Proville
Proville est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Proville | |||||
La mairie et le monument aux morts. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Cambrai | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Cambrai | ||||
Maire Mandat |
Guy Coquelle 2020-2026 |
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Code postal | 59267 | ||||
Code commune | 59476 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Provillois | ||||
Population municipale |
3 090 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 490 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 09′ 42″ nord, 3° 12′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 42 m Max. 87 m |
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Superficie | 6,31 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Cambrai (banlieue) |
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Aire d'attraction | Cambrai (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Cambrai | ||||
Législatives | Dix-huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.proville.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Provillois[1].
Proville est une ville de la haute vallée de l'Escaut, construite en bordure des prairies humides de la vallée et proche de la ville de Cambrai. Longtemps rurale et peu industrialisée malgré le percement du canal de Saint-Quentin en 1810, la commune s'est transformée dans les années 1960 et 1970 lorsque l'expansion démographique de l'agglomération de Cambrai, ainsi que la politique nationale favorisant le logement individuel, y ont encouragé la création de lotissements. En vingt ans la population a quadruplé, passant de 800 à 3 200 habitants et faisant de Proville une commune péri-urbaine. Proville se veut aujourd'hui le « poumon vert » de l'agglomération, dans une région pauvre en milieux naturels, et s'attache à préserver et mettre en valeur les zones boisées et les prairies humides de son territoire.
Géographie
Situation
Proville est située dans la région Nord-Pas-de-Calais, le département du Nord et l'arrondissement de Cambrai. La plus grande partie du territoire communal est sur la rive droite de l'Escaut, en amont de Cambrai à environ 3 km au sud-ouest de cette ville à vol d'oiseau[Note 1].
Hydrographie
Située dans la vallée du haut Escaut, Proville est marquée par la présence du fleuve qui la lie hydrographiquement à la Belgique et aux Pays-Bas. L'Escaut explique aussi une nappe alluviale, également alimentée depuis le XIXe siècle par le canal de Saint-Quentin, le long duquel de nombreux hameaux et industries se sont installés. Proville est la dernière ville où l'eau de l'Escaut naturel était encore propre dans les années 1980-1990, alors que les eaux du canal de Saint-Quentin et de l'Escaut canalisé[Note 2] sont plus médiocres. C'est aussi la dernière partie de l'Escaut dont les berges sont peu perturbées[2], avant Cambrai. Le débit de l'Escaut à Proville est encore modeste (en moyenne 1,9 m3/s à Proville[3]).
La ville abrite aussi des champs captants et un captage d'eau potable intra-urbain (boisé et clôturé) dans une région où la qualité de l'eau et sa disponibilité commencent à poser problème.
La présence d'une nappe localement affleurante, au moins jusqu’au développement de moyens modernes de drainage, a permis la conservation de micropaysages d’intérêt patrimonial dans un contexte d’agriculture périphérique qui est parmi la plus intensive du monde (openfield).
Dans le Cambrésis où l'agriculture intensive a depuis le Moyen Âge repoussé la forêt vers l'Avesnois et la Thiérache, Proville est une des rares villes boisées. Ces éléments font de Proville une ville à enjeux importants dans le cadre du SAGE Escaut[4].
Géologie et relief
L'ancien village est situé sur la rive droite de l'Escaut, en limite de la zone d'alluvions de l'Escaut, sur un sous-sol de limons et de craie (dont on retrouve la présence dans la toponymie des lieux-dits « La Marlière » et « Les Marlettes ») qui dominent de quelques mètres la zone marécageuse et inondable[5]. Les lotissements pavillonnaires plus récents se sont construits au sud et à l'est, à une altitude de 60 à 70 mètres.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cambrai-Épinoy », sur la commune d'Épinoy, mise en service en 1954[12] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[13] - [Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,5 °C pour 1981-2010[15], puis à 10,9 °C pour 1991-2020[16].
Voies de communication et transports
La commune est traversée par les routes départementales no 29 vers Cambrai et no 29a de Cambrai à Marcoing, continuant vers Péronne. Le contournement sud de Cambrai contourne Proville par l'ouest et le sud.
Proville est desservie par deux lignes (4 et 5) du réseau de transport en commun de Cambrai (TUC). La gare SNCF la plus proche est celle de Cambrai.
Urbanisme
Typologie
Proville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cambrai, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[20] et 46 897 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21] - [22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune du pôle principal[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23] - [24].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,8 %), zones urbanisées (19,4 %), forêts (17,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
Morphologie urbaine
On distingue trois zones différentes dans le bâti de la commune : le vieux village rural, près de l'Escaut, entouré au sud et à l'est de lotissements pavillonnaires datant principalement des années 1960 et 1970, et enfin, séparée des précédentes par des terres agricoles, la zone commerciale de Cambrai-sud, en bordure ouest de la route départementale no 644[27].
Logement
En 2013, Proville comptait 1 398 résidences principales, auxquelles s'ajoutaient 52 logements vacants, soit environ 3,7 % du total, et un faible nombre de résidences secondaires (0,3 %). Les maisons représentaient 96,7 % de l'ensemble des logements, pourcentage en baisse par rapport au recensement de 2008 (97,3 %) et nettement supérieur à celui observé dans le département du Nord (68,6 %).
La part de résidences principales datant d'avant 1945 s'élevait à 8,3 %. Pour les constructions plus récentes, 17,9 % des logements dataient d'entre 1945 et 1970 et 73,9 % d'après 1970[28].
Projets d'aménagements
Le document d'orientation générale du SCoT du Cambrésis prévoit de renforcer la zone commerciale de Cambrai Sud-Proville et d’améliorer son accessibilité[29].
Environnement
Dans les années 1990, après la coupe rase (hiver 1994-1995) des peupleraies du Bois Chenu en vue de la construction d’un golf européen (projet finalement abandonné), la nouvelle municipalité a mis en place un réseau d'espaces protégés ou gérés en prenant en compte la biodiversité, dont les éléments structurants sont :
- L'Escaut, et le canal de Saint-Quentin ; si l'Escaut-vrai, peu profond et peu large à Proville, n'a que peu d'effets en termes de fragmentation écologique (gués en période d'étiage, canopée quasi-jointive qui formera à terme une forêt galerie permettant par exemple la traversée de l'Escaut par les écureuils, d'autres micro-mammifères et de nombreux invertébrés), il n'en va pas de même de l'Escaut canalisé, qui est bordé de murs et palplanches qu'un animal tombé à l'eau ne saurait escalader. Proville a néanmoins la chance d'avoir conservé sur une partie élargie du canal qui permettait autrefois à une petite péniche de faire un demi-tour, une descente en pente douce, mais sur une seule berge. Quelques réflexions[Note 9] de reconnexion écologique ont eu lieu, avec des actions mises en œuvre dans les années 1990-2000 sur l'Escaut (renaturation des berges et de la ripisylve, passerelle végétalisée et d'observation...) mais non sur le canal, là où l'effet fragmentant est majeur.
- le « Bois Chenu » (public)[Note 10] : avec l'aide de l'Europe, la DIRNE, le Conseil régional, le conservatoire des sites et avec les conseils du Centre régional des propriétaires forestiers (CRPF), de l'INRA (pour la conservation génétique) et de l'ONF qui ont été associés au projet, ce bois a fait l'objet d'un plan de gestion restauratoire visant prioritairement le retour de la biodiversité et la restauration d'un paysage alluvial naturel devenu rare dans le Cambrésis, en intégrant aussi un objectif de protection de la ressource en eau[30]. Parmi les espèces remarquables qu'on pouvait observer en 1996, figurent le murin de Daubenton, la sérotine commune, le triton alpestre, la chouette chevêche, le gorge-bleue à miroir, le phragmite des joncs, la pie-grièche écorcheur, et de nombreuses libellules (dont Ischnura pumilio, Sympetrum danae, Sympetrum pedemontanum (première donnée régionale), Cercion lindenii. pour la flore on signalait le colchique d'automne, le scirpe des bois, la benoîte des ruisseaux, l'aigremoine odorante (Agrimonia procera), le cerisier à grappes ou ricciocarpus natans. Dans une région d'openfield[31] et dans le cadre de la trame verte et bleue et du SRCE, qui se déclinent sur le cambrésis[32] la restauration écologique du « Bois Chenu » a pris une importance[33] supplémentaire et il est devenu « Réserve naturelle régionale »[34].
- Le « Bois de la Folie » (privé)
- Un réseau de zones humides relictuelles et de prairies (dites « Prairies de l'Escaut ») qui jouent un rôle fonctionnel essentiel pour la restauration, la protection et la gestion de l'eau dans le Cambrésis.
Alors que la ripisylve de l'Escaut avait presque disparu ou était en très mauvais état[35], après le nettoyage d'une friche industrielle proche, le site du Bois Chenu, et les « prairies de l'Escaut » ont fait l'objet d'un début de restauration attentive, avec l'aide des botanistes et écologues du Conservatoire botanique national de Bailleul, et d'experts du Conservatoire des sites, en lien avec la politique Trame verte du Conseil Régional et avec une valorisation pédagogique (signalétiques, visites guidées, opération « fréquence grenouille » de protection d'amphibiens qui autrefois se faisaient écraser sur les routes.
Faute de grands herbivores, les douze hectares de prairie abandonnées sur le « lit majeur » de l'Escaut commençaient depuis la fin des années 1980 à s'embroussailler. Le Conservatoire des Sites Naturels du Nord et du Pas-de-Calais a conduit, dès 1996, des opérations de restauration écologique (fauches tardives avec exportation des produits de fauche, clôtures, débroussaillages, creusement ou curage de mares, pâturage extensif par des bovins sur 6 hectares, en lien avec un agriculteur local).
Plusieurs espèces rares ou auparavant non observées dans la région y ont depuis été trouvées. On dénombrait[36] dans les seules prairies gérées avec le Conservatoire des sites 85 espèces de plantes supérieures, dont l'achillée sternutatoire et l'orchis négligé (Dactylorhiza praetermissa), rares ou menacées de disparition dans la région Nord-Pas-de-Calais. Au moins 29 espèces d'oiseaux y nichent dont le bruant des roseaux, la rousserolle effarvatte, en forte régression dans le nord de la France. Des espèces comme le busard des roseaux (nicheur) y sont considérées comme de bons bioindicateurs, de même que le grand nombre de libellules (25 espèces différentes observées en 10 ans).
Ces aménagements et sites protégés avec l’aide de l’Europe, de la Région et de la DIREN ont permis le retour d’une certaine biodiversité et d'une naturalité appréciée par le public. Ils visent aussi à atténuer les effets des crues sur l’agglomération de Cambrai et son aval. Les zones humides alluviales restaurées y stockent en effet des volumes d’eau significatifs, qui y sont épurés avant - pour partie - de recharger la nappe phréatique. Néanmoins la pression urbaine, les constructions de routes, l'agriculture intensive ont encore des impacts significatifs et non maîtrisés. Une ligne à haute tension traverse la vallée et le bois Chenu, et depuis peu le contournement sud de Cambrai traverse la commune et ses zones humides et boisées, constituant un double danger pour les oiseaux en migration. À ce jour, il est interdit de laisser pousser les arbres sous la ligne haute tension, mais cette zone sert de pépinière d'intérêt génétique pour l'INRA.
La commune est aussi touchée par une pression foncière croissante liée à l'installation d'une zone commerciale, à la densité élevée de population de la région Nord-Pas-de-Calais et à la croissance de l'agglomération proche de Cambrai dont elle devient peu à peu le « poumon vert ». Les infrastructures s'y multiplient dont la plus importante est le contournement sud de Cambrai qui a nécessité l'apport de 30 000 tonnes de matériaux en provenance de Saint-Saulve, soit cent allers-retours de sept péniches de 300 tonnes, ce qui a évité 2 400 allers-retours de camions dans une zone écologiquement sensible, mais en contribuant à une nouvelle fragmentation du corridor écologique que constitue la vallée de l'Escaut.
Toponymie
La ville doit peut-être son nom à un propriétaire germanique. En effet, après la déroute romaine face aux invasions du Ve siècle, le domaine (villa) agricole a changé de mains. Le préfixe « pro » serait une contraction d'un nom de propriétaire, « villa » ayant donné « ville » au sens de village.
Une autre hypothèse fait de Proville la « ferme des enfants » : le nom Puerorum villa est attesté en 1064, 1119 et 1142, et devient Prouville en 1349. La prébende de la paroisse de Proville étant affectée aux enfants de chœur, aux clercs ou aux écoliers du chapitre (« pueri ») de l'église de Cambrai[37].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Proville a connu une occupation humaine et industrieuse au moins depuis l'époque néolithique, où elle a accueilli une industrie lithique[Note 11] qui est cependant difficile à dater précisément[38] en raison notamment des remaniements de sol et de l'absence de céramique associée. Les vestiges attestant d'une occupation préhistorique et antique sont nombreux, et du point de vue paléo-écologique, cette région devait avoir un grand intérêt (sols riches, zones humides accueillant probablement de très nombreux poissons, oiseaux et grands mammifères faciles à chasser pour l'homme préhistorique). On a trouvé en 1968 au lieu-dit « la voie d’Hermènne » de nombreuses pierres taillées.
Pendant la période gallo-romaine, le territoire était peuplé par les Nerviens, dont les chefs-lieux furent Bavay puis Cambrai. Le site de La Marlière a livré à la fin des années 1960 les vestiges (mosaïques, débris de poterie et blocs de mortier) d'une vaste villa gallo-romaine du Haut-Empire et du milieu du IVe siècle[39]. On y a aussi trouvé des pierres taillées datant du moustérien.
Moyen Âge et Époque moderne
Les couches datant du Haut Moyen Âge ont livré un habitat carolingien au lieu-dit « les Sources ». L'actuelle « résidence des Sources » a été bâtie il y a une vingtaine d'années à l'emplacement d'un habitat du Haut Moyen Âge. On ignore encore si l'absence de constructions à cet endroit durant plusieurs siècles, ou le déplacement du berceau originel, sont dus aux raids normands ou hongrois du IXe siècle qui ravagèrent le Cambrésis.
Le village a appartenu à plusieurs seigneuries. En 1064, l'évêque de Cambrai Liébert attribue un moulin et les droits de pêche sur le territoire de la paroisse à l'abbaye du Saint-Sépulcre de Cambrai. En 1142 le pape Innocent II confirme la propriété du village et de ses terres à la cathédrale de Cambrai[39].
Proville est occupé par les Espagnols en 1595 pendant leur siège de Cambrai. Ils y construisent un petit fort.
En 1677, le roi Louis XIV y dirige le siège de la ville de Cambrai. Le maréchal de Luxembourg y installe une position à la cense de la Marlière[40].
Révolution française
En 1790 la commune fut rattachée au district de Cambrai et au département du Nord. Le premier maire de Proville, élu en février, fut Charles Crépin, le censier de La Marlière.
XIXe siècle
En 1810, Napoléon Ier passe à Proville pour inaugurer le canal de Saint-Quentin.
Cinquante ans après, en 1860, Pierre Bertrand-Milcent installe à la limite de Cambrai et de Proville une usine de tissage mécanique, la première pour l’arrondissement de Cambrai. Il construit une cité ouvrière y attenant.
En 1892, Bernard Bourgeois, maire de Proville de 1904 à 1914, installe une usine de chicorée à Proville[41] et s'associe en 1900 avec Octave Labbe, fabricant d’huiles à Cambrai et propriétaire du moulin à tordre de Cantigneul.
XXe siècle
Le village et son bois furent aux trois quarts détruits durant la Première Guerre mondiale, avec un épisode particulièrement violent en novembre 1917 lors de la bataille de Cambrai, et en octobre 1918 lors du repli allemand. L’église est détruite et en , le village est reconnu sinistré à 90 %. La commune a reçu la croix de guerre.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le , un bombardier Stirling de la R.A.F., de retour de mission dans la Ruhr, attaqué par un chasseur de nuit allemand, s'écrase à une des entrées du village, près des premières maisons. Les seules victimes furent cinq des sept membres de l'équipage auxquels, avec l'érection d'un monument commémoratif, et plus récemment d'une stèle didactique, la population rend fidèlement hommage.
Alors que dans les années 1960, le village devient de plus en plus résidentiel et voit sa population multipliée par quatre en 25 ans, l'importance écologique et patrimoniale du Bois Chenu joue un rôle croissant dans la vie de la commune et de son environnement.
Politique et administration
Tendances politiques
Les consultations électorales récentes à Proville donnent l'avantage à la droite.
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012[42], les quatre candidats arrivés en tête à Proville sont Nicolas Sarkozy (UMP, 28,44 %), François Hollande (PS, 26,27 %), Marine Le Pen (FN, 21,05 %), et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 8,79 %) avec un taux de participation de 80,23 %.
Au deuxième tour des élections régionales de 2010[43] 46,88 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 33,04 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 20,09 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 48,99 %.
Aux élections européennes de 2009[44], les deux meilleurs scores à Proville étaient ceux de la liste de la majorité présidentielle conduite par Dominique Riquet, qui a obtenu 321 suffrages soit 30,11 % des suffrages exprimés (département du Nord 24,57 %), et du Parti socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu 196 suffrages soit 18,39 % des suffrages exprimés (département du Nord 19,55 %), pour un taux de participation de 39,75 %.
Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007[45], 55,27 % des électeurs provillois ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), et 44,73 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 84,34 %.
Au deuxième tour des élections législatives de 2007[46], 61,41 % des électeurs de Proville ont voté pour François-Xavier Villain (UMP) (57,45 % dans la 18e circonscription du Nord), et 38,59 % pour Brigitte Douay (PS) (42,55 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 58,45 % à Proville et de 60,08 % dans la circonscription.
Administration municipale
La commune est membre de la Communauté d'agglomération de Cambrai. La commune ayant entre 2 500 à 3 500 habitants le nombre de conseillers municipaux est de 23.
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune de Proville est dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.
Politique environnementale
La protection et la mise en valeur de l'environnement font partie des compétences optionnelles de la communauté d'agglomération de Cambrai à laquelle appartient Proville[49].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[52].
En 2020, la commune comptait 3 090 habitants[Note 12], en diminution de 2,49 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 461 hommes pour 1 689 femmes, soit un taux de 53,62 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
La commune de Proville est rattachée à la circonscription scolaire de Cambrai-sud du bassin d'éducation du Cambrésis, qui dépend de l'inspection académique du Nord et de l'académie de Lille.
La commune gère le groupe scolaire Charles-de-Gaulle[57]. Les collèges et lycées les plus proches sont à Cambrai.
Santé
Quelques professionnels de la santé sont installés à Proville. Les équipements de santé les plus proches sont à Cambrai.
Sports
La commune compte plusieurs clubs sportifs. Le club de « Proville Basket » compte aujourd'hui huit équipes masculine ainsi qu'une équipe féminine. L'équipe de basket de Proville a joué à un très haut niveau durant des années, se classant plusieurs saisons de suite dans les premiers rang de la Nationale 2 dans le début des années 90.
Le « Football Club Provillois » est une des associations qui compte le plus grand nombre d'adhérents dans la commune. Créé en 2000, le club compte environ 250 licenciés.
Cultes
Les Provillois disposent de deux lieux de culte catholique, l'église Saint-Aubert, qui fait partie de la paroisse Notre-Dame de Grâce de Cambrai dans le diocèse de Cambrai[58], et la chapelle Notre-Dame-des-Champs[59] qui lui est rattachée.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 122 €, ce qui plaçait Proville au 9 298e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[60].
Emploi
Proville se trouve dans le bassin d'emploi du Cambrésis. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche est localisée à Cambrai.
En 2008, la population de Proville se répartissait ainsi : 68,8 % d'actifs, ce qui est inférieur au 71,6 % d'actifs de la moyenne nationale et 10,7 % de retraités, un chiffre supérieur au taux national de 8,5 %. Le taux de chômage était de 7 % contre 8,3 % en 1999[28].
Entreprises et commerces
Dans le centre du village sont installés une douzaine de commerces de proximité.
Une partie de la zone commerciale de Cambrai-sud se trouve sur le territoire de Proville : début 2012, ce secteur rassemblait 64 entreprises. La dernière réalisation, dénommée « Shopping Valley », date de 2009. Elle ajouté dix-neuf commerces et créé 130 emplois. Un « Shopping Valley II » devrait suivre et inclure des activités ludiques[61] - [62].
Au , Proville comptait 170 établissements[28].
Répartition des établissements par domaines d'activité au
Ensemble | Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services | |
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Nombre d'établissements | 170 | 1 | 10 | 17 | 117 | 25 |
% | 100 % | 0,6 % | 5,9 % | 10,0 % | 68,8 % | 14,7 % |
Sources des données : INSEE[28] |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Aubert est construite de 1925 à 1928; elle est bâtie à l'identique de celle consacrée en 1869 qui fut détruite pendant la bataille de Cambrai en .
La chapelle funéraire Crépin édifiée sous le Second Empire sur les plans de l'architecte Henri de Baralle marque le souvenir de la famille Crépin[63].
Le Proville British Cemetery est un cimetière militaire britannique géré par la Commonwealth War Graves Commission. Il fut établi par la 61st Division et le régiment 8th North Staffords après les combats des 8 et qui aboutirent à la prise du village. Après l'armistice, vingt-et-une tombes de soldats morts sur le champ de bataille à l'ouest de Cambrai y furent ajoutées[64].
Le monument aux héros de la Royal Air Force, érigé par la municipalité en 1948, commémore le sacrifice de l'équipage d'un avion britannique abattu au-dessus de Proville en 1943 au retour d'une mission de bombardement de la Ruhr[63].
La Maison du Patrimoine a été fondée en 2000 pour valoriser le patrimoine local. Elle est le siège de l'association Puerorum Villa. On peut y voir des collections concernant notamment la préhistoire et l'antiquité. Des animations et manifestations y sont organisées[63].
Patrimoine naturel
Le Parc Écologique Urbain du Bois Chenu est le seul espace naturel public dans le Cambrésis, et l'un des rares espaces humides subsistants. Le domaine, constitué par Ernest Chenu au XIXe siècle par l'achat progressif de parcelles agricoles, devient propriété de la commune en 1984. En 1994 il est dévasté par une coupe à blanc non autorisée. L'année suivante une action de sauvegarde de la zone est entreprise en vue de la reboiser et de la renaturer. En 1999, 2000 et 2001 des trophées et des prix viennent récompenser ces efforts. Le Bois Chenu est ouvert à la promenade et à la découverte de la nature[65].
Héraldique et logo
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Les armes de Proville se blasonnent ainsi :« De gueules au croissant d'argent. » |
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Les armoiries de la commune sont celles des seigneurs de Proville[66].
Nouveau logo de la commune de Proville |
Le nouveau logo de la commune de Proville a été publié en décembre 2020. Il représente le signe musical du soupir, à mettre en relation avec le slogan de Proville : "Respirez" |
Pour approfondir
Bibliographie
- B. Florin et D. Gaillard, Les Rues des Vignes et Proville, Jadis en Cambrésis Spécial Archéologie,
- Louis Trenard (dir.) et Michel Rouche (préf. Jacques Legendre), Histoire de Cambrai, Presses Universitaires de Lille, coll. « Histoire des villes du Nord / Pas-de-Calais », , 314 p., 24cm (ISBN 2-85939-201-7).
- Eugène Bouly, Histoire de Cambrai et du Cambrésis, t. 2, Cambrai, Hattu, Libraire-Éditeur, (1re éd. 1842) (lire en ligne)
Articles connexes
- Bois Chenu
- Séquelles de guerre
- Liste des communes du Nord
- Fragmentation écologique
- Pierre Didier (peintre), né à Proville
Notes et références
Notes
- « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Une borne signalant la naissance du canal de Saint-Quentin est visible sur la berge sous le pont supportant la voie rapide Georges-Pompidou
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Ce fut le sujet de travail proposé aux experts-boisement (écologues, écogardes, paysagistes ou géographes) formés par le Conseil régional dans le cadre de la mise en place d'un réseau régional de corridors biologiques (trame verte), lors de deux jours de formation de terrain organisés pour eux dans le Cambrésis et à Proville, avec la participation de l'ONF et du CRPF et l'aide de la Mairie (fin des années 1990)
- Le nom ne signifie pas « bois de chêne », comme dans d'autres régions, mais est hérité du nom de son ancien propriétaire, M. Chenu
- Voir photo
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Nom des habitants des communes françaises, », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
- « Escaut - évaluation des berges », sur le site de l'Agence de l'eau Artois-Picardie (consulté le ).
- « Escaut - situation générale », sur le site de l'Agence de l'eau Artois-Picardie (consulté le ).
- « Hydro » sur Géoportail (consulté le 25 janvier 2018.)..
- « Voir la carte géologique (alluvions en bleu, craie en vert, limons en jaune pâle) » sur Géoportail (consulté le 9 janvier 2012.)..
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station météofrance Cambrai-Épinoy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Proville et Épinoy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Cambrai », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cambrai », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Voir la carte IGN » sur Géoportail (consulté le 9 janvier 2012.)..
- [PDF] « Résultats du recensement de la population 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- [PDF] « Le Document d'Orientation Générale (DOG) », sur le site du Pays du Cambrésis (consulté le ), p. 225..
- Bois chenu, Propositions de mesures, CSN (Conservatoire des sites naturels), 20/11/996
- Voir le chapitre Approche territoriale "Cambrai" de l'Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais (DIREN, 2008, PDF, 10,8 Mo).
- ETD, Cambrai, Schéma Trame verte et bleue du pays du Cambrésis et coulée verte de Cambrai; consulté 2013-03-09
- Bois Chenu, proville, Parc écologique urbain, voir aussi Visite en MP3 (audioguide), téléchargeable « Copie archivée » (version du 27 septembre 2013 sur Internet Archive), consulté 2013-03-09
- Fabien Bevis (2013), Proville : rasé il y a 15 ans, le bois Chenu retrouve sa splendeur et devient une réserve naturelle régionale « Copie archivée » (version du 27 septembre 2013 sur Internet Archive), article du journal L'observateur du Cambrésis le 13/03/2012 consulté 2013-03-09
- « Escaut - évaluation de la ripisylve », sur le site de l'Agence de l'eau Artois-Picardie (consulté le ).
- Source : plaquette « Les Prairies de L’Escaut, Site Naturel protégé », éditée par le Conservatoire des sites
- Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).
- Les Cahiers de préhistoire du Nord, vol. no20, Villeneuve d'Ascq, Ed : Centre de préhistoire du Nord-Pas-de-Calais, (ISSN 0995-1830, lire en ligne), pp. 56-61 (6 ref.)[ Voir Fiche INIST CNRS]
- « Proville », sur le site de l'Office de tourisme du Cambrésis (consulté le ).
- Trenard, p. 149.
- Source : Exposition 2004, Maison du patrimoine du Cambrésis
- « Les résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur le site du ministère de l'intérieur (consulté le ).
- Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur. consulté le 14 décembre 2010.
- Résultats de l’élection européenne de 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. consulté le 14 décembre 2010.
- Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. consulté le 14 décembre 2010.
- Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. consulté le 14 décembre 2010.
- [PDF] « Les Feuilles Provilloises », sur le site de l'association « Puerorum Villa » (consulté le ).
- https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614
- « Présentation de l'institution », sur le site de la communauté d'agglomération de Cambrai (consulté le ).
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Proville (59476) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- « Liens utiles », sur le site de la mairie de Proville (consulté le ).
- « Paroisse Notre-Dame de Grâce », sur le site du diocèse de Cambrai (consulté le ).
- Annuaire de la mairie de Proville
- « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « La zone commerciale Sud - Proville », sur le site de la mairie de Proville (consulté le ).
- « Shopping valley 2, un espace loisirs à l'horizon 2012 », sur le site du quotidien La Voix du Nord, 14 mai 2010. (consulté le ).
- « Offre touristique de Proville », sur le site de l'Office de tourisme du Cambrésis (consulté le ).
- (en) « PROVILLE BRITISH CEMETERY », sur le site de la Commonwealth War Graves Commission (consulté le ).
- « Bienvenue au Parc Ecologique Urbain du Bois Chenu ! », sur le site de la mairie de Proville (consulté le ).
- « L'armorial du Cambrésis », sur le site de l'association « Cambrésis terre d'histoire » (consulté le ).