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Vaux-en-Bugey

Vaux-en-Bugey est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Vaux-en-Bugey fut le premier gisement de gaz naturel exploité en France et la première commune française administrée par un maire écologiste.

Vaux-en-Bugey
Vaux-en-Bugey
Vaux-en-Bugey en novembre 2014.
Blason de Vaux-en-Bugey
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine de l'Ain
Maire
Mandat
Françoise Rabilloud-Veysset
2020-2026
Code postal 01150
Code commune 01431
DĂ©mographie
Gentilé Vauxois
Population
municipale
1 224 hab. (2020 en augmentation de 0,41 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 149 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 55′ 41″ nord, 5° 21′ 21″ est
Altitude Min. 252 m (Le PrĂ© de l'eau)
Max. 681 m (Le Gier)
Superficie 8,22 km2
Aire d'attraction Ambérieu-en-Bugey
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ambérieu-en-Bugey
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Vaux-en-Bugey
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Vaux-en-Bugey
Liens
Site web vauxenbugey.com

    GĂ©ographie

    Localisation

    Vaux-en-Bugey est situĂ©e dans la rĂ©gion naturelle du Bugey et appartenait au canton de Lagnieu jusqu'Ă  2015. Elle appartient maintenant au Canton d'AmbĂ©rieu-en-Bugey. Elle est situĂ©e Ă  km de Lagnieu et de Saint-Denis-en-Bugey, km d'AmbĂ©rieu-en-Bugey et de Leyment, 36 km de Bourg-en-Bresse et 51 km de Lyon.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie

    Pendant l'ère Secondaire, la région était recouverte par la mer, où des sédiments s'accumulaient au fond, surtout pendant la période jurassique. Des couches épaisses de calcaire se formaient, principalement d'origine organique, composées de coquillages, de coraux, etc.

    L'ère Tertiaire a été marquée par des mouvements sismiques violents qui ont entraîné l'élévation de chaînes de montagnes et de collines, incluant celles de Vaux-en-Bugey.

    Au cours de l'ère Quaternaire, en raison du refroidissement climatique, des glaciers se sont formés à quatre reprises sur les montagnes des Alpes et du Jura[2].

    « La route de Vaux à Bettant passe dans les terrains laissés par les glaciers de la première glaciation. Le sol des hauteurs de la Servette fait partie des vestiges de la seconde. La troisième a été la plus importante. Sur le site même de notre région, l'épaisseur des glaces était voisine de cent mètres. Lors de la quatrième glaciation, le glacier du Rhône s'est arrêté longtemps à Lagnieu où il a laissé des moraines formées en arc de cercle au nord de la localité »

    La fusion des glaciers a joué un rôle essentiel dans la formation du relief actuel de la commune. Cependant, le paysage continue de se transformer en raison de l'érosion continue des montagnes et de l'accumulation de dépôts superficiels dans les plaines.

    Au nord, le plateau de la Forêt et à l'ouest, la plaine de Juyère sont recouverts d'alluvions anciennes, qui sont très probablement d'origine glaciaire. Ces dépôts ont été transportés et déposés par les glaciers lors de leur retrait, contribuant ainsi à la configuration géologique de la région.

    Depuis l'époque quaternaire, lorsque la vie consciente est apparue sur Terre, les pays de l'Ain dont Vaux-en-Bugey ont été largement recouverts à plusieurs reprises par la calotte glaciaire alpine. En conséquence, leur peuplement humain a été retardé par rapport à d'autres régions de France. Les conditions glacées et inhospitalières n'ont pas favorisé l'établissement de populations humaines primitives dotées d'une capacité cérébrale limitée.

    C'est donc Homo sapiens qui a profité, il y a environ 25 000 ans, du répit laissé par les derniers glaciers et de la venue subséquente du gibier, pour s'installer dans les grottes de la région (grotte des Hotteaux à Rossillon, grotte Poudrier à Saint-Sorlin-en-Bugey)[2].

    Relief

    La superficie de la commune est de 822 hectares et son altitude varie entre 252 mètres (PrĂ© de l'Eau - Est D1075) et 681 mètres (Le Gier)[3].

    Le village est situé dans une longue vallée orientée Sud-Est/Nord-Ouest

    A l'ouest, la commune est bordée par une plaine (alt. moyenne : 269 mètres) continuant vers Leyment.

    Au nord-est, une chaîne de collines la sépare de Bettant et Torcieu (montagne de Colloverge). On y trouve le point culminant de la commune (Le Gier : 681 m)

    Au sud-ouest, une autre colline la sépare de Lagnieu (montagne de la Bottière, bois des Sonnailles)[2].

    Hydrographie

    Le Buizin Ă  Vaux-en-Bugey.

    Le village, construit au débouché de la vallée de Vaux Févroux, le hameau de Vaux-en-Bugey, est traversé par deux ruisseaux, le Buizin, un ruisseau de 12 km non navigable qui prend sa source à Souclin puis qui se jette dans l'Albarine[4], et le Bettet, qui se jette dans le Buizin au niveau de ses quais, dans le village.

    Voies de communications et transports

    Vaux a été desservi par la ligne d'Ambérieu à Montalieu-Vercieu et possédait sa propre gare, la gare de Vaux. Elle a beaucoup servi pour le transport de marchandises ; d'abord pour l'activité viticole puis relativement à l'activité de la verrerie de Saint-Gobain à Lagnieu[5]. La gare existe toujours mais elle n'est plus active.

    Urbanisme

    Typologie

    Vaux-en-Bugey est une commune urbaine[Note 1] - [6]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AmbĂ©rieu-en-Bugey, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), zones urbanisées (9,5 %), terres arables (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Outre le bourg, la commune comprend le hameau de Vaux-Févroux, situé entre Vaux-en-Bugey et Torcieu et entre deux montagnes.

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 565, alors qu'il Ă©tait de 460 en 1999[I 1].

    Parmi ces logements, 84,4 % étaient des résidences principales, 5,7 % des résidences secondaires et 9,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8 % des appartements[I 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 77,5 %, en légère hausse par rapport à 1999 (75,5 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en baisse : 5 % contre 5,9 % en 1999[I 3].

    Toponymie

    Panneau d'entrée.

    Le nom de Vaux semble être un nom dérivé du latin vallis désignant une vallée, un creux ou un enfoncement. D'autres théories étymologiques font intervenir les mots latins vallus (pieu, échallas) ou vallum (palissade formé de pieux)[2]. Vaux-en-Bugey était connu sous les noms de Vallis au VIIIe siècle, Vals en 1049, De Vallibus en 1128, Valles en 1213, Vauz en 1225, Vaux en 1325[12]. Le changement du nom officiel, pour des raisons postales et administrative, en « Vaux-en-Bugey » date de 1928 et officialise une appellation de pratique ancienne[2].

    Le nom Bugey provient de l'adjectif latin Bellicensis formé sur Bellicium, ancien nom de la ville de Belley, et rappelle que Vaux-en-Bugey faisait partie du « Pagus Bellicencis », c'est-à-dire de l'évêché de Belley[13].

    Pour ce qui est de son hameau, Vaux-Févroux, la tradition fait provenir le nom de « Févroux » du latin febris (fièvre), d'où le bas-latin febrosus, ayant donné le français fiévreux et le berrichon fiévroux, qui indiquerait un pays insalubre, mais peut également, entre autres suppositions, être une contraction de feverole, qui désigne un champ de fèves[2]. En 1431, Vaux-Févroux est acté sous le nom de valle fevrosa.

    Histoire

    Antiquité

    Vers le VIIe siècle avant notre ère, des peuples originaires de Méditerranée orientale arrivent dans la région. Ils ont laissé des noms de lieux (Balme), de cours d'eau (Albarine) ou de localités (Noiose, devenu Niost)[2].

    Epoque gallo-romaine

    Il a été trouvé dans les jardins du village quelques monnaies romaines de Claude II, Maximien et Maximin, ainsi que diverses sépultures et des vases funéraires datant du Ve siècle dans une carrière proche de la mairie[14].

    En 1963, d'autres vestiges historiques ont été découverts : Lors de travaux de terrassement près d'un transformateur, un individu a été surpris de découvrir une tombe d'enfant et une tombe d'adulte. Les squelettes étaient protégés par des dalles qui entouraient les corps, ainsi qu'une dalle formant un plafond. Étant donné l'absence d'experts sur place, personne ne se hasarde à formuler une opinion claire sur ces sépultures. Cependant, la présence d'autres ossements découverts au fil des années lors de travaux suggère que nous pourrions être en présence des vestiges d'une nécropole très ancienne.

    Moyen Ă‚ge

    Vaux-en-Bugey est un ancien village médiéval fortifié. À partir du Xe ou XIe siècle, la région de Vaux-en-Bugey fait partie de la sirerie de Coligny, puis de Coligny-le-Neuf. Elle passe vers 1220 à la famille de La Tour du Pin, à la suite du mariage de Béatrice de Coligny avec Albert III de la Tour.

    En 1282, Humbert Ier de Viennois, fils des précédents et époux d'Anne d'Albon, la fille de Guigues VII du Viennois, devient dauphin à la mort de son beau-frère Jean Ier et intègre sa baronnie, dont fait partie Vaux, au Dauphiné. Les conflits delphino-savoyards font connaitre à la région un état de guerre quasi-continu de 1142 à 1355.

    Le 30 mars 1349, par le traité de Romans, le Dauphiné intègre le royaume de France jusqu'en 1355, date d'un échange de territoire entre le royaume de France et le comté de Savoie, visant à mettre un peu d'ordre dans les enclaves des deux puissances. Le Rhône constitue désormais la frontière et Vaux-en-Bugey devient savoyard.

    Ancien RĂ©gime

    Le 17 janvier 1601 est signé le traité de Lyon qui met fin à la guerre franco-savoyarde (1600-1601) entre Charles-Emmanuel Ier, duc de Savoie et le roi de France Henri IV. Aux termes de cet accord, la Bresse, le Bugey, le Valromey et le pays de Gex sont cédés à la couronne de France.

    Le curé Grumet de Vaux-en-Bugey rapporte dans son registre paroissial, un évènement « miraculeux » survenu le 7 avril 1760 à Montferrand, hameau de Torcieu[15] - [16] : le fils de Joseph Rigolet et Simone Billon Bontems, mort-né est enterré près de la chapelle de Nièvre. Le soir de son enterrement Étienne Prévôt pense entendre une voix issue du sol. Le jour de Pâques (deux jours après), Benoît Duport entend également le même type de son. La population décide alors d'exhumer l'enfant. Le curé Grumet écrit :

    « Plus de cent personnes virent qu’il ouvrit l’œil gauche, le tint ouvert près d’un quart d’heure et le referma. Il remua les doigts de la main droite. On vit encore couler abondamment des gouttes de sueur de son visage[16]. »

    Époque contemporaine

    À la suite d'un sondage destiné à chercher de la houille, entrepris sur la commune en 1904, il est découvert vers Vaux-Févroux un gisement de gaz naturel. Il faut plus de trois mois pour maîtriser l'éruption de ce gisement[17]. Ce gisement est le premier à avoir été exploité en France. Le gaz naturel a été exploité pendant plusieurs dizaines d’années et a alimenté la ville d’Ambérieu[18] et la verrerie Saint-Gobain de Lagnieu, spécialement construite en 1922, afin de profiter de ce gisement qu'on supposait prometteur[19].

    • Un sondage dans la vallĂ©e.
      Un sondage dans la vallée.
    • Le sondage de Vaux-Fevroux.
      Le sondage de Vaux-Fevroux.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tait d'environ 1300 habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[20].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs[21]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1983 2001 Éric Gilbert[22] Les Verts Instituteur
    Premier maire Ă©cologiste de France[22]
    2001 2014 Hubert Chanet
    2014 En cours
    (au 31 mars 2014[23])
    Françoise Rabilloud-Veysset

    Instances judiciaires et administratives

    Vaux-en-Bugey relève du conseil de prud'hommes de Belley, de la Cour administrative d'appel de Lyon, de la Cour d'appel de Lyon, de la Cour d'assises de l'Ain, du tribunal administratif de Lyon, du tribunal d'instance de Belley, du tribunal de commerce de Bourg-en-Bresse, du tribunal de grande instance de Bourg-en-Bresse et du tribunal pour enfants de Bourg-en-Bresse[24].

    Finances de la commune

    En 2014, le budget de la commune s'Ă©lève Ă  705 000 euros pour un taux d'endettement Ă  7,7 %[25].

    Jumelages

    Panneau du jumelage.

    La commune est jumelée avec Drapeau de l'Italie Redavalle (Italie)[26] depuis 1994. A Vaux-en-Bugey, l'idée d'un jumelage était déjà émise en 1989 par le Conseil Municipal. Après une consultation des habitants, l'Italie fut choisie pour chercher une commune jumelle. En 1993, Redavalle répond favorablement à la demande de jumelage et en 1994, une charte officielle est signée[27].

    L'association Amibop (Amitiés Bugey Oltrepò-Pavese) gère ce jumelage. Tous les 2 ans, l'association organise la Foire de la Saint-Vincent, réunissant des producteurs et viticulteurs italiens. Elle propose aussi un court séjour destiné à faire découvrir une région d'Italie, une soirée italienne, des conférences culturelles, une découverte du cinéma italien au cinéma d'Ambérieu-en-Bugey et un cours d'Italien pour adultes[28].

    Suite à l'épidémie de COVID-19 en Europe, la foire de la Saint-Vincent a été annulée entre 2020 et 2021, mais a repris son cours dès janvier 2022[27].

    Population et société

    Évolution démographique

    Les habitants sont appelés les Vauxois et Vauxoises[29].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

    En 2020, la commune comptait 1 224 habitants[Note 3], en augmentation de 0,41 % par rapport Ă  2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8881 0541 0481 0901 0571 007992990976
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    908743950850823844857848847
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    816770704627669702658620652
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    6877387627988811 0031 0901 1151 215
    2018 2020 - - - - - - -
    1 2211 224-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee Ă  partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 23,4 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 624 hommes pour 597 femmes, soit un taux de 51,11 % d'hommes, lĂ©gèrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (49,33 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    7,9
    75-89 ans
    8,9
    14,6
    60-74 ans
    15,6
    22,0
    45-59 ans
    21,6
    20,0
    30-44 ans
    20,9
    13,1
    15-29 ans
    14,1
    22,0
    0-14 ans
    17,4
    Pyramide des âges du département de l'Ain en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,6
    5,9
    75-89 ans
    7,9
    15,1
    60-74 ans
    15,7
    21,1
    45-59 ans
    20,5
    19,9
    30-44 ans
    19,8
    16,6
    15-29 ans
    15,3
    20,8
    0-14 ans
    19,1

    Enseignement

    Vaux-en-Bugey est située dans l'académie de Lyon.

    Elle administre une école maternelle et une école élémentaire regroupant 138 élèves en 2014-2015[36].

    Manifestations culturelles et festivités

    La commune organise de nombreux évènements :

    Chaque année, Vaux-en-Bugey accueille des forains sur la place des Terreaux, au centre du village, pour une vogue et des conscrits volontaires sont chargés de tenir une buvette. Un bal y est organisé.

    En décembre, le marché de Noël de Vaux-en-Bugey s'installe dans le village. De nombreux exposants s'y présentent chaque année.

    Dès l'arrivée de l'été (aux alentours de juillet), la place Corchebois accueille la fête de l'été, organisant un apéritif, des animations et un bal.

    Egalement, comme dit plus haut, tous les 2 ans, l'association Amibop organise la Foire de la Saint-Vincent, réunissant des producteurs et viticulteurs Italiens dans le cadre du jumelage Vaux-en-Bugey/Redavalle. L'association organise également des conférences culturelles et des repas à thème italien.

    Le 14 juillet, une journée de fête est organisée dans le village, mêlant apéritifs, cérémonies, bal animé et se clôturant par un feu d'artifice tiré depuis la Chapelle Notre-Dame-de-Nièvre.

    Début septembre, l'anniversaire de l'alambic (Musée de la vigne et du vin de Vaux-en-Bugey) est fêté, offrant une ambiance champêtre et musicale, et vendant des diots à emporter.

    Début septembre également, les Vauxois possédant des plants de vignes participent à la fête des vendanges.

    La commune organise occasionnellement des loteries et des ventes de repas (paëllas ou diots généralement).

    Santé

    Vaux-en-Bugey compte deux professionnels de santé, un médecin et un naturopathe. Le village ne compte aucun hôpital, le plus proche étant à Ambérieu-en-Bugey.

    Sports

    Le bowling « BCube » accueille le club BBB (Bowling Ball Bugey) dont sont issus les champions de France Laurent Cinquin et Yves Petit-Laurent[37].

    Vaux-en-Bugey compte aussi un stade de football et un terrain de basket-ball.

    Cultes

    L'Ă©glise Saint-Martin de Vaux-en-Bugey.

    Culte catholique

    Au sein de l'archidiaconé « Saint-Jean-Marie Vianney (Dombes, Plaine de l’Ain, Côtière, Val de Saône) » du diocèse de Belley-Ars dans l'archidiocèse de Lyon, le territoire de la commune dépend de la paroisse de Lagnieu[38]. Le culte catholique n'est plus célébré dans l'église de la commune mais dans les communes voisines[39].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 32 703 €, ce qui plaçait Vaux-en-Bugey au 11 209e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 mĂ©nages en mĂ©tropole[40].

    En 2009, 35,8 % des foyers fiscaux n'Ă©taient pas imposables[I 4].

    Emploi

    En 2009, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  734 personnes, parmi lesquelles on comptait 78,7 % d'actifs dont 73,5 % ayant un emploi et 5,2 % de chĂ´meurs[I 5].

    On comptait 252 emplois dans la zone d'emploi, contre 236 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone d'emploi Ă©tant de 541, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 46,6 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi pour deux habitants actifs[I 6].

    Entreprises et commerces

    Au , Vaux-en-Bugey comptait 70 Ă©tablissements : 6 dans l’agriculture-sylviculture-pĂŞche, 7 dans l'industrie, 14 dans la construction, 38 dans le commerce-transports-services divers et 5 Ă©taient relatifs au secteur administratif[I 7].

    En 2011, 10 entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es Ă  Vaux-en-Bugey[I 8], dont 8 par des autoentrepreneurs[I 9].

    Le village se trouve dans les zones de fabrication du comté, un fromage de lait cru de vache à pâte pressée cuite[41], et de la roussette du Bugey, un vin blanc d'appellation d'origine contrôlée produit dans le Bugey à partir du cépage altesse[42]. Le village de Vaux-en-Bugey possède une longue tradition viticole[2].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    La chapelle de Nièvre.

    La commune ne compte ni monument, ni objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[43] - [44] et aucun lieu, monument ou objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[45] - [46].

    Cependant, du vieux village fortifié autour de l'église Saint-Martin, il subsiste des morceaux de remparts, deux portes et une tour de guet sur les quais du Buizin[47]. Autour des cimetières se trouve la chapelle de Nièvre du XIe siècle et son oratoire[48]. Se trouve également à cet endroit le monument aux morts[49] restauré en 2014. Citons également le Musée de la vigne[50] (un musée de la vigne et du vin) situé dans le local de l'alambic, le long des quais du Buizin et le château de Verneaux ainsi que son pigeonnier[51].

    Autrefois il existait également une chapelle dans l'usine de soierie Escoffier (auparavant un internat) construite à la place d'un oratoire en 1901, mais, abandonnée depuis sa désaffectation et sa désacralisation en 1933, elle fut détruite en 2020[52].

    Au hameau de Vaux-Févroux se trouvent des grangeons, maisons typiques de la région[48].

    Outre le parc René Panis, ouvert qu'aux évènements culturels et artistiques qui y sont organisés, Vaux-en-Bugey compte un parc, situé rue de la Gare, contre la salle des fêtes. Il s'y trouve des jeux pour enfants, un terrain de basket-ball, un stade de football et un pressoir.

    Patrimoine naturel

    La partie du Buizin sous Vaux-Févroux est classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I. Cette partie du ruisseau abrite l’écrevisse à pattes blanches, un excellent indicateur de la qualité de l'eau[53].

    Les « cuves du Buizin » sont une série de marmites plus ou moins profondes situées sous un enchaînement de cascades menant à un cirque dans lequel se trouve une grande cascade. Formant une curiosité naturelle, elle est visitée par les touristes et les adeptes de canyoning[54].En février 2012, des pratiquants d’escalade glaciaire ont pu pratiquer leur activité sur les cascades gelées du Buizin[55].

    Patrimoine artisanal

    L'espace culturel René-Panis.

    Les vignes de Vaux-en-Bugey sont un témoignage du passé du village, ayant une forte production viticole et vinicole depuis plusieurs siècles. Les habitants peuvent s'y balader car elles offrent une vue panoramique sur le village, le plateau de Nièvre et sa chapelle et la plaine de l'Ain. Sur les quais du Buizin se trouve un vestige de cette production : L'alambic du village, situé à l'intérieur du Musée de la Vigne et du Vin de Vaux-en-Bugey.

    De nombreux pressoirs sont disséminés un peu partout dans la commune, le plus souvent dans le jardin même de certains foyers, comme c'est le cas dans dans beaucoup de villes et villages de la région, le Bugey étant un territoire spécialement viticole. Ils témoignent de l'histoire rythmée par la production viticole et vinicole du village.

    Patrimoine culinaire

    Le village en lui-même ne compte pas forcément de spécialités culinaires, bien qu'un fromage, le ramequin, originaire du village voisin de Saint-Rambert-en-Bugey, a une influence très locale.

    Équipements culturels

    L'espace culturel René-Panis organise des événements culturels et artistiques, à la suite des dernières volontés du sculpteur René Panis[56] - [57]. L'association culturelle « la Maison Panis » est installée depuis sa disparition dans sa maison, léguée avec une partie de son parc à la commune de Vaux-en-Bugey[57]

    La chorale Ainsol’hit, créée en 1994, est basée à Vaux-en-Bugey[58].

    Personnalités liées à la commune

    • Antonin Duraffour (1879-1956), linguiste, dialectologue, phonĂ©ticien, philologue et Ă©diteur scientifique. Il a passĂ© son enfance Ă  Vaux-en-Bugey oĂą son père dirigeait l'Ă©cole communale et dont il a particulièrement Ă©tudiĂ© le patois. Il est enterrĂ© dans le village[59].
    • Denis Defforey (1925-2006), cofondateur, actionnaire et un des dirigeants du cĂ©lèbre groupe de distribution français Carrefour est inhumĂ© dans le village.

    HĂ©raldique

    Armes de Vaux-en-Bugey

    La commune de Vaux-en-Bugey porte :

    De gueules au chevron renversé d'or chargé en pointe d'une grappe de raisin feuillée partie de gueules et d'argent, accompagné en chef d'un lion d'hermine et en pointe à dextre d'une tour et à senestre d'une chapelle, le tout aussi d'argent, maçonné de sable, ajouré et ouvert du champ[60].

    Le blason peut faire référence, de par sa grappe de raisin, à la très ancienne culture du vin vauxoise. La tour peut représenter la Tour médiévale de Vaux-en-Bugey située sur les quais du Buizin, et la chapelle représente certainement la chapelle Notre-Dame-de-Nièvre.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    4. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
    4. REV T1 - ImpĂ´ts sur le revenu des foyers fiscaux.
    5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP T5 - Emploi et activité.
    7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

    Autres sources

    1. « Les communes de l'Ain » [PDF], sur le site du conseil général de l'Ain (consulté le ).
    2. Louis Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey, Foyer rural de Vaux-en-Bugey, , 431 p. (présentation en ligne), p. 22.
    3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Buizin (V2930540) ».
    5. Charpy 1990, p. 189.
    6. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    7. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. Henry Suter, « Noms de Lieux de Suisse Romande, Savoie et environs : Vaux », sur le site d'henry Suter (consulté le ).
    13. Henry Suter, « Noms de Lieux de Suisse Romande, Savoie et environs : Bugey », sur le site d'henry Suter (consulté le ).
    14. André Buisson, L'Ain 01, Clermont-Ferrand, Les éditions de la MSH, coll. « carte archéologique de la Gaule », , 192 p. (ISBN 2-87754-010-3, présentation en ligne, lire en ligne), p. 96.
    15. Jérôme Dupasquier, Choses remarquables à la postérité…, Chroniques des Pays de l’Ain à travers les notes marginales des prêtres et notaires (1577-an 10), Les Amis des Archives, Bourg-en-Bresse, 2004.
    16. « Un miracle à Vaux-en-Bugey le 7 avril 1760 - 2 E 43104 », sur le site du conseil général de l'Ain (consulté le ).
    17. Yves Mathieu, Le dernier siècle du pétrole ? : La vérité sur les réserves mondiales, Editions TECHNIP -, , 138 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 64.
    18. Jacques Beauchamp, « Les gisements d’hydrocarbures dans le Bugey », sur le site de l'université de Picardie, (consulté le ).
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    26. « Une dĂ©lĂ©gation italienne visite la commune », sur le site du quotidien Le Progrès,  : « La maire de Redavalle, Pietrangella Campagnoni, Fausto Abba, Roberto Pisani et Simona Brandolino ont pu visiter le village ».
    27. La rédaction, « C’est reparti d’un bon pied pour l’amitié franco-italienne | Bugey Côtière - Journal », (consulté le )
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    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    58. « La chorale Ainsol’hit fêtera ses 20 ans de chansons à Lagnieu », sur le site du quotidien Le Progrès, .
    59. Roques Mario, « Éloge funèbre de M. Antonin Duraffour, correspondant français de l'Académie. », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, no 4,‎ , p. 504-507 (lire en ligne, consulté le ).
    60. « Armes de Vaux-en-Bugey »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur labanquedublason2.com.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Charpy, Sous le ciel de Vaux-en-Bugey, Foyer rural de Vaux-en-Bugey, , 335 p. (prĂ©sentation en ligne)Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Louis Charpy, Sous le charme de Vaux-en-Bugey, Foyer rural de Vaux-en-Bugey, , 431 p. (prĂ©sentation en ligne)Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Antonin Duraffour et Marguerite Gonon, Lexique patois-français du parler de Vaux-en-Bugey : Ain, 1919-1940, Duraffour, Institut de phonĂ©tique, , 115 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Collectif, Union Patrimoine de l'Ain, Richesses touristiques et archĂ©ologiques du canton de Lagnieu, Association sportive et culturelle de Lagnieu, coll. « PrĂ©-inventaire des monuments et richesses d'art, Ain », , 184 p. (prĂ©sentation en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

    Articles connexes

    Liens externes

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