Saint-Sauveur-le-Vicomte
Saint-Sauveur-le-Vicomte est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 2 076 habitants[Note 1].
Saint-Sauveur-le-Vicomte | |
Le château. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | CA du Cotentin |
Maire Mandat |
Éric Briens 2020-2026 |
Code postal | 50390 |
Code commune | 50551 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Sauveurais |
Population municipale |
2 076 hab. (2020 ) |
Densité | 61 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 23′ 12″ nord, 1° 31′ 56″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 91 m |
Superficie | 34,27 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bricquebec |
Législatives | 3e circonscription de la Manche |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://ville-saint-sauveur-le-vicomte.fr/ |
Géographie
Description
La ville se trouve dans le Cotentin. Couvrant 3 427 hectares, le territoire de Saint-Sauveur-le-Vicomte est le plus étendu de l'arrondissement de Cherbourg.
Géologie
Dans la région de Saint-Sauveur-le-Vicomte, on rencontre des fossiles de Temperoceras (en) temperans, de la classe des mollusques, rapportés au Silurien[1]. On rencontre également quelques trilobites[2].
Communes limitrophes
Hydrographie
Sain-Sauveur-le-Sauveur est située sur le fleuve côtier la Douve.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bricquebec », sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969[11] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[12] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 1 207,9 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 29 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,7 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Saint-Sauveur-le-Vicomte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [18] - [19] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,6 %), terres arables (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), forêts (16,4 %), zones urbanisées (4,1 %), zones humides intérieures (1,9 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 190, alors qu'il était de 1 172 en 2013 et de 1 042 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 78,4 % étaient des résidences principales, 7,2 % des résidences secondaires et 14,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,6 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Sauveur-le-Vicomte en 2018 en comparaison avec celle de la Manche et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,2 %) inférieure à celle du département (15 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (62,9 % en 2013), contre 63,5 % pour la Manche et 57,5 pour la France entière[I 3].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes : Sancti Salvatoris de 1060 à 1066 ; Saint Sauveor en 1313 ; Saint Sauveour en 1324[25] ; Saint Sauveur sur Douve de 1793 à 1814, puis de 1848 à 1851[26].
Une chapelle y fut bénite en 914 par l'évêque Herbert, sous le vocable de la Sainte Trinité et Saint Sauveur[27].
L'hagiotoponyme Saint-Sauveur désigne le Christ.
Du Vicomte de Cotentin, le seigneur Roger (I)[28], de la famille de Saint-Sauveur[29].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porte le nom de Sauveur-sur-Douve[26].
Histoire
Moyen Âge
Depuis le Moyen Âge, s'y tient la foire annuelle de la Saint-Clair[31].
Dans le cadre de la guerre de Cent Ans, le traité de Brétigny, signé en 1360, rendait à la France toutes les places fortes du Cotentin, à l'exception de celle de Saint-Sauveur et de Saint-Vaast qui restèrent anglaises[32].
Époque contemporaine
Saint-Sauveur, qui a bénéficié de l'amélioration du réseau routier au XIXe siècle, est desservi par le chemin de fer dans les années 1860, facilitant les déplacements des habitants et le transport des marchandises[33].
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, après le débarquement de Normandie, lors de la Coupure du Cotentin, Saint-Hilaire est libéré après d‘intenses bombardements qui coûtent la vie à près d’une vingtaine de civils détruisant partiellement le bourg le par les troupes aéroportées américaines placées sous le commandement du général Ridgway, commandant la 82e Airborne Division[33] - [34].
Le plan de reconstruction du bourg est conçue par Olivier Lahalle, et permet de corriger la voirie du Bas du Bourg autour d’îlots à créer, à redéfinir les espaces publics et à dégager les abords du château. Les bâtiments dont l'état le permet sont réparés, de nouveaux édifices, isolés ou formant de nouveaux îlots, sont construits pour accueillir logements et commerces. Leur architecture est plus soignée aux abords du château. La reconstruction des édifices publics (pont, mairie, hospice, gendarmerie, musée, haras, perception) est également engagée, occasionnant parfois des conflits entre la municipalité et le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU) ou les monuments historiques[35]. L’hôtel de ville est inauguré en mai 1959[33].
La reconstruction dure une vingtaine d'années, donnant aux quartiers détruits un aspect radicalement nouveau tout en maintenant une harmonie avec les vestiges du passé[33] - [34].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1963 dans l'arrondissement de Cherbourg-Octeville du département de la Manche.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Saint-Sauveur-le-Vicomte[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Bricquebec
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Manche.
Intercommunalité
Saint-Sauveur-le-Vicomte était membre de la petite communauté de communes de la Vallée de l'Ouve, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération du Cotentin dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Manche, la liste SE menée par Denise Vasselin obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 630 voix (57,22 %, 15 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant largement celle également SE menée par le maire sortant Michel Quinet, qui a recueilli 471 voix (42,77 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ces élections,29,74 % des électeurs se sont abstenus[36]
Lors des élections municipales partielles du qui font suite à la démission d'une partie du conseil municipal, la liste menée par Eric Briens a remporté 434 voix (soit 52 % des suffrages exprimés, 15 conseillers élus) et celle par Denise Vasselin, 398 voix (47,84 %, 4 sièges).
Lors de ce scrutin, 45,63 % des électeurs se sont abstenus[37].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Manche, la liste menée par le maire sortant Éric Briens obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 498 voix (63,2 %, 16 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant très largement celle menée par Denise Vasselin, qui a recueilli 290 voix (36,8 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France, 50,25 % des électeurs se sont abstenus[38]
Administration municipale
Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et ses adjoints[39].
Liste des maires
Distinctions et labels
À la suite de la création du pays d'art et d'histoire du Clos du Cotentin en 2001, Saint-Sauveur-le-Vicomte bénéficie avec Valognes et Bricquebec du label Villes et Pays d'art et d'histoire accordé par le ministère de la Culture.
Saint-Sauveur-le-Vicomte est labellisée « commune touristique » depuis [48].
Équipements et services publics
Enseignement
Les enfants sont scolarisés au groupe scolaire public Jacqueline-Maignan ou à l'école privée Notre-Dame.
Ils poursuivent leurs études au collège public Barbey-d'Aurevilly (décoré en 2022 d'une fresque réalisée par les élèves de 3e avec l'aide de leur professeure d’arts plastiques Sandrine Pain, et de l’artiste graffeur Baby.K[49]) ou au collège privé de l'Abbaye.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[51].
En 2020, la commune comptait 2 076 habitants[Note 8], en diminution de 5,29 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports
Le Réveil sportif saint-sauveurais fait évoluer une équipe de football en division de district[53].
Manifestations culturelles et festivités
- Fin 2008, un salon du livre consacré à Barbey d'Aurevilly y a été organisé[54] par le Comité du bicentenaire de la naissance de l'écrivain[55].
Lieux et monuments
- Le château, datant des XIe et XIIe siècles, a été assiégé deux fois pendant la guerre de Cent Ans. Il subsiste l'enceinte fortifiée flanquée de tours et un donjon massif. Ces ruines sont classées monument historique depuis 1840[56].
- L'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte de l'ordre bénédictin, fondée au XIIe siècle et restaurée au XIXe siècle à l'initiative de sainte Marie-Madeleine Postel. Une partie de cette abbaye abrite désormais le collège de l'Abbaye, collège privé. L'église abbatiale est également classée monument historique depuis 1840[57].
- Musée Barbey-d'Aurevilly. Il se trouve dans la maison, inscrite aux monuments historiques[58], qui a vu naître l'écrivain, en plein bourg de Saint-Sauveur.
- L’hôtel de ville, construit sur les plans du cabinet Burkart, est inauguré en mai 1959[33]
- L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste est en partie du XIIIe ou XIVe siècle[59]. L'église, avec sa tour de clocher massive, et cloches carillons, coiffé en bâtière, est ornée d'arcs de voûte finement moulurés qui retombe sur des culots d'ogives. À l'intérieur on peut voir un très beau christ aux liens du XVIe siècle (commandé en 1522) et un Sébastien[60], ainsi que les fonts baptismaux datés de 1572.
- Les hameaux de Selsoif et de Hautmesnil ont chacun leur église. L'église Saint-Claude de Selsouëf est d'origine romane et abrite une Vierge à l'Enfant du XIVe siècle classée à titre d'objet aux monuments historiques[61]. L'église de Hautmesnil est du XIXe siècle.
- Manoir des Maires ou Desmaires à Selsoif. Le portail d'entrée de style Renaissance classique, à double porte, avec porte charretière et porte piétonne en arc en plein cintre, est décoré par trois pilastres terminés par des chapiteaux corinthiens supportant un entablement d'une frise de rinceaux[62] sculpté dans le même style[63]. La porte piétonne du portail est surmonté d'un écu retourné, pointe en haut sur lequel figure les armes de la famille du Saussey, « d'hermine au sautoir de gueules[64] ». Le portail est la partie la plus ancienne du manoir.
- Château des Fresnais : forte demeure du XIXe siècle avec pavillon central bâtie aux abords de la forêt domaniale[65].
- Château de Beaulieu, du XVIIIe siècle, près de l'église de Taillepied.
- Château du Lude, de style victorien, construit en 1862 en remplacement du précédent détruit par un incendie. Il est édifié dans un esprit gothique et Renaissance mené par Viollet-le-Duc[65]. La propriété est acquise par Auguste Le Marois pour le compte de son frère Jean Le Marois (1776-1836)[66].
- Manoir des Bréholles : manoir du XVIe siècle qui présente une face arrière percée sur quatre niveaux de rares ouvertures[67].
- La forêt domaniale de Saint-Sauveur est l'un des rares espaces forestiers du département. Elle couvre 233 hectares à l'ouest du territoire[68].
Particularité du découpage communal : la mairie et l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste de Taillepied se trouvent sur le territoire de Saint-Sauveur-le-Vicomte[69]. L'église Saint-Jean-Baptiste est du XVIIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
- Néel Ier de Saint-Sauveur, baron du duché de Normandie au XIe siècle.
- Geoffroy d'Harcourt, dit le Boiteux, vicomte de Saint-Sauveur, maréchal d'Angleterre, mort en 1356.
- En 1420, Jean de Robersart, seigneur d'Escaillon et de Bruilles, enlève la duchesse Jacqueline, comtesse de Hainaut, pour la conduire en Angleterre. Le roi d'Angleterre lui donne entre autres la ville de Saint-Sauveur-le-Vicomte[70].
- Guillaume Lambert, lieutenant-général du bailliage du Cotentin, né à Saint-Sauveur-le-Vicomte en 1520, est choisi en 1583 pour collaborer à la nouvelle rédaction de la Coutume de Normandie. Il la publie ensuite en 1586 en la dédiant au duc de Joyeuse, gouverneur de Normandie.
- Le , Louis XIV donne la vicomté de Saint Sauveur à Marin Pouchin issu d'une vieille famille de la noblesse normande. Celui-ci en devient vicomte à titre héréditaire ainsi que maire perpétuel de la ville et lieutenant général de police.
- Louis Auguste François Mariage, dit Louis Mériage (1767-1827), général des armées de la République et de l'Empire, y est né .
- Marie-Catherine de Saint-Augustin (1632 à Saint-Sauveur-le-Vicomte - 1668), cofondatrice de l'Église du Canada.
- Marie-Madeleine Postel (1756-1846), sainte catholique, née à Barfleur et décédée dans la commune.
- Jules Barbey d'Aurevilly (1808 à Saint-Sauveur-le-Vicomte - 1889), surnommé « le connétable des lettres » ; il repose au pied des remparts du château des Harcourt.
- Placide Viel (1815-1877), bienheureuse catholique, mère supérieure de l'abbaye à la suite de Marie-Madeleine Postel.
- Marthe Le Bouteiller (1816-1883) , bienheureuse catholique, sœur de l'abbaye, née à Percy et décédée à l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte.
- Jean-Paul Rouland (né en 1928 à Saint-Sauveur-le-Vicomte), animateur de télévision et de radio.
- Jacques Rouland (1930 à Saint-Sauveur-le-Vicomte - 2002), animateur de télévision et de radio.
- Roland-Bernard (né en 1927 à Saint-Sauveur-le-Vicomte), réalisateur de télévision (Nans le berger).
Héraldique
Blason | De gueules aux deux fasces accompagnées d'un château de trois tours en cœur et de six bars adossés et accolés deux à deux, quatre en chef et deux en pointe, le tout d'or. |
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Détails | Ce blason est inspiré des armoiries de la famille de Harcourt (subsistante), anciens seigneurs de la baronnie de Saint-Sauveur, et qui portent : de gueules à deux fasces d'or. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Saint-Sauveur-le-Vicomte. Une page d'histoires de 1900 à 2000, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet, , 224 p., broché (ISBN 2-84706-208-4)
- Auguste Lerosey, Histoire de l’abbaye bénédictine de Saint-Sauveur-le-Vicomte, Abbeville, C. Paillart, 1894.
- Léopold Delisle, Histoire du château et des sires de Saint-Sauveur-Le-Vicomte, Valognes, Paris et Caen, 1867.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Fiche Station verte de Saint-Sauveur-le-Vicomte
- « Dossier complet : Commune de Saint-Sauveur-le-Vicomte (50551) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Saint-Sauveur-le-Vicomte », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Saint-Sauveur-le-Vicomte » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020, légale en 2023.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Sauveur-le-Vicomte » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Sauveur-le-Vicomte - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Sauveur-le-Vicomte - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Manche » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- Jean-Claude FISCHER, Guide des fossiles de France et des régions limitrophes, Éditions Dunod, 3e édition, 2016, (ISBN 978-2-10-075014-6).
- Fossiles, revue française de paléontologie, n° 50, avril-mai-juin 2022, page 55.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Bricquebec - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1524.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Abbé Lecanu, « Histoire du diocèse de Coutances et d’Avranches », vol. 2, , p. 329 et suivantes.
- Léopold Delisle, Histoire du château et des sires de Saint-Sauveur-le-Vicomte (Valognes) : pièces justificatives, vol. 48, , p. 59.
- Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècle) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 180
- « Saint-Sauveur-le-Vicomte », sur archives-manche.fr, Archives départementales de la Manche (consulté le )
- Maurice Lecœur, Le Moyen Âge dans le Cotentin : Histoire & Vestiges, Isoète, , 141 p. (ISBN 978-2-9139-2072-9), p. 53.
- Michel Hébert et André Gervaise, Châteaux et manoirs de la Manche, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 176 p. (ISBN 978-2-84706-143-7), p. 22.
- « L'histoire de Saint-Sauveur-le-vicomte », Tourisme, sur https://ville-saint-sauveur-le-vicomte.fr (consulté le ).
- « Revivez la Libération et la reconstruction de cette commune du Cotentin : Une visite sur la Libération et la reconstruction de Saint-Sauveur-le-Vicomte est proposée ce dimanche 29 août par le Pays d'art et d'histoire du Cotentin », La Presse de la Manche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Yves Pichard, « Ce dimanche, une visite guidée pour découvrir la reconstruction d'une commune du Cotentin : Une visite guidée est proposée, ce dimanche 26 juin 2022 après-midi, à Saint-Sauveur-le-Vicomte (Manche), sur la libération et la reconstruction de la commune », La Presse de la Manche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Résultats officiels pour la commune Saint-Sauveur-le-Vicomte
- « Nouveau maire : Éric Briens a été élu samedi : À la suite du scrutin du dimanche 23 septembre, lors duquel il était arrivé en tête des votes, Éric Briens a été élu maire samedi 29 septembre », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Éric Briens a obtenu 14 voix, et 5 blancs ».
- « Manche (50) - Saint-Sauveur-le-Vicomte », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
- Article L. 2121-2 du code généal des collectivités territoriales, sur Légifrance
- Annuaire du département de la Manche, 33e année 1861, p. 244.
- « Site du sénat : Anciens sénateurs Ve République : Auguste Cousin » (consulté le ).
- « Michel Quinet décoré de la médaille de vermeil », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Jacques Regnault nouveau maire de Saint-Sauveur », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après avoir créé la surprise au premier tour où la liste « Saint Sauveur Renouveau » a raflé 15 sièges sur les 19 que compte le conseil municipal. C'est sans surprise que Jacques Regnault a été élu maire par 14 voix ».
- « Saint-Sauveur-le-Vicomte. Jacques Regnault s'exprime », La Manche libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Après un long combat contre la maladie, un maire du Cotentin est décédé : L'ancien maire de Saint-Sauveur-le-Vicomte (Manche), Jacques Regnault, est décédé après avoir combattu une longue maladie. Il était très apprécié des habitants », La Presse de la Manche,‎ (lire en ligne, consulté le ) « en 2014, il se présente alors aux élections municipales en tête de la liste « Saint-Sauveur renouveau ». Il est finalement élu maire et y restera quatre ans, jusqu’aux élections de 2018 où il décidera de ne pas se représenter, mettant un terme à son engagement pour la vie locale ».
- Jean-Yves Pichard, « Eric Briens brigue un deuxième mandat à Saint-Sauveur-le-Vicomte : Élu depuis septembre 2018, Eric Briens a annoncé vendredi 17 janvier qu'il briguait un nouveau mandat à la mairie de Saint-Sauveur-le-Vicomte, pour les municipales de mars 2020 », La Presse de la Manche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Yves Pichard, « Saint-Sauveur-le-Vicomte : Eric Briens retrouve son écharpe de maire : Plébiscité avec 63% des voix au premier tour des élections municipales, le maire Eric Briens a officiellement repris son siège de maire de Saint-Sauveur-le-Vicomte samedi 23 mai », La Presse de la Manche,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Eric Briens a obtenu 14 voix, contre quatre voix, et un nul. ».
- « Préfecture de la Manche - Recueil des actes administratifs - Août 2011 ».
- « Une superbe fresque dans ce collège du Cotentin : le graffeur Baby.K a encore frappé ! : Dans le cadre du parcours d'éducation artistique et culturel, une jolie fresque a été peinte à l'entrée du collège Jules-Barbey-d'Aurevilly de Saint-Sauveur-le-Vicomte (Manche) », La Presse de la Manche,‎ 118/5/2022 (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- Statistique archéologique du département du Nord, 1867, p. 615, archivé au Harvard College Library numérisé par Google Books.