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Saint-Pierre-de-Côle

Saint-Pierre-de-Côle est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Pierre-de-Côle
Saint-Pierre-de-Côle
L'église Saint-Pierre-ès-Liens de Saint-Pierre-de-Côle.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Périgord-Limousin
Maire
Mandat
Franck Besse
2020-2026
Code postal 24800
Code commune 24485
Démographie
Population
municipale
415 hab. (2020 en diminution de 14,43 % par rapport à 2014)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 22′ 20″ nord, 0° 47′ 36″ est
Altitude Min. 119 m
Max. 237 m
Superficie 19,85 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Thiviers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thiviers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Pierre-de-Côle
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Saint-Pierre-de-Côle
Liens
Site web saint-pierre-de-cole.fr

    Géographie

    Généralités

    Saint-Pierre-de-Côle est une commune du Périgord vert, elle est traversée par la rivière la Côle, un important affluent de la Dronne.

    Situé en distances orthodromiques à 25 kilomètres au nord de Périgueux, à onze kilomètres au sud-ouest de Thiviers et à égale distance à l'est de Brantôme, le bourg est implanté à l'intersection des routes départementales 78 et 68.

    Communes limitrophes

    Saint-Pierre-de-Côle est limitrophe de six autres communes. Au nord-est, son territoire est distant d'environ 500 mètres de ceux de Saint-Romain-et-Saint-Clément et Thiviers.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Pierre-de-Côle est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j2-3, date du Bajocien supérieur au Bathonien inférieur, composée de calcaires oolithiques blancs à ciment cristallin et à stratifications planes, entrecroisées ou obliques, évoluant en alternance avec un calcaire bioclastique beige oolithique à pelletoïdes, calcaire blanc crayeux. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 735 - Thiviers » et « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].

    Carte géologique de Saint-Pierre-de-Côle.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 119 mètres et 237 mètres[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,85 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,67 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Côle, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13,5 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La Côle, d'une longueur totale de 51,53 km, prend sa source dans la commune de Firbeix et se jette dans la Dronne en rive gauche, en limite de Brantôme en Périgord et de Condat-sur-Trincou[16]. Elle traverse la commune du nord au sud-ouest sur plus de sept kilomètre, dont un kilomètre en limite de La Chapelle-Faucher.

    • La Côle au pont de la RD 68 (vue prise vers l'amont).
      La Côle au pont de la RD 68 (vue prise vers l'amont).
    • Même lieu, vue prise vers l'aval.
      Même lieu, vue prise vers l'aval.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Saint-Pierre-de-Côle.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de température : 12 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 938 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[25] et qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau[26] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[27]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 63 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[29], à 12,7 °C pour 1981-2010[30], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pierre-de-Côle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [33] - [34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[35] - [36].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,1 %), prairies (9,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %)[37].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Pierre-de-Côle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Côle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2007[40] - [38].

    Saint-Pierre-de-Côle est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42] - [43].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pierre-de-Côle.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[44]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 88,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9] - [47].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1995 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[38].

    Toponymie

    Le nom de Saint-Pierre-de-Côle fait référence à l'apôtre saint Pierre[48] et à la Côle, la rivière qui l'arrose[49].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Peir de Còla[50].

    Histoire

    La première mention écrite connue du village apparaît à la fin du XIIe siècle sous la forme Sanctus Petrus de Cola[49].

    Au XIIIe siècle, Saint Pierre de Côle était l'une des vingt-sept paroisses dépendant de l'archiprêtré de Condat dont le siège se situait à Champagnac[51].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Pierre de Colle[52].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune de Saint-Pierre-de-Côle est rattachée, dès 1790, au canton de Thiviers qui dépendait du district d'Excideuil. En 1800, les districts sont supprimés. Le canton est alors rattaché à l'arrondissement de Nontron[6].

    Intercommunalité

    Au , Saint-Pierre-de-Côle intègre dès sa création la communauté de communes du Pays thibérien. Au , celle-ci est dissoute et ses communes hormis Sorges et Ligueux en Périgord rejoignent la communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[53] qui, en prend le nom de communauté de communes Périgord-Limousin[54].

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55] - [56].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    (1844 ou avant) 1852 Antoine Pierre Prosper Deplaigne
    1852 1855 Charles Clugniac
    1855 septembre 1863 Du Verneuil[Note 10]
    septembre 1863 (entre 1872 et 1874) Antoine Pierre Prosper Deplaigne
    ? janvier 1874 Maury (fils)
    janvier 1874 mai 1879 (Jacques) Charles Clugniac
    mai 1879 (1880 ou 1881) François Queyroy Boucher
    janvier 1881 mai 1884 Pierre Maury
    mai 1884 mai 1908 Louis Du Verneuil (fils)
    mai 1908 mai 1912 Pierre Chavanou Instituteur en retraite
    mai 1912 (1918 ou 1919) Alexandre Amblard[Note 11]
    (1918 ou 1919) décembre 1919 Pierre Chavanou Conseiller municipal faisant fonctions de maire
    décembre 1919 (1919 ou 1920) Pierre Chavanou Instituteur en retraite
    (1919 ou 1920) avril 1920 François Lacour Adjoint faisant fonctions de maire
    avril 1920 mai 1935 François Lacour[Note 12] Négociant
    mai 1935 septembre 1941 Henri Barbut Négociant
    octobre 1941 septembre 1945 Jean-Marie Hellier du Verneuil Administrateur de biens
    [Note 13]?
    mai 1953 ? Roger Tallet SFIO
    [Note 13]?
    (1965 ou avant) 1969 Maurice Desthomas Retraité
    août 1969 mars 1983 Jean Dubain
    mars 1983 mars 1989 Charles Colin
    mars 1989 mars 2001 René Buis
    mars 2001 mars 2008 Jean Dubain Retraité
    mars 2008 avril 2014 Gérard Fleurat-Lessard SE[57] Retraité des assurances
    avril 2014[58]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Franck Besse

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Pierre-de-Côle relève[59] :

    Démographie

    Les habitants de Saint-Pierre-de-Côle sont les Pétrus-Coliens.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].

    En 2020, la commune comptait 415 habitants[Note 14], en diminution de 14,43 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8881 0168869851 0481 0761 0289321 030
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9851 0691 1481 1441 1551 1981 1251 048995
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    923942909798799698726716605
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    558539507490464448445445478
    2017 2020 - - - - - - -
    430415-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Analyse

    Après un maximum de 1 198 habitants atteint en 1881, la population de la commune est passée sous le seuil des 1 000 habitants à la fin du XIXe siècle et n'a cessé de décroître de 1936 à 2007. Une légère remontée s'est amorcée depuis.

    Économie

    Emploi

    En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 193 personnes, soit 41,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-huit) a augmenté par rapport à 2010 (dix-neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,6 %.

    Établissements

    Au , la commune compte cinquante-trois établissements[64], dont vingt au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'industrie, neuf dans la construction, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[65].

    Entreprises

    En 2015, l'entreprise Recymap s'installe sur la commune, en bordure de la route menant de Doumarias à Vaunac, dans un vallon asséché en temps normal ; elle s'occupe du recyclage des matières plastiques principalement collectées dans les déchetteries du département[66]. En , elle est mise en liquidation judiciaire et le site reste avec de nombreux déchets stockés à l'air libre, dont certains peuvent s'envoler lorsqu'il y a du vent[66]. L'ancien propriétaire comme le mandataire judiciaire n'ont pu assainir le site, faute de moyens financiers suffisants[66]. Début , un épisode de fortes pluies entraîne l'inondation du vallon et donc du site : certains déchets se trouvent alors déplacés dans les parcelles environnantes[66], et par ruissellement se trouvent emportés jusqu'à la Côle qui coule en contrebas, à environ 450 mètres vers l'ouest[67]. Selon une annonce de la préfecture, une grande partie des déchets a été transférée vers des installations classées et les trente tonnes restantes devraient être évacuées fin juin 2021[68].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Bruzac (ruines du), XIIe, XVe et XVIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1948[69], visitable[70]. Il s'agit en fait des ruines de deux châteaux sur le même site
    • Chapelle des Ladres, XVe siècle, inscrite depuis 1948, propriété privée[71]
    • Église Saint-Pierre-ès-Liens, romane des XIe et XIIe siècles, inscrite depuis 1926[72]
    • Les ruines des châteaux de Bruzac.
      Les ruines des châteaux de Bruzac.
    • Les ruines du château de Bas-Bruzac.
      Les ruines du château de Bas-Bruzac.
    • La chapelle des Ladres de Bruzac à Doumarias.
      La chapelle des Ladres de Bruzac à Doumarias.
    • Le chevet de l'église.
      Le chevet de l'église.
    • La nef de l'église.
      La nef de l'église.
    • Chapiteau sculpté du portail de l'église.
      Chapiteau sculpté du portail de l'église.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12] - [13]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    10. Démissionnaire.
    11. Devient maire en mai 1912 à la suite du désistement de Louis Duverneuil. Pendant sa mobilisation de 1915 à 1918, c'est son adjoint François Lacour qui a fait fonctions de maire.
    12. Refuse un nouveau mandat en mai 1935, permettant ainsi à Henri Barbut de devenir maire.
    13. Registres de délibérations municipales absents de 1945 à 1965
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Pierre-de-Côle » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Saint-Pierre-de-Côle » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Pierre-de-Côle », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
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