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Saint-Martin-l'Astier

Saint-Martin-l'Astier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Martin-l'Astier
Saint-Martin-l'Astier
L'Ă©glise Saint-Martin de Saint-Martin-l'Astier.
Blason de Saint-Martin-l'Astier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement PĂ©rigueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord
Maire
Mandat
Jean-Luc Tomski
2020-2026
Code postal 24400
Code commune 24457
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Martinois
Population
municipale
138 hab. (2020 en stagnation par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 03â€Č 22″ nord, 0° 19â€Č 45″ est
Altitude Min. 39 m
Max. 147 m
Superficie 9,40 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mussidan
(banlieue)
Aire d'attraction Montpon-Ménestérol
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Isle
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Liens
Site web saintmartinlastier.fr/

    GĂ©ographie

    Généralités

    LocalisĂ©e Ă  l'ouest du dĂ©partement de la Dordogne et incluse dans l'unitĂ© urbaine de Mussidan[1], la commune de Saint-Martin-l'Astier est situĂ©e en rive droite de l'Isle. Le nord du territoire communal fait partie de la forĂȘt de la Double.

    Le minuscule village de Saint-Martin-l'Astier, traversé par la route départementale 3, est situé, en distances orthodromiques, quatre kilomÚtres au nord-ouest de Mussidan et quatorze kilomÚtres à l'est-nord-est de Montpon-Ménestérol.

    La commune est Ă©galement desservie Ă  l'est et au nord par la route dĂ©partementale 38. Au nord, le sentier de grande randonnĂ©e GR 646 parcourt le territoire communal en forĂȘt de la Double.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Martin-l'Astier et des communes avoisinantes.

    Saint-Martin-l'Astier est limitrophe de cinq autres communes.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Saint-Martin-l'Astier est situĂ©e dans le quatriĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de dĂ©pĂŽts siliceux-grĂ©seux et de calcaires lacustres de l'Ăšre tertiaire[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e e5-6, est la formation de Guizengeard supĂ©rieur (LutĂ©tien supĂ©rieur Ă  Bartonien supĂ©rieur continental). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indiffĂ©renciĂ©es de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altĂ©rites. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 781 - Montpon-MĂ©nestĂ©rol » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[3] - [4] et sa notice associĂ©e[5].

    Carte géologique de Saint-Martin-l'Astier.

    Relief et paysages

    Chemin forestier en forĂȘt de la Double, Ă  l'est du lieu-dit la MĂ©tairie, en limites de Saint-Martin-l'Astier et de Saint-Étienne-de-Puycorbier.

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 39 mĂštres[6] au sud-ouest, lĂ  oĂč l'Isle quitte la commune et sert de limite entre Saint-Laurent-des-Hommes et Saint-MĂ©dard-de-Mussidan, juste en amont du barrage de Chandos, et 147 mĂštres[6] Ă  l'extrĂȘme nord-est, en forĂȘt de la Double, au lieu-dit les Chaumes[7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [9]. La commune est dans l'unitĂ© paysagĂšre de la « VallĂ©e de l'Isle », qui prĂ©sente un profil contrastĂ© : une vallĂ©e relativement encaissĂ©e, aux coteaux affirmĂ©s, dominant le fond de vallĂ©e de 60 Ă  80 m en amont de Mussidan, une vallĂ©e plus Ă©largie en aval avec un fond de vallĂ©e plat, large de 1,5 Ă  2 km. À la fois agricole et urbanisĂ©e, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[10] - [11].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 9,40 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 9,41 km2[4].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainĂ©e par l'Isle, le Grolet et divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 17 km de longueur totale[16] - [Carte 1].

    L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face Ă  Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[17] - [18]. Il borde la commune au sud sur six kilomĂštres, face Ă  Saint-MĂ©dard-de-Mussidan.

    Le Grolet, d'une longueur totale de 14,32 km, prend sa source dans la commune de Saint-AndrĂ©-de-Double et se jette en rive droite de l'Isle en limite des communes de Saint-Martin-l'Astier et de Saint-Laurent-des-Hommes, face Ă  Saint-MĂ©dard-de-Mussidan[19] - [20]. Il sert de limite naturelle Ă  l'ouest sur prĂšs de cinq kilomĂštres, face Ă  Saint-Michel-de-Double et Saint-Laurent-des-Hommes.

    • L'Isle en amont de la Roche.
      L'Isle en amont de la Roche.
    • Le Grolet, au pont de la RD 3, marque la limite entre Saint-Martin-l'Astier (Ă  gauche) et Saint-Laurent-des-Hommes.
      Le Grolet, au pont de la RD 3, marque la limite entre Saint-Martin-l'Astier (Ă  gauche) et Saint-Laurent-des-Hommes.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Martin-l'Astier.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [22].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[23]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 870 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[27] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[28] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[29] et qui se trouve Ă  19 km Ă  vol d'oiseau[30] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[31]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  26 km[32], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[33], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[34], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[35].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-l'Astier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [36] - [37] - [38]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Mussidan, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 6 communes[39] et 7 131 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[40] - [41].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpon-MĂ©nestĂ©rol, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[42] - [43].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (64 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (63,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (64 %), terres arables (19,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,2 %), prairies (0,7 %)[44].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Martin-l'Astier est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[45]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[46].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Isle et le Grolet. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[47] - [45]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de l'Isle - Mussidanais » prescrit le et approuvĂ© le , pour les crues de l'Isle[48] - [49].

    Saint-Martin-l'Astier est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[50]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[51] - [52].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martin-l'Astier.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[53]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[54]. 94,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [55].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1997, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[45].

    Toponymie

    Le nom de la commune fait rĂ©fĂ©rence Ă  saint Martin, Ă©vĂȘque de Tours au IVe siĂšcle, et Ă  l'abbaye de Saint-Astier dont dĂ©pendait l'Ă©glise au XIIe siĂšcle[56]. Le terme Astier pourrait Ă©galement dĂ©signer le bras secondaire d'une riviĂšre, une zone inondable ou marĂ©cageuse[57].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Martin l'Astier[58].

    Histoire

    La premiÚre mention écrite connue du lieu remonte à l'an 1144, sous la forme Sanctus Martinus de Laster. Le nom évolue ensuite en Sanctus Martinus subtus Moissida (« Saint Martin sous Mussidan »), tenant compte de la proximité de Mussidan, avant de se fixer à la graphie actuelle dÚs le XIVe siÚcle[56].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de « Saint Martin Lastier »[59].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Fin 2002, Saint-Martin-l'Astier intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Mussidanais en Périgord. Celle-ci disparaßt au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[60] - [61].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1836 (1848 ou 1849) Guillaume Dufourgt
    1849 1865 Louis Montillaud
    1865 1871 LĂ©onard Durant
    1871 1872 Mathieu Bergerie
    1872 1876 LĂ©onard Durand
    1876 (1876 ou 1877) Jean Casset
    (1876 ou 1877) 1878 E. Tavernier
    1878 1892 Jean Malmoustier
    1892 mai 1904 Michel Petit
    mai 1904 1912 Henri Faure
    mai 1912 1944 Henri Picard
    novembre 1944 mars 1959 Jean Clerc (pĂšre) SE Agriculteur
    mars 1959 juin 1995 Jean Clerc (fils) SE, proche du PCF[Note 10]
    juin 1995
    (réélu en mai 2020)
    En cours Jean-Luc Tomski SE[62] Électrotechnicien

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Martin-l'Astier relĂšve[63] :

    DĂ©mographie

    Les habitants de Saint-Martin-l'Astier se nomment les Saint-Martinois[64].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[66].

    En 2020, la commune comptait 138 habitants[Note 11], en stagnation par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    232234322323386401341334311
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    313309290262263255274234199
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    218217188159152149152125145
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    119128120140152137138137126
    2014 2019 2020 - - - - - -
    138138138------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[68], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent soixante-sept personnes, soit 48,2 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (six) a diminué par rapport à 2010 (huit) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 9,0 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quatorze Ă©tablissements[69], dont quatre au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, trois dans l'industrie, deux relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, et un dans la construction[70].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Martin.
      L'Ă©glise Saint-Martin.
    • La nef de l'Ă©glise.
      La nef de l'Ă©glise.
    • Le manoir de la Roche au bord de l'Isle.
      Le manoir de la Roche
      au bord de l'Isle.

    Patrimoine naturel

    SituĂ©e au sud de la forĂȘt de la Double et bordĂ©e par l'Isle, la commune reprĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc dĂ©limitĂ©es.

    Natura 2000

    Le Grolet en période de sécheresse.

    Deux sites Natura 2000 sont présents sur le territoire communal.

    La vallée du Grolet fait partie des vallées de la Double, considérées comme site important par le réseau Natura 2000 pour la conservation d'espÚces animales européennes menacées[75] - [76]. On peut y trouver notamment la cistude d'Europe (Emis orbicularis), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), la loutre (Lutra lutra), le vison d'Europe (Mustela lutreola), le chabot commun (Cottus gobio) ou encore la lamproie de Planer (Lampetra planeri)[75].

    Depuis Périgueux jusqu'à sa confluence avec la Dordogne, l'Isle et sa vallée, ensemble de prairies et de cultures, représentent un site trÚs important pour le vison d'Europe ainsi que pour une libellule : le gomphe de Graslin (Gomphus gaslinii). Outre la cistude d'Europe et l'écrevisse à pattes blanches, on y trouve également des aires de reproduction de six espÚces de poissons dont des lamproies et des aloses[77].

    ZNIEFF

    Sur toute sa bordure sud, la commune prĂ©sente une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 qui comprend la totalitĂ© de la vallĂ©e de l'Isle : la « vallĂ©e de l'Isle de Saint-MĂ©dard-de-Mussidan Ă  Montpon ». Ce site de prairies alluviales humides est favorable Ă  une flore spĂ©cifique ainsi qu'Ă  une avifaune diversifiĂ©e qui y passe l'hiver (vanneaux, pluviers, hĂ©rons cendrĂ©s) ou qui y niche (chouettes chevĂȘches, pies-griĂšches)[78] - [79].

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Martin-l'Astier Blason
    Parti : au 1er d'azur Ă  trois pattes de griffon d'argent, au 2e d'or Ă  trois bandes de sinople.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[13] - [14]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[25].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[26].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Jean Clerc a parrainé la candidature de Georges Marchais à l'élection présidentielle de 1981 (Journal officiel du ).
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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