AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Saint-Perdoux (Lot)

Saint-Perdoux est une commune française, située dans l'est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le Ségala lotois, une région naturelle constituant la frange occidentale de la Chùtaigneraie, constituant le parent lotois du Ségala aveyronnais et tarnais.

Saint-Perdoux
Saint-Perdoux (Lot)
L'Ă©glise Saint-Perdoux.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Benjamin Fraysse
2020-2026
Code postal 46100
Code commune 46288
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Perdoussiens
Population
municipale
215 hab. (2020 en augmentation de 11,4 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 17 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 40â€Č 28″ nord, 2° 02â€Č 54″ est
Altitude 299 m
Min. 260 m
Max. 526 m
Superficie 12,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Figeac
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Figeac-2
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Perdoux
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Perdoux
Liens
Site web Site officiel

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Burlande, le ruisseau de Saint-Perdoux et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Saint-Perdoux est une commune rurale qui compte 215 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 683 habitants en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelĂ©s les Saint-Perdoussiens ou Saint-Perdoussiennes.

    GĂ©ographie

    AccĂšs

    Saint-Perdoux est une commune situĂ©e au nord-est du dĂ©partement du Lot, dans l'aire urbaine de Figeac. Vers le Sud, elle se trouve Ă  6,3 km par la D61 de l'axe N122 (Figeac - Aurillac) et Ă  10,3 km de la sous-prĂ©fecture Figeac.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Perdoux[1]
    Prendeignes
    Cardaillac Saint-Perdoux
    Viazac

    Relief

    La commune de Saint Perdoux est située en zone de moyenne montagne, en Ségala, plus précisément dans la chùtaigneraie figeacoise. Les terrains se rattachent aux premiers contreforts du massif central avec une prédominance de grÚs de couleurs variables. Son relief est marqué, qualifié par le terme de Serres figeacoises pour décrire ses paysages.

    Si le village est juchĂ© sur un Ă©peron rocheux en fond de vallĂ©e, la plupart des hameaux dispersĂ©s sont installĂ©es sur les hauteurs. Les "travers" au pentes marquĂ©es voire abruptes sont souvent colonisĂ©es par une forĂȘt mĂȘlant chĂątaigniers, chĂȘnes, bouleaux, frĂȘnes et autres essences de feuillus. Des parcelles de rĂ©sineux sont visibles et dues aux plantations des annĂ©es 1960. Par ailleurs des prairies, utilisĂ©es pour un Ă©levage extensif principalement bovin, se trouvent en fond de vallons ou sur les hauteurs les moins accidentĂ©es.

    GĂ©ologie

    Les hauteurs du territoire de la commune sont constitués, selon le référentiel pédologique français, de sols bruns ou brunisols. Ce type de sol est défini comme « acides sableux à sablo-limoneux des pentes fortes d'occupation agricole et forestiÚre sur schiste houiller du Ségala »[2].

    Le fond des vallons des ruisseaux temporaires est occupé par des colluviosols : accumulation de débris venant des versants voisins, celui des deux vallées principales des ruisseaux de Saint-Perdoux et de la Burlande est de type fluviosol formé par des alluvions fluviatiles récentes[2].

    Le bassin carbonifÚre de Saint-Perdoux a pour origine un synclinal généré par l'orogenÚse varisque lors du paléozoïque. Des sédiments et des dépÎts volcaniques, datés du Stéphanien ou de l'Autunien, se sont ensuite accumulés dans ce pli en creux. Les sédiments ont formé des roches sédimentaires : grÚs, poudingues, conglomérats avec quelques couches de houilles. Les matériaux émis par les volcans sont eux des trachytes, des andésites, des basaltes et des laves plus ou moins altérées[3]. Le dépÎt du stéphanien à Saint-Perdoux qui contient la houille est considéré comme insignifiant[4].

    Hydrographie

    Les eaux du territoire de la commune sont collectées du Nord-Ouest vers le Sud-Est par trois cours d'eau qui coulent de l'est vers l'ouest.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 030 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Maurs », sur la commune de Maurs, mise en service en 1992[10] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 176,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le dĂ©partement du Cantal, mise en service en 1945 et Ă  42 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă  10,2 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  10,8 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[17] : les « zones humides de St Perdoux » (33 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[18] et les « zones humides du ruisseau de Douzet » (8 ha)[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [17] : le « SĂ©gala lotois : bassin versant du CĂ©lĂ© » (12 535 ha), couvrant 28 communes dont six dans le Cantal et 22 dans le Lot[20].

    • Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Saint-Perdoux.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Perdoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [21] - [I 1] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (76,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (77,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (75,1 %), prairies (23 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,8 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Perdoux est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Burlande et le ruisseau de Saint-Perdoux. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[27] - [24].

    Saint-Perdoux est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Perdoux.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[29].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 0 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 146 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 0 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 0 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Perdoux est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[32].

    Toponymie

    Le toponyme Saint-Perdoux est basé sur l'hagiotoponyme chrétien Pardulphe (Pardwulf en allemand) abbé de Guéret[33].

    Histoire

    Les premiĂšres exploitations

    Entrée de mine en ruine, les boisage sont cassés
    Vue de l'entrée de la mine du Soulié
    Vue de matériels sur le carreau de la mine de la Tourterelle

    Au dĂ©but du XVIIIe les mines de houille fournissent en combustibles les maĂźtres verriers et les fours Ă  chaux[34]. Louis Cordier, ingĂ©nieur des mines Ă©crit cependant en 1807 que « les mines de l'arrondissement de Figeac ne sauraient donner de grandes quantitĂ©s Ă  cause du petit nombre et du peu d'Ă©paisseur des couches. »[35]. En 1809 les premiers mineurs professionnels de Saint-Perdoux sont mentionnĂ©s dans les registres d'État civil. Les conditions d'extraction sont difficiles et la houille sert au chauffage, aux forgerons et au fours Ă  chaux[36].

    Exploitation industrielle

    De 1860 à 1910, concessions sont instituées par décret : Le Soulié, Saint-Perdoux, Cardaillac, Bel-Air[37].

    le , un armateur de Bordeaux, Pierre-Rodolphe Pozzi, acquiert la concession sud de Saint-Perdoux. Il investit 15 millions de francs dans la construction de l’usine de Buzac, Ă  proximitĂ© de la ligne de chemin de fer d’Aurillac Ă  Figeac et une voie ferrĂ©e de 2,8 km entre Buzac et les mines de Brethonel. Il fait faillite en 1877[38].

    Wagonnets et treuil de mine Ă  Saint-Perdoux

    En 1868, l'ingĂ©nieur VaĂŻsse dĂ©marre les travaux de prolongation de la voie ferrĂ©e sur environ 7 kilomĂštres, du Moulin de Cadiergues jusqu’au bas des plans inclinĂ©s des mines de TĂ©nouzies. Ces travaux difficiles dureront jusqu'aux environ de 1885 et permettront collecter, plus au nord, le charbon des mines de la concession du SouliĂ©. De 1910 Ă  1913, le tunnel-travers-banc de Mazet au Mas del Bos est creusė sur 640 mĂštres au nord. Il permet de faire franchir la colline au minerai. Il se situait sous l'actuelle route D89 et a permis d'exploiter les bancs de houille de cet endroit et une hausse immĂ©diate de la production. Le minerai est acheminĂ© Ă  l'usine de Buzac par des plans inclinĂ©s, des treuils et des lignes de transport par cĂąble aĂ©rien sur une distance d'environ 11 km dont 5 en site propre et 6 en accotement sur la route de Saint-Perdoux. Au dĂ©part, deux convois par jour de quatre Ă  cinq wagonnets sont tirĂ©s par des chevaux ou des mulets. Un cinquiĂšme cheval fait deux voyages de nuit. Les 3 et deux locomotive Ă  vapeur de fabrication Decauville sont mises en service et tractent des convois de 20 Ă  25 berlines de 2,5 tonnes de charbon chacune. Ce sont 120 berlines par jour qui sont transportĂ©es des mines du SouliĂ© Ă  l'usine de Buzac. En 1907, un trommel permet de cribler le minerai dans cette usine oĂč une vingtaine de femmes Ă©tait chargĂ©es d’examiner et trier les plus gros morceaux[38].

    Production des mines

    Au total, 195 000 tonnes de minerai sont extraites des concessions.

    Évolution de la production de minerai des quatre concessions de Saint-Perdoux[38]
    Valeurs en tonnes (t)

    Fin de l'activité et état actuel

    Reste d'untreuil rouillé
    Treuil de mine visible à la mine du Soulié
    Vue de l'entrée de la mine de la Tourterelle

    En 1922, la sociĂ©tĂ© des charbonnages de Figeac fait faillite, la banque Figeacoise Certes-Marty dĂ©pose le bilan Ă  son tour. Le , la mine du Farnay, derniĂšre en activitĂ©, cessa d'ĂȘtre exploitĂ©e[36].

    Pendant la Seconde Guerre mondiale une courte réouverture des mines permit de parer au manque de combustible et de cacher certains jeunes réfractaires au STO[34].

    Un sentier d'interprétation balisé, d'une longueur de km, fait découvrir les ruines des installations miniÚres et du matériel d'époque : treuils, ventilateur, wagonnet. Il a été aménagé en 2015 et restauré 2020[34].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[39]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1794 1798 Jean Delort
    1798 1828 François Laperge
    1828 1833 Mathurin Gouget
    1834 1843 Jean Baptiste Poujade
    1843 1847 François Lacarriere
    1847 1855 François Destal
    1855 1865 Guillaume Cadrieu
    1870 1871 Orlhiac
    05.1871 09.1871 Jean Pierre Laplaize
    1871 1886 Lacombrade
    06.1886 10.1886 L. Cadrieu
    1886 1892 L. Cadrieu
    1892 1896 Orlhiac
    1896 1903 Lacarriere
    2001 2014 Raymond Gibrat
    2014 2020 Louis Jean Sirieys
    26 mai 2020 En cours Benjamin Fraysse
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[41].

    En 2020, la commune comptait 215 habitants[Note 8], en augmentation de 11,4 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    580475505448600596648662633
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    683636614600615577571513537
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    510434481446416297303266251
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    254235217206206204202202192
    2017 2020 - - - - - - -
    211215-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 92 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 203 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 170 â‚Ź[I 4] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]5,1 %5,1 %8,3 %
    DĂ©partement[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  132 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8 % d'actifs (70,5 % ayant un emploi et 8,3 % de chĂŽmeurs) et 21,2 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 23 emplois en 2018, contre 20 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 94, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 57 %[I 10].

    Sur ces 94 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 79,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    12 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Saint-Perdoux au [I 13]. Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 33,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (4 sur les 12 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-Perdoux), contre 13,5 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans le Segala », une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations29241310
    SAU[Note 13] (ha)278279369317

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 29 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  24 en 2000 puis Ă  13 en 2010[46] et enfin Ă  10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 66 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[47] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 278 ha en 1988 Ă  317 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 10 Ă  32 ha[46].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune compte un monument historique et des lieux qui rappellent son passé minier :

    Voir aussi

    Bibliographie

    François Tayrac et Rémy Bouyssié, Histoire du Quercy minier : bassin de Saint-Perdoux-Viazac, Association des Collectionneurs de Figeac et ses Environs, , 268 p. (ISBN 9782950265241, lire en ligne)

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Perdoux » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Perdoux » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Perdoux » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Perdoux » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Maritxu GUIRESSE et al., Référentiel Régional Pédologique de Midi-Pyrénées : Département du Lot (Etude no 31802), CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique/EcoLab.
    3. Alain Turq, « Le cadre gĂ©ographique et gĂ©ologique », PalĂ©o, Revue d'ArchĂ©ologie PrĂ©historique, vol. 2, no 1,‎ , p. 10–17 (DOI 10.3406/pal.2000.1257, lire en ligne, consultĂ© le ).
    4. Jeanne Doubinger et Pierre Vetter, DixiÚme CongrÚs International de Stratigraphie et de Géologie du CarbonifÚre : Le Stéphanien en France, vol. 1, Madrid, ICC, , 367 p. (lire en ligne), p. 49.
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Maurs - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Saint-Perdoux et Maurs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Maurs - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Saint-Perdoux et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Perdoux », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF les « zones humides de St Perdoux » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF les « zones humides du ruisseau de Douzet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF le « Ségala lotois : bassin versant du Célé » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    24. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Saint-Perdoux », sur Géorisques (consulté le )
    25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    26. DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    27. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    28. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le )
    29. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    31. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Perdoux », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    32. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    33. Gaston Bazalgues, À la dĂ©couverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 51.
    34. « Le sentier de Saint-Perdoux », sur Les sentiers retrouvés (consulté le ).
    35. Louis Cordier, « Suite de la Statistique du DĂ©partement du Lot : Extrait d'un Compte rendu de l'Ă©tat des Mines et Usines dans le DĂ©partement du Lot. », Journal des Mines, vol. Seconde partie « État et ressources de l'industrie minĂ©rale »,‎ , p. 6, 34-39 (lire en ligne).
    36. « Commune de Saint-Perdoux », sur saint-perdoux.fr (consulté le ).
    37. Philippe Abraham, « Mission d’étude des sites miniers et mĂ©tallurgiques en Midi-PyrĂ©nĂ©es », ADLFI. ArchĂ©ologie de la France - Informations. une revue Gallia,‎ (ISSN 2114-0502, lire en ligne, consultĂ© le ).
    38. IRSP, « Réseau du Bassin de Saint-Perdoux : Inventaire des Réseaux Spéciaux et Particuliers » [PDF], sur http://www.inventaires-ferroviaires.fr, (consulté le ).
    39. « Les maires de Saint-Perdoux », sur Site francegenweb, (consulté le ).
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    44. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    45. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    46. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Saint-Perdoux - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    47. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Lot » (consulté le ).
    48. Notice no PA00095249, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.