© par Wiaz, Ă©ditĂ© par Calmann LĂ©vy, 1973
  • Les hors-la-loi de Palente, tome I : La grĂšve du Lip (scĂ©nario), dessin de Piotr Barsony, SociĂ©tĂ© internationale d'Ă©dition, 1974.
  • En attendant le grand soir, avec la prĂ©face de Michel Foucault, DenoĂ«l, 1976
  • "La DĂ©faite a dĂ©passĂ© toutes nos espĂ©rances janvier 1976- septembre 1978, F. Maspero, 1978
  • Jacques Chirac ou l'Anti-Giscard, Gilbert Comte Ă©ditĂ© par RĂ©gine Desforges, illustrĂ© par Wiaz, 1978
  • La Classe dirigeante française dissociation, interpĂ©nĂ©tration, intĂ©gration, en collaboration avec Pierre Birnbaum, illustrĂ© par Wiaz, Ă©diteur scientifique: Centre de sociologie politique, ComitĂ© d’organisation des recherches appliquĂ©es sur le dĂ©veloppement Ă©conomique et social. Édition: PUF, 1978
  • La coupe dĂ©borde - VidĂ©la ! 50 planches de dessins en noir et blanc, illustrĂ©s par Cabu - GĂ©bĂ© -Willem- Philippe HonorĂ© - Wiaz - SinĂ© - Piem - Jean-Claude MĂ©ziĂšres - GĂ©bĂ© -Michel Bridenne - Daniel Maja - Plantu - Fernando Puig Rosado, Ă©dition COBA, 1978
  • Traits tirĂ©s sur l'actualitĂ©. AngoulĂȘme V. Exposition de dessins d'humour.Ce catalogue prĂ©sente, avec un de leurs dessins, Les artistes ayant participĂ© Ă  cette exposition sont : Barbe (dessinateur) – Barrigue – Jacques Bellenger – Jacques-Armand Cardon – Carlos Gimenez – Chaussepied –Bernard Chenez – Jean Pierre Coureuil –Philippe HonorĂ© – Jean-Marie Kerleroux – Jean-Pierre Lacroux – Chantal Montellier – PIEM – Plantu – PYM Olivier Raynaud – Jean SolĂ© –François Solo – Philippe Soulas – Teich – Vasco Gargano Wiaz qui ont participĂ© Ă  l'exposition de dessins d'humour organisĂ©e par les animateurs de la collection "Trait tirĂ©" de la coopĂ©rative d'Ă©dition le Champ du Possible au MusĂ©e municipal d'AngoulĂȘme, dans le cadre du Ve Salon International de la Bande DessinĂ©e, du 20 au 22 janvier 1978, avec entre autres comme illustrateur Wiaz, Le Champs du Possible, 1979
  • Voyage en Giscardie, dessins recueillis et prĂ©sentĂ©s par Thierry de Chatrette illustrĂ© par Georges Wolinski, Wiaz, Philippe Soulas,SinĂ©, Jean-Marc Reiser, Pym, Olivier Orban 1980
  • François, si vous saviez...,Presses universitaires de France 1981 (ISBN 2 13 037358 5)
  • Pochette pour lÂŽalbum Nul! Charles-Philippe par Jean Benguigui, label Disque AZ illustrĂ© par Wiaz en 1982
  • Larme Ă  gauche, La DĂ©couverte, 1984
  • Masques et plumes, illustrĂ© par Wiaz, Paris : La DĂ©couverte, 1986
  • AndrĂ© Hardellet L'Oncle Jules. Paris, RĂ©gine Deforges, 1986, avec des illustrations de Wiaz
  • Lettre ouverte Ă  ceux qui veulent tuer le livre scolaire illustrĂ© par Piem, SinĂ©, Trez et Wiaz, Albin Michel 1986
  • Droit de se taire, (droit de rĂ©ponse et Michel Polac, Splendeurs et misĂšres d'une Ă©mission - Le Yin et le Yang, c'est ma philosophie - Annexes - Droit de rĂ©ponse est une Ă©mission de dĂ©bats tĂ©lĂ©visĂ©s polĂ©miques en direct, de Michel Polac rĂ©alisĂ©e par Maurice Dugowson et diffusĂ©e sur TF1 entre le 12 dĂ©cembre 1981 et septembre 1987, illustrĂ©s par SinĂ©,Plantu, Wiaz, Georges Wolinski, Cabu, Robert Laffont,1987
  • L'ART FEROCE :MITERRAND / CHIRAC / GISCARD / BARRE / PASQUA / LE PEN-illustrĂ© par des CARICATURES DE CHACUN DE CES PERSONNAGES PAR DIFFERENTS DESSINATEURS COMME CABU, WIAZ, TREZ, LOUP, SinĂ©, WOLINSKI, PLANTU, KONK, libĂ©ration 1987
  • Ils ne sont pas sortables ! ! (textes et dessins), La DĂ©couverte, 1987
  • Et maintenant on fait quoi ? (textes et dessins), La DĂ©couverte, 1989 (ISBN 2-7071-1835-4).
  • De De Gaulle Ă  Mitterrand. 30 ans de dessins d'actualitĂ© en France.Paris, BDIC, 1989. Ouvrage publiĂ© Ă  l'occasion de l'exposition organisĂ©e au MusĂ©e d'Histoire Contemporaine Ă  Paris de dĂ©cembre 1989 Ă  fĂ©vrier 1990. Dessins de Cabu, Jacques Faizant, GĂ©bĂ©, Piem, Plantu, Jean-Marc Reiser, SinĂ©,Tim, Trez, Wiaz, Willem, Wolinski, 1990
  • Des Ă©conomistes au-dessus de tout soupçon ou la grande mascarade des prĂ©dictions, illustrĂ© par Wiaz, Albin Michel 1990
  • OĂč va-t-il chercher tout ça ? (textes et dessins), La DĂ©couverte, 1990 (ISBN 2-7071-1977-6).
  • POUR JEAN DANIEL. IllustrĂ© par CLAIRE BRETECHER, CONSTANTIN BYZANTIOS (el), WIAZ ET WOLINSKI, Proutet, 1990
  • Canulars & Autres Supercheries. (En vĂ©ritĂ© que de mensonges) Ă©crit par Gilles Laurendon et Laurence Berrouet, illustrĂ© par Wiaz, Ă©ditĂ© par Ramsay, 1991
  • Hommes, mode d'emploi, Ă©crit par Nathalie Perreau, Ă©ditĂ©s par Ramsay et Paramaribo,1992
  • C’est pas gagnĂ©, Plume, 1993
  • Ces messieurs dĂ©sirent ?, Stock 1994
  • Les Parisiens et l automobile, illustrĂ© par Jacques Faizant, RĂ©gis Franc, Nicole Lambert, Jean-Jacques Loup, Jean-Jacques SempĂ©,Trez, Wiaz, Peugeot, 1995
  • Je, François Mitterand (textes et dessins), Stock, 1996 (ISBN 2-234-04653-X).
  • JuppĂ© fait-il vendre ?, Stock, 1997
  • ” Y a Pas Peno” Fous de Foot Ă©crits par Daniel Picouly, Guillaume Nicloux, Franz Olivier Giesbert, Philippe Labro, Bernard Weber illustrĂ© par Tignous,Georges Wolinski,Charb, AndrĂ© Lamorthe, Wiaz, HervĂ© Pinel, Boll, SinĂ©, Michel Pichon, Blutch, Flammarion 1998
  • Vous ĂȘtes lĂ , monsieur le prĂ©sident ? (textes et dessins), DenoĂ«l, 1999 (ISBN 978-2-207-24969-7).
  • RĂ©sistances Essai de taupologie gĂ©nĂ©rale, Daniel Bensaid,illustrĂ© par Wiaz, Fayard, 2001
  • Colette. Lettres., Edition originale de ce recueil de lettres en hommage Ă  l'Ă©ditrice Colette Duhamel (nĂ©e Rousselot), par ValĂ©ry Giscard d'Estaing, Madeleine Chapsal, Simone Veil et Antoine Veil,Milan Kundera, Roger Grenier, FĂ©licien Marceau, Edmonde Charles-Roux, etc, illustrĂ© par Wiaz, Gallimard, 2004
  • L'agenda du prĂ©sident, le vrai, avril 2007-mars 2008, illustrĂ©s par Cabu, Plantu, Michel Lafon, 2008
  • 10 ans pour ça (textes et dessins), Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 2009 (ISBN 978-2-350-13141-2).
  • LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN CARICATURES, prĂ©facĂ© par Wiaz, Hugo&Cie 2009
  • Le fantĂŽme amoureux, La DiffĂ©rence, 2013
  • Les aventures du fantĂŽme qui pĂšte, La DiffĂ©rence 2013
  • Le fantĂŽme qui pĂšte, La DiffĂ©rence, 2013
  • Rototo a disparu, La DiffĂ©rence, 2014
  • Le fantĂŽme et les petits prouts, La DiffĂ©rence 2014
  • MĂŽaaa Sarkozy, La DiffĂ©rence, 2015
  • La guerre des prouts, La DiffĂ©rence, 2016
  • Sauve qui proute! La DiffĂ©rence, 2016
  • Dessins littĂ©raires, PrĂ©facĂ© par Antoine Gallimard, Librairie Galignani,2018
  • Gangsters prouts, La DiffĂ©rence, 2018
  • Des prouts en avalanche, La DiffĂ©rence, 2019

Références

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Annexes

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