Tribus du Maroc
Les tribus du Maroc sont un ensemble de confédérations peuplant les montagnes, les plaines, les villes marocaines. Ces tribus se divisent en plusieurs groupes : Les Amazighs qui habitent au Maghreb actuel, autrefois appelé Libye antique, puis Ifriqya, les Haratins des oasis sahariens marocains et les tribus juives. les Arabes pré-hilaliens venus entre le VIIIe et le XIe siècle, qui se concentraient principalement dans les villes puis les Hilaliens الهلاليين avec d'autres grandes tribus comme les Banu Souleym, les Banu Maqil qui se sont installées dans les campagnes en ayant migré d'Arabie vers l'Égypte puis vers le Maroc à partir du Xe siècle.
Histoire
Berbères
Les Berbères du Maroc sont des peuples libyques qui vivaient depuis l'antiquité en Afrique du Nord, des îles Canaries à l'oasis de Siwa, en Égypte. La plus ancienne mention de ces peuples libyques date du Ve siècle av. J.-C., dans l'œuvre d'Hérodote[1] : l'historien grec y évoque une multitude de peuples autochtones, nomades, semi-nomades, voire sédentaires. La langue libyque et la culture semblaient créer une certaine unité entre ces peuples mais on peut dégager deux ensembles dans les populations libyques :
- Un premier ensemble de peuples plutôt mal repérés et localisés par les auteurs anciens, portant différents noms : les Nasamons, les Atlantes, les Troglodytes[2], les Baquates, les Bavares, les Suburbures, les Musulames, les Gétules[3], les Garamantes, les Austuriens, etc.
- Un deuxième ensemble qui comprend les Maures et les Numides, ces derniers étant divisés en Massyles et Massæsyles.
D'autres hypothèses, comme celle d'Et-Tebari et d'autres historiens : « les Berbères sont un mélange de Cananéens et d'Amalécites qui s'étaient répandus dans divers pays après que Goliath fut tué, Ifrîcos, ayant envahi le Maghreb, les y transporta sur les côtes de la Syrie, et les ayant établis en Ifrîkïa, il les nomma Berbères. »[4]
« Les Berbères, selon une autre opinion, descendent de Cham, fils de Noé, et ont pour aïeul Berber, fils de Temla, fils de Ma- zîgh, fils de Canaan, fils deCham. « Ils descendent, dit Es-Souli 1 : de Berber, fils de Kesloudjîm » [CasUihim], fils de Mesraïm, lils de Cham. » Selon une autre hypothèse, ce sont des Amalécites, et ils des cendent de Berber, fils de Temla, fils de Mareb, fils de Faran, fils d'Amr, fils d'Amlac [Amalec], fils de Laoud [Lud], fils de Sem. D'après cette opinion, les Berbères seraient des Amalécites !. « Les Berbères, dit Malek-Ibn-Morahhel 3, se composent de « diverses tribus himyerites, modérites, coptes, amalécites, « cananéennes et coreichites qui s'étaient réunies en Syrie et « parlaient un jargon barbare. Ifrîcos les nomma Berbères à cause de leur loquacité. »[4]
« El-Masoudi, Et-Taberi et Es-Soheili * rapportent qu'Ifrîcos forma une armée avec ces gens afin de conquérir l'Afrique, et que ce fut là la cause de leur émigration. Il les nomma Berbères, et [à ce sujet] on cite de lui le vers suivant : Le peuple cananéen murmura [berberat] quand je le forçai à quitter un pays misérable pour aller-vivre dans l'abondance. »[4]
« « On n'est point d'accord, dit Ibn-el-Kelbi, sur le nom de celui qui éloigna les Berbères de la Syrie. Les uns disent que ce fut David qui les en chassa après avoir reçu par une révélation divine l'ordre suivant : 0 David ! fais sortir les Berbères de la Syrie, car ils sont la lèpre du pays. D'autres veulent que ce soit Josué, fils de Noun, ou bien Ifrîcos, ou bien encore un des rois Tobba qui les en expulsa. » ELjîekri * les fait chasser de la Syrie par les Israélites, après la mort de Goliath, et il s'accorde avec El-Masoudi à les représenter comme s'étant enfuis dans le Maghreb à la suite de cet événement. Ils avaient voulu rester en Égypte, dit-il, mais ayant été contraints par les cornes à quitter ce pays, ils allèrent à Barca, en Ifrîkïa et en Maghreb. Ayant eu à soutenir dans ces contrées une longue guerre contre les Francs et les Africains, ils les obligèrent à passer en Sicile, en Sardaigne, en Maïorque et en Espagne. Ensuite la paix se rétablit à la condition que les Francs n'habiteraient que les villes du pays. Pendant plusieurs siècles, les Berbères vécurent sous la tente, dans les régions abandonnées, et ne s'occupaient qu'à mener paître leurs troupeaux aux environs des grandes villes, depuis Alexandrie jusqu'à l'Océan, et depuis Tanger jusqu'à Sous. Tel fut l'état dans lequel l'Islamisme les trouva. Il y avait alors parmi eux [des tribus] qui professaient la religion juive; d'autres étaient chrétiennes, et d'autres, païennes, adorateurs du soleil, de la lune et des idoles. Comme ils avaient à leur tête des rois et des chefs, ils soutinrent contre les musulmans plusieurs guerres très célèbres. »[4].
Arabes
Pour se débarrasser des Berbères, les Obeydides du Caire ont lancé les Hilaliens sur l'Ifriqiya, sur les Sanhadja de Kairouan révoltée, se sont éparpillés au Maghreb central et ont été, deux siècles après, établis au Maroc par les Almohades.
Selon Ibn Khaldoun :
« Dans les plaines d'Azghar, Temsna, Tedla et Dokkala (...) Ces dernières, qui appartiennent toutes aux tribus de Djochem et de Rîah, y sont entrées à une époque assez récente. »[5] « Les tribus de Djochem et de Rîah s'étant alors empressées de faire leur soumission, il les déporta dans le Maghreb-el-Acsa où il établit la première dans la province de Temsna, et la seconde dans le canton d'El-Hebet et dans les régions maritimes d'Azghar, province située entre Tanger et Salé. »[6] « Ce fut chez ce peuple que les Zoghba allèrent s'établir quand on obligea leurs frères [les Djochem et les Rîah] à se transporter [dans le Maghreb-el-Acsa]. Cette tribu passa alors dans le Mozab et le Djebel-Rached, localités situées au sud du Maghreb central ; elle qui, auparavant, avait obtenu en partage les villes de Cabes et de Tripoli ; elle, qui avait soutenu des guerres contre les Beni-Khazroun, souverains de Tripoli, et tué Saîd-Ibn-Khazroun, un des princes de la famille. »[6]
« Ainsi, la révolte suscitée par Ibn-Ghanîa et la préférence que les Zoghba montrèrent en cette occasion pour la dynastie almohade, eurent pour résultat leur établissement dans cette région. »[7]
« Parmi les nomades de la tribu de Rîah on rencontre une branche des Anéza, famille dont l'aïeul, Anéza, était fils d'Aced-Ibn-Rebiâ-Ibn-Nizar. La portion de la tribu de Rîah qu'El-Mansour avait établie dans la province d'El-Hebet continua à habiter cette localité après le départ de son chef, Masoud-Ibn-Zemam, et même jusqu'à la chute des Almohades. Du temps d'El-Mamoun elle obéissait à Othman-Ibn-Nacer, chef que ce monarque fit mettre à mort en l'an 630 (1232-3). »[8]
Le pouvoir almohade fit appel aux Banu Hilal vers l'an 1140 pour leur demander soutien en Andalousie et renforcer l'armée de la dynastie berbère lors de la bataille d'Alarcos. En récompense, ils les ont installés dans les régions de Doukkala, de Abda, de Tadla, de la Chaouia, de Rhamna, de Sraghna, de Chiadma, de Saiss, du Gharb et des régions pré-rifaines.
Ceux qui leur ont succédé agiront de même pendant trois siècles et participeront au côté des tribus berbères à reprendre Agadir et Essaouira aux Portugais, Assilah aux Espagnols, arrêteront les Turcs à Maghnia, en Algérie, et vaincront la coalition espano-portugaise en 1578 à Oued el Makhzen’' ou Bataille des Trois Rois.
Haratins
Les Haratins, Haratines, Chouachins ou Chouachines (en arabe : حراطين ḥarâṭin, sing. حرطاني ḥârṭani ou شواشين šwašin, sing. شوشان šušan, en berbère isemghan, sing. asemgh), parfois appelés Maures Noirs, désignent des habitants noirs du Sahara, de statuts divers selon les régions. Leur origine lointaine contestée en fait les descendants de populations mélanodermes d'avant l'apparition des Protoberbères voici 3000-3500 ans.
Juifs
Parmi les tribus du Maroc, celles des Juifs berbères (en berbère : ⵓⴷⴰⵢⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⵏ, Udayen imaziɣen ou ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⵏ ⵓⴷⴰⵢⵏ, Imaziɣen udayen) sont les communautés juives du Maghreb[10]. L'admission du judaïsme comme religion par les Berbères, et son adoption par un certain nombre de tribus, a pu prendre du temps[11]. Les historiens pensent, d'après les écrits d'Ibn Khaldoun et d'autres témoignages, que certaines des anciennes tribus berbères juives ont adopté plus tard le christianisme et ensuite l'islam, et on ne sait pas si elles font partie des ancêtres juifs berbérophones contemporains[12]. Cependant, ces tribus parlaient historiquement les langues berbères et/ou sont d'origine berbère.
Outre les anciennes colonies de Juifs dans les montagnes de l'Atlas et les terres berbères intérieures du Maroc, de fortes persécutions périodiques par les Berbères musulmans almohades ont probablement augmenté la présence juive dans cette région. Cette hypothèse est renforcée par les changements politiques qui se sont produits à Fès, Meknès et Taza (notamment, effondrement du royaume Wattassides à la fin du XVe siècle), et qui auraient amené une autre vague de Juifs, qui aurait atteint le Sahara, avec Figuig et Errachidia au Maroc[13] - [12]
En raison de tensions accrues contre eux, entre 1950 et 1970, la plupart ont dû émigrer en France, aux États-Unis ou en Israël[10] - [14].
Mode de vie
Bédouins
Les Bédouins se vêtaient traditionnellement d'un qamis blanc sous une gandoura beige et une rezza (turban) blanche ou orange doré avec des motifs et portaient des balghi (babouches), et les femmes arboraient des ngab (voile intégral) mais cela s'est fait plus rare à l'arrivée des vêtements occidentaux.
Ils vivaient sous des khyam (tentes), et leur musique était chantée en darija. Ils étaient parmi les meilleurs cavaliers du khayl à l’instar des Chaouïa.
Berbères
Les Amazighs se vêtaient traditionnellement d'un burnous et pour certains d'une chèche (lorsqu'ils peuplaient les régions arides) et les femmes portaient des robes multicolores brodées à la laine de brebis ; elles portaient des bijoux en métal qui pendaient sur le crâne, mais cela s'est également fortement réduit avec l'occidentalisation.
Les Berbères vivaient dans des tighremts, citadelles berbères, aussi connus sous le nom de kasbahs en arabe. Leurs musiques sont des musiques berbères locales et leurs danses l'ahidous, l'ahwash, la reggada (art musical) en fonction des régions.
Tribus
- Abda
- Ahl Aglou
- Ahl Angad
- Ahl Dabdou
- Ahl Hamidi
- Ahl Ifrane
- Ahl Maader
- Ahl Massa
- Ahl Missour
- Ahl Oued Za
- Ahl Rechida
- Ahl Roboa
- Ahl Sahel
- Ahl Sarsar
- Ahl Serif
- Ahl Tata
- Ahl Tiznit
- Ahl Zguid
- Ahmar
- Ait Abbas
- Ait Abdallah Ou Said
- Ait Ahmed
- Ait Ali
- Ait Ali Tamlia
- Ait Atta
- Ait Attab
- Ait Ayache
- Aït Baâmrane
- Ait Bechir
- Ait Bou Iknifen
- Ait Bou Yahyi
- Ait Bouchibet
- Ait Bougmez
- Ait Bouzid
- Ait Brayim
- Ait Erkha
- Ait Harbil
- Ait Hdiddou
- Ait Iggas
- Ait Jmel
- Ait Lahcen
- Ait Messat
- Ait Morrhi
- Ait Moussa et Ali
- Ait Mribt
- Ait Nosse
- Ait Ouafqa
- Ait Ouaouzguit
- Ait Oulichek
- Ait Oussa
- Ait Roboa
- Ait Sadden
- Ait Saïd
- Ait Saker
- Ait Sedrate
- Aït Seghrouchen
- Ait Semmeg
- Ait Seri
- Aït Sgougou
- Aït Souab
- Aït Soukhmane
- Ait Tissinnt
- Ait Touzine
- Ait Wariaghel
- Ait Yafelmane
- Ait Yahya
- Ait Youb
- Ait Youssi
- Ait Iznassen/(Béni-Snassen)
- Akhmas
- Amanouz
- Ammeln
- Anetifa
- Anjra
- Arabe Saïs
- Arghen
- Assa
- Azwafit
- Barabich
- Beni Ahmed
- Beni Ahsen
- Beni Alaham
- Beni Amir
- Beni Ammart
- Beni Arous
- Beni Bou Zeggou
- Beni Boufrah
- Beni Fachet
- Beni Gorfet
- Beni Guemil
- Beni Guil
- Beni Hassan
- Beni Hozmar
- Beni Ider
- Beni Issef
- Beni Itteft
- Beni Khirane
- Beni Leit
- Beni M'Tir
- Beni Malek
- Beni Mathar
- Beni Meskine
- Beni Mezouar
- Beni Mguild
- Beni Moussa
- Beni Ouarain
- Beni Ouariaghel
- Beni Ouensel
- Beni Oukil
- Beni Oulid
- Beni Said
- Beni Skar
- Beni Snassen
- Beni Yala
- Beni Zemmour
- Beni Zeroual
- Bhalil
- Bokoia
- Branès
- Chaouia
- Cheraga
- Chiadma
- Chourfa Kasabi
- Chrarda
- Chtouka
- Demsira
- Djebel Habib
- Dou Oudrar
- Doukkala
- Ech-Chajâ
- El Arabe
- El Feija
- Erguita
- Fahs
- Fechtala
- Fennassa
- Fetouaka
- Frouga
- Gharbia
- Ghezaoua
- Ghiata
- Ghomaras
- Ghoujdama
- Glaoua
- Goundafa
- Guedmioua
- Guerrouane
- Guettioua
- Guich
- Hamyane
- Hanbali
- Hansala
- Haouz
- Hejaoua
- Helala
- Houara
- Houara Lahlafe
- Hyayna
- Ibardsen
- Iberkanen
- Ibeqouyen
- Ichkern
- Ichebdanen
- Ida ou Blal
- Ida ou Finis
- Ida ou Kensouss
- Ida ou Mahmoud
- Ida ou Nadif
- Ida ou Semlal
- Ida ou Zeddarh
- Ida ou Zeddoute
- Ida ou Zekri
- Ida ou Ziki
- Ida ou Ltit
- Ida ou Tanan
- Ida ou Zal
- Igznayen
- Ighchane
- Ihahan
- Imerhrane
- Indaouzal
- Indouzal
- Issafen
- Iqer'iyen
- Izerbi
- Jaia
- Jbel Habib
- Jellal
- Ketama
- Khlout
- Ksima
- Lakhssas
- Lamnabha
- Lemta
- M'gouna
- M'touga
- Maghraoua
- Marmoucha
- Marnissa
- Masmouda
- Mehaya
- Mejjate
- Mejjate (de Meknès)
- Meknassa
- Mesfioua
- Mesguilda
- Mesguina
- Mesguita
- Mestara
- Mestassa
- Metalsa
- Mettioua
- Meziate
- Mezraoua
- Mzouda
- Nfifa
- Ogdemt
- Ouadras
- Ouardigha
- Oudaya
- Ouled Aissa
- Ouled Amoure
- Ouled Bakhti
- Ouled Bouaaita
- Ouled Bou Chnafa
- Ouled Bou Sbaa
- Ouled Bou Slama
- Ouled Dlime
- Ouled El Haj
- Ouled Haj de Saïss
- Ouled Haj Oued
- Ouled Hariz
- Ouled Jamâ
- Ouled Jerrar
- Ouled Khaoua
- Ouled Md Ben Ahmed
- Ouled Mtaa
- Ouled Rahou
- Ouled Setout
- Ouled Said
- Ouled Yahya
- Ouled Yahya de Souss
- Oultana
- Ounein
- Ourika
- Ouzguita
- Ouzioua
- Pachalik
- Rahhala
- Reghioua
- Reguibat
- Rehouna
- Rhamna
- Rhiraya
- Safiane
- Sahel
- Sanhadja
- Sejâa
- Seksawa
- Sektana
- Setta
- Sless
- Souktana
- Sraghna
- Sumata
- Tafersit
- Tagmout
- Tamiroun
- Taourirt
- Targuist
- Tassrirt
- Tekna
- Temsaman
- Tiilite
- Touggana
- Tsoul
- Yazgha
- Zaer
- Zayanes
- Zekkara
- Zemmours
- Zemrane
- Zénagas
- Zerhana
- Zwa (chorfa)
Notes et références
- Hérodote, Enquête, livre IV.
- Ces noms sont cités par des auteurs comme Hérodote, Pomponius Mela ou Strabon
- Notons toutefois que des historiens comme Jehan Desanges pensent que le terme « Gétules » désignerait plus un mode de vie qu'un peuple précis et homogène.
- Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale, Ibn Khaldûn, p. 224
- Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale, Ibn Khaldûn, p. 242
- Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale, Ibn Khaldûn, p. 97
- Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale, Ibn Khaldûn, p. 97-98
- Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale, Ibn Khaldûn, p. 128
- (en) Budgett Meakin (24 illustrations), Life in Morocco and glimpses beyond, London, Chatto & Windus, (lire en ligne), p. 253-260
- Moshe Shokeid, The Dual Heritage: Immigrants from the Atlas Mountains in an Israeli Village
- Tribus Berbères converties au judaïsme :
- "plusieurs tribus Berbères se sont convertis au Judaïsme". Reuven Firestone, Children of Abraham: an introduction to Judaism for Muslims, Ktav Publishing House, April 2001, p. 138.
- "En outre, un certain nombre de tribus Berbères se sont converties au judaïsme." Taru Bahl, M.H. Syed. Encyclopaedia of the Muslim World, Anmol Publications PVT. LTD., 2003, p. 50.
- "...des tribus Berbères entières se sont converties au judaïsme." Marvine Howe. Morocco: the Islamist awakening and other challenges, Oxford University Press US, 2005, p. 184.
- "...ils ont eu une influence croissante parmi les tribus berbères de l'Afrique du Nord, dont certains ont été convertis au judaïsme." Michael Maas. The Cambridge companion to the Age of Justinian, Cambridge University Press, 2005, p. 411.
- "un nombre significatif de Juifs d'Afrique du Nord descendent des tribus berbères qui se sont convertis au judaïsme à la fin de l'Antiquité." Daniel J. Schroeter, Vivian B. Mann. Morocco: Jews and art in a Muslim land, Merrell, 2000, p. 27.
- "C'est en réponse à cette violente répression que de nombreux Juifs de Cyrénaïque fuient profondément dans le Sahara et y vivent parmi les tribus berbères, où ils se convertissent plus tard au judaïsme.". Martin Gilbert. In Ishmael's House: A History of Jews in Muslim Lands, McClelland & Stewart, 2010, p. 4.
- "Leur influence s'est répandue parmi la population païenne berbère de sorte qu'au sixième siècle, de nombreuses tribus berbères s'étaient converties au judaïsme. Dans certains cas, des tribus berbères entières dans les montagnes de l'Atlas sont devenues judaïques." Ken Blady. Jewish communities in exotic places, Jason Aronson, 2000, p. 294.
- H. Z. Hirschberg, « The Problem of the Judaized Berbers », Cambridge University Press, vol. 4, no 3, , p. 313–339 (DOI 10.1017/s0021853700004278, JSTOR 180026)
- Haim Zeev Hirschberg, Oledot ha-Yehudim be-Afrikah ha-Ẓefonit (Histoire des Juifs en Afrique du Nord), 2 vol, 1965
- (en) « Return to Morocco », Al Jazeera, (lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
- Maroc, Histoire du Maroc, Culture du Maroc
- Conquête musulmane du Maghreb, Hilaliens (Banu Hilal)
- Alfred Le Chatelier (1855-1929)
Bibliographie
- Lotfi Bouchentouf (coordination), « Dossier : De la tribu à la nation », Zamane, Casablanca, no 5, , p. 30-45 [présentation en ligne] — Lotfi Bouchentouf est, selon ce qui est indiqué en bas de cet autre article de Zamane, « professeur d’Histoire à l'Université de Casablanca Aïn Chock ».
- Michaël Peyron, « Guich », dans Gabriel Camps (dir.), Encyclopédie berbère, vol. 21, Aix-en-Provence, Édisud, (lire en ligne), p. 3236-3238
- Michaël Peyron, « Djich », dans Gabriel Camps (dir.), Encyclopédie berbère, vol. 16, Aix-en-Provence, Édisud, (lire en ligne), p. 2466-2468
- Edward Szymanski, « Les tribus de « Guich » et le Makhzen sous le règne de Sidi Mohammed Ben Abd Allah », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, Aix-en-Provence, Association pour l'étude des sciences humaines en Afrique du Nord, no 8, , p. 195-202 (lire en ligne)
Liens externes
- « Les tribus marocaines pendant le protectorat » [archive du ], sur France Diplomatie
- « Guich 01 », « Guich 02 » et « Guichard, e », sur Base de données lexicographiques panfrancophone