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Saint-PĂ©-d'Ardet

Saint-Pé-d'Ardet (en gascon, Sent-PÚir-d'Ardet) est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Saint-PĂ©-d'Ardet
Saint-PĂ©-d'Ardet
Vue générale.
Blason de Saint-PĂ©-d'Ardet
HĂ©raldique
Saint-PĂ©-d'Ardet
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité CC Pyrénées Haut Garonnaises
Maire
Mandat
JerĂŽme Deu
2022-2026
Code postal 31510
Code commune 31509
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Péens
Population
municipale
159 hab. (2020 en augmentation de 22,31 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 46 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 59â€Č 09″ nord, 0° 40â€Č 18″ est
Altitude Min. 575 m
Max. 1 001 m
Superficie 3,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Gaudens
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de BagnĂšres-de-Luchon
LĂ©gislatives 4e circonscription de la Haute-Garonne
Localisation
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Saint-PĂ©-d'Ardet
Liens
Site web https://www.mairie-saintpedardet31.fr

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant Ă  l’ancien comtĂ© de Comminges, circonscription de la province de Gascogne situĂ©e sur les dĂ©partements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-PyrĂ©nĂ©es et de l'AriĂšge. ExposĂ©e Ă  un climat de montagne.

    La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « chaĂźnons calcaires du PiĂ©mont Commingeois ») et sept zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Saint-PĂ©-d'Ardet est une commune rurale qui compte 159 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 678 habitants en 1831.

    Ses habitants sont appelés les Saint-Péens ou Saint-Péennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    1. Carte dynamique
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    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune de Saint-Pé-d'Ardet se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  93 km Ă  vol d'oiseau de Toulouse[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  14 km de Saint-Gaudens[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  23 km de BagnĂšres-de-Luchon[3]

    La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montréjeau et de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens[I 1].

    Sur le plan historique et culturel, Saint-PĂ©-d'Ardet fait partie du pays de Comminges, correspondant Ă  l’ancien comtĂ© de Comminges, circonscription de la province de Gascogne situĂ©e sur les dĂ©partements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-PyrĂ©nĂ©es et de l'AriĂšge[4].

    La superficie de la commune est de 347 hectares ; son altitude varie de 575 Ă  1 001 mĂštres[5] - [6].

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Antichan-de-Frontignes, Cazaunous, GĂ©nos, Lourde, Malvezie et Moncaup.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[7] : Lourde (0,8 km), Antichan-de-Frontignes (1,4 km), GĂ©nos (1,8 km), Frontignan-de-Comminges (1,8 km), Ore (2,0 km), Mont-de-GaliĂ© (2,0 km), Malvezie (2,7 km), Moncaup (3,0 km).

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-PĂ©-d'Ardet.

    Aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune, si ce n'est divers petits cours d'eau

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 7,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 093 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « MaulĂ©on-Barousse », sur la commune de MaulĂ©on-Barousse, mise en service en 1995[13] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 121,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le dĂ©partement de l'AriĂšge, mise en service en 1949 et Ă  37 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  12,3 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  12,7 °C pour 1991-2020[19].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5].

    Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « chaĂźnons calcaires du PiĂ©mont Commingeois »[21], d'une superficie de 6 198 ha, sont un site vallonnĂ© forestier et bocager du piĂ©mont pyrĂ©nĂ©en[22].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[23] :

    • le « cƓur du massif de Gar-Cagire » (6 194 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[24] ;
    • « la Garonne de la frontiĂšre franco-espagnole jusqu'Ă  MontrĂ©jeau » (469 ha), couvrant 38 communes dont 28 dans la Haute-Garonne et dix dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[25] ;
    • les « marĂ©cages de Lourde et d'Antichan » (12 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[26] ;
    • le « piĂ©mont calcaire commingeois » (2 924 ha), couvrant 11 communes du dĂ©partement[27] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 7] - [23] :

    • l'« ensemble du massif de Gar-Cagire et bassin de Juzet-d'Izaut » (9 679 ha), couvrant 18 communes du dĂ©partement[28] ;
    • « Garonne amont, Pique et Neste » (1 788 ha), couvrant 112 communes dont 42 dans la Haute-Garonne et 70 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[29] ;
    • le « piĂ©mont calcaire commingeois et bassin de Sauveterre » (8 553 ha), couvrant 26 communes du dĂ©partement[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pé-d'Ardet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [31] - [I 2] - [32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (67,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (67,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (67,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (23,6 %), zones urbanisĂ©es (9,1 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Hameaux et lieux-dits

    Traditionnellement, le territoire aux alentours du village (prairies, forĂȘts
) a Ă©tĂ© divisĂ© en vingt zones qui ont hĂ©ritĂ© de leurs noms gascons et qui sont : la LĂ©ougĂ©, le Camon, le Cot de Bellan, le Marret, le Santuc, l'Aouach, Nougarros, l'Encla, Layouas, Roumagayrolles, GĂ©los, les Cabanes, Lacome, Lacomany, la Vigne, Vignaux, le Bergerous, le Vignet, PĂ© d'Estaing et Lacaho.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 188, alors qu'il Ă©tait de 179 en 2013 et de 194 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 39,9 % étaient des résidences principales, 55,3 % des résidences secondaires et 4,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,3 % des appartements[I 5].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Pé-d'Ardet en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Garonne et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (55,3 %), trÚs supérieure à celle du département (4,4 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,8 % en 2013), contre 52,3 % pour la Haute-Garonne et 57,5 % pour la France entiÚre[I 6].

    Le logement Ă  Saint-PĂ©-d'Ardet en 2018.
    Typologie Saint-PĂ©-d'Ardet[I 5] Haute-Garonne[I 7] France entiĂšre[I 8]
    RĂ©sidences principales (en %) 39,9 88,3 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 55,3 4,4 9,7
    Logements vacants (en %) 4,8 7,3 8,2

    Risques naturels et technologiques

    Le territoire de la commune de Saint-PĂ©-d'Ardet est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e)[34]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[35].

    Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 25 septembre 2006. Saint-PĂ©-d'Ardet est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire des massifs des piĂ©monts des PyrĂ©nĂ©es et des PyrĂ©nĂ©es. Il est ainsi dĂ©fendu aux propriĂ©taires de la commune et Ă  leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intĂ©rieur et Ă  une distance de 200 mĂštres des bois, forĂȘts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[36] - [37]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pé-d'Ardet.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 83,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (88,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 155 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 155 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 98 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[39].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[34].

    Le 20 décembre 2020 vers 7h05, un séisme de magnitude 2,4 sur l'échelle de Richter a secoué les communes de Pointis-de-RiviÚre, Payssous et Saint-Pé-d'Ardet. L'épicentre se trouvait à environ 9 kilomÚtres au sud de Montréjeau, à km de profondeur[40].

    Toponymie

    Le nom en occitan gascon du village est Sent PĂšr d'Ardet.. Il n'est pas sĂ»r que ce soit le nom originel du village. Il ne reste que peu d'informations sur le nom du village, mais on sait qu'il s’appelait Ardres, au XVIIe siĂšcle, d’aprĂšs les MĂ©moires du marquis de Chouppes (« Le roi Louis XIII Ă©toit parti de Narbonne lorsque j’y arrivai. Je ne le rejoignis qu’à Ardres » [note postĂ©rieure : « Saint PĂ© d’Ardet, canton de Saint-Bertrand-de-Comminges, arrondissement de Saint-Gaudens, dĂ©partement de la Haute-Garonne »].

    Histoire

    Jusqu'à la Révolution française, Saint-Pé-d'Ardet, bien que située dans le Comminges, était une des onze enclaves languedociennes du Petit-Comminges, un des diocÚses civils du Languedoc.

    GrĂące Ă  son bon positionnement favorable (altitude modĂ©rĂ©e : 600 m, protĂ©gĂ© du vent
) mais aussi grĂące au point d'eau, le lac, les hommes se sont installĂ©s Ă  Saint-PĂ©-d'Ardet, mais de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale dans les Frontignes. Au fil des siĂšcles, les hommes s'installent et construisent des Ă©difices que l'on peut encore voir.

    Saint-Pé-d'Ardet à la Préhistoire

    La présence de magdaléniens (12 000 av. J.-C.) à Saint-Pé-d'Ardet est attesté par la découverte de silex taillés, sagaies à double biseau, poinçons, grattoirs dans les grottes du Bouchet et de Tarride (aujourd'hui conservés dans des musées).

    Saint-PĂ©-d'Ardet Ă  l'Ă©poque gallo-romaine

    La topographie du site a de grandes analogies avec celle du Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges) : un Ă©peron rocheux avec des pentes escarpĂ©es, donc facile Ă  dĂ©fendre. L'archĂ©ologie a permis de retrouver un grand nombre de rĂ©emplois gallo-romains de grande taille et de piĂšces en grande qualitĂ©, qui permettent d'affirmer que sur le parvis actuel de l'Ă©glise devaient s'Ă©riger au Ier siĂšcle av. J.-C. un temple, un oppidum et un forum. Les auges cinĂ©raires et les colonnettes extraites du parvis de l'Ă©glise Saint-Pierre tĂ©moignent de cette Ă©poque. À cette pĂ©riode, Saint-PĂ©-d'Ardet est une ville commerçante, ce qu'indiquent des piĂšces en or de TibĂšre (+ 14 Ă  + 37 apr. J.-C.) et en bronze de l'empereur Claudius (268 Ă  270 apr. J.-C.). Mais Saint-PĂ© Ă©tait aussi un lieu religieux, oĂč l'on vĂ©nĂ©rait principalement les dieux pyrĂ©nĂ©ens.

    • Auge cinĂ©raire gallo-romaine avec pelta (bouclier des Amazones)
      Auge cinéraire gallo-romaine avec pelta (bouclier des Amazones)
    • Auge cinĂ©raire gallo-romaine - couple
      Auge cinéraire gallo-romaine - couple
    • Auge cinĂ©raire gallo-romaine
      Auge cinéraire gallo-romaine
    • Auge cinĂ©raire gallo-romaine - couple
      Auge cinéraire gallo-romaine - couple

    Sur la commune ont été retrouvés de nombreux autels votifs indiquant un culte local aux dieux :

    • Artahe (ou Artehe ou Arte ; qui donnera le nom du village) :

    Pour l'instant, cinq inscriptions ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes sur la commune de Saint-PĂ©-d'Ardet[41] - [42], et on retrouva un autel votif dans la commune voisine de Lourde ; ce qui laisse supposer la proximitĂ© d'un grand sanctuaire dĂ©diĂ© au dieu pyrĂ©nĂ©en (c'est un culte trĂšs local ; tous les autels votifs dĂ©diĂ©s Ă  Artahe ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s autour de Saint-PĂ©-d'Ardet, un seul fut dĂ©couvert Ă  Ourde). Concernant la fonction du dieu, aucun document ne nous permet de la dĂ©finir rĂ©ellement (plusieurs hypothĂšses ont Ă©tĂ© Ă©mises et transmises par la tradition orale : ce serait non pas un dieu, mais une dĂ©esse ; elle possĂšderait un corps d'homme mais une tĂȘte d'ours et serait la dĂ©esse protectrice du lac, des eaux, des sources ; et par lĂ  mĂȘme de la fĂ©conditĂ© et de l'agriculture)[43]. La seule donnĂ©e qui semble ĂȘtre sĂ©rieuse Ă  propos d'Artahe est sa signification Ă©tymologique : en effet, le nom du dieu se rapproche du basque « Artz » ou du gaulois « Artus », qui tous deux signifient « ours ».

    Inscription LatineTraduction
    ARTEHE DEO BONNEXIS AMANDI F(ILIUS) V.S.L.MAu dieu Artahe, Bonnexis, fils d'Amandus, s'est acquittĂ© de son vƓu, de bon grĂ©, comme il se doit
    DEO ARTEHE L.P PAVLINIANIAu dieu Artahe De Lucius Pompeius Paulinianus
    ARTAHE LANTIST SYNTROPVS V.S.L.MAu dieu Artahe, L. Antistius Syntropus s'est acquittĂ© de son vƓu, de bon grĂ©, comme il se doit
    LEXEIA ODDANNI F(ilia) ARTEHA V.S.L.MLexeia, fille d'Odannus Ă  Artahe s'est acquittĂ© de son vƓu, de bon grĂ©, comme il se doit
    ARTAHE DEO RVFONVS V.S.L.MAu dieu Artahe, Rufonus, s'est acquittĂ© de son vƓu, de bon grĂ©, comme il se doit
    • Abellio

    Si Artahe semble ĂȘtre un dieu local, Abellio lui semble avoir Ă©tĂ© un des dieux les plus importants et les plus vĂ©nĂ©rĂ©s dans le Comminges et dans les PyrĂ©nĂ©es de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Cependant, on n'en connait ni les attributs ni la fonction non plus. Abellio fut l'un des tout premiers dieux pyrĂ©nĂ©ens Ă  ĂȘtre connu des historiens : on s'interrogea sur l'Ă©tymologie d'Abellio. Les Ă©rudits le rapprochĂšrent du « crĂ©tois » ጀÎČέλÎčÎżÏ‚, abelios, le Soleil. Ils affirmĂšrent que l'Abellio pyrĂ©nĂ©en, le Belenos gaulois et l'Apollon grĂ©co-romain n'Ă©taient qu'une seule et mĂȘme divinitĂ© : c'Ă©tait pour eux l'Apollon des Gaulois dont parlait Jules CĂ©sar. Cette thĂ©orie que certains rĂ©futent semble pourtant vĂ©rifiĂ©e par les auges cinĂ©raires que l'on trouve sur le parvis et dans l'Ă©glise du village sur lesquelles sont sculptĂ©es des roues solaires, motifs rĂ©currents dans ce genre de monuments, qui tĂ©moignent bien d'un culte solaire important[44].

    • Idiatte

    Là non plus, aucune indication claire sur le rÎle de ce dieu. L'épigraphe laisse supposer soit que c'est un dieu guérisseur, thaumaturge (puisque Pompeia Paulinias demande qu'il protÚge et garde en bonne santé la famille de son ancien maßtre) soit que c'est un dieu particuliÚrement vénéré par les esclaves affranchis (puisque Pompeia Paulinias est une affranchie de Lucius Pompeus Paulinianus) soit un culte lié à une famille en particulier ("Au Dieu Idiatte DE NOTRE Lucius Pompeus")[45].

    Inscription LatineTraduction
    DEO IDIATTE LVC POMPEI PAVLINIANINI L.P PAVLINIAIS

    PRO SALVTE SVA ET SVORVM FELICITER V.S.L.M

    Au dieu Idiatte de notre Lucius Pompeus

    son affranchie Pompeia Paulinias, demande sa conservation (celle de Lucius)

    et des siens avec bonheur

    s'est acquittĂ© de son vƓu, de bon grĂ©, comme il se doit.

    La traduction ci-dessus est celle donnĂ©e par la Revue du Comminges, cependant elle semble erronĂ©e. En effet, selon la grammaire latine, concernant la rĂšgle des pronoms rĂ©flĂ©chis dans les propositions subordonnĂ©es (hĂ©sitation entre "ejus" et "suus, a, um") veut que le pronom "suus, a, um" (ici sous la forme "sua" et "suorum") se rapport au sujet de la phrase (ici donc Pompeia Paulinias) - tandis que "ejus" se rapporterait au complĂ©ment du nom, Lucius Pomeus Paulinianus) : la traduction orthodoxe serait donc "Au dieu Idiatte de notre Lucius Pompeus, son affranchie Pompeia Paulinias demande sa propre conservation et celle des siens avec bonheur" [ce serait donc un vƓu pour l'affranchie et sa famille ; et non pour son ancien maĂźtre !].

    • Garuna
    • Les dieux mĂąnes

    Les inscriptions sur les autels votifs dĂ©diĂ©s aux dieux mĂąnes sont trĂšs abimĂ©es et trĂšs lacunaires. Cependant, ce culte n'est pas un culte local mais un culte importĂ© de Rome (civilisation qui l'avait dĂ©jĂ  empruntĂ© aux Étrusques). Le terme « mĂąnes » dĂ©rive de l'adjectif latin archaĂŻque manvs (bon), ce sont donc les « Dieux bons ». Les inscriptions funĂ©raires romaines comportent frĂ©quemment une dĂ©dicace aux dieux mĂąnes associĂ©s au dĂ©funt : DIIS MANIBVS, ou, en abrĂ©gĂ© D. M. Leurs fĂȘtes Ă  Rome, et peut ĂȘtre dans l'Empire entier, (les Parentalia et les Feralia) se cĂ©lĂ©braient au mois de fĂ©vrier. Du 13 au 26, les affaires chĂŽmaient et les temples Ă©taient fermĂ©s ; on dĂ©corait les tombes avec des violettes, des roses, des lys, du myrte, et l'on y dĂ©posait des nourritures variĂ©es.

    Virgile emploie rĂ©guliĂšrement le mot Manes dans ses poĂšmes et lui donne une sĂ©mantique trĂšs large et variĂ©e ; en effet ce mot peut dĂ©signer entre autres un mort dĂ©terminĂ©, le sĂ©jour profond des morts, la destinĂ©e des morts aux Enfers, les divinitĂ©s infernales (opposĂ©es aux divinitĂ©s d'en haut), le groupe des ancĂȘtres d'une famille ou les Ăąmes des morts en gĂ©nĂ©ral.

    Inscription LatineTraduction
    .....-BUS.....M.........V.S.L.MAux Dieux Montagnes............... s'est acquittĂ© de son vƓu, de bon grĂ©, comme il se doit
    D M........Aux dieux MĂąnes....
    • Jupiter

    D'autres cultes ont été importés de Rome, et celui qui a le plus prospéré dans les Pyrénées et dans le Comminges est sûrement celui du PÚre des Dieux, celui de Jupiter, le Grand Dieu de la religion gréco-romaine.

    Inscription latineTraduction
    I O M SABINIANVS SER ACTOR PAVLINIANIN V.S.L.MA Jupiter trĂšs bon et trĂšs grand,

    Sabinius, esclave intendant (du domaine Saint PĂ©en), de notre Paulinianus

    s'est acquittĂ© de son vƓu, de bon grĂ©, comme il se doit

    • D'autres autels votifs sont trop endommagĂ©s pour savoir Ă  quel dieu ils Ă©taient adressĂ©s
    Inscription LatineTraduction
    FABIVS V.S.L.MFabius s'est acquittĂ© de son vƓu, de bon grĂ©, comme il se doit
    DEO ALCIMVS V.S.L.MAu dieu... Alcimus s'est acquittĂ© de son vƓu, de bon grĂ©, comme il se doit

    Saint-Pé-d'Ardet à l'époque paléochrétienne

    Sur le temple gallo-romain, fut construit une église paléochrétienne (IVe au VIe siÚcles) dont il reste trois éléments :

    Saint-PĂ©-d'Ardet au Moyen Âge

    Sur la pĂ©riode du Moyen Âge, concernant le village de Saint-PĂ©-d'Ardet, il ne reste quasiment aucun Ă©crit (ni sur papiers, ni mĂȘme gravĂ© sur du marbre par exemple) ; on ne peut donc pour s'imaginer ce qu'Ă©tait le site Ă  l'Ă©poque que se fier aux objets ou bĂątiments qu'il reste de cette pĂ©riode.

    L'Ă©glise Saint-Pierre est construite au XIe siĂšcle.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Commune faisant partie de la huitiÚme circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de BagnÚres-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Pé-d'Ardet faisait partie de l'ex-canton de Barbazan) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du Haut Comminges.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2014 est de onze[46] - [47].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1978 2008[48] GĂ©rard Rival
    mars 2008 automne 2022 Patrice Rival[50] PS Fils de GĂ©rard Rival
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Barbazan (2005 → 2015)
    DĂ©missionnaire
    septembre 2022[49] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    JĂ©rĂŽme Deu Technicien voirie

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Saint-Pé-d'Ardet fait partie de l'académie de Toulouse.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[52].

    En 2020, la commune comptait 159 habitants[Note 10], en augmentation de 22,31 % par rapport Ă  2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    477487491605678671626600615
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    610600601655641555570536403
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    519529510321314267203185139
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    11210198117116114131123146
    2020 - - - - - - - -
    159--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee Ă  partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports et loisirs

    Chasse, pétanque, randonnée pédestre,

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 63 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 137 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 780 â‚Ź[I 9] (23 140 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 10]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 11]6,8 %12,3 %17,2 %
    DĂ©partement[I 12]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entiĂšre[I 13]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  91 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9 % d'actifs (58,6 % ayant un emploi et 17,2 % de chĂŽmeurs) et 24,1 % d'inactifs[Note 12] - [I 11]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 14]. Elle compte 16 emplois en 2018, contre 22 en 2013 et 16 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 54, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,1 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 56,3 %[I 15].

    Sur ces 54 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 82,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8 % les transports en commun, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

    Activités hors agriculture

    14 Ă©tablissements[Note 13] sont implantĂ©s Ă  Saint-PĂ©-d'Ardet au [I 18]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 35,7 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (5 sur les 14 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-PĂ©-d'Ardet), contre 25,9 % au niveau dĂ©partemental[I 19].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations2111
    SAU[Note 14] (ha)16709069

    La commune est dans les « PyrĂ©nĂ©es centrales », une petite rĂ©gion agricole occupant le sud du dĂ©partement de la Haute-Garonne, massif montagneux oĂč s’étagent les vallĂ©es profondes, la forĂȘt et les zones intermĂ©diaires, les estives[55]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'Ă©levage de bovins, pour la viande[Carte 4]. Une seule exploitation agricole ayant son siĂšge dans la commune est recensĂ©e lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (deux en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 69 ha[57] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Pierre de Saint-PĂ©-d'Ardet.
    • L'Ă©glise Saint-Pierre, au point le plus haut du centre du village, Ă  l'altitude 614 mĂštres, construite en style roman du XIe siĂšcle est inscrite Ă  l'inventaire des monuments historiques depuis 1956[58], elle a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e sur l'emplacement d'un temple paĂŻen de l'Ă©poque gallo-romaine et incorporĂ©e Ă  une enceinte fortifiĂ©e (une tour sert de clocher).
      cette église est un amoncellement d'architecture : à l'intérieur, il y a des monuments gallo-romains aussi bien que mérovingiens ou encore de l'époque contemporaine. Il y a notamment le couvercle d'un sarcophage mérovingien appartenant à Saint-Seurin de Bordeaux. En réalité, ce que beaucoup ont pris pour un couvercle de sarcophage n'est en fait qu'un cÎté (la décoration végétale - vignes notamment - ainsi que le chrisme - symbole des premiÚres communautés chrétiennes - laisse penser que c'est la face latérale d'un sarcophage paléochrétien, Ve-VIe siÚcles, période à laquelle sont attestés les premiers chrétiens dans les Pyrénées Centrales, à la suite de l'évangélisation de saint Saturnin).
      On retrouve gravĂ© sur un marbre assez foncĂ© (gris) en bas-relief : un chrisme (symbole du Christ dans la religion primitive), ainsi que des motifs floraux et vĂ©gĂ©taux (grappe de raisins notamment), mais aucune reprĂ©sentation du dĂ©funt, ou du Christ ou d'un saint. Mais on retrouve aussi des modillons de l'Ă©poque mĂ©rovingienne au-dessus de la fenĂȘtre de la tribune, ou encore en bas des arches de la voĂ»te de la nef. Deux corbeaux soutiennent aussi la grande arche cachait par la tribune, et un autre corbeau plus abĂźmĂ© soutient une partie de la tribune.
      Selon Gabriel ManiĂšre, dans son Ă©tude sur les rĂ©emplois gallo-romains Ă  Saint-PĂ©-d'Ardet, d'autres objets constituant le trĂ©sor du village, sont enfouis dans le lac qui Ă©tait Ă  l'Ă©poque gallo-romaine un lieu de culte oĂč les Gallo-Romains jetaient les trĂ©sors de guerre.
      L'édifice est entouré de remparts dont quelques vestiges subsistent.
    • La chapelle Sainte-Auraille (XIXe siĂšcle)
      La chapelle a été restaurée en 2012[59].
    • La chapelle Sainte-Auraille
    • La chapelle et une des stations.
      La chapelle et une des stations.
    • Calvaire sous la neige.
      Calvaire sous la neige.
    • ChƓur de la chapelle.
      ChƓur de la chapelle.
    • Quilhe du Brandon Ă  la main.
      Quilhe du Brandon Ă  la main.
    • Le lavoir
    • Le lac : espace vert et de loisirs
    • Le Bistrot de Saint-PĂ© : cafĂ© convivial
    • La croix et les tilleuls : lieux de rassemblement des villageois, ils y discutent

    • La place : qui est devenu "un terrain" de quilles
    • L'Ă©cole
    • Les rochers d'escalade
    • Les « escarerous » : chemin gallo-romain qui relie le village et le col des Ares
    • Le monument aux morts sur la place
    • Le chemin des EvĂȘchĂ©s
    • Chapelle Sainte-Auraille
      Chapelle Sainte-Auraille
    • Lac naturel
      Lac naturel
    • Pierre de marquage
      Pierre de marquage
    • Monument aux morts
      Monument aux morts
    • Fontaine
      Fontaine
    • Croix
      Croix
    • Église avant rĂ©fection du toit
      Église avant rĂ©fection du toit
    • ChƓur de l'Ă©glise
      ChƓur de l'Ă©glise
    • Escalier des ÉvĂȘchĂ©s
      Escalier des ÉvĂȘchĂ©s
    • Vue depuis le PrĂ© Communal
      Vue depuis le Pré Communal
    • Lavoir
      Lavoir
    • Saint-PĂ© de nuit
      Saint-PĂ© de nuit

    Le "Grand" Brandon de la Saint Jean

    Voila une tradition bien inconnue, et qui malheureusement tend Ă  disparaitre petit Ă  petit. Le Brandon (localement appelĂ© "Eth Haro") est l'Ă©quivalent "commingeois" (mais il n'est plus rĂ©alisĂ© dans tous les villages du Comminges, seuls ceux au sud de Saint-Gaudens et au nord du Val d'Aran le font) des feux de la Saint Jean. Tradition - fĂȘtant le solstice d'Ă©tĂ© - millĂ©naire puisque datant au moins des peuples paĂŻens gallo-romains (siĂšcle avant et aprĂšs le Christ), elle est toujours perpĂ©tuĂ©e de nos jours. Le Brandon est en fait un arbre Ă©branchĂ© et Ă©corcĂ© le plus souvent (sa taille et son essence varient suivant les endroits ou les possibilitĂ©s qu'offrent le village ou les lieux), arbre fendu (Ă  partir de sa base, du cĂŽtĂ© le plus gros) Ă  l'aide de coins en fer et en bois (de maniĂšre qu'il brĂ»le), puis plantĂ© Ă  la verticale dans le sol, rembourrĂ© de paille (ou autres) et embrasĂ© normalement le soir de la Saint Jean. En fait, maintenant, trĂšs souvent la date n'est plus respectĂ©e pour des raisons faciles Ă  comprendre : le manque de gens (quand ça tombe en semaine ou en pĂ©riode hors vacances scolaires). Par exemple, Ă  Saint-PĂ©, le Brandon a lieu trĂšs souvent le deuxiĂšme week end de juillet (deux ou trois semaines aprĂšs la date originelle).

    La difficulté du maintien de cette tradition réside dans la technique et le physique que demande une telle préparation (certains villages ont pallié ces problÚmes en utilisant des tronçonneuses par exemple) : le Brandon est généralement fendu petit à petit (et non en un seul jour) pour lui laisser le temps de sécher et de s'ouvrir, et fendu trÚs délicatement de maniÚre qu'il ne se fende pas en entier et qu'il ne s'éclate pas...

    À Saint-PĂ©, le Brandon est plantĂ© au milieu du PrĂ© Communal (originairement, il se faisait en haut du Calvaire de Sainte Auraille), le soir de l'embrasement un repas animĂ© par de la musique est organisĂ© sur la place du village ou au PrĂ© Communal, oĂč les gens viennent participer Ă  la premiĂšre des festivitĂ©s saint pĂ©ennes. Le Brandon de Saint-PĂ© prĂ©sente quelques caractĂ©ristiques intĂ©ressantes : c'est un sapin (et non un hĂȘtre comme dans de nombreux villages), il est fendu pendant des semaines par un mĂȘme homme (et non un groupe d'hommes en une seule journĂ©e), est totalement empaillĂ© et on dispose Ă  son sommet une croix (ou est gravĂ©e dessus une roue solaire, souvenir de l'origine paĂŻenne de la fĂȘte), rappelant le syncrĂ©tisme chrĂ©tien, qui a rĂ©cupĂ©rĂ© la fĂȘte pour l'assimiler Ă  la Saint Jean.

    Le "Petit" Brandon de la Chapelle

    À Saint PĂ©enne, depuis 2008, un second brandon a Ă©tĂ© mis en place pour mettre en valeur un des sites laissĂ©s Ă  l'abandon pendant des annĂ©es : la chapelle Sainte Auraille. Le principe reste le mĂȘme : un sapin (un Ă©picĂ©a plus prĂ©cisĂ©ment ici) fendu et dressĂ© Ă  la verticale. Mais ce n'est pas juste un doublon, c'est une fĂȘte totalement diffĂ©rente. Depuis 2009, deux fĂȘtes sont associĂ©es Ă  ce second Brandon : d'abord, la MontĂ©e et la Quille du Brandon de la Chapelle (week-end prĂ©cĂ©dant la fĂȘte de Saint-PĂ©-d'Ardet, trĂšs souvent le dernier samedi de juillet) : les Saint PĂ©ens ainsi que d'autres habitants des Frontignes portent Ă  bras d'hommes le tronc fendu sur plus de 700 mĂštres de longueur et sur un dĂ©nivelĂ© positif de 60 mĂštres (tout le long du parcours, des arrĂȘts boissons et nourriture sont organisĂ©s par les habitants du village, montrant ainsi leur intĂ©rĂȘt pour les festivitĂ©s nouvelles) jusqu'Ă  la chapelle Sainte-Auraille ; lĂ , ils le dressent au moyen d'Ă©chelles et de cordes et mangent tous ensemble ; ensuite, le Brandon en lui-mĂȘme (premier samedi de septembre), avec un groupe musical, un repas champĂȘtre (le strict minimum est fourni, le reste est apportĂ© par chacun des convives qui partage alors ses entrĂ©s ou ses desserts avec tous les autres), une ambiance festive, un cadre sylvestre et sauvage, avec vue sur les pics pyrĂ©nĂ©ens, et ensuite l'embrasement. Cette initiative pour le moins nouvelle, renoue tout de mĂȘme avec la tradition, Ă©tant donnĂ© qu'Ă  l'origine, du moins au dĂ©but du XXe siĂšcle, le Brandon Ă©tait brĂ»lĂ© au sommet du Calvaire.

    La crĂšche ("morte") des santons

    Depuis 2007, le village recommence Ă  faire la crĂšche dans la chapelle latĂ©rale de l'Ă©glise. Les deux premiĂšres annĂ©es, les bĂ©nĂ©voles utilisĂšrent les vieux santons retrouvĂ©s dans la sacristie (qui datent du XIXe siĂšcle), trĂšs abĂźmĂ©es (en plĂątre donc trĂšs friables). En 2009, les habitants ayant le projet de restaurer, ou du moins de ne pas plus les dĂ©tĂ©riorer, ont levĂ© des fonds pour acheter de nouveaux santons pour remplacer les anciens, qui maintenant sont dans un lieu Ă  l'abri de l'humiditĂ© et ne sont plus manipulĂ©s
 Les nouveaux santons (d'une hauteur de 70 cm) ne sont malheureusement pas dans le mĂȘme style que les anciens, mais ont tout de mĂȘme leur charme
 Ils sont au nombre de 7 : les 3 rois mages, la Vierge, Joseph, JĂ©sus et un berger. Quelques photos :

    • Melchior
      Melchior
    • Gaspard
      Gaspard
    • Balthazar
      Balthazar
    • Montage
      Montage

    Personnalités liées à la commune

    Surnom des habitants

    Chaque village avait un surnom pour dĂ©signer ses habitants : les Saint-PĂ©ens sont, et surtout Ă©taient, surnommĂ©s « eras chĂČlas » (prononcĂ© « tcholos »), mot occitan dĂ©signant les grenouilles, Ă  cause du lac et des nombreuses grenouilles qui chantent dans ses nĂ©nuphars. Les habitants d'Antichan-de-Frontignes, village limitrophe, sont surnommĂ©s, eux, "eras hormigas", mot occitan dĂ©signant les fourmis. Et ceux de Lourde, en accord avec leur devise, sont "eths esclops", les sabots !

    HĂ©raldique

    Blason

    Le blason de la communauté des habitants de Saint-Pé est tiercé en fasce de sinople, d'or et de gueules, c'est-à-dire : vert, or et rouge. Ce blason est celui non pas d'un noble (en l'occurrence ce n'est pas celui du baron d'Agieu, propriétaire de Saint-Pé-d'Ardet au XVIIIe siÚcle), mais celui de la Communauté d'Habitants, entité politique, sociale et administrative caractéristique de l'Ancien Régime.

    Devise

    Comme chaque village des Frontignes, Saint-PĂ©-d'Ardet a ce que l'on pourrait appeler une "devise", sous forme d'aphorisme censĂ© reprĂ©senter l'Ă©tat d'esprit ou un caractĂšre des habitants du village : « Saint-PĂ©, un clau en pe » que l'on peut traduire par « Saint-PĂ©, un clou dans le pied ». Comme toutes ces "devises", elles sont diffĂ©remment interprĂ©tĂ©es : si les Saint-PĂ©ens veulent y voir un amour profond et Ă©ternel pour leur village (ils auraient un pied clouĂ© Ă  Saint-PĂ©-d'Ardet et ils ne pourraient bouger que leur autre jambe : allĂ©goriquement, le Saint-PĂ©en reste toujours attachĂ© Ă  son clocher et y reviendra forcĂ©ment), les autres habitants des Frontignes aiment faire dire Ă  l'aphorisme que les Saint-PĂ©-d'Ardet sont feignants, et n'aiment pas travailler. La devise du village voisin d'Antichan-de-Frontignes est "Antichan, tripas neras, nas de can", "Antichan, tripes noires, nez de chien"; et celle de Lourde-en-Frontignes est "Lourda, esclopas surdas", "Lourde, sabots sourds"


    Angelus

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[20].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Saint-Pé-d'Ardet » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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