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Rumilly-en-Cambrésis

Rumilly-en-Cambrésis est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Rumilly-en-Cambrésis
Rumilly-en-Cambrésis
La mairie.
Blason de Rumilly-en-Cambrésis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Cambrai
Maire
Mandat
Jean Fichaux
2020-2026
Code postal 59281
Code commune 59520
Démographie
Population
municipale
1 431 hab. (2020 en diminution de 3,05 % par rapport à 2014)
Densité 213 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 07′ 39″ nord, 3° 13′ 15″ est
Altitude Min. 64 m
Max. 106 m
Superficie 6,72 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Masnières
(ville-centre)
Aire d'attraction Cambrai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Cateau-Cambrésis
Législatives Dix-huitième circonscription
Localisation
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Rumilly-en-Cambrésis
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Rumilly-en-Cambrésis
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Rumilly-en-Cambrésis
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Rumilly-en-Cambrésis
Liens
Site web https://www.rumilly-en-cambresis.fr/

    Ses habitants sont appelés les Rumillions[1].

    Géographie

    Localisation

    Rumilly est située dans la région Nord-Pas-de-Calais, le département du Nord et l'arrondissement de Cambrai, à environ km au sud de Cambrai et 31 km au nord de Saint-Quentin à vol d'oiseau[Note 1]. Le bâti de la commune est contigu, le long de la RD 644, à celui de Masnières, située au sud.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Rumilly-en-Cambrésis
    Proville Cambrai Niergnies
    Marcoing Rumilly-en-Cambrésis Séranvillers-Forenville
    Masnières Masnières Crèvecœur-sur-l'Escaut

    Hydrographie, géologie et relief

    Effondrement de la chaussée causé par la présence de vides dans le sous-sol consécutifs à l'exploitation de la pierre calcaire.

    La commune est située dans une boucle de l'Escaut et du canal de Saint-Quentin, qui la contournent par le sud et l'ouest. Aucun cours d'eau notable ne traverse le territoire communal[2].

    Le sous-sol de la commune, riche en pierre calcaire propre à la construction, contient de nombreuses cavités ou « catiches » laissées par l'extraction de la pierre au cours des siècles. Ces cavités étaient aussi utilisées comme refuges en cas d'invasion. Elles sont parfois la cause d'effondrements localisés, comme en .

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 712 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962[9] et qui se trouve à 28 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 743,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 36 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,3 °C pour 1981-2010[14], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[15].

    Voies de communication et transports

    Rumilly est située sur la route départementale 644 (ancienne RN 44) qui relie Cambrai à Saint-Quentin. La commune est à un peu plus de km au nord de l'échangeur no 9 de l'autoroute A26.

    La commune est desservie par le réseau de transports urbains de la Communauté d'agglomération de Cambrai appelé TUC (Transports Urbains du Cambrésis). La ligne 5[16]. est la ligne structurante d'agglomération qui dessert Rumilly-en-Cambrésis, Masnières et Marcoing depuis le quartier Saint Roch de Cambrai, en traversant toute la ville en ligne droite par la D644. La ligne 5 dessert ces villes toutes les heures, toute l'année, de 7h à 18h dans les deux sens. Des passages supplémentaires sont également assurés à certains moments de la journée pour absorber les flux scolaires et de travailleurs par la ligne 13. Cela fait de Rumilly-en-Cambrésis l'une des communes de l'agglomération la mieux desservie, la rendant très attractive.

    Urbanisme

    Typologie

    Rumilly-en-Cambrésis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Masnières, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[20] et 6 058 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,8 %), zones urbanisées (15,2 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Logement

    Photographie montrant la rue Pierre-Curie à Rumilly
    La rue Pierre-Curie à Rumilly

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 620, alors qu'il était de 585 en 1999[a 1].

    Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,6 % des appartements[a 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 81,8 %, en légère augmentation par rapport à 1999 (78,7 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 2,5 % contre 3,1 % en 1999[a 3].

    Toponymie

    Entre 1096 et 1349 on trouve les noms Rumel(l)i ou Rumil(l)i, et Rumelliacum en 1200. Selon Eugène Mannier le nom viendrait du latin Romulius, un propriétaire des lieux[27]. Cependant selon Louis Boniface, presque tous les noms commençant en Rum- désignent des localités situées sur un cours d'eau ou une voie romaine[28], ce qui est le cas de Rumilly, sur la voie romaine de Cambrai à Vermand.

    Le nom Cambrésis a été ajouté à celui du village en 1933[29].

    Histoire

    Le Peulvan d’Hermès, la voie d’Hermène et un tumulus sont des témoignages probables de l'occupation du territoire, antérieurement à l'époque romaine, par un peuple celtique[30].

    À l'époque gallo-romaine, le lieu appartenait à la cité des Nerviens, dont la première capitale, Bavay, fut remplacée par Cambrai au IVe siècle. La voie romaine de Cambrai à Vermand, aujourd'hui route départementale 644, passait à proximité du village actuel, sur le plateau qui domine l'Escaut à l'est.

    Des fouilles archéologiques réalisées à l'occasion de la construction du contournement sud de Cambrai ont révélé la présence d'un village mérovingien au nord du village actuel[30].

    En 983, Arnould II, comte de Cambrésis, fait du fief de Rumilly l'une des douze pairies du Cambrésis[31].

    Le village, qui relevait jusqu'alors de Masnières, fut érigé en paroisse en 1217 par l'évêque de Cambrai Jean de Béthune, avec pour patron Saint Nicolas[27].

    Rumilly dut subir à plusieurs reprises occupations et dévastations, notamment en 1339 lors du siège de Cambrai par le roi Édouard III d'Angleterre et en 1677, lorsque le maréchal de Luxembourg s'installa à Rumilly, Louis XIV ayant mis le siège devant Cambrai pour la prendre aux Espagnols. En 1871 encore, les Prussiens occupent le village pendant une courte durée, jusqu'à la capitulation de la France[30].

    Carte de la zone rouge centrée sur l'Artois
    Rumilly est inclus dans la zone rouge après la Première Guerre mondiale.

    Pendant le conflit de la Première Guerre mondiale le village était proche de la ligne Hindenburg, construite par les Allemands à partir de l'hiver 1916, à la suite de la bataille de la Somme. Une tranchée arrière couverte, vestige de ce système fortifié, a d'ailleurs été découverte sur les hauteurs de Rumilly, le long du chemin de la Barrière, en 1978. En novembre 1917 l'armée britannique déclenche la Bataille de Cambrai dans l'espoir de briser cette ligne de défense et de reconquérir la ville de Cambrai. Le régiment d'infanterie de Terre-Neuve, Newfoundlands Regiment parvient à un point situé entre les communes de Masnières et de Rumilly, aujourd'hui marqué par le monument dit du caribou. Lors de la bataille le village fut détruit à 80 %. Il ne subsiste aujourd'hui que quelques pans de murs datant d'avant cette époque[30].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012[32], les quatre candidats arrivés en tête à Rumilly sont François Hollande (PS, 27,07 %), Nicolas Sarkozy (UMP, 21,27 %), Marine Le Pen (FN, 25,10 %), et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 14,93 %), avec un taux de participation de 81,98 %.

    Au deuxième tour des élections régionales de 2010[33], 59,36 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 24,92 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 15,72 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 53,10 %.

    Aux élections européennes de 2009[34], les deux meilleurs scores à Rumilly étaient ceux de la liste de la majorité présidentielle conduite par Dominique Riquet, qui a obtenu 101 suffrages soit 21,44 % des suffrages exprimés (département du Nord 24,57 %), et de la liste du Parti socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu 97 suffrages soit 20,59 % des suffrages exprimés (département du Nord 19,55 %), pour un taux de participation de 42,06 %.

    Au deuxième tour des élections législatives de 2007[35], 48,59 % des électeurs de Rumilly ont voté pour François-Xavier Villain (UMP) (57,45 % dans la 18e circonscription du Nord), et 51,41 % pour Brigitte Douay (PS) (42,55 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 59,66 % à Rumilly et de 60,08 % dans la circonscription.

    Administration municipale

    Rumilly-en-Cambrésis est membre de la communauté d'agglomération de Cambrai qui regroupe 33 communes et 66696 habitants.

    Le nombre d'habitants de la commune au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le conseil municipal compte 15 membres[36].

    Liste des maires

    Maire en 1802-1803 : Théodore Mallet[37].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 mars 2001 Pierre Dussart
    mars 2001 mars 2008 Gérard Domont
    mars 2008 juillet 2020 Michel Liénard
    juillet 2020 En cours Jean Fichaux

    Instances judiciaires et administratives

    La commune de Rumilly-en-Cambrésis est dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.

    Politique environnementale

    La protection et la mise en valeur de l'environnement font partie des compétences optionnelles de la communauté d'agglomération de Cambrai à laquelle appartient Rumilly-en-Cambrésis[38].

    Jumelages

    Au , Rumilly n'est jumelée avec aucune autre commune[39].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

    En 2020, la commune comptait 1 431 habitants[Note 9], en diminution de 3,05 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0191 0251 0141 3991 5791 7901 8181 8851 815
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8141 8901 9302 0052 0772 0162 1172 1972 225
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1862 1632 0621 1861 5091 5441 4951 3831 337
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 3991 4091 4131 3881 5901 5091 5441 5281 458
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 4761 4361 431------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 703 hommes pour 741 femmes, soit un taux de 51,32 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1
    90 ou +
    0,5
    6,4
    75-89 ans
    9,0
    20,0
    60-74 ans
    19,5
    23,0
    45-59 ans
    19,8
    14,9
    30-44 ans
    17,6
    18,5
    15-29 ans
    16,1
    17,0
    0-14 ans
    17,4
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Enseignement

    Rumilly est rattachée à la circonscription de Cambrai-sud de l'inspection académique du Nord dans l'académie de Lille.

    La commune gère l'école Jules-Ferry[45].

    Le collège le plus proche est le collège Jacques-Prévert à Masnières[46].

    Santé

    Les professions de la santé sont représentées à Rumilly par cinq médecins, un dentiste, trois infirmières ou infirmiers, un kinésithérapeute et une pharmacie[47].

    L'hôpital le plus proche est à Cambrai.

    Sports

    La ville dispose d'un club de foot faisant partie du district de l'Escaut[48] et possède une salle polyvalente.

    Cultes

    Photographie montrant l'église de Rumilly-en-Cambrésis
    L'église

    Les Rumillions disposent d'un lieu de culte catholique : l'église Saint Nicolas. Cette église dépend de la paroisse « Saint-Paul du Haut-Escaut » rattachée à l'archidiocèse de Cambrai[49].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 29 378 €, ce qui plaçait Rumilly-en-Cambrésis au 16 986e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[50].

    En 2009, 50,5 % des foyers fiscaux étaient imposables[a 4].

    Emploi

    Rumilly se trouve dans le bassin d'emploi du Cambrésis. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche est localisée à Cambrai.

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 948 personnes, parmi lesquelles on comptait 70,3 % d'actifs dont 61,8 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs[a 5].

    On comptait 166 emplois dans la zone d'emploi, contre 145 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 591, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 10] est de 28,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi pour trois habitants actifs[a 6].

    Entreprises et commerces

    Au , Rumilly comptait 64 Ã©tablissements : 13 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 3 dans l'industrie, 6 dans la construction, 28 dans le commerce-transports-services divers et 14 étaient relatifs au secteur administratif[a 7].

    En 2011, 6 entreprises ont été créées à Rumilly[a 8], dont 4 dans le secteur du commerce, transports et services divers[a 9].

    Parmi les entreprises installées à Rumilly on compte l'entreprise de distribution GLE et l'entreprise de travaux publics Carré[51].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le « Peulvan d'Hermès », pierre de grès du Landénien, a été découvert en 1971 au lieu-dit « la Montagne Blanche » à l'occasion du remembrement. Ce serait un monument sacré érigé par les Celtes avant la conquête romaine au bord de la « voie d'Hermène », reliant Cambrai à Vermand[30] - [52].
    • Le chÅ“ur de l'église Saint Nicolas renferme une toile marouflée du peintre Lucien Jonas, classée à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques et restaurée[30].
    • Le patrimoine religieux comporte également un calvaire et deux chapelles : du Saint-Esprit et de Notre-Dame de Fatima Saint-Roch.
    • Comme dans d'autres communes du Cambrésis, le sous-sol de Rumilly comporte des carrières ou « boves », dont l'origine n'est pas précisément datée mais qui doivent leur existence à l'extraction de pierre calcaire[30].
    • Le sentier balisé du Val d'Escaut relie sur une quinzaine de kilomètres Rumilly à Noyelles-sur-Escaut, Masnières et CrèvecÅ“ur-sur-l'Escaut en longeant le canal de Saint-Quentin sur une partie de son tracé[53].
    • Le cimetière militaire britannique situé à l'intérieur du cimetière communal.

    Héraldique

    Les armes de Rumilly-en-Cambrésis se blasonnent ainsi : "D'or à trois croissants de gueules."

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Louis Boniface, Etude sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, Valenciennes, Impr. Louis Henry, (lire en ligne)
    • Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
    5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP T5 - Emploi et activité.
    7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

    Autres références

    1. « Nom des habitants des communes françaises, », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
    2. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 26 janvier 2018.)..
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