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Vulgarisation

La vulgarisation est, selon la définition du Trésor de la langue française informatisé, le « fait de diffuser dans le grand public des connaissances, des idées, des produits ».

C'est une forme de diffusion pédagogique des connaissances qui cherche à mettre le savoir (et éventuellement ses limites et ses incertitudes) à portée d'un public non expert. C'est l'ensemble des actions permettant au public d'accéder à la culture, et en particulier aux cultures scientifiques, techniques, industrielles ou environnementales, c'est-à-dire aux savoirs, savoir-faire et savoir-être de ces disciplines.

Qu'est ce que la vulgarisation ?

DĂ©finition selon les sources

Dans son sens le plus répandu, la vulgarisation est, selon le Larousse, l'« action de mettre à la portée du plus grand nombre, des non-spécialistes des connaissances techniques et scientifiques »[1]. Pour le dictionnaire Le Petit Robert, c'est « le fait d'adapter un ensemble de connaissances techniques, scientifiques, de manière à les rendre accessibles à un lecteur non spécialiste ». Enfin, pour le TLFi, c'est le « fait de diffuser dans le grand public des connaissances, des idées, des produits »[2].

Éléments de définition

  • La vulgarisation est intimement liĂ©e Ă  la dĂ©marche scientifique, et fait partie des missions des chercheurs[alpha 1].
  • La vulgarisation permet au citoyen de se saisir d'un enjeu de la communautĂ© scientifique, ce qui se dĂ©veloppe via certains partenariats entre recherche et citoyens (science participative). Mais cette dernière piste reste encore marginale, comparativement Ă  l'espace occupĂ© par la vulgarisation plus « classique » (magazines, Ă©missions de tĂ©lĂ©vision, livres, musĂ©es de science, universitĂ©s populaires, cours publics, etc.).
  • La vulgarisation est le lien volontaire de transmission qu'effectue un chercheur, un expert, un enseignant, un animateur, un mĂ©diateur, un confĂ©rencier, un journaliste du savoir qu'il produit ou maĂ®trise (science, culture au sens large, acquis par une communautĂ© scientifique, technique et acadĂ©miques, etc.) vers le public profane.
  • La vulgarisation inclut aussi, de fait, l'appropriation volontaire par le public de connaissances, y compris quand cette appropriation s'accomplit de manière autodidacte, sans passer par le contact direct avec des vulgarisateurs.
  • La vulgarisation se fait Ă  plusieurs niveaux de complexitĂ©.
  • Elle est notamment orientĂ©e vers des nĂ©ophytes ou le grand public :
    • information de publics très diffĂ©rents de l'Ă©tat de l'art, de l'Ă©tat des connaissances ; par exemple sur la question du changement climatique, les groupes de travail du GIEC publient rĂ©gulièrement un RĂ©sumĂ© Ă  l'intention des dĂ©cideurs[3], de mĂŞme, en France, la Mission interministĂ©rielle de l'effet de serre a publiĂ© un MĂ©mento des dĂ©cideurs[4] ;
    • mise en place des conditions permettant au profane ou Ă  l'amateur Ă©clairĂ© de pouvoir dialoguer avec les savants, sachants et spĂ©cialistes ;
    • entretien d'interactions et rĂ©tro-action entre public et experts, dont sur les rĂ©actions du public face aux usages faits des dĂ©couvertes et savoirs techniques dans la sociĂ©tĂ©.
  • Mais elle prend, parallèlement, des formes nouvelles :
    • dans un monde oĂą les disciplines scientifiques et techniques se sont fortement complexifiĂ©es et Ă©voluent très rapidement, il existe aussi un large mouvement de vulgarisation scientifique produite par des disciplines complexes vers d'autres disciplines complexes (dont les acteurs sont parfois pour les premiers l'Ă©quivalent d'un public profane). Elle est nĂ©cessaire pour la fĂ©condation croisĂ©e des savoirs et la transdisciplinaritĂ©. Les revues Ă  comitĂ© de lecture et leurs articles scientifiques jouent ce rĂ´le. La vulgarisation des sciences dites « dures » vers les sciences humaines et sociales et inversement ou avec d'autres domaines de la culture vulgarisĂ©e participe aussi Ă  cette dynamique ;
    • les approches collaboratives se dĂ©veloppent (WikipĂ©dia, les Wikibooks et les WikiversitĂ©s ainsi que les dĂ©marches de sciences citoyennes entrent dans cette dynamique) ;
    • une communautĂ© des ressources scientifiques libres se dĂ©veloppe et ouvre de nouvelles perspectives. Elle propose des articles scientifiques, des bases de donnĂ©es et des logiciels gratuits et publiĂ©s en licences (Creative Commons, open source, etc.).
      Cette approche est notamment encouragée par Harold Varmus (prix Nobel de médecine) qui, s'inspirant de l'efficacité apportée aux physiciens par Internet, promeut les articles en accès libre[5] et les données open source pour une science plus collaborative et ouverte, qui permet également, mais plus rapidement et d'une manière plus riche, l'évaluation par les pairs de la communauté scientifique[6]. Le comité d'éthique du CNRS a lui-même recommandé en 2007 la diversification des publications open source, malgré l'opposition des éditeurs de publications scientifiques : « Les revues en libre accès et les archives ouvertes sont des étapes vers un modèle optimisé, encore à créer, où les impératifs de libre diffusion, les préoccupations éthiques, les critères de qualité et ceux d’équilibre économique seraient mieux conjugués, peut-être par auto-régulation entre auteurs et lecteurs »[7]. « Faciliter pour le plus grand nombre l’accès aux connaissances, acquises grâce à l’effort financier public, en les considérant comme un bien universel, au sein des pays les plus développés mais aussi au-delà de leurs frontières, relève d’un choix éthique majeur »[7], écrivait le comité d'éthique du CNRS. Le CNRS recommandait même l'« obligation de dépôt des résultats dans des archives ouvertes »[7], en rappelant que la recherche est souvent financée par de l'argent public[7] ;
    • depuis les annĂ©es 2000, le terme de « mĂ©diation scientifique » tend progressivement Ă  se substituer Ă  celui de « vulgarisation scientifique ». Il recouvre toutefois un ensemble de pratiques plus vaste, au sens oĂą la mĂ©diation scientifique relève davantage d'un dialogue[8] entre science et sociĂ©tĂ©, appuyĂ© par des approches participatives prenant en compte les opinions et valeurs des diffĂ©rents publics, que d'un simple processus de transfert de connaissances et de culture scientifiques.

Moyens et acteurs

La vulgarisation est de nature pédagogique. Elle est en cela très proche de la médiation culturelle, vocable plutôt utilisé pour les arts et la culture générale. Un rapprochement dont témoigne l'idée de « médiation scientifique ».

Elle s'appuie sur des moyens de communication, des médias et de plus en plus des approches multimédias. « Être précis et compréhensible par le plus grand nombre, sans simplifier à l’extrême un message qui pourrait devenir mensonger, nécessite un effort et des compétences dont l’importance est souvent sous-estimée »[9], rappelait début 2010 le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie.

La Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU) rassemble depuis 1992 un fonds de vulgarisation scientifique et d'histoire des sciences et des techniques, constituĂ© de publications destinĂ©es Ă  un public non spĂ©cialiste, « permettant d'alimenter la rĂ©flexion et la recherche dans des domaines variĂ©s : sciences et Ă©thique, sciences et religions, sciences et sociĂ©tĂ©, dĂ©veloppement durable, Ă©cologie, zoologie, climatologie, biologie, informatique... »[10]. La bibliothèque disposait en 2010 d'une collection de plus de 12 000 ouvrages de vulgarisation scientifique et mĂ©dicale, ainsi que d'abonnements Ă  44 pĂ©riodiques imprimĂ©s et Ă  62 revues Ă©lectroniques[10].

Musées scientifiques

L'histoire de la vulgarisation par des expositions temporaires ou permanentes d'objets de science et de culture commence avec l'école, et pour les sciences avec les sociétés savantes et les cabinets de curiosités du siècle des Lumières.

La France a développé des centres de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI). Les plus célèbres sont le Palais de la découverte et la Cité des sciences et de l'industrie de La Villette. Les États-Unis ont renouvelé le genre ces dernières décennies avec des institutions telles que l'Exploratorium[11] de San Francisco, qui se veulent plus près d'une expérience accessible par les sens — et où les enfants peuvent toucher sans risquer de casser quelque artefact. Le Québec a développé quelque chose de semblable avec le Centre des sciences de Montréal.

Cette approche diffère sensiblement de celle des années 1935-1970 où la France se caractérisait par une séparation franche entre ce qui était scientifique (le « pourquoi », caractérisé par le Palais de la découverte) et de ce qui était technique (le « comment faire pour que », caractérisé par le Musée des arts et métiers). Cette séparation n'existait pas en Grande-Bretagne (Science Museum de Londres), ni en Allemagne (Deutsches Museum à Munich), où l'on exposait ensemble sciences et techniques sans d'ailleurs prendre le soin de toujours les différencier.

Approches critique et Ă©thiques

Analyse critique

En réaction à la praxis, aux modes et formats dominants de vulgarisation (TV, Presse souvent réductrices ou sensationnalistes), des courants plus ou moins formalisés récusent ou tout au moins questionnent une vulgarisation à outrance et souvent peu éthique ou transparente. Elles constatent, craignent ou jugent que :

  • certaines vulgarisations sont orientĂ©es ou instrumentalisĂ©es dès l'amont, c'est-Ă -dire par le vulgarisateur lui-mĂŞme ou par celui se prĂ©sentant comme tel (la diffĂ©rence entre certains articles de vulgarisation et le publireportage est parfois tĂ©nue) ; des informations tronquĂ©es peuvent faire naĂ®tre de faux espoirs puis des dĂ©sillusions ;
  • certaines vulgarisations sont tronquĂ©es ou rendues trompeuses au stade d'un second filtrage, par des mĂ©dias contraints pour retenir le public de sacrifier aux recettes de la simplification et du sensationnalisme (filtrage d'une partie de l'information, par exemple plus spectaculaire, vendeuse, ou les confortant dans leur image ; emplois d'expressions anthropomorphisantes[alpha 2] ; engouement collectif pour certains travaux scientifiques de chercheurs qui n'Ă©chappent Ă  l'influence ni de leur Ă©poque ni des effets de mode thĂ©orique interne Ă  leur discipline)[13] ;
  • une appropriation Ă©ventuellement sauvage et dĂ©formante d'une information par une partie du public peut conduire Ă  des rumeurs et des chaĂ®nes de dĂ©sinformation. Les personnes mal informĂ©es colportent alors Ă  leur tour les messages vers d'autres, sans rigueur scientifique ou en rĂ©-articulant une information fausse ou incomplète dans de nouveaux raisonnements non fondĂ©s aux consĂ©quences imprĂ©visibles[14]. C'est un phĂ©nomène notamment analysĂ© par des observateurs comme Anne Cauquelin et Roger Lenglet (opinion publique) qui Ă©tudient l'appropriation des informations vulgarisĂ©es par le public lui-mĂŞme.

De telles dérives peuvent être expliquées par de nombreux facteurs (politiques, institutionnels, religieux, commerciaux ou d'image, etc.). Si elles sont volontaires, elles s'apparentent à une désinformation et posent en outre des questions juridiques particulières (forme de diffamation).

Enjeux Ă©thiques

L'enjeu que représente la vulgarisation prend de l'ampleur dans le même temps que sont réalisées les avancées scientifiques et culturelles, en considérant que la somme et la complexité de l'information à diffuser est croissante dans le temps. De plus, internet permet de tendre une certaine idée de démocratisation de cette méthode de diffusion. Son rôle est ainsi exponentiel puisque l'écart entre la population et la connaissance se creuse. Dans cette perspective, la vulgarisation prend une portée quasiment politique, car elle est outil d'information et point de jonction à la fois entre une spécialisation sans limites, et des citoyens pour qui les réalités exposées par les spécialistes paraissent de plus en plus occultes. Ainsi, elle peut être l'objet de manipulations à des fins n'ayant rien à voir avec l'élévation scientifique ou culturelle de la population (voir Approches critique et éthique).

  • Les enjeux Ă©thiques semblent plus Ă©vidents dans certains domaines sensibles :
  • Le rĂ´le du vulgarisateur est particulièrement difficile dans des domaines Ă©mergents exposant Ă  des risques nouveaux et difficilement prĂ©visibles (OGM, nanotechnologie, nuclĂ©aire, smog Ă©lectromagnĂ©tique, clonage, fĂ©condation assistĂ©e, NBIC, etc.), qui suscitent des questions socialement vives, voire des controverses sociotechniques.
  • Sur la base d'une vulgarisation parfois peu transparente, partiale et donc peu crĂ©dible, on demande souvent au public un « consentement Ă©clairĂ© », un avis qui peut ensuite justifier des actions potentiellement dangereuses ou au contraire un principe de prĂ©caution qui - par dĂ©finition - ne peut ĂŞtre appuyĂ© sur des certitudes.
  • Des auteurs comme le sociologue Pierre Bourdieu, Daniel Jacobi (sĂ©mioticien), ou la Revue Alliage (publiĂ©e par Jean-Marc Levy-Leblond), la Fondation sciences citoyennes ainsi que le Cirasti avec ses rencontres nationales de l'animation scientifique et technique et son observatoire des Exposciences s'inscrivent Ă©galement dans ce courant critique et Ă©thique.
  • Une question dĂ©licate est le moment opportun pour divulguer une information, surtout s'il s'agit de rĂ©sultats prĂ©liminaires. Selon sa perception des enjeux, une partie du public trouvera qu'une information a Ă©tĂ© prĂ©maturĂ©ment divulguĂ©e, alors qu'une autre trouvera qu'on a trop tardĂ© Ă  la divulguer.
    Le vulgarisateur est parfois aussi le relai d'un lanceur d'alerte, éventuellement confronté à l'urgence ou au principe de précaution.
    Le vulgarisateur ou sa hiérarchie, son rédacteur en chef, etc. peuvent subir des pressions, ou craindre qu'une information n'engendre des troubles et alors s'autocensurer (Didier Sicard évoquait en 2004 une Recherche « sommée de prouver sans inquiéter »[15]). Chaque cas est alors un cas particulier que le vulgarisateur doit traiter en son âme et conscience.
  • L'accès rĂ©cemment dĂ©mocratisĂ© Ă  Internet a un double effet ; il encourage l'expertise citoyenne et l'analyse critique, notamment en permettant d'accĂ©der vite et directement Ă  de nombreuses sources originales (souvent en anglais, mais avec des outils de traduction pouvant aider le lecteur, le comitĂ© Ă©thique du CNRS recommandant d'ailleurs de ne pas favoriser l'anglais et d'encourager le bilinguisme et l'utilisation de la traduction automatique[7]). Certaines de ces sources sont vulgarisĂ©es par leurs auteurs eux-mĂŞmes, ou accompagnĂ©es de commentaires critiques, Ă©ventuellement pluridisciplinaires et collaboratifs.
    Inversement, un internaute naïf ou ne prenant pas le temps de croiser ses informations ou d'en vérifier les sources, est — sur internet et dans la blogosphère — également exposé à une information mal vulgarisée et surabondante. Il peut alors lui-même contribuer à amplifier des rumeurs (ou à les dénoncer et parfois les corriger ?).
    De plus, la question de la fracture numérique peut cumuler ses effets à ceux des inégalités traditionnelles d'accès à l'information.

DĂ©ontologie de la vulgarisation

  • En France, le ComitĂ© consultatif national d'Ă©thique pour les sciences de la vie (CCNE) a publiĂ© en 1995 un premier avis[16] sur « l’information scientifique relative Ă  la recherche biologique et mĂ©dicale ». En 2010, il a Ă©mis un second avis[9], insistant sur le fait que (…) « Si l’information n’est pas correctement transmise – complète, honnĂŞte, comprĂ©hensible par un profane – le consentement « informĂ© » perd tout son sens ».
    Cet avis est assorti de recommandations visant « à améliorer la qualité de l’information que les scientifiques se doivent de transmettre à la société ». Le comité ajoute qu'« il est important que le public ait la certitude que l’information qui lui parvient via différents média est validée. Or personne n’est mieux placé que le chercheur lui-même pour valider une information scientifique ».
  • De leur cĂ´tĂ© le scientifique ou l'expert ont la responsabilitĂ© de devoir adapter leur langage au niveau de comprĂ©hension de leurs interlocuteurs. Ils doivent cependant Ă©viter le jargon scientifique ou technique, sans pour autant galvauder ni rendre approximative l'information ; c'est un Ă©quilibre souvent difficile Ă  trouver. « Il est alors extrĂŞmement souhaitable que l’information transmise, en gĂ©nĂ©ral par un journaliste, ait Ă©tĂ©, chaque fois que possible, validĂ©e par le chercheur lui-mĂŞme quant Ă  sa signification et quant Ă  l’importance qu’elle revĂŞt pour le public ».
  • Parfois un vulgarisateur ou scientifique bon communicant, ou douĂ© d'une verve inhabituelle, devient une star apprĂ©ciĂ©e des mĂ©dias. Il peut ĂŞtre mis en avant, Ă©ventuellement bien plus que ne le justifierait la reconnaissance par ses pairs. On cherche alors aussi Ă  lui faire rendre des avis sur des domaines qu'il ne maĂ®trise pas nĂ©cessairement. Il devrait se garder de tomber dans ce piège, et la dĂ©ontologie des journalistes voudrait qu'on ne l'y pousse pas. Dans le feu de l'action et du direct on peut comprendre quelques dĂ©rives, mais dans la presse, elles paraissent plus suspectes. Ce phĂ©nomène peut ĂŞtre renforcĂ© par le fait que nombre de bons scientifiques, Ă©chaudĂ©s par des communications mal faites, mal comprises ou mal rapportĂ©es par les mĂ©dias venus les interroger peuvent ensuite Ă©viter de rĂ©itĂ©rer l'exercice.
  • La vulgarisation mĂ©dicale et de santĂ© prĂ©sentant des enjeux Ă©thiques particulièrement forts, avec d'une part le poids du lobby pharmaceutique et d'autre part des risques de dĂ©rives liĂ©es Ă  l'amateurisme ou Ă  la non-mise Ă  jour de certains sites.
    Plusieurs initiatives, parfois encadrées par les états cherchent à encourager de bonnes pratiques et professionnaliser ces acteurs.
    Par exemple, la Fondation HON (Health On the Net) promeut une information en ligne qui soit claire, vérifiée, appropriée et efficace. Elle a produit un code de conduite HONcode qui permet à un site respectant ce code d'afficher le logo HON sur sa page d’accueil[17]. Une convention de partenariat a été signée en France par HON et la Haute Autorité de Santé qui promeut une certification des sites proposant des informations sur la santé.
    Les sites informant sur la médecine, les médicaments, sont désormais invités par la loi[18] à afficher sur leur page d'accueil leurs liens avec des sites institutionnels (caisses d’assurance-maladie, Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFFSSAPS) ou Haute Autorité de santé (HAS)) et à demander (depuis ) à la HAS une certification volontaire (Plus de 700 sites répondant aux critères ont été certifiés entre 2007 et début 2010)[19].

Publications et médias

Les organismes de publications scientifiques (articles, revues, publications, colloques) s'adressent principalement aux spécialistes dans un processus d'évaluation par les pairs.

Par opposition, les médias de masse ont par essence pour rôle de transmettre de l'information aux publics non-spécialisés. C'est cependant dans les médias traditionnels, souvent par le biais d'une actualité ou de sujets de société chargés émotionnellement et en opposition avec la cognition nécessaire à l’acquisition de la connaissance[20] - [21].

Le livre et la presse

Au XVIIIe siècle durant la période des Lumières, des penseurs ont théorisé la pédagogie moderne en faveur de l'éducation du peuple et la vulgarisation scientifique. Les mouvements d'éducation populaire et le milieu scientifique ont fait émerger la nécessité de la vulgarisation scientifique, tant pour lutter contre la désinformation et les superstitions que pour élever le niveau global de connaissance des peuples. Les premiers outils de connaissances abordables sont alors les dictionnaires encyclopédiques, qui vont être diffusés sous la forme de fascicules ou de livres en format poche. Le rôle prépondérant des colporteurs puis l'apparition des premières gares ferroviaires (années 1840) permet cette diffusion accélérée. À partir des années 1880, du moins en Occident, la liberté de la presse, l'éducation pour tous, la fondation de grandes bibliothèques publiques, ouvrent encore le champ de l'acquisition des savoirs.

Des périodiques de vulgarisation scientifique sont apparues progressivement au XIXe siècle. Au début du siècle suivant, des magazines tels que Sciences et Vie fondé en 1913 en France connaissent le succès.

Audiovisuel et Internet

Entre 1920 et 1990, la radiophonie puis la télévision montent en puissance et deviennent des canaux de transmissions de savoirs.

L’essor des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) a permis de démultiplier cette offre ces dernières décennies, via le web notamment[22].

Des livres de la collection d'origine américaine Pour les nuls, qui propose des ouvrages de vulgarisation sur tous les sujets.

Revues de vulgarisation

Émissions télévisées

Émissions radiophoniques

Chaîne TV spécialisée

La chaine de télévision Science & Vie TV est spécialisée dans la vulgarisation.

Internet

Il existe de très nombreux sites web contribuant à la vulgarisation : d'une part les sites de revues scientifiques ou alimentés par des agences de presse spécialisées (comme Agence Science-Presse). D'autre part, les sites enrichis par la communauté des internautes à travers des blogs[27], ou des outils collaboratifs comme Wikipédia.

Dans les années 2010, la vulgarisation en vidéo s'est développée notamment à travers des chaînes YouTube (comme e-penser, Dr Nozman ou DirtyBiology)[28] - [29] - [30]. Les premières chaînes sont créées vers 2014 et 2015, puis leur nombre explose[31].

À côté de ces émissions audiovisuelles, il existe aussi des bandes dessinées en ligne de vulgarisation comme JKX Comics créée par des doctorants américains[32].

Animation scientifique et technique

Formation

En France, quelques masters formant à cette forme de communication existent, et une formation de journalisme scientifique est donnée à l'école supérieure de journalisme de Lille depuis les années 1990. Des formations courtes existent également, généralement destinées à des chercheurs ou ingénieurs, par exemple par le Centre de vulgarisation de la connaissance à l'université Paris-Sud, ou par des organismes privés comme Science et partage. Des formations courtes existent aussi à destination des doctorants pour les préparer à des concours du type de Ma thèse en 180 secondes. Il existe toutefois bien plus de formations, souvent professionnalisantes, à la médiation scientifique[35]. Certains livres permettent également d'apprendre à vulgariser[36] - [37].

Vulgarisateurs célèbres

  • Eugène Aisberg (1905-1980) Ă©tait un journaliste français d'origine ukrainienne. Par le biais de « causeries » d'abord entre Curiosus et son oncle Radiol, puis après guerre entre Ignotus et Curiosus devenu Ă  son tour dĂ©tenteur du savoir, cet auteur nous fait dĂ©couvrir et comprendre les principes qui rĂ©gissent le monde de la TSF d'abord, du transistor ensuite et enfin de la tĂ©lĂ©vision Ă  travers toute une sĂ©rie d'ouvrages qui ont suscitĂ© de multiples vocations, tant d'Ă©lectroniciens que d'enseignants.
  • Isaac Asimov (1920-1992) Ă©tait amĂ©ricain d'origine russe. Talentueux Ă©crivain de science-fiction (notamment Ă  travers ses cycles sur les robots (Les Robots) et de sa Fondation), ce scientifique, biochimiste de formation, a Ă©galement Ă©crit de nombreux ouvrages de vulgarisation.
  • Jacques-Marie Bardintzeff (1953), volcanologue et universitaire français, auteur ou co-auteur de nombreux articles et ouvrages Ă  destination du grand public.
  • Bruce Benamran (1977-), vidĂ©aste français, il produit des vidĂ©os de vulgarisation scientifique sur sa chaĂ®ne YouTube e-penser.
  • JĂ©rĂ´me Bonaldi (1951-), journaliste et animateur de tĂ©lĂ©vision.
  • Benjamin Brillaud (1988-), vidĂ©aste, il rĂ©alise des vidĂ©os de vulgarisation historique et mythologique sur sa chaine Youtube Nota Bene[38].
  • Bill Bryson (1951-), vulgarisateur scientifique et auteur.
  • Dianna Cowern, une vidĂ©aste web qui possède la chaĂ®ne YouTube Physics Girls[39].
  • Jacques-Yves Cousteau (1910-1997), ocĂ©anographe et explorateur du monde sous-marin, a Ă©tĂ© le pionnier de la vulgarisation des connaissances sur la faune sous-marine.
  • Alain Decaux (1925-2016), membre de l'AcadĂ©mie française, a occupĂ© le devant de la scène mĂ©diatique pendant près d'un demi-siècle avec ses Ă©missions de vulgarisation historique et ses nombreuses publications.
  • Jean-Paul Delahaye (1952- ), mathĂ©maticien et informaticien, rĂ©dacteur de la chronique Logique et calcul de la revue Pour la Science.
  • Louis Figuier (1819-1894), vulgarisateur scientifique le plus prolifique du XIXe siècle.
  • Camille Flammarion (1842-1925). Frère de l'Ă©diteur du mĂŞme nom. Membre de nombreuses sociĂ©tĂ©s savantes et d'associations pour la vulgarisation des sciences positives, il fonde la SociĂ©tĂ© astronomique de France en 1887 et surtout publie l'Astronomie Populaire en 1880, ouvrage souvent rĂ©Ă©ditĂ© et complĂ©tĂ©, sortant cette discipline scientifique de son carcan de spĂ©cialistes. Il initie en cela l'astronomie amateur en en diffusant les bases thĂ©oriques et pratiques.
  • Fontenelle (1657-1757). ConsidĂ©rĂ© comme un des « pères fondateurs » de la vulgarisation. Membre de l'AcadĂ©mie des sciences et de l'AcadĂ©mie française. Son ouvrage le plus cĂ©lèbre est les entretiens sur la pluralitĂ© des mondes habitĂ©s. RĂ©Ă©ditĂ© Ă  de nombreuses reprises de son vivant, il met en scène un astronome et une marquise dont les relations sont presque autant scientifiques que courtoises. Voir aussi ses Dialogues des morts Ă©galement très didactiques tout en distrayant.
  • George Gamow (1904-1968) Ă©tait physicien amĂ©ricain d'origine russe, nous fait dĂ©couvrir, Ă  travers les aventures du personnage de M. Tompkins, la physique quantique, la relativitĂ© restreinte et gĂ©nĂ©rale, et mĂŞme le corps humain[40], ainsi que de multiples aspects des concepts relativement rĂ©cents de la physique du XXe siècle.
  • Martin Gardner (1914-2010), mathĂ©maticien, prestidigitateur, a Ă©crit de nombreux livres portant sur les « rĂ©crĂ©ations scientifiques ».
  • Jamy Gourmaud (1964-), journaliste et animateur de tĂ©lĂ©vision, crĂ©ateur de C'est pas sorcier.
  • LĂ©o Grasset est un vulgarisateur et vidĂ©aste de la chaine Youtube DirtyBiology[41].
  • Henri Guillemin (1903-1992), historien , critique littĂ©raire et confĂ©rencier, il acquiert une notoriĂ©tĂ© publique avec ses confĂ©rences pour la TSR (tĂ©lĂ©vision suisse), aujourd'hui redĂ©couverte via la plateforme Youtube.
  • Stephen Jay Gould (1941-2002), par de nombreux ouvrages, articles et chroniques dans des journaux Ă  destination d'un grand public, a exposĂ© ses rĂ©flexions sur la gĂ©ologie, la biologie et l'histoire des sciences, et surtout sur la thĂ©orie moderne de l'Ă©volution dont il a Ă©tĂ© un des rĂ©formateurs dans le monde scientifique.
  • Stephen Hawking (1942-2018) est physicien thĂ©oricien et cosmologiste anglais. Il a vulgarisĂ© une partie de son travail dans le livre Une brève histoire du temps qui est l'un des plus grands succès de littĂ©rature scientifique.
  • Jean-Louis Heudier (1944-) est astronome français. Il a crĂ©Ă© plusieurs outils de vulgarisation scientifique comme ASSEM, PARSEC-ASTRORAMA et, dans le cadre de l'observatoire de la CĂ´te d'Azur, Observatorium.
  • Albert Jacquard (1925-2013), biologiste et philosophe, Albert Jacquard s'est Ă©galement distinguĂ© en tant que vulgarisateur. Il a en effet publiĂ© une trentaine d'ouvrages de vulgarisation sur des sujets aussi bien scientifiques que philosophiques.
  • Henri Laborit (1914-1995), mĂ©decin chirurgien et neurobiologiste, il Ă©tait Ă©galement Ă©thologue, « eutonologue », selon sa propre dĂ©finition (spĂ©cialiste du comportement humain) et philosophe. Il s'est fait connaĂ®tre du grand public par la vulgarisation des neurosciences, notamment en participant au film Mon oncle d'AmĂ©rique d'Alain Resnais.
  • Jean-Pierre Luminet (1951-) est astrophysicien, Ă©crivain et poète français, spĂ©cialiste des trous noirs et de cosmologie au sujet desquels il a Ă©crit plusieurs ouvrages. Il est l'auteur de nombreux autres ouvrages de vulgarisation, et a reçu notamment le Prix Georges LemaĂ®tre en 1999 et le Prix europĂ©en de la communication scientifique en 2007.
  • Jane Marcet (1769-1858) s'est attachĂ©e Ă  mettre Ă  la portĂ©e d’un large public les connaissances les plus avancĂ©es de l’époque. Ses livres furent traduits en plusieurs langues.
  • Yakov Perelman (1882-1942) Ă©tait un professeur russe qui a Ă©crit de nombreux livres de vulgarisation en mathĂ©matiques, physique et astronomie.
  • Hubert Reeves (1932-) est astrophysicien canadien (quĂ©bĂ©cois). Il a Ă©crit de nombreux livres de vulgarisation concernant l'astronomie, l'astrophysique et, dernièrement, l'Ă©cologie.
  • Pierre Rousseau, dans son ouvrage Jean-François astronome, explique les fondements de l'astronomie, travaux pratiques Ă  l'appui.
  • Carl Sagan (1934-1996), astronome amĂ©ricain, cĂ©lèbre dès les annĂ©es 1970 pour ses apparitions tĂ©lĂ©visĂ©es, ouvrages de vulgarisation et sa sĂ©rie documentaire Cosmos (PBS), diffusĂ©e et rediffusĂ©e dans plus de 60 pays, et publiĂ©e sur DVD avec des addenda.
  • Fernand Seguin (1922-1988), biologiste de formation qui a contribuĂ© largement Ă  la communication scientifique au QuĂ©bec et au Canada français par ses Ă©missions Ă  Radio-Canada.
  • Steve Spangler (1966-), vulgarisateur scientifique et auteur.
  • Haroun Tazieff (1914-1998), volcanologue et gĂ©ologue belge et français, auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation sur les volcans et les sĂ©ismes, et pionnier du film documentaire.
  • Gaston Tissandier (1843-1899), chimiste et aĂ©rostier français, fondateur de la revue La Nature en 1873.

Notes et références

Notes

  1. Pour le comité d'éthique du CNRS « Faire connaître les résultats de la recherche est une des missions du chercheur et de l'institution qui le finance. Communiquer et partager les connaissances qu’il a contribué à développer est donc une dimension significative de son activité », 1er alinéa de l'introduction de l'avis 2007-16 intitulé Réflexion scientifique sur les résultats de la recherche
  2. Pour le botaniste Lucien Baillaud, l'emploi d'expressions anthropomorphisantes lors de la médiatisation de la vulgarisation scientifique, peut être utile pour faciliter la compréhension : « Ne méprisons pas l'anthropomorphisme s'il nous aide à nous exprimer[12] ».

Références

  1. vulgarisation sur le site Larousse (consulté le 12 aout 2019)
  2. Vulgarisation, CNRTL (consulté le 12 aout 2019)
  3. Exemple de Résumé à l'intention des décideurs, Groupe de travail I, GIEC 2007, PDF, 18 pages
  4. Prévenir le changement climatique, mémento des décideurs MIES, 2e édition, pdf, 134 pages, 2003
  5. Libre Accès à la communication scientifique - Hans DILLAERTS et Hélène BOSC
  6. Interview de Harold Varmus
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  17. présentation de la Fondation HON(Health On the Net)
  18. Amendement voté en mars 2009 par l'assemblée nationale à la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires»
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Voir aussi

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