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Proville

Proville est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Proville
Proville
La mairie et le monument aux morts.
Blason de Proville
Blason
Proville
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Cambrai
Maire
Mandat
Guy Coquelle
2020-2026
Code postal 59267
Code commune 59476
Démographie
Gentilé Provillois
Population
municipale
3 090 hab. (2020 en diminution de 2,49 % par rapport à 2014)
Densité 490 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 09′ 42″ nord, 3° 12′ 24″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 87 m
Superficie 6,31 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Cambrai
(banlieue)
Aire d'attraction Cambrai
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Cambrai
Législatives Dix-huitième circonscription
Localisation
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Proville
Liens
Site web www.proville.fr

    Ses habitants sont appelés les Provillois[1].

    Proville est une ville de la haute vallée de l'Escaut, construite en bordure des prairies humides de la vallée et proche de la ville de Cambrai. Longtemps rurale et peu industrialisée malgré le percement du canal de Saint-Quentin en 1810, la commune s'est transformée dans les années 1960 et 1970 lorsque l'expansion démographique de l'agglomération de Cambrai, ainsi que la politique nationale favorisant le logement individuel, y ont encouragé la création de lotissements. En vingt ans la population a quadruplé, passant de 800 à 3 200 habitants et faisant de Proville une commune péri-urbaine. Proville se veut aujourd'hui le « poumon vert » de l'agglomération, dans une région pauvre en milieux naturels, et s'attache à préserver et mettre en valeur les zones boisées et les prairies humides de son territoire.

    Géographie

    Situation

    Proville est située dans la région Nord-Pas-de-Calais, le département du Nord et l'arrondissement de Cambrai. La plus grande partie du territoire communal est sur la rive droite de l'Escaut, en amont de Cambrai à environ km au sud-ouest de cette ville à vol d'oiseau[Note 1].

    Hydrographie

    Le canal de Saint-Quentin à Proville

    Située dans la vallée du haut Escaut, Proville est marquée par la présence du fleuve qui la lie hydrographiquement à la Belgique et aux Pays-Bas. L'Escaut explique aussi une nappe alluviale, également alimentée depuis le XIXe siècle par le canal de Saint-Quentin, le long duquel de nombreux hameaux et industries se sont installés. Proville est la dernière ville où l'eau de l'Escaut naturel était encore propre dans les années 1980-1990, alors que les eaux du canal de Saint-Quentin et de l'Escaut canalisé[Note 2] sont plus médiocres. C'est aussi la dernière partie de l'Escaut dont les berges sont peu perturbées[2], avant Cambrai. Le débit de l'Escaut à Proville est encore modeste (en moyenne 1,9 m3/s à Proville[3]).

    La ville abrite aussi des champs captants et un captage d'eau potable intra-urbain (boisé et clôturé) dans une région où la qualité de l'eau et sa disponibilité commencent à poser problème.

    La présence d'une nappe localement affleurante, au moins jusqu’au développement de moyens modernes de drainage, a permis la conservation de micropaysages d’intérêt patrimonial dans un contexte d’agriculture périphérique qui est parmi la plus intensive du monde (openfield).

    Dans le Cambrésis où l'agriculture intensive a depuis le Moyen Âge repoussé la forêt vers l'Avesnois et la Thiérache, Proville est une des rares villes boisées. Ces éléments font de Proville une ville à enjeux importants dans le cadre du SAGE Escaut[4].

    Géologie et relief

    L'ancien village est situé sur la rive droite de l'Escaut, en limite de la zone d'alluvions de l'Escaut, sur un sous-sol de limons et de craie (dont on retrouve la présence dans la toponymie des lieux-dits « La Marlière » et « Les Marlettes ») qui dominent de quelques mètres la zone marécageuse et inondable[5]. Les lotissements pavillonnaires plus récents se sont construits au sud et à l'est, à une altitude de 60 à 70 mètres.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 684 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cambrai-Épinoy », sur la commune d'Épinoy, mise en service en 1954[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13] - [Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,5 °C pour 1981-2010[15], puis à 10,9 °C pour 1991-2020[16].

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par les routes départementales no 29 vers Cambrai et no 29a de Cambrai à Marcoing, continuant vers Péronne. Le contournement sud de Cambrai contourne Proville par l'ouest et le sud.

    Proville est desservie par deux lignes (4 et 5) du réseau de transport en commun de Cambrai (TUC). La gare SNCF la plus proche est celle de Cambrai.

    Urbanisme

    Typologie

    Proville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cambrai, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[20] et 46 897 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune du pôle principal[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,8 %), zones urbanisées (19,4 %), forêts (17,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Morphologie urbaine

    On distingue trois zones différentes dans le bâti de la commune : le vieux village rural, près de l'Escaut, entouré au sud et à l'est de lotissements pavillonnaires datant principalement des années 1960 et 1970, et enfin, séparée des précédentes par des terres agricoles, la zone commerciale de Cambrai-sud, en bordure ouest de la route départementale no 644[27].

    Logement

    En 2013, Proville comptait 1 398 résidences principales, auxquelles s'ajoutaient 52 logements vacants, soit environ 3,7 % du total, et un faible nombre de résidences secondaires (0,3 %). Les maisons représentaient 96,7 % de l'ensemble des logements, pourcentage en baisse par rapport au recensement de 2008 (97,3 %) et nettement supérieur à celui observé dans le département du Nord (68,6 %).

    La part de résidences principales datant d'avant 1945 s'élevait à 8,3 %. Pour les constructions plus récentes, 17,9 % des logements dataient d'entre 1945 et 1970 et 73,9 % d'après 1970[28].

    Projets d'aménagements

    Le document d'orientation générale du SCoT du Cambrésis prévoit de renforcer la zone commerciale de Cambrai Sud-Proville et d’améliorer son accessibilité[29].

    Environnement

    Cette orchidée menacée, Dactylorhiza praetermissa a pu être sauvée grâce à une gestion restauratoire des prairies humides de Proville
    Le busard des roseaux, est aussi un bioindicateur de la qualité des milieux humides de cette partie de la haute vallée de l'Escaut

    Dans les années 1990, après la coupe rase (hiver 1994-1995) des peupleraies du Bois Chenu en vue de la construction d’un golf européen (projet finalement abandonné), la nouvelle municipalité a mis en place un réseau d'espaces protégés ou gérés en prenant en compte la biodiversité, dont les éléments structurants sont :

    • Le « Bois de la Folie » (privé)
    • Un réseau de zones humides relictuelles et de prairies (dites « Prairies de l'Escaut ») qui jouent un rôle fonctionnel essentiel pour la restauration, la protection et la gestion de l'eau dans le Cambrésis.

    Alors que la ripisylve de l'Escaut avait presque disparu ou était en très mauvais état[35], après le nettoyage d'une friche industrielle proche, le site du Bois Chenu, et les « prairies de l'Escaut » ont fait l'objet d'un début de restauration attentive, avec l'aide des botanistes et écologues du Conservatoire botanique national de Bailleul, et d'experts du Conservatoire des sites, en lien avec la politique Trame verte du Conseil Régional et avec une valorisation pédagogique (signalétiques, visites guidées, opération « fréquence grenouille » de protection d'amphibiens qui autrefois se faisaient écraser sur les routes.

    Faute de grands herbivores, les douze hectares de prairie abandonnées sur le « lit majeur » de l'Escaut commençaient depuis la fin des années 1980 à s'embroussailler. Le Conservatoire des Sites Naturels du Nord et du Pas-de-Calais a conduit, dès 1996, des opérations de restauration écologique (fauches tardives avec exportation des produits de fauche, clôtures, débroussaillages, creusement ou curage de mares, pâturage extensif par des bovins sur 6 hectares, en lien avec un agriculteur local).

    Plusieurs espèces rares ou auparavant non observées dans la région y ont depuis été trouvées. On dénombrait[36] dans les seules prairies gérées avec le Conservatoire des sites 85 espèces de plantes supérieures, dont l'achillée sternutatoire et l'orchis négligé (Dactylorhiza praetermissa), rares ou menacées de disparition dans la région Nord-Pas-de-Calais. Au moins 29 espèces d'oiseaux y nichent dont le bruant des roseaux, la rousserolle effarvatte, en forte régression dans le nord de la France. Des espèces comme le busard des roseaux (nicheur) y sont considérées comme de bons bioindicateurs, de même que le grand nombre de libellules (25 espèces différentes observées en 10 ans).

    Ces aménagements et sites protégés avec l’aide de l’Europe, de la Région et de la DIREN ont permis le retour d’une certaine biodiversité et d'une naturalité appréciée par le public. Ils visent aussi à atténuer les effets des crues sur l’agglomération de Cambrai et son aval. Les zones humides alluviales restaurées y stockent en effet des volumes d’eau significatifs, qui y sont épurés avant - pour partie - de recharger la nappe phréatique. Néanmoins la pression urbaine, les constructions de routes, l'agriculture intensive ont encore des impacts significatifs et non maîtrisés. Une ligne à haute tension traverse la vallée et le bois Chenu, et depuis peu le contournement sud de Cambrai traverse la commune et ses zones humides et boisées, constituant un double danger pour les oiseaux en migration. À ce jour, il est interdit de laisser pousser les arbres sous la ligne haute tension, mais cette zone sert de pépinière d'intérêt génétique pour l'INRA.

    La commune est aussi touchée par une pression foncière croissante liée à l'installation d'une zone commerciale, à la densité élevée de population de la région Nord-Pas-de-Calais et à la croissance de l'agglomération proche de Cambrai dont elle devient peu à peu le « poumon vert ». Les infrastructures s'y multiplient dont la plus importante est le contournement sud de Cambrai qui a nécessité l'apport de 30 000 tonnes de matériaux en provenance de Saint-Saulve, soit cent allers-retours de sept péniches de 300 tonnes, ce qui a évité 2 400 allers-retours de camions dans une zone écologiquement sensible, mais en contribuant à une nouvelle fragmentation du corridor écologique que constitue la vallée de l'Escaut.

    Toponymie

    La ville doit peut-être son nom à un propriétaire germanique. En effet, après la déroute romaine face aux invasions du Ve siècle, le domaine (villa) agricole a changé de mains. Le préfixe « pro » serait une contraction d'un nom de propriétaire, « villa » ayant donné « ville » au sens de village.

    Une autre hypothèse fait de Proville la « ferme des enfants » : le nom Puerorum villa est attesté en 1064, 1119 et 1142, et devient Prouville en 1349. La prébende de la paroisse de Proville étant affectée aux enfants de chœur, aux clercs ou aux écoliers du chapitre (« pueri ») de l'église de Cambrai[37].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Proville a connu une occupation humaine et industrieuse au moins depuis l'époque néolithique, où elle a accueilli une industrie lithique[Note 11] qui est cependant difficile à dater précisément[38] en raison notamment des remaniements de sol et de l'absence de céramique associée. Les vestiges attestant d'une occupation préhistorique et antique sont nombreux, et du point de vue paléo-écologique, cette région devait avoir un grand intérêt (sols riches, zones humides accueillant probablement de très nombreux poissons, oiseaux et grands mammifères faciles à chasser pour l'homme préhistorique). On a trouvé en 1968 au lieu-dit « la voie d’Hermènne » de nombreuses pierres taillées.

    Pendant la période gallo-romaine, le territoire était peuplé par les Nerviens, dont les chefs-lieux furent Bavay puis Cambrai. Le site de La Marlière a livré à la fin des années 1960 les vestiges (mosaïques, débris de poterie et blocs de mortier) d'une vaste villa gallo-romaine du Haut-Empire et du milieu du IVe siècle[39]. On y a aussi trouvé des pierres taillées datant du moustérien.

    Moyen Âge et Époque moderne

    Les couches datant du Haut Moyen Âge ont livré un habitat carolingien au lieu-dit « les Sources ». L'actuelle « résidence des Sources » a été bâtie il y a une vingtaine d'années à l'emplacement d'un habitat du Haut Moyen Âge. On ignore encore si l'absence de constructions à cet endroit durant plusieurs siècles, ou le déplacement du berceau originel, sont dus aux raids normands ou hongrois du IXe siècle qui ravagèrent le Cambrésis.

    Le village a appartenu à plusieurs seigneuries. En 1064, l'évêque de Cambrai Liébert attribue un moulin et les droits de pêche sur le territoire de la paroisse à l'abbaye du Saint-Sépulcre de Cambrai. En 1142 le pape Innocent II confirme la propriété du village et de ses terres à la cathédrale de Cambrai[39].

    Proville est occupé par les Espagnols en 1595 pendant leur siège de Cambrai. Ils y construisent un petit fort.

    En 1677, le roi Louis XIV y dirige le siège de la ville de Cambrai. Le maréchal de Luxembourg y installe une position à la cense de la Marlière[40].

    Révolution française

    En 1790 la commune fut rattachée au district de Cambrai et au département du Nord. Le premier maire de Proville, élu en février, fut Charles Crépin, le censier de La Marlière.

    XIXe siècle

    En 1810, Napoléon Ier passe à Proville pour inaugurer le canal de Saint-Quentin.

    Cinquante ans après, en 1860, Pierre Bertrand-Milcent installe à la limite de Cambrai et de Proville une usine de tissage mécanique, la première pour l’arrondissement de Cambrai. Il construit une cité ouvrière y attenant.

    En 1892, Bernard Bourgeois, maire de Proville de 1904 à 1914, installe une usine de chicorée à Proville[41] et s'associe en 1900 avec Octave Labbe, fabricant d’huiles à Cambrai et propriétaire du moulin à tordre de Cantigneul.

    XXe siècle

    Le village et son bois furent aux trois quarts détruits durant la Première Guerre mondiale, avec un épisode particulièrement violent en novembre 1917 lors de la bataille de Cambrai, et en octobre 1918 lors du repli allemand. L’église est détruite et en , le village est reconnu sinistré à 90 %. La commune a reçu la croix de guerre.

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le , un bombardier Stirling de la R.A.F., de retour de mission dans la Ruhr, attaqué par un chasseur de nuit allemand, s'écrase à une des entrées du village, près des premières maisons. Les seules victimes furent cinq des sept membres de l'équipage auxquels, avec l'érection d'un monument commémoratif, et plus récemment d'une stèle didactique, la population rend fidèlement hommage.

    Alors que dans les années 1960, le village devient de plus en plus résidentiel et voit sa population multipliée par quatre en 25 ans, l'importance écologique et patrimoniale du Bois Chenu joue un rôle croissant dans la vie de la commune et de son environnement.

    Politique et administration

    Tendances politiques

    Les consultations électorales récentes à Proville donnent l'avantage à la droite.

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012[42], les quatre candidats arrivés en tête à Proville sont Nicolas Sarkozy (UMP, 28,44 %), François Hollande (PS, 26,27 %), Marine Le Pen (FN, 21,05 %), et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 8,79 %) avec un taux de participation de 80,23 %.

    Au deuxième tour des élections régionales de 2010[43] 46,88 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 33,04 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 20,09 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 48,99 %.

    Aux élections européennes de 2009[44], les deux meilleurs scores à Proville étaient ceux de la liste de la majorité présidentielle conduite par Dominique Riquet, qui a obtenu 321 suffrages soit 30,11 % des suffrages exprimés (département du Nord 24,57 %), et du Parti socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu 196 suffrages soit 18,39 % des suffrages exprimés (département du Nord 19,55 %), pour un taux de participation de 39,75 %.

    Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007[45], 55,27 % des électeurs provillois ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), et 44,73 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 84,34 %.

    Au deuxième tour des élections législatives de 2007[46], 61,41 % des électeurs de Proville ont voté pour François-Xavier Villain (UMP) (57,45 % dans la 18e circonscription du Nord), et 38,59 % pour Brigitte Douay (PS) (42,55 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 58,45 % à Proville et de 60,08 % dans la circonscription.

    Administration municipale

    La commune est membre de la Communauté d'agglomération de Cambrai. La commune ayant entre 2 500 à 3 500 habitants le nombre de conseillers municipaux est de 23.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[47]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Charles Crépin
    Manchez
    1802-1803 1807 Guislain Dinoir
    Philippe Lacherez
    Pierre-Joseph Jayez
    Antoine Hutin
    Druon Dinoir
    Pierre-Louis Crépin
    Armand Lesne
    Louis Crépin
    1888
    (décès)
    Charles Crépin Cultivateur
    1888 Charles Foulon
    (1847-1929)
    Libéral Cultivateur

    (décès)
    Bernard Bourgeois
    (1859-1914)
    Républicain Dirigeant d'une fabrique de chicorée
    1914 ? Adolphe Deleau
    ? Alexandre Pluvinage
    Édouard Dinoir Cultivateur
    Jean Chenu
    ? Émile Marquant
    vers 1938 Henri Foulon Agriculteur

    (décès)
    Jean-Baptiste Demain
    Fernand Pecqueur
    ? Edmond Lépilliez
    Julien Vanesse
    Auguste Beauvois
    Louis Mallet
    François Delamotte
    [48] Jacques Bardoux Ancien PDG de Prévital à Noyelles-sur-Escaut
    [48] Daniel Delwarde DVG Inspecteur des domaines retraité
    En cours Guy Coquelle SE Réélu lors de l'élection municipale partielle du 12 septembre 2021.
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune de Proville est dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.

    Politique environnementale

    La protection et la mise en valeur de l'environnement font partie des compétences optionnelles de la communauté d'agglomération de Cambrai à laquelle appartient Proville[49].

    Jumelages et partenariats

    Au , Proville n'est jumelée avec aucune autre commune[50].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[52].

    En 2020, la commune comptait 3 090 habitants[Note 12], en diminution de 2,49 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    280282429424461482500452491
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    498497673705737787795815793
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    796787786556735739786786786
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    8189152 2383 2153 6553 4723 4753 4753 237
    2017 2020 - - - - - - -
    3 1633 090-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 461 hommes pour 1 689 femmes, soit un taux de 53,62 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    0,5
    6,2
    75-89 ans
    9,0
    23,7
    60-74 ans
    24,2
    22,7
    45-59 ans
    22,6
    15,9
    30-44 ans
    16,5
    15,8
    15-29 ans
    12,3
    15,4
    0-14 ans
    14,8
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[56]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Enseignement

    La commune de Proville est rattachée à la circonscription scolaire de Cambrai-sud du bassin d'éducation du Cambrésis, qui dépend de l'inspection académique du Nord et de l'académie de Lille.

    La commune gère le groupe scolaire Charles-de-Gaulle[57]. Les collèges et lycées les plus proches sont à Cambrai.

    Santé

    Quelques professionnels de la santé sont installés à Proville. Les équipements de santé les plus proches sont à Cambrai.

    Sports

    La commune compte plusieurs clubs sportifs. Le club de « Proville Basket » compte aujourd'hui huit équipes masculine ainsi qu'une équipe féminine. L'équipe de basket de Proville a joué à un très haut niveau durant des années, se classant plusieurs saisons de suite dans les premiers rang de la Nationale 2 dans le début des années 90.

    Le « Football Club Provillois » est une des associations qui compte le plus grand nombre d'adhérents dans la commune. Créé en 2000, le club compte environ 250 licenciés.

    Cultes

    L'église Saint-Aubert.

    Les Provillois disposent de deux lieux de culte catholique, l'église Saint-Aubert, qui fait partie de la paroisse Notre-Dame de Grâce de Cambrai dans le diocèse de Cambrai[58], et la chapelle Notre-Dame-des-Champs[59] qui lui est rattachée.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 122 â‚¬, ce qui plaçait Proville au 9 298e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[60].

    Emploi

    Proville se trouve dans le bassin d'emploi du Cambrésis. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche est localisée à Cambrai.

    En 2008, la population de Proville se répartissait ainsi : 68,8 % d'actifs, ce qui est inférieur au 71,6 % d'actifs de la moyenne nationale et 10,7 % de retraités, un chiffre supérieur au taux national de 8,5 %. Le taux de chômage était de 7 % contre 8,3 % en 1999[28].

    Entreprises et commerces

    Dans le centre du village sont installés une douzaine de commerces de proximité.

    Une partie de la zone commerciale de Cambrai-sud se trouve sur le territoire de Proville : début 2012, ce secteur rassemblait 64 entreprises. La dernière réalisation, dénommée « Shopping Valley », date de 2009. Elle ajouté dix-neuf commerces et créé 130 emplois. Un « Shopping Valley II » devrait suivre et inclure des activités ludiques[61] - [62].

    Au , Proville comptait 170 établissements[28].

    Répartition des établissements par domaines d'activité au

    Ensemble Agriculture Industrie Construction Commerce Services
    Nombre d'établissements 170 1 10 17 117 25
    % 100 % 0,6 % 5,9 % 10,0 % 68,8 % 14,7 %
    Sources des données : INSEE[28]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La chapelle Crépin.
    Le cimetière militaire britannique.

    L'église Saint-Aubert est construite de 1925 à 1928; elle est bâtie à l'identique de celle consacrée en 1869 qui fut détruite pendant la bataille de Cambrai en .

    La chapelle funéraire Crépin édifiée sous le Second Empire sur les plans de l'architecte Henri de Baralle marque le souvenir de la famille Crépin[63].

    Le Proville British Cemetery est un cimetière militaire britannique géré par la Commonwealth War Graves Commission. Il fut établi par la 61st Division et le régiment 8th North Staffords après les combats des 8 et qui aboutirent à la prise du village. Après l'armistice, vingt-et-une tombes de soldats morts sur le champ de bataille à l'ouest de Cambrai y furent ajoutées[64].

    Le monument aux héros de la Royal Air Force, érigé par la municipalité en 1948, commémore le sacrifice de l'équipage d'un avion britannique abattu au-dessus de Proville en 1943 au retour d'une mission de bombardement de la Ruhr[63].

    La Maison du Patrimoine a été fondée en 2000 pour valoriser le patrimoine local. Elle est le siège de l'association Puerorum Villa. On peut y voir des collections concernant notamment la préhistoire et l'antiquité. Des animations et manifestations y sont organisées[63].

    Patrimoine naturel

    Le Parc Écologique Urbain du Bois Chenu est le seul espace naturel public dans le Cambrésis, et l'un des rares espaces humides subsistants. Le domaine, constitué par Ernest Chenu au XIXe siècle par l'achat progressif de parcelles agricoles, devient propriété de la commune en 1984. En 1994 il est dévasté par une coupe à blanc non autorisée. L'année suivante une action de sauvegarde de la zone est entreprise en vue de la reboiser et de la renaturer. En 1999, 2000 et 2001 des trophées et des prix viennent récompenser ces efforts. Le Bois Chenu est ouvert à la promenade et à la découverte de la nature[65].

    Les armes de Proville se blasonnent ainsi :« De gueules au croissant d'argent. »

    Les armoiries de la commune sont celles des seigneurs de Proville[66].

    Nouveau logo de la commune de Proville
    Nouveau logo de la commune de Proville

    Le nouveau logo de la commune de Proville a été publié en décembre 2020.

    Il représente le signe musical du soupir, à mettre en relation avec le slogan de Proville : "Respirez"

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • B. Florin et D. Gaillard, Les Rues des Vignes et Proville, Jadis en Cambrésis Spécial Archéologie,
    • Louis Trenard (dir.) et Michel Rouche (préf. Jacques Legendre), Histoire de Cambrai, Presses Universitaires de Lille, coll. « Histoire des villes du Nord / Pas-de-Calais », , 314 p., 24cm (ISBN 2-85939-201-7). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • Eugène Bouly, Histoire de Cambrai et du Cambrésis, t. 2, Cambrai, Hattu, Libraire-Éditeur, (1re éd. 1842) (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. Une borne signalant la naissance du canal de Saint-Quentin est visible sur la berge sous le pont supportant la voie rapide Georges-Pompidou
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Ce fut le sujet de travail proposé aux experts-boisement (écologues, écogardes, paysagistes ou géographes) formés par le Conseil régional dans le cadre de la mise en place d'un réseau régional de corridors biologiques (trame verte), lors de deux jours de formation de terrain organisés pour eux dans le Cambrésis et à Proville, avec la participation de l'ONF et du CRPF et l'aide de la Mairie (fin des années 1990)
    10. Le nom ne signifie pas « bois de chêne », comme dans d'autres régions, mais est hérité du nom de son ancien propriétaire, M. Chenu
    11. Voir photo
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Nom des habitants des communes françaises, », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
    2. « Escaut - évaluation des berges », sur le site de l'Agence de l'eau Artois-Picardie (consulté le ).
    3. « Escaut - situation générale », sur le site de l'Agence de l'eau Artois-Picardie (consulté le ).
    4. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 25 janvier 2018.)..
    5. « Voir la carte géologique (alluvions en bleu, craie en vert, limons en jaune pâle) » sur Géoportail (consulté le 9 janvier 2012.)..
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    9. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    12. « Station météofrance Cambrai-Épinoy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    13. « Orthodromie entre Proville et Épinoy », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 de Cambrai », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cambrai », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    27. « Voir la carte IGN » sur Géoportail (consulté le 9 janvier 2012.)..
    28. [PDF] « Résultats du recensement de la population 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    29. [PDF] « Le Document d'Orientation Générale (DOG) », sur le site du Pays du Cambrésis (consulté le ), p. 225..
    30. Bois chenu, Propositions de mesures, CSN (Conservatoire des sites naturels), 20/11/996
    31. Voir le chapitre Approche territoriale "Cambrai" de l'Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais (DIREN, 2008, PDF, 10,8 Mo).
    32. ETD, Cambrai, Schéma Trame verte et bleue du pays du Cambrésis et coulée verte de Cambrai; consulté 2013-03-09
    33. Bois Chenu, proville, Parc écologique urbain, voir aussi Visite en MP3 (audioguide), téléchargeable « Copie archivée » (version du 27 septembre 2013 sur Internet Archive), consulté 2013-03-09
    34. Fabien Bevis (2013), Proville : rasé il y a 15 ans, le bois Chenu retrouve sa splendeur et devient une réserve naturelle régionale « Copie archivée » (version du 27 septembre 2013 sur Internet Archive), article du journal L'observateur du Cambrésis le 13/03/2012 consulté 2013-03-09
    35. « Escaut - évaluation de la ripisylve », sur le site de l'Agence de l'eau Artois-Picardie (consulté le ).
    36. Source : plaquette « Les Prairies de L’Escaut, Site Naturel protégé », éditée par le Conservatoire des sites
    37. Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).
    38. Les Cahiers de préhistoire du Nord, vol. no20, Villeneuve d'Ascq, Ed : Centre de préhistoire du Nord-Pas-de-Calais, (ISSN 0995-1830, lire en ligne), pp. 56-61 (6 ref.)[ Voir Fiche INIST CNRS]
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