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GĂ©nos (Haute-Garonne)

GĂ©nos est une commune française situĂ©e dans le sud-ouest du dĂ©partement de la Haute-Garonne, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant Ă  l’ancien comtĂ© de Comminges, circonscription de la province de Gascogne situĂ©e sur les dĂ©partements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-PyrĂ©nĂ©es et de l'AriĂšge.

GĂ©nos
GĂ©nos (Haute-Garonne)
L'Ă©glise Saint-Roch.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Haut Garonnaises
Maire
Mandat
Denis Chapot
2020-2026
Code postal 31510
Code commune 31217
DĂ©mographie
Gentilé Génosiens
Population
municipale
71 hab. (2020 en diminution de 11,25 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 20 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 00â€Č 06″ nord, 0° 40â€Č 28″ est
Altitude Min. 517 m
Max. 922 m
Superficie 3,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de BagnĂšres-de-Luchon
LĂ©gislatives HuitiĂšme circonscription
Localisation
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GĂ©nos
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GĂ©nos
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GĂ©nos
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GĂ©nos

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le Roussec. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « chaĂźnons calcaires du PiĂ©mont Commingeois ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    GĂ©nos est une commune rurale qui compte 71 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 439 habitants en 1846. Ses habitants sont appelĂ©s les GĂ©nosiens ou GĂ©nosiennes.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protĂ©gĂ© au titre des monuments historiques : l'Ă©glise Saint-Roch, inscrite en 2006.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune de Génos se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  91 km Ă  vol d'oiseau de Toulouse[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  13 km de Saint-Gaudens[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  24 km de BagnĂšres-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de BagnĂšres-de-Luchon dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Gaudens[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Malvezie (1,3 km), Saint-PĂ©-d'Ardet (1,8 km), Lourde (2,1 km), Mont-de-GaliĂ© (2,5 km), Antichan-de-Frontignes (3,1 km), Ore (3,4 km), Frontignan-de-Comminges (3,5 km), GaliĂ© (3,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, GĂ©nos fait partie du pays de Comminges, correspondant Ă  l’ancien comtĂ© de Comminges, circonscription de la province de Gascogne situĂ©e sur les dĂ©partements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-PyrĂ©nĂ©es et de l'AriĂšge[5]. Les communes limitrophes sont Lourde, Malvezie, Mont-de-GaliĂ©, Saint-PĂ©-d'Ardet et Sauveterre-de-Comminges.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de GĂ©nos.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Roussec, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le Roussec, d'une longueur totale de 10,8 km, prend sa source dans la commune de Malvezie et s'Ă©coule vers le nord puis se rĂ©oriente vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de la Lose Ă  RĂ©gades, aprĂšs avoir traversĂ© 7 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 6,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 068 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Labarthe-RiviĂšre », sur la commune de Labarthe-RiviĂšre, mise en service en 1975[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 745,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le dĂ©partement de l'AriĂšge, mise en service en 1949 et Ă  36 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  12,3 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  12,7 °C pour 1991-2020[21].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « chaĂźnons calcaires du PiĂ©mont Commingeois »[23], d'une superficie de 6 198 ha, sont un site vallonnĂ© forestier et bocager du piĂ©mont pyrĂ©nĂ©en[24].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[25] : le « piĂ©mont calcaire commingeois » (2 924 ha), couvrant 11 communes du dĂ©partement[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [25] : le « piĂ©mont calcaire commingeois et bassin de Sauveterre » (8 553 ha), couvrant 26 communes du dĂ©partement[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Génos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [28] - [I 2] - [29]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (81 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (81 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (81 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    AccÚs par l'autoroute A64 sortie no 18 et avec le réseau Arc-en-ciel ainsi qu'en gare de Saint-Gaudens.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de GĂ©nos est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e)[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].

    Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 25 septembre 2006. GĂ©nos est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif des piĂ©monts des PyrĂ©nĂ©es. Il est ainsi dĂ©fendu aux propriĂ©taires de la commune et Ă  leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intĂ©rieur et Ă  une distance de 200 mĂštres des bois, forĂȘts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[33] - [34]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Génos.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 44,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (88,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 58 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 58 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 98 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1992 et par des mouvements de terrain en 1999[31].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune fait partie de la huitiÚme circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes du Haut Comminges et du canton de BagnÚres-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Génos faisait partie de l'ex-canton de Barbazan).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 ? Armand Bon PS
    mars 1989 2014 Jean Gombert
    2014 En cours Denis Chapot SE retraité des entreprises publiques

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[38]. En 2020, la commune comptait 71 habitants[Note 9], en diminution de 11,25 % par rapport Ă  2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    283293328326359353405439428
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    403432433306299239271243214
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    226206174143157126919479
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    645374938475909482
    2018 2020 - - - - - - -
    6671-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Génos fait partie de l'académie de Toulouse.

    Activités sportives

    Randonnée pédestre, chasse, pétanque,

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a renouvelé son attribution de deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[41].

    Protection environnementale

    Le site Natura 2000 Chaßnons calcaires du Piémont Commingeois est classé en zone spéciale de conservation depuis 2007, avec une superficie de 6 198 hectares il s'étend sur une partie de la commune de Génos[42].

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 5]5,3 %6,5 %3,3 %
    DĂ©partement[I 6]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entiĂšre[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  30 personnes, parmi lesquelles on compte 66,7 % d'actifs (63,3 % ayant un emploi et 3,3 % de chĂŽmeurs) et 33,3 % d'inactifs[Note 10] - [I 5]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 8]. Elle compte emplois en 2018, contre 12 en 2013 et 11 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 19, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37 %[I 9].

    Sur ces 19 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 4 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 84,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 10,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Activités hors agriculture

    9 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  GĂ©nos au [I 12]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santĂ© humaine et l'action sociale est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 33,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (3 sur les 9 entreprises implantĂ©es Ă  GĂ©nos), contre 16,6 % au niveau dĂ©partemental[I 13].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations4322
    SAU[Note 12] (ha)59526867

    La commune est dans les « PyrĂ©nĂ©es centrales », une petite rĂ©gion agricole occupant le sud du dĂ©partement de la Haute-Garonne, massif montagneux oĂč s’étagent les vallĂ©es profondes, la forĂȘt et les zones intermĂ©diaires, les estives[43]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyĂ©levage[Carte 5]. Deux exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (quatre en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 67 ha[45] - [Carte 6] - [Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Roch
      L'Ă©glise Saint-Roch
    • Le lavoir et fontaine d'eau potable
      Le lavoir et fontaine d'eau potable
    • La mairie
      La mairie
    • JardiniĂšres fleuri sur un mur le long d'un ruisseau
      JardiniĂšres fleuri sur un mur le long d'un ruisseau
    • Panneau kilomĂ©trique
      Panneau kilométrique

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Lien externe

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Génos » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Génos » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Génos » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Génos » (consulté le ).
    10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Génos » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

    Autres sources

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