Saint-Perdoux (Lot)
Saint-Perdoux est une commune française, située dans l'est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le Ségala lotois, une région naturelle constituant la frange occidentale de la Chùtaigneraie, constituant le parent lotois du Ségala aveyronnais et tarnais.
Saint-Perdoux | |
L'Ă©glise Saint-Perdoux. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Figeac |
Intercommunalité | Communauté de communes Grand-Figeac |
Maire Mandat |
Benjamin Fraysse 2020-2026 |
Code postal | 46100 |
Code commune | 46288 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Saint-Perdoussiens |
Population municipale |
215 hab. (2020 ) |
Densité | 17 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 40âČ 28âł nord, 2° 02âČ 54âł est |
Altitude | 299 m Min. 260 m Max. 526 m |
Superficie | 12,53 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Figeac (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Figeac-2 |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Burlande, le ruisseau de Saint-Perdoux et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Saint-Perdoux est une commune rurale qui compte 215 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 683 habitants en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelés les Saint-Perdoussiens ou Saint-Perdoussiennes.
GĂ©ographie
AccĂšs
Saint-Perdoux est une commune située au nord-est du département du Lot, dans l'aire urbaine de Figeac. Vers le Sud, elle se trouve à 6,3 km par la D61 de l'axe N122 (Figeac - Aurillac) et à 10,3 km de la sous-préfecture Figeac.
Communes limitrophes
Relief
La commune de Saint Perdoux est située en zone de moyenne montagne, en Ségala, plus précisément dans la chùtaigneraie figeacoise. Les terrains se rattachent aux premiers contreforts du massif central avec une prédominance de grÚs de couleurs variables. Son relief est marqué, qualifié par le terme de Serres figeacoises pour décrire ses paysages.
Si le village est juchĂ© sur un Ă©peron rocheux en fond de vallĂ©e, la plupart des hameaux dispersĂ©s sont installĂ©es sur les hauteurs. Les "travers" au pentes marquĂ©es voire abruptes sont souvent colonisĂ©es par une forĂȘt mĂȘlant chĂątaigniers, chĂȘnes, bouleaux, frĂȘnes et autres essences de feuillus. Des parcelles de rĂ©sineux sont visibles et dues aux plantations des annĂ©es 1960. Par ailleurs des prairies, utilisĂ©es pour un Ă©levage extensif principalement bovin, se trouvent en fond de vallons ou sur les hauteurs les moins accidentĂ©es.
GĂ©ologie
Les hauteurs du territoire de la commune sont constitués, selon le référentiel pédologique français, de sols bruns ou brunisols. Ce type de sol est défini comme « acides sableux à sablo-limoneux des pentes fortes d'occupation agricole et forestiÚre sur schiste houiller du Ségala »[2].
Le fond des vallons des ruisseaux temporaires est occupé par des colluviosols : accumulation de débris venant des versants voisins, celui des deux vallées principales des ruisseaux de Saint-Perdoux et de la Burlande est de type fluviosol formé par des alluvions fluviatiles récentes[2].
Le bassin carbonifÚre de Saint-Perdoux a pour origine un synclinal généré par l'orogenÚse varisque lors du paléozoïque. Des sédiments et des dépÎts volcaniques, datés du Stéphanien ou de l'Autunien, se sont ensuite accumulés dans ce pli en creux. Les sédiments ont formé des roches sédimentaires : grÚs, poudingues, conglomérats avec quelques couches de houilles. Les matériaux émis par les volcans sont eux des trachytes, des andésites, des basaltes et des laves plus ou moins altérées[3]. Le dépÎt du stéphanien à Saint-Perdoux qui contient la houille est considéré comme insignifiant[4].
Hydrographie
Les eaux du territoire de la commune sont collectées du Nord-Ouest vers le Sud-Est par trois cours d'eau qui coulent de l'est vers l'ouest.
- le ruisseau de Douzet affluent du ruisseau de Saint-Perdoux qui se jette en rive droite dans le Célé ;
- la Burlande qui marque la séparation avec la commune de Prendeignes.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Maurs », sur la commune de Maurs, mise en service en 1992[10] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 176,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le dĂ©partement du Cantal, mise en service en 1945 et Ă 42 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă 10,2 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 10,8 °C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[17] : les « zones humides de St Perdoux » (33 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[18] et les « zones humides du ruisseau de Douzet » (8 ha)[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [17] : le « SĂ©gala lotois : bassin versant du CĂ©lĂ© » (12 535 ha), couvrant 28 communes dont six dans le Cantal et 22 dans le Lot[20].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Perdoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [21] - [I 1] - [22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (76,9 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (77,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (75,1 %), prairies (23 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,8 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Perdoux est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Burlande et le ruisseau de Saint-Perdoux. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[27] - [24].
Saint-Perdoux est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de lâentretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. LâĂ©cobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă lâexception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 0 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 146 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 0 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 0 %, Ă comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Perdoux est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[32].
Toponymie
Le toponyme Saint-Perdoux est basé sur l'hagiotoponyme chrétien Pardulphe (Pardwulf en allemand) abbé de Guéret[33].
Histoire
Les premiĂšres exploitations
Au dĂ©but du XVIIIe les mines de houille fournissent en combustibles les maĂźtres verriers et les fours Ă chaux[34]. Louis Cordier, ingĂ©nieur des mines Ă©crit cependant en 1807 que « les mines de l'arrondissement de Figeac ne sauraient donner de grandes quantitĂ©s Ă cause du petit nombre et du peu d'Ă©paisseur des couches. »[35]. En 1809 les premiers mineurs professionnels de Saint-Perdoux sont mentionnĂ©s dans les registres d'Ătat civil. Les conditions d'extraction sont difficiles et la houille sert au chauffage, aux forgerons et au fours Ă chaux[36].
Exploitation industrielle
De 1860 à 1910, 4 concessions sont instituées par décret : Le Soulié, Saint-Perdoux, Cardaillac, Bel-Air[37].
le , un armateur de Bordeaux, Pierre-Rodolphe Pozzi, acquiert la concession sud de Saint-Perdoux. Il investit 15 millions de francs dans la construction de lâusine de Buzac, Ă proximitĂ© de la ligne de chemin de fer dâAurillac Ă Figeac et une voie ferrĂ©e de 2,8 km entre Buzac et les mines de Brethonel. Il fait faillite en 1877[38].
En 1868, l'ingĂ©nieur VaĂŻsse dĂ©marre les travaux de prolongation de la voie ferrĂ©e sur environ 7 kilomĂštres, du Moulin de Cadiergues jusquâau bas des plans inclinĂ©s des mines de TĂ©nouzies. Ces travaux difficiles dureront jusqu'aux environ de 1885 et permettront collecter, plus au nord, le charbon des mines de la concession du SouliĂ©. De 1910 Ă 1913, le tunnel-travers-banc de Mazet au Mas del Bos est creusÄ sur 640 mĂštres au nord. Il permet de faire franchir la colline au minerai. Il se situait sous l'actuelle route D89 et a permis d'exploiter les bancs de houille de cet endroit et une hausse immĂ©diate de la production. Le minerai est acheminĂ© Ă l'usine de Buzac par des plans inclinĂ©s, des treuils et des lignes de transport par cĂąble aĂ©rien sur une distance d'environ 11 km dont 5 en site propre et 6 en accotement sur la route de Saint-Perdoux. Au dĂ©part, deux convois par jour de quatre Ă cinq wagonnets sont tirĂ©s par des chevaux ou des mulets. Un cinquiĂšme cheval fait deux voyages de nuit. Les 3 et deux locomotive Ă vapeur de fabrication Decauville sont mises en service et tractent des convois de 20 Ă 25 berlines de 2,5 tonnes de charbon chacune. Ce sont 120 berlines par jour qui sont transportĂ©es des mines du SouliĂ© Ă l'usine de Buzac. En 1907, un trommel permet de cribler le minerai dans cette usine oĂč une vingtaine de femmes Ă©tait chargĂ©es dâexaminer et trier les plus gros morceaux[38].
Production des mines
Au total, 195 000 tonnes de minerai sont extraites des concessions.
Valeurs en tonnes (t) |
Fin de l'activité et état actuel
En 1922, la sociĂ©tĂ© des charbonnages de Figeac fait faillite, la banque Figeacoise Certes-Marty dĂ©pose le bilan Ă son tour. Le , la mine du Farnay, derniĂšre en activitĂ©, cessa d'ĂȘtre exploitĂ©e[36].
Pendant la Seconde Guerre mondiale une courte réouverture des mines permit de parer au manque de combustible et de cacher certains jeunes réfractaires au STO[34].
Un sentier d'interprétation balisé, d'une longueur de 3 km, fait découvrir les ruines des installations miniÚres et du matériel d'époque : treuils, ventilateur, wagonnet. Il a été aménagé en 2015 et restauré 2020[34].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[41].
En 2020, la commune comptait 215 habitants[Note 8], en augmentation de 11,4 % par rapport Ă 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 92 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 203 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 170 âŹ[I 4] (20 740 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5,1 % | 5,1 % | 8,3 % |
DĂ©partement[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 132 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8 % d'actifs (70,5 % ayant un emploi et 8,3 % de chÎmeurs) et 21,2 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 23 emplois en 2018, contre 20 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 94, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57 %[I 10].
Sur ces 94 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 79,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
12 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Perdoux au [I 13]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 12 entreprises implantées à Saint-Perdoux), contre 13,5 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans le Segala », une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 29 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă 24 en 2000 puis Ă 13 en 2010[46] et enfin Ă 10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 66 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[47] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 278 ha en 1988 Ă 317 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 10 Ă 32 ha[46].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte un monument historique et des lieux qui rappellent son passé minier :
- L'église Saint-Perdoux, édifiée au XIIe siÚcle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1926[48]. Une statue reliquaire de saint Roch est référencée dans la base Palissy[48].
- Un sentier d'interprétation balisé qui fait découvrir les ruines des installations miniÚres et du matériel d'époque : treuils, ventilateur, wagonnet[34].
Voir aussi
Bibliographie
François Tayrac et Rémy Bouyssié, Histoire du Quercy minier : bassin de Saint-Perdoux-Viazac, Association des Collectionneurs de Figeac et ses Environs, , 268 p. (ISBN 9782950265241, lire en ligne)
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Perdoux » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Perdoux » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Perdoux » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Perdoux » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Maritxu GUIRESSE et al., Référentiel Régional Pédologique de Midi-Pyrénées : Département du Lot (Etude no 31802), CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique/EcoLab.
- Alain Turq, « Le cadre gĂ©ographique et gĂ©ologique », PalĂ©o, Revue d'ArchĂ©ologie PrĂ©historique, vol. 2, no 1,â , p. 10â17 (DOI 10.3406/pal.2000.1257, lire en ligne, consultĂ© le ).
- Jeanne Doubinger et Pierre Vetter, DixiÚme CongrÚs International de Stratigraphie et de Géologie du CarbonifÚre : Le Stéphanien en France, vol. 1, Madrid, ICC, , 367 p. (lire en ligne), p. 49.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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- Gaston Bazalgues, Ă la dĂ©couverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Ăditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 51.
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- Louis Cordier, « Suite de la Statistique du DĂ©partement du Lot : Extrait d'un Compte rendu de l'Ă©tat des Mines et Usines dans le DĂ©partement du Lot. », Journal des Mines, vol. Seconde partie « Ătat et ressources de l'industrie minĂ©rale »,â , p. 6, 34-39 (lire en ligne).
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- « Les maires de Saint-Perdoux », sur Site francegenweb, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- Notice no PA00095249, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).