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TramezaĂŻgues

Tramezaïgues (nom officiel[I 1]) ou Tramezaygues (nom local) est une commune française située dans le sud du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

TramezaĂŻgues
TramezaĂŻgues
Le village de TramezaĂŻgues vu depuis
le cap de LaubĂšre (2 200 mĂštres).
Blason de TramezaĂŻgues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement BagnĂšres-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes Aure Louron
Maire
Mandat
Didier Fourtine
2020-2026
Code postal 65170
Code commune 65450
DĂ©mographie
Population
municipale
39 hab. (2020 en augmentation de 21,88 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 47â€Č 50″ nord, 0° 17â€Č 23″ est
Altitude Min. 913 m
Max. 2 935 m
Superficie 34,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Neste, Aure et Louron
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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TramezaĂŻgues
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TramezaĂŻgues
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TramezaĂŻgues
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TramezaĂŻgues

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constituĂ© de la vallĂ©e de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallĂ©e d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallĂ©e du Louron. ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la Neste, la Neste de Rioumajou, Neste du Moudang, le ruisseau de Lassas et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des PyrĂ©nĂ©es, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Rioumajou et Moudang ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    TramezaĂŻgues est une commune rurale qui compte 39 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 152 habitants en 1846..

    GĂ©ographie

    Le village de TramezaĂŻgues vu depuis l'Ă©glise.

    Localisation

    La commune de Tramezaïgues se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 2].

    Elle se situe Ă  51 km Ă  vol d'oiseau de Tarbes[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  32 km de BagnĂšres-de-Bigorre[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  34 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[I 2].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Cadeilhan-TrachĂšre (2,9 km), Saint-Lary-Soulan (3,4 km), Vignec (3,8 km), Ens (4,2 km), Sailhan (4,4 km), Aragnouet (4,5 km), Vielle-Aure (4,7 km), Estensan (5,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Tramezaïgues fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].

    Tramezaïgues est limitrophe de l'Espagne (Aragon) et de trois autres communes françaises.

    Carte de la commune de TramezaĂŻgues et des proches communes.
    Communes limitrophes de TramezaĂŻgues[6] - [7]
    Cadeilhan-TrachĂšre
    Aragnouet TramezaĂŻgues Saint-Lary-Soulan
    Bielsa
    (Drapeau de l'Espagne Espagne)

    Hydrographie

    Climat

    La fontaine-abreuvoir de la place.

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[8]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, la tempĂ©rature dĂ©croĂźt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nĂ©bulositĂ© minimale en hiver et maximale en Ă©tĂ©. Les vents et les prĂ©cipitations varient notablement selon le lieu[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 9,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 6,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 148 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « GĂ©nos », sur la commune de GĂ©nos, mise en service en 1969[13] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 7,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 483,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă  50 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  12,6 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  12,9 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[20] - [21]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc National des PyrĂ©nĂ©es[Note 5]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, abrite une faune riche et spĂ©cifique particuliĂšrement intĂ©ressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes rĂ©implantĂ©es avec succĂšs, grands rapaces tels le GypaĂšte barbu, le Vautour fauve, le PercnoptĂšre d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tĂ©tras et le discret Desman des PyrĂ©nĂ©es qui constitue l’exemple type de ce prĂ©cieux patrimoine confiĂ© au Parc national et aussi l'Ours des PyrĂ©nĂ©es[22] - [23] - [24].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « rioumajou et Moudang »[26], d'une superficie de 9 522 ha, sont un important ensemble forestier, Ă  forte densitĂ© d'isards. La vĂ©gĂ©tation est caractĂ©ristique de la haute-montagne calcaire et siliceuse[27].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensĂ©es sur la commune[28] :

    • la « Haute vallĂ©e d'Aure en rive droite, de Barroude au Col dÂŽAzet » (16 972 ha), couvrant 10 communes du dĂ©partement[29] ;
    • « la Neste, amont » (100 ha), couvrant 18 communes du dĂ©partement[30],
    • la « montagne d'Eget » (1 734 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[31] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 8] - [28] : la « Haute vallĂ©e d'Aure » (43 605 ha), couvrant 38 communes du dĂ©partement[32].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Tramezaïgues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [33] - [I 3] - [34]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 4] - [I 5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (98,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (98,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (58,9 %), forĂȘts (24,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (15,6 %), prairies (1,2 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Voies de communication et transports

    TramezaĂŻgues est desservie par la route dĂ©partementale D 929 et par la D 19 qui conduit Ă  la vallĂ©e du Rioumajou.

    • Rues du village.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de TramezaĂŻgues est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[36]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[37].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Neste et le Neste de Rioumajou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[38]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2001 et 2009[39] - [36].

    TramezaĂŻgues est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. L’emploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. D’abord le code forestier et l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent l’emploi du feu Ă  moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. L’écobuage est quant Ă  lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[40]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tramezaïgues.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[41].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 56 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 41 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 73 %, Ă  comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[42] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[43].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1992[36].

    La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă  ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă  l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă  l’alĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation d’urgence[44] - [45].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval d'un barrage de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[47].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de TramezaĂŻgues est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[48].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant TramezaĂŻgues au sud de Saint-Lary-Soulan.

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[49] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    DĂ©nominations historiques :

    Étymologie : du latin inter ambas aquas (= entre deux eaux).

    Nom occitan : Tramedaigas.

    Histoire

    Tour du chĂąteau surplombant le village.

    Le chùteau de Tramezaygues est cité depuis le XIIe siÚcle ; il est un poste de surveillance frontaliÚre jusqu'à la Révolution.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    Parti : au premier d'azur à l'ours passant cousu de sable sur une terrasse de sinople, au second d'azur au chùteau de trois tours de sable sur une terrasse de sinople ; le tout sommé d'un chef d'or chargé de trois pals de gueules.

    Politique et administration

    La mairie en 2015.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2014 GĂ©rard Palasset DVD
    mars 2014 en cours Didier Fourtine

    Historique administratif

    Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée d'Aure, canton d'Arreau puis de Vielle-Aure (1790-2014)[50].

    Intercommunalité

    Tramezaïgues fait partie de la communauté de communes Aure Louron, créée au et qui réunit 47 communes.

    Services publics

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[53].

    En 2020, la commune comptait 39 habitants[Note 11], en augmentation de 21,88 % par rapport à 2014 (Hautes-Pyrénées : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9583103106132137142152128
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    126140133136144139128124127
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1161161161119179707770
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    715238332730323232
    2018 2020 - - - - - - -
    3539-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee Ă  partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2019[56].

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]0 %0 %4,3 %
    DĂ©partement[I 7]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  23 personnes, parmi lesquelles on compte 87 % d'actifs (82,6 % ayant un emploi et 4,3 % de chĂŽmeurs) et 13 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte emplois en 2018, contre 5 en 2013 et 3 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 20, soit un indicateur de concentration d'emploi de 15,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 75 %[I 10].

    Sur ces 20 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 95 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied[I 12].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Galerie

    • Panorama depuis TramezaĂŻgues sur la vallĂ©e.
      Panorama depuis Tramezaïgues sur la vallée.
    • L'Ă©glise de TramezaĂŻgues.
      L'Ă©glise de TramezaĂŻgues.
    • La mairie.
      La mairie.
    • Les ruelles du village de TramezaĂŻgues.
      Les ruelles du village de TramezaĂŻgues.
    • La fontaine-abreuvoir du village.
      La fontaine-abreuvoir
      du village.
    • Le lavoir du village.
      Le lavoir du village.
    • Panneau d'entrĂ©e dans le village.
      Panneau d'entrée
      dans le village.
    • Panneau de rue dans le village.
      Panneau de rue
      dans le village.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[25].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[46].
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

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