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Saint-Laurent-d'Aigouze

Saint-Laurent-d'Aigouze est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.

Saint-Laurent-d'Aigouze
Saint-Laurent-d'Aigouze
Église de Saint-Laurent-d'Aigouze.
Blason de Saint-Laurent-d'Aigouze
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes Terre de Camargue
Maire
Mandat
Thierry Féline
2020-2026
Code postal 30220
Code commune 30276
Démographie
Gentilé Saint-Laurentais
Population
municipale
3 576 hab. (2020 en augmentation de 3,71 % par rapport à 2014)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 07″ nord, 4° 11′ 46″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 6 m
Superficie 89,81 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Laurent-d'Aigouze
(ville isolée)
Aire d'attraction Le Grau-du-Roi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aigues-Mortes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Laurent-d'Aigouze
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Saint-Laurent-d'Aigouze
Liens
Site web www.ville-saint-laurent-daigouze.fr/

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, le canal du Rhône à Sète, le Vieux Vistre, Canal le Vistre. Incluse dans la Camargue (delta du Rhône), la commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (« le Vidourle », la « Petite Camargue », la « Camargue gardoise fluvio-lacustre » et la « petite Camargue laguno-marine »), cinq espaces protégés (la réserve naturelle régionale de Mahistre et Musette, les « Costières de Nimes », la « Camargue Gardoise », la Camargue et la Petite Camargue) et quinze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-Laurent-d'Aigouze est une commune rurale et littorale qui compte 3 576 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Laurent-d'Aigouze et fait partie de l'aire d'attraction du Grau-du-Roi. Ses habitants sont appelés les Saint-Laurentais ou Saint-Laurentaises ou Aigouzois.

    Capitale officielle de la course camarguaise avec une trentaine de courses affiliées à la Fédération française de course camarguaise. Parmi ces courses, le Printemps des Royales, organisé par le Club taurin Lou Bandot, trophée taurin opposant six manades.

    Ses habitants sont appelés les Saint-Laurentais. Ils peuvent être aussi appelés Li coute negre (« les cous noirs » en provençal) par les habitants des villages voisins.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : la tour Carbonnière, classée en 1889, le fort de Peccais, inscrit en 1978, l'abbaye de Psalmodie, inscrite et classée en 1984, les arènes de Saint-Laurent-d'Aigouze, inscrit en 1993, et le château de Calvières, inscrit en 1993.

    Géographie

    Saint-Laurent-d'Aigouze est l'une des 75 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Sud du Gard et fait également partie des 34 communes du pays Vidourle-Camargue.

    Communes limitrophes de Saint-Laurent-d'Aigouze
    Marsillargues, Aimargues Le Cailar Le Cailar, Vauvert
    Lunel Saint-Laurent-d'Aigouze Vauvert
    Le Grau-du-Roi Aigues-Mortes Aigues-Mortes

    Accès et transports

    Saint-Laurent-d'Aigouze est accessible par la route départementale D979, qui relie Aigues-Mortes, au sud, à Aigues-Vives, au nord.

    L'aéroport le plus proche est celui de Nîmes - Garons.

    Deux gares régionales sont à proximité de la commune : celle de Nîmes et celle de Montpellier. Une liaison TER depuis la Gare de Nîmes dessert la halte ferroviaire située le long de la route départementale 979, près des accès principaux pour accéder au centre-ville.

    Hydrographie

    Saint-Laurent-d'Aigouze est arrosé par le Vidourle, en limite séparative de commune, à l'ouest, ainsi que par le Palus de la Carbonière au sud. La commune est également traversée par le Vistre.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 14,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 647 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marsillargues », sur la commune de Marsillargues, mise en service en 1988[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,8 °C et la hauteur de précipitations de 621,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, dans le département de l'Hérault, mise en service en 1946 et à 15 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13] - [14].

    La commune fait également partie des la Camargue (delta du Rhône), un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1977 pour ses nombreux bombements sources de diversité : bourrelets alluviaux des bras anciens et actuels du Rhône et cordons dunaires élaborés par les courants marins et les rivages historiques de la Méditerranée. Entre ces replis encore en partie boisés, dans les dépressions, se répartissent des terres basses occupées par les lagunes bordées de steppes salées, les marais à roselières en partie exploités pour la coupe du roseau et les étangs - dont le plus grand, le Vaccarès, occupe 6 500 hectares[15] - [16].

    Cinq autres espaces protégés sont présents sur la commune :

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[25] :

    • la « petite Camargue », d'une superficie de 34 412 ha, une grande zone humide littorale indissociable de la Camargue provençale. Il comprend deux ensembles très intéressants : d'une part une zone laguno-marine avec un important massif dunaire actif avec de nombreuses dunes vives et fixées dont certaines boisées (Genévriers et Pins pignons) et d'autre part une zone fluvio-lacustre constituée de marais et d'étangs doux à saumâtres[26] ;

    « le Vidourle », d'une superficie de 209 ha, présentant un intérêt biologique tout particulier au regard de l'existence d'espèces aquatiques et palustres remarquables et singulières par rapport à d'autres cours d'eau de la région. Le Gomphe de Graslin, libellule d'intérêt communautaire, justifie notamment l'inscription du Vidourle au réseau Natura 2000[27] ;

    et deux au titre de la directive oiseaux[25] :

    • le « Camargue gardoise fluvio-lacustre », d'une superficie de 5 728 ha, comprenant une vaste zone (2 600 ha) de marais dulçaquicoles constituée par les étangs du Charnier, du Grey et du Scamandre ceinturés par la plus vaste étendue de roselières de la région (1 760 ha)[28] ;
    • la « petite Camargue laguno-marine », d'une superficie de 15 681 ha, qui accueille plus de 240 espèces d'oiseaux et constitue un site de nidification régulier pour plus de 50 espèces, un important site d'accueil en hiver, particulièrement favorable aux oiseaux d'eau, aux laro-limicoles, à l'Outarde canepetière et à de nombreux passereaux, ainsi qu'une étape de migration (automne, printemps) pour plus de 160 espèces[29].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Douze ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[30] :

    • les « Corbières occidentales » (728 ha), couvrant 2 communes du département[31] ;
    • les « Corbières orientales » (56 ha)[32] ;
    • les « étangs et dunes de Petite Camargue » (3 435 ha), couvrant 3 communes dont 1 dans les Bouches-du-Rhône et 2 dans le Gard[33] ;
    • « la Calvière » (176 ha)[34] ;
    • « le Vidourle entre Port Vieil et Quincandon » (161 ha), couvrant 3 communes dont 2 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[35] ;
    • le « marais de la Carbonnière et Musette » (541 ha)[36] ;
    • le « marais de Mahistre et Madotte » (202 ha), couvrant 2 communes du département[37] ;
    • le « marais du Bourgidou » (116 ha), couvrant 2 communes du département[38] ;
    • le « marais du Lairan » (2 619 ha)[39] ;
    • la « pinède du Petit Saint-Jean » (40 ha)[40] ;
    • la « plaine et marais du Vieux Vistre » (866 ha), couvrant 3 communes du département[41] ;
    • les « salins d'Aigues-Mortes » (3 340 ha), couvrant 3 communes du département[42] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [30] :

    • la « Camargue fluvio-lacustre et laguno-marine » (82 788 ha), couvrant 8 communes dont 2 dans les Bouches-du-Rhône et 6 dans le Gard[43] ;
    • le « Camargue gardoise » (42 422 ha), couvrant 12 communes dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[44] ;
    • la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (691 ha), couvrant 21 communes dont 16 dans le Gard et 5 dans l'Hérault[45].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Laurent-d'Aigouze.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Laurent-d'Aigouze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [46] - [I 1] - [47]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Laurent-d'Aigouze, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 474 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Grau-du-Roi, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[48]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[49] - [50].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (44,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (26,5 %), zones humides côtières (19,8 %), terres arables (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), cultures permanentes (12,8 %), zones humides intérieures (6,9 %), zones urbanisées (1,5 %), forêts (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[51].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Laurent-d'Aigouze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[52]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[53].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier/Lunel/Maugio/Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de l'Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[54], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les derniers événements significatifs qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[55] - [56]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 2002, 2003, 2005, 2015 et 2018[57] - [52].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Laurent-d'Aigouze.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 63,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 731 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1714 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[58] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[59].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[60].

    La commune est en outre située en aval des barrages de Sainte-Croix et de Serre-Ponçon, deux ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[62].

    Héraldique

    D'argent au gril de sable [63]

    Histoire

    Les premières traces d'habitations datent du VIe siècle[64]. Une seconde vague d'installation sur la commune, plus définitive, remonte au IXe siècle. Il s'agit d'une population de cultivateurs, en relation avec les moines de l'abbaye de Psalmodie.

    Au XVIIe siècle, la commune, comme la région, fut frappée par la peste, puis par cinq inondations du Vidourle.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Aigouze[65].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 666 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 3 766 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 320 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 49 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (43,9 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]10,9 %10,5 %10,3 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 173 personnes, parmi lesquelles on compte 78,2 % d'actifs (67,9 % ayant un emploi et 10,3 % de chômeurs) et 21,8 % d'inactifs[Note 12] - [I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Grau-du-Roi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 640 emplois en 2018, contre 539 en 2013 et 520 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 493, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,5 %[I 13].

    Sur ces 1 493 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 403 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    360 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Laurent-d'Aigouze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble360100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    277,5 %(7,9 %)
    Construction5816,1 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    11431,7 %(30 %)
    Information et communication51,4 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance82,2 %(3 %)
    Activités immobilières256,9 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    4612,8 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    3610 %(13,5 %)
    Autres activités de services4111,4 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,7 % du nombre total d'établissements de la commune (114 sur les 360 entreprises implantées à Saint-Laurent-d'Aigouze), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[66] :

    • Les Jardins De Camargue, culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules (2 182 k€)
    • Coge Camargue, production d'électricité (1 425 k€)
    • MDMP Holding, commerce de gros (commerce interentreprises) non spécialisé (1 184 k€)
    • Les Jardins De Port Vieil, culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules (894 k€)
    • Animo Consult, activités des sociétés holding (516 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[67]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations65363370
    SAU[Note 16] (ha)5904304322 606

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 65 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 36 en 2000 puis à 33 en 2010[69] et enfin à 70 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 1 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[70] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 590 ha en 1988 à 2 606 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 37 ha[69].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[71]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 Louis Fontanès[72]
    1935 1939 Émile Hugon SFIC Ouvrier agricole
    Conseiller d'arrondissement du canton d'Aigues-Mortes (1937-1940)
    1965 mars 1983 Henri Méry
    mars 1983 mars 1989 Robert Triaire
    mars 1989 juin 1995 René Audemard
    juin 1995 1996[73] Claude Charpentier
    1996 mars 2001 Raymond Clavel Salarié à la Source Perrier
    mars 2001 mars 2008 Thierry Féline DVD
    mars 2008 mai 2011 Joëlle Gibelin PS
    mai 2011 juillet 2011 Guy Schrub[74] Société civile Président de la délégation spéciale
    juillet 2011 mai 2020 Laurent Pélissier DVD Cadre chargé du développement touristique
    Conseiller départemental suppléant du canton d'Aigues-Mortes depuis 2015
    mai 2020 En cours Thierry Féline Clerc d'huissier de justice[75]
    Les données manquantes sont à compléter.
    • 1791-1792 : Jacques Fontanès
    • 1792 : Jean Auzière
    • an II : Jean Gibelin (maire provisoire)
    • an II : Jean-Louis Verney
    • an II : Jean Auzière
    • an III : Jean-Louis Mahistre
    • an IV : Jean Auzière (agent municipal)
    • an IV : Jean Chapel
    • an V : Jean Auzière
    • an VI : Jean-Louis Mahistre
    • an VII-1815 : François Rame
    • 1815 : François Barbut
    • 1815 : Claude Mourgues (adjoint faisant fonction)
    • 1815 : Jean Vézian (adjoint faisant fonction)
    • 1818-1820 : François Rame
    • 1820 : Jean-Louis Maystre (adjoint faisant fonction)
    • 1821 : François Rame (adjoint faisant fonction)
    • 1821 : Jean-Claude Dôle (adjoint faisant fonction)
    • 1824 : Jean-Baptiste Nesme-Desmarets
    • 1825 : Louis Coissard (adjoint faisant fonction)
    • 1830-1835 : Jean Bonnet
    • 1835 : Jean Bertrand-Vigouroux
    • 1835 : Jean-Louis Mourgues (adjoint faisant fonction)
    • 1838 : François Rame (adjoint faisant fonction ; maire en 1844)
    • 1848-1849 : Adolphe Chauvet
    • 1849-1852 : Jean Mourgues
    • 1852-1854 : Marc-Adolphe Valz
    • 1854-1865 : Bertrand Vigouroux
    • 1865-1871 : Siméon Courtiol
    • 1871-1874 : François de Lescure
    • 1874-1876 : Thomy Fourmaud
    • 1876-1877 : Louis Mahistre
    • 1877 : Pierre Barbusse (adjoint faisant fonction)
    • 1878-1900 : Alphonse Crouzet
    • 1900-1904 : Jacques Ode
    • 1904-1908 : Samuel Joubert
    • 1908-1912 : Louis Rouvière
    • 1912-1919 : Jules Moline
    • 1919-1920 : Henri Encontre
    • 1920-1925 : Albert Barbusse
    • 1925-1927 : Ernest Groul
    • 1927-1929 : Edmond Cavalier
    • 1929-1935 : Albert Barbusse

    [...]

    • 1939-1944 : René Raynaud (président de la délégation spéciale)
    • 1945-1947 : André Féline
    • 1947-1965 : Émile Méoulet[76]

    Conseil municipal des enfants

    Comme dans de nombreuses communes françaises, les mineurs de Saint-Laurent-d'Aigouze ont élu un « Conseil municipal des enfants »[77].

    Canton

    La commune fait partie du canton d'Aigues-Mortes. Le canton dépend de l'arrondissement de Nîmes et de la deuxième circonscription du Gard.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[79].

    En 2020, la commune comptait 3 576 habitants[Note 18], en augmentation de 3,71 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1821 3161 3451 4251 4751 4931 5951 7231 586
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6331 7551 6941 6811 7301 7491 8971 9802 067
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3102 2592 0522 1952 1222 1671 9401 7761 916
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 8621 8621 7281 7302 3232 7383 1523 2103 343
    2017 2020 - - - - - - -
    3 4743 576-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[80].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La tour Carbonnière vue du sud.
    • La tour Carbonnière, édifice fortifié du XIVe siècle, inscrite monument historique le [81], est propriété de l’État. La tour Carbonnière est citée pour la première fois dans un texte daté de 1346 qui donne des précisions sur la fonction de l’ouvrage. Il y est dit « .. que cette forteresse est la clé du royaume en cette contrée. » En effet, située au milieu des marais, elle était le passage obligé pour accéder à Aigues-Mortes. Elle était tenue par une garnison composée d’un châtelain et de plusieurs gardes. Depuis sa terrasse qui pouvait supporter jusqu’à quatre pièces d’artillerie, on a une vue panoramique sur la Petite Camargue.
    • L'ancienne abbaye de Psalmody (ou Psalmodie), inscrite monument historique le [82]), n'est plus que vestiges et est propriété d’une personne privée.
    • Les arènes Guy Hugon (inscription MH partielle [83]), accolées à l'église, d’un intérêt ethnologique de la tradition culturelle de la bouvine en Bas-Languedoc : sol de la place, barrières délimitant la piste, toril. Propriété de la commune. (À voir : toril, place de la République).
    • L'église paroissiale Saint-Laurent[84]. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[85]. Si sa façade date du début du XVIIIe siècle, la nef est d'époque romane. Le clocher du XVIIIe était, à l'origine, surmonté d'un petit dôme de pierre à quatre pentes remplacé par une petite flèche en béton à imitation de fausses pierres au milieu du XXe siècle. Il comporte deux cloches.
    • Le temple de l'Église Réformée de France ; début XIXe, style néoclassique.
    • Le château de Calvières des XVIIe et XIXe siècles (inscription MH [86]). Le parc et les deux pièces au plafond peint situées au premier étage côté cour en totalité les façades et toitures du corps de logis, avec l'orangerie, mais à l'exclusion des communs. Propriété d’une société privée. À voir : logis, orangerie, parc, élévation, décor intérieur. Adresse : 164 place de la Blanqui (rue) 1 ; République.
    • L'hôtel de ville (XVIIe et XVIIIe siècles avec ancienne halle de la même époque. Le beffroi communal qui lui est accolé remonterait, à sa base, au XVe siècle. Sur la terrasse, un gracieux campanile XVIIIe abrite une importante cloche (diamètre 1,04 m) de 1760 réalisée par le maître fondeur Jean Poutingon. Cette cloche est hélas fort abîmée, fêlée, un morceau s'est même détaché à sa base.. Sa dédicace est la suivante : SIT NOMEN DOMINI BENEDITVM CETTE CLOCHE A ETE COMMANCEE DU CONSVLAT DE Srs ( Sieurs ) PIERRE FLORENTIN ET DE GILLES GIBELLIN ET FONDVE DU CONSVLAT DE Srs FRANCOIS CHAPEL ET ANDRE BERGERET L'ANNEE 1760.

    I POVTINGON MA FAITE L'AN 1760.

    • Les vestiges du fort de Peccais, 1re moitié du XVIIe siècle (inscription MH [87]). À voir : fossés douves, vestiges fondations et murs de l'ancien bastion. Propriété d’une société privée.
    • Ancien château d'eau, prise d'eau, en bordure du Vidourle édifié vers 1900 dans le quartier de l'ancienne gare et surmonté à l'origine d'une éolienne afin d'élever les eaux du fleuve. Il vient malheureusement d'être démoli dans l'indifférence générale lors de la requalification des berges du fleuve. Il présentait l'originalité d'avoir été édifié sur le modèle des portes des remparts d'Aigues-Mortes. Cette construction était, en outre, inventoriée sur les fiches patrimoine de la DRAC.

    Vie locale

    Services, équipements

    Les élèves de Saint-Laurent-d'Aigouze débutent leurs études sur la commune, qui comporte une école maternelle et une école primaire « Alexandra David-Néel »[88].

    La commune accueille sur son territoire la manade Agnel.

    Ici tout commence, la série phare de la chaîne TF1 est tourné au Château de Calvières situé à Saint-Laurent-d’Aigouze[89].

    Personnalités

    Voir aussi

    Vue aérienne

    • Vue aérienne.
      Vue aérienne.

    Bibliographie

    • Lise Carretero, Traditions taurines entre mer et Vidourle : Aigues-Mortes et Saint-Laurent d'Aigouze (1580-1860), Aigues-Vives, chez l'auteur, 1987 (BNF 35056443).
    • Robert Brachet, Voyage au centre de nos terres, 3. t, chez l'auteur, 2008-2013.
    • Saint-Laurent-d'Aigouze, 150 ans sous le même angle, Aigues-Mortes, Regards d'Aigues-Mortes, 2017 (ISBN 978-2-9561662-0-7).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[61].
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[68].
    18. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Laurent-d'Aigouze » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Laurent-d'Aigouze » (consulté le ).
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    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Laurent-d'Aigouze » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Laurent-d'Aigouze » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Marsillargues - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    28. « site Natura 2000 FR9112001 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    64. Histoire du village
    65. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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    72. 1er maire
    73. Démissionnaire.
    74. https://www.objectifgard.com/politique/saint-laurent-daigouze-apres-la-demission-de-lensemble-des-conseillers-municipaux-le-prefet-du-gard-installe-une-delegation-speciale-ce-mercredi-25-mai-2011-94550.php.
    75. « Saint-Laurent d'Aigouze : Thierry Féline se déclare candidat aux municipales », sur objectifgard.com,
    76. http://www.ville-saint-laurent-daigouze.fr/images/MAG_FEVRIER_2019___WEB.pdf
    77. conseil municipal des enfants.
    78. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    79. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    80. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    81. « Tour Carbonnière », notice no PA00103223, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    82. « Abbaye de Psalmody », notice no PA00103221, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    83. « Arènes de Saint-Laurent-d'Aigouze », notice no PA00125486, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    84. « Église Paroissiale Saint-Laurent », notice no IA00028271, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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