Saint-Martin-l'Astier
Saint-Martin-l'Astier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-Martin-l'Astier | |||||
L'Ă©glise Saint-Martin de Saint-Martin-l'Astier. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Tomski 2020-2026 |
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Code postal | 24400 | ||||
Code commune | 24457 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Martinois | ||||
Population municipale |
138 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 03âČ 22âł nord, 0° 19âČ 45âł est | ||||
Altitude | Min. 39 m Max. 147 m |
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Superficie | 9,40 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Mussidan (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montpon-Ménestérol (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée de l'Isle | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | saintmartinlastier.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Généralités
LocalisĂ©e Ă l'ouest du dĂ©partement de la Dordogne et incluse dans l'unitĂ© urbaine de Mussidan[1], la commune de Saint-Martin-l'Astier est situĂ©e en rive droite de l'Isle. Le nord du territoire communal fait partie de la forĂȘt de la Double.
Le minuscule village de Saint-Martin-l'Astier, traversé par la route départementale 3, est situé, en distances orthodromiques, quatre kilomÚtres au nord-ouest de Mussidan et quatorze kilomÚtres à l'est-nord-est de Montpon-Ménestérol.
La commune est Ă©galement desservie Ă l'est et au nord par la route dĂ©partementale 38. Au nord, le sentier de grande randonnĂ©e GR 646 parcourt le territoire communal en forĂȘt de la Double.
Communes limitrophes
Saint-Martin-l'Astier est limitrophe de cinq autres communes.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Saint-Martin-l'Astier est situĂ©e dans le quatriĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de dĂ©pĂŽts siliceux-grĂ©seux et de calcaires lacustres de l'Ăšre tertiaire[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e5-6, est la formation de Guizengeard supérieur (Lutétien supérieur à Bartonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 781 - Montpon-Ménestérol » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3] - [4] et sa notice associée[5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocĂšne |
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MiocÚne | non présent | ||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | ||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 39 mĂštres[6] au sud-ouest, lĂ oĂč l'Isle quitte la commune et sert de limite entre Saint-Laurent-des-Hommes et Saint-MĂ©dard-de-Mussidan, juste en amont du barrage de Chandos, et 147 mĂštres[6] Ă l'extrĂȘme nord-est, en forĂȘt de la Double, au lieu-dit les Chaumes[7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [9]. La commune est dans l'unitĂ© paysagĂšre de la « VallĂ©e de l'Isle », qui prĂ©sente un profil contrastĂ© : une vallĂ©e relativement encaissĂ©e, aux coteaux affirmĂ©s, dominant le fond de vallĂ©e de 60 Ă 80 m en amont de Mussidan, une vallĂ©e plus Ă©largie en aval avec un fond de vallĂ©e plat, large de 1,5 Ă 2 km. Ă la fois agricole et urbanisĂ©e, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[10] - [11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 9,40 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,41 km2[4].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'Isle, le Grolet et divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[16] - [Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne â dont elle est le principal affluent â en rive droite face Ă Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[17] - [18]. Il borde la commune au sud sur six kilomĂštres, face Ă Saint-MĂ©dard-de-Mussidan.
Le Grolet, d'une longueur totale de 14,32 km, prend sa source dans la commune de Saint-André-de-Double et se jette en rive droite de l'Isle en limite des communes de Saint-Martin-l'Astier et de Saint-Laurent-des-Hommes, face à Saint-Médard-de-Mussidan[19] - [20]. Il sert de limite naturelle à l'ouest sur prÚs de cinq kilomÚtres, face à Saint-Michel-de-Double et Saint-Laurent-des-Hommes.
- L'Isle en amont de la Roche.
- Le Grolet, au pont de la RD 3, marque la limite entre Saint-Martin-l'Astier (Ă gauche) et Saint-Laurent-des-Hommes.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Martin-l'Astier.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [22].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[23]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[27] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[28] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[29] et qui se trouve Ă 19 km Ă vol d'oiseau[30] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[31]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 26 km[32], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[33], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[34], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[35].
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-l'Astier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [36] - [37] - [38]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mussidan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[39] et 7 131 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[40] - [41].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpon-Ménestérol, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[42] - [43].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (64 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (63,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (64 %), terres arables (19,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,2 %), prairies (0,7 %)[44].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Martin-l'Astier est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[45]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[46].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Isle et le Grolet. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[47] - [45]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de l'Isle - Mussidanais » prescrit le et approuvĂ© le , pour les crues de l'Isle[48] - [49].
Saint-Martin-l'Astier est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[50]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[51] - [52].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[53]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[54]. 94,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [55].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1997, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[45].
Toponymie
Le nom de la commune fait rĂ©fĂ©rence Ă saint Martin, Ă©vĂȘque de Tours au IVe siĂšcle, et Ă l'abbaye de Saint-Astier dont dĂ©pendait l'Ă©glise au XIIe siĂšcle[56]. Le terme Astier pourrait Ă©galement dĂ©signer le bras secondaire d'une riviĂšre, une zone inondable ou marĂ©cageuse[57].
En occitan, la commune porte le nom de Sent Martin l'Astier[58].
Histoire
La premiÚre mention écrite connue du lieu remonte à l'an 1144, sous la forme Sanctus Martinus de Laster. Le nom évolue ensuite en Sanctus Martinus subtus Moissida (« Saint Martin sous Mussidan »), tenant compte de la proximité de Mussidan, avant de se fixer à la graphie actuelle dÚs le XIVe siÚcle[56].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de « Saint Martin Lastier »[59].
Politique et administration
Intercommunalité
Fin 2002, Saint-Martin-l'Astier intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Mussidanais en Périgord. Celle-ci disparaßt au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[60] - [61].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Saint-Martin-l'Astier relĂšve[63] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de PĂ©rigueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
DĂ©mographie
Les habitants de Saint-Martin-l'Astier se nomment les Saint-Martinois[64].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[66].
En 2020, la commune comptait 138 habitants[Note 11], en stagnation par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[68], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent soixante-sept personnes, soit 48,2 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (six) a diminué par rapport à 2010 (huit) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 9,0 %.
Ătablissements
Au , la commune compte quatorze Ă©tablissements[69], dont quatre au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, trois dans l'industrie, deux relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, et un dans la construction[70].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Martin, romane dont le clocher-tour octogonal initialement attribuĂ© au IXe siĂšcle[71], daterait du XIeâââXIIe siĂšcle[72]. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1948[73]
- Manoir de la Roche, XIXe siĂšcle[74].
L'Ă©glise Saint-Martin. La nef de l'Ă©glise. Le manoir de la Roche
au bord de l'Isle.
Patrimoine naturel
SituĂ©e au sud de la forĂȘt de la Double et bordĂ©e par l'Isle, la commune reprĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc dĂ©limitĂ©es.
Natura 2000
Deux sites Natura 2000 sont présents sur le territoire communal.
La vallée du Grolet fait partie des vallées de la Double, considérées comme site important par le réseau Natura 2000 pour la conservation d'espÚces animales européennes menacées[75] - [76]. On peut y trouver notamment la cistude d'Europe (Emis orbicularis), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), la loutre (Lutra lutra), le vison d'Europe (Mustela lutreola), le chabot commun (Cottus gobio) ou encore la lamproie de Planer (Lampetra planeri)[75].
Depuis Périgueux jusqu'à sa confluence avec la Dordogne, l'Isle et sa vallée, ensemble de prairies et de cultures, représentent un site trÚs important pour le vison d'Europe ainsi que pour une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus gaslinii). Outre la cistude d'Europe et l'écrevisse à pattes blanches, on y trouve également des aires de reproduction de six espÚces de poissons dont des lamproies et des aloses[77].
ZNIEFF
Sur toute sa bordure sud, la commune prĂ©sente une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 qui comprend la totalitĂ© de la vallĂ©e de l'Isle : la « vallĂ©e de l'Isle de Saint-MĂ©dard-de-Mussidan Ă Montpon ». Ce site de prairies alluviales humides est favorable Ă une flore spĂ©cifique ainsi qu'Ă une avifaune diversifiĂ©e qui y passe l'hiver (vanneaux, pluviers, hĂ©rons cendrĂ©s) ou qui y niche (chouettes chevĂȘches, pies-griĂšches)[78] - [79].
HĂ©raldique
Blason | Parti : au 1er d'azur Ă trois pattes de griffon d'argent, au 2e d'or Ă trois bandes de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[13] - [14]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[26].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Jean Clerc a parrainé la candidature de Georges Marchais à l'élection présidentielle de 1981 (Journal officiel du ).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Martin-l'Astier » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Unité urbaine 2010 de Mussidan (24204) selon le zonage de 2010, Insee, consulté le 23 août 2016.
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Saint-Martin-l'Astier » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Saint-Martin-l'Astier », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 781 - Montpon-Ménestérol de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « RepÚres géographiques de la Vallée de l'Isle », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait de la Vallée de l'Isle », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Martin-l'Astier », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Saint-Martin-l'Astier », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « Confluence Isle-Dordogne face Ă la PĂȘcherie » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 1 octobre 2022)..
- Sandre, « l'Isle »
- « Confluence Grolet-Isle au nord-ouest du lieu-dit Chandos » sur Géoportail (consulté le 1 octobre 2022)..
- Sandre, « le Grolet »
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