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Parasaurolophus

Parasaurolophus est un genre Ă©teint et fossile de dinosaures appartenant Ă  l'ordre des ornithischiens, au sous-ordre des ornithopodes et Ă  la famille des hadrosauridĂ©s. Ces animaux ont vĂ©cu au CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur, durant une partie du Campanien, il y a entre 76,6 et 73 Ma (millions d'annĂ©es), dans l'actuelle AmĂ©rique du Nord. Au moins une quinzaine de fossiles ont Ă©tĂ© dĂ©couverts en 2008. Ils sont rĂ©partis en trois espĂšces nommĂ©es P. walkeri, P. tubicen et P. cyrtocristatus. Ce dinosaure a Ă©tĂ© dĂ©crit pour la premiĂšre fois en 1922 par William Parks Ă  partir d'un crĂąne et d'un squelette incomplet dĂ©couverts dans la province de l'Alberta au Canada dans la formation de Dinosaur Park. Le plus au sud des fossiles dĂ©couverts l'a Ă©tĂ© au Nouveau-Mexique, le plus au nord en Alberta.

Parasaurolophus
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Squelette de Parasaurolophus cyrtocristatus au musée Field (Chicago).
83.5–70.6 Ma
18 collections

Genre

† Parasaurolophus
Parks, 1922[1]

Répartition géographique

Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Carte de répartition des fossiles de Parasaurolophus dans l'ouest de l'Amérique du Nord.

EspÚces de rang inférieur

  • † P. walkeri, Parks, 1922
  • † P. tubicen, Wiman, 1931
  • † P. cyrtocristatus, Ostrom, 1961

Parasaurolophus est un dinosaure de la famille des Hadrosauridae, connue pour les ornementations variĂ©es de leur tĂȘte. Parasaurolophus prĂ©sente une grande crĂȘte qui ressemble Ă  un long tube incurvĂ© vers l'arriĂšre partant du haut du crĂąne. L'hadrosauridĂ© Charonosaurus, originaire quant Ă  lui de la rĂ©gion couverte aujourd'hui par la Chine, et qui est considĂ©rĂ© comme son proche parent connu, avait un crĂąne semblable et, une crĂȘte potentiellement semblable. La crĂȘte de Parasaurolophus est un sujet de dĂ©bat entre scientifiques, le consensus sur sa fonction comporte : la reconnaissance visuelle Ă  la fois des deux espĂšces et des deux sexes, amplificateur acoustique, ou encore systĂšme de thermorĂ©gulation. C'est un des « dinosaures Ă  bec de canard » les plus rares, connu seulement Ă  partir d'une poignĂ©e de bons spĂ©cimens.

Étymologie

Parasaurolophus a Ă©tĂ© formĂ© Ă  partir de trois termes de grec ancien, παρα [para] « prĂšs, parallĂšle », ÏƒÎ±Ï…ÏÎżÏ‚ [saurus] « lĂ©zard » et Î»ÎżÏ†ÎżÏ‚ [lophos] « crĂȘte[2] », ce qui peut s'interprĂ©ter par « reptile Ă  crĂȘtes Ă  cloisons parallĂšles[3] ».

William Parks a nommé le spécimen P. walkeri en honneur à Byron Edmund Walker, président du conseil d'administration des Trustees du Musée royal de l'Ontario[4].

Le nom scientifique tubicen est le nom d'une trompette romaine qui soufflait dans un long tuba[5]. Des restes d'au moins trois spécimens de P. tubicen ont été découverts au Nouveau-Mexique[6].

Le terme cyrtocristatus a été formé à partir de deux racines latines, cyrto qui signifie « courbé[7] » et de cristatus qui signifie « huppé ».

Description

Comparaison de taille entre un humain et un Parasaurolophus walkeri.
Comparaison de taille entre un humain et un Parasaurolophus walkeri.

Comme pour de nombreux dinosaures, le squelette de Parasaurolophus n'est pas connu dans sa totalitĂ©. Sa morphologie n'est donc pas exactement connue. La longueur du spĂ©cimen type de P. walkeri est estimĂ©e Ă  9,50 m pour un crĂąne mesurant environ 1,60 m de long (crĂȘte incluse), alors que celui de P. tubicen est estimĂ© Ă  plus de m ce qui indique un animal plus grand[8]. Sa masse est estimĂ©e Ă  2,5 tonnes[1]. Le seul membre antĂ©rieur connu du spĂ©cimen type est relativement court pour un hadrosaure, avec une petite mais large omoplate. Ceci tend Ă  montrer que les hadrosaures descendent d'animaux bipĂšdes. Le fĂ©mur de P. walkeri mesure 103 cm, et est trĂšs robuste par rapport Ă  sa longueur, comparĂ© aux autres hadrosaures[9]. L'humĂ©rus et le bassin sont aussi trĂšs robustes[10]. Parasaurolophus a la crĂȘte la plus longue de tous les hadrosauridĂ©s, puisqu'elle mesure environ 1,80 mĂštre de long[11].

Tout comme les autres hadrosaures, Parasaurolophus était capable de marcher sur ses deux pattes postérieures, ou à quatre pattes. Il préférait probablement rechercher sa nourriture à quatre pattes, mais courir sur deux pattes[6]. Les processus épineux des vertÚbres étaient longs, chose assez commune chez les lambéosaurinés[9] ; trÚs grands au-dessus des hanches, ils augmentaient la hauteur du dos. L'aspect de la peau est connue chez P. walkeri, avec des écailles uniformes, telles de petites protubérances, mais pas de plus grandes structures[4].

L'attribut le plus reconnaissable de Parasaurolophus, Ă©tait sa crĂȘte, qui sortait de l'arriĂšre de sa tĂȘte, et qui Ă©tait un prolongement de l'os nasal et du prĂ©maxillaire. Le spĂ©cimen type de P. walkeri avait une encoche sur les processus Ă©pineux prĂšs de l'endroit oĂč l'extrĂ©mitĂ© de la crĂȘte aurait cognĂ© le dos, mais c'Ă©tait peut-ĂȘtre une pathologie spĂ©cifique de cet individu[9]. William Parks, qui a nommĂ© le genre, a supposĂ© qu'un ligament partait de la crĂȘte jusqu'Ă  l'encoche et servait Ă  soutenir la tĂȘte[4]. Bien que cette idĂ©e semble peu probable[12], il arrive que Parasaurolophus soit reprĂ©sentĂ© avec un pan de peau allant de la crĂȘte au cou. Vu que cette encoche se trouve exactement Ă  l'endroit oĂč la crĂȘte touchait le dos quand Parasaurolophus penchait la tĂȘte en arriĂšre, il se peut qu'elle serve Ă  laisser la place Ă  la crĂȘte qui autrement gĂȘnerait les mouvements de l'animal[13].

Représentations de crùnes de P. cyrtocristatus (en haut) et de P. walkeri (en bas).
Représentations de crùnes de P. cyrtocristatus (en haut) et de P. walkeri (en bas).

La crĂȘte Ă©tait creuse, avec des conduits distincts allant de chaque narine Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la crĂȘte avant de faire demi-tour, redescendre la crĂȘte et se diriger vers l'intĂ©rieur du crĂąne. Les conduits Ă©taient plus simples chez P. walkeri, mais beaucoup plus complexes chez P. tubicen, oĂč certains conduits Ă©taient bouchĂ©s Ă  une extrĂ©mitĂ©, et d'autres se fusionnaient et s'embranchaient[14]. Alors que P. walkeri et P. tubicen avaient de longues crĂȘtes avec une lĂ©gĂšre courbe, P. cyrtocristatus avait une courte crĂȘte avec un profil plus circulaire[15].

Le cou du Parasaurolophus était sans doute fortement incurvé, comme celui des bisons actuels, et pourvu d'énormes os. Il pouvait marcher aussi bien sur quatre pattes que sur deux pattes, mais son dos restait horizontal et non pas vertical, comme on l'a cru longtemps. Et son énorme queue ne traßnait pas par terre[16].

On a longtemps pensé que Parasaurolophus se servait de sa gigantesque queue pour nager, mais on a découvert des fossiles de Parasaurolophus dans des roches dont la nature bien particuliÚre suggÚre qu'il vivait dans un environnement terrestre sec, semblable à l'habitat des éléphants. De plus, la maniÚre dont les os de la queue s'emboßtent montre que ce dinosaure n'était pas capable d'effectuer de puissants mouvements latéraux avec sa queue, nécessaires pour pouvoir nager. Les contenus d'estomacs fossilisés retrouvés contiennent aussi principalement des plantes terrestres. Il ne vivait donc pas dans les alentours des fleuves et des lacs du Crétacé supérieur, mais plutÎt sur la terre ferme, se nourrissant de plantes coriaces.

Certains doigts de Parausorolophus retrouvĂ©s semblent ĂȘtre palmĂ©s, mais certains palĂ©ontologues estiment que ce sont des consĂ©quences de la fossilisation[13].

Systématique

Liste des espĂšces

Classification

CrĂȘte fossile d'un P. tubicen avec les restes de peaux d'un autre hadrosaure et d'une crĂȘte de Corythosaurus, au Carnegie Museum of Natural History, en Pennsylvanie (États-Unis).
CrĂȘte fossile d'un P. tubicen avec les restes de peaux d'un autre hadrosaure et d'une crĂȘte de Corythosaurus, au Carnegie Museum of Natural History, en Pennsylvanie (États-Unis).
Parasaurolophus walkeri.
Parasaurolophus walkeri.

Comme son nom l'indique, les scientifiques rapprochaient Parasaurolophus de Saurolophus, en raison de leur crĂȘte semblable[4]. DĂšs 1924, il a Ă©tĂ© vite reconnu par Gilmore comme un membre de la sous-famille des lambĂ©osaurinĂ©s[1], Saurolophus Ă©tant quant Ă  lui un hadrosaurinĂ©[17]. Parasaurolophus est habituellement considĂ©rĂ© comme d'une lignĂ©e sĂ©parĂ©e de lambĂ©osaurinĂ©s, une lignĂ©e distincte de celle des autres dinosaures Ă  crĂȘte tels que Corythosaurus, Hypacrosaurus, et Lambeosaurus[6] - [18] - [19]. Son parent le plus proche est Charonosaurus, avec un crĂąne semblable mais cependant avec une crĂȘte incomplĂšte et dĂ©couvert dans la rĂ©gion du fleuve Amour au nord-est de la Chine[20] et ces deux taxons ont Ă©tĂ© regroupĂ©s dans un clade, la tribu des Parasaurolophini[19] - [21] - [22]. Les fossiles de P. cyrtocristatus, avec leur petite crĂȘte un peu plus ronde, pourraient ĂȘtre le taxon le plus basal des trois espĂšces connues de Parasaurolophus[19], ou bien pourraient ĂȘtre des jeunes ou encore des femelles de P. tubicen[23].

Taxinomie

Reconstitution Parasaurolophus.
Reconstitution Parasaurolophus.

Un seul spĂ©cimen de l'holotype P. walkeri a Ă©tĂ© dĂ©couvert[6]. Il diffĂšre de P. tubicen par les tubes situĂ©s dans sa crĂȘte[14], et de P. cyrtocristatus par sa longue crĂȘte et un humĂ©rus plus long que son radius[15]. Trois spĂ©cimens possibles du P. cyrtocristatus ont Ă©tĂ© dĂ©couverts au Nouveau-Mexique et dans l'Utah. Ces spĂ©cimens sont plus petits et leur crĂȘte est courte et ronde[14]. Leur petite taille et la forme de leur crĂȘte laissent Ă  penser qu'ils pourraient ĂȘtre des jeunes ou des femelles du P. tubicen qui date Ă  peu prĂšs de la mĂȘme Ă©poque et de la mĂȘme formation au Nouveau-Mexique. Comme l'a notĂ© Thomas Williamson le matĂ©riel type de P. cyrtocristatus est environ 72 % plus petit que P. tubicen, et c'est environ la taille oĂč les autres lambeosaurinĂ©s commencent Ă  montrer un dimorphisme sexuel au niveau de leur crĂȘte (~70 % de la taille d'un adulte)[23]. Cette proposition a Ă©tĂ© rejetĂ©e par plusieurs Ă©tudes rĂ©centes sur les Lambeosaurinae[6] - [19].

P. tubicen est la plus grande espĂšce, avec dans sa crĂȘte des passages d'air plus complexes que ceux du P. walkeri, et une crĂȘte plus longue et plus fine que celle de P. cyrtocristatus[14].

Phylogénie

Le cladogramme d'Albert Prieto-Mårquez et ses collÚgues, réalisé en 2013, indique la position de Parasaurolophus au sein de la tribu des Parasaurolophini, en groupe frÚre avec le genre chinois Charonosaurus[21] :

Un cladogramme plus large, plus complet et plus rĂ©cent, Ă©tabli par les mĂȘmes auteurs en 2016, se trouve dans l'article Hadrosauridae[22].

DĂ©couverte et datation

Carte de répartition des fossiles de Parasaurolophus sur l'Amerique du Nord.
Carte de répartition des fossiles de Parasaurolophus.
Squelette incomplet du spécimen type de Parasaurolophus walkeri à Varsovie.
Squelette incomplet du spécimen type de Parasaurolophus walkeri à Varsovie.

L'holotype 768 du MusĂ©e royal de l'Ontario comporte un crĂąne et un squelette partiel auquel manque une grande partie de la queue ainsi que les membres postĂ©rieurs en dessous des genoux. Il a Ă©tĂ© trouvĂ© par une Ă©quipe de l'universitĂ© de Toronto, en 1920, prĂšs de Sand Creek le long de la Red Deer dans la province canadienne d'Alberta[4]. Ces sĂ©diments font partie de la formation de Dinosaur Park datĂ©e de la partie moyenne du Campanien, entre 76 et 74,8 million d'annĂ©es[24] - [25]. William Parks donna le nom de P. walkeri Ă  ce spĂ©cimen en hommage Ă  Sir Byron Edmund Walker, Chairman of the Board of Trustees du Royal Ontario Museum[4]. Outre ce spĂ©cimen, les fossiles de Parasauropholus sont rares dans l'Alberta[26], qui compte seulement un autre crĂąne partiel provenant de la formation de Dinosaur Park[27] et trois autres spĂ©cimens sans crĂąne appartenant sans doute au genre[28].

En 1921, Charles H. Sternberg a dĂ©couvert une partie d'un crĂąne (PMU.R1250) dans le comtĂ© de San Juan (Nouveau-Mexique), issu du membre De-na-zin de la formation gĂ©ologique de Kirtland, dont l'Ăąge est de 73,4 Ă  73 Ma (millions d'annĂ©es), soit un peu plus rĂ©cent que celui la formation prĂ©cĂ©dente[29]. Le spĂ©cimen a Ă©tĂ© envoyĂ© Ă  Uppsala en SuĂšde, oĂč en 1931, Carl Wiman l'a dĂ©crit comme Ă©tant une deuxiĂšme espĂšce, P. tubicen[30]. Un second crĂąne quasi complet de P. tubicen (NMMNH P-25100) a Ă©tĂ© dĂ©couvert au Nouveau-Mexique en 1995. En 1999, Ă  la suite d'une Ă©tude utilisant la technique de la tomodensitomĂ©trie sur ce crĂąne, Robert Sullivan et Thomas Williamson ont Ă©crit une monographie, couvrant les aspects de son anatomie et de sa taxinomie, ainsi que les fonctions de sa crĂȘte[14]. Williamson a publiĂ© ensuite une revue indĂ©pendante sur les restes, oĂč il expose son dĂ©saccord sur les conclusions taxinomiques[23].

John Ostrom a dĂ©crit un autre spĂ©cimen intĂ©ressant (FMNH P27393), dĂ©couvert au Nouveau-Mexique, en 1961, comme Ă©tant une nouvelle espĂšce : P. cyrtocristatus. C'est un crĂąne presque complet avec une petite crĂȘte ronde, et la quasi-totalitĂ© du reste d'un corps, Ă  l'exception des pieds, du cou et d'une partie de la queue[15]. Ce spĂ©cimen a Ă©tĂ© enseveli soit Ă  la fin de la pĂ©riode de dĂ©pĂŽt de la formation de Fruitland, ou plus probablement au dĂ©but de celle de la formation de Kirtland, soit un Ăąge de 74,5 Ma (millions d'annĂ©es) dans le Campanien[14] - [29].

La zone d'extension de ces espĂšces a Ă©tĂ© Ă©tendue en 1979, lorsque David B. Weishampel et James A. Jensen ont dĂ©crit un crĂąne partiel disposant d'une crĂȘte semblable (BYU 2467) datant Ă©galement du Campanien et dĂ©couvert dans la formation de Kaiparowits, situĂ©e dans le comtĂ© de Garfield (Utah) et datĂ©e entre 76,6 et 74,5 Ma (millions d'annĂ©es)[31] - [32]. Depuis, un autre crĂąne avec une morphologie de petite crĂȘte ronde comme celle de P. cyrtocristatus a Ă©tĂ© dĂ©couvert dans l'Utah[14].

La formation de Kaiparowits en Utah a aussi fourni en 2013 un crĂąne et un squelette d'un trĂšs jeune Parasaurolophus de 2,50 mĂštres de long, soit le quart de sa taille adulte ; ce spĂ©cimen a Ă©tĂ© surnommĂ© « Joe »[33]. Il constitue Ă  la fois le squelette le plus complet et celui du plus jeune individu du genre. Les coupes histologiques rĂ©alisĂ©es dans les os n'ont rĂ©vĂ©lĂ© aucun arrĂȘt de lignes de croissance, suggĂ©rant que l'animal pourrait ĂȘtre mort durant sa premiĂšre annĂ©e[33]. Sa crĂȘte est rĂ©duite, globalement hĂ©misphĂ©rique, trĂšs peu dĂ©veloppĂ©e en proportion du crĂąne qui lui mesure dĂ©jĂ  24,6 centimĂštres de long[33]. Le crĂąne de « Joe » a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© avec des scanners mĂ©dicaux qui ont confirmĂ© le rĂŽle de la crĂȘte dans l'Ă©mission des sons. Si les Parasaurolophus adultes peuvent Ă©mettre des sons de type haut-parleurs graves (boomer ou woofer), la crĂȘte du jeune « Joe », courte et petite, ne pouvait Ă©mettre que des sons bien plus aigus (frĂ©quences sonores Ă©levĂ©es) de type tweeter[34].

Paléoécologie

Teratophoneus attaquant un Parasaurolophus cyrtocristatus, vue d'artiste par Dimitri Bogdanov.
Teratophoneus attaquant un Parasaurolophus cyrtocristatus, vue d'artiste par Dimitri Bogdanov.

Parasaurolophus walkeri, de la formation de Dinosaur Park, était un membre d'une faune préhistorique variée et bien documentée, incluant des dinosaures bien connus comme les cératopsidés Centrosaurus, Styracosaurus et Chasmosaurus, d'autres dinosaures à bec de canard comme Prosaurolophus, Gryposaurus, Corythosaurus et Lambeosaurus; le tyrannosauridé Gorgosaurus; et les dinosaures à armures comme Edmontonia et Euoplocephalus[35]. C'était un spécimen rare de cette faune[26]. La formation de Dinosaur Park est interprétée comme étant une région peu accidentée, couverte de riviÚres et de vallées d'inondation, qui est devenue plus marécageuse, et influencée par les conditions marines dues, avec le temps, à la transgression vers l'ouest de la voie maritime intérieure de l'Ouest, mer divisant en deux l'Amérique du Nord durant cette époque[36]. Le climat était plus chaud que celui de l'actuelle Alberta, sans gelée, mais avec des saisons plus humides et plus sÚches. Les conifÚres étaient a priori les plantes dominantes de la canopée, avec un sous-bois de fougÚres, de fougÚres arborescentes et d'angiospermes[37]. Les Ceratopsidae tels les Chasmosaurinae y étaient a priori plus répandus que les hadrosauridés[38].

Les espÚces du Nouveau-Mexique partageaient leur environnement avec le grand sauropode Alamosaurus, le dinosaure à bec de canard Kritosaurus, le ceratopsidé Pentaceratops, des dinosaures à armure comme Nodocephalosaurus, les Saurornitholestes, et des tyrannosauridés pour l'instant non identifiés[35].

Face à ses prédateurs, Parasaurolophus ne possédait pas de défenses naturelles (contrairement à Iguanodon par exemple), mais on suppose qu'il possédait une assez bonne vue et une bonne ouïe ce qui lui permettait de détecter sans peine ses prédateurs à distance[13].

Paléobiologie

Alimentation

Comme les autres hadrosauridĂ©s, Parasaurolophus Ă©tait un grand herbivore bipĂšde/quadrupĂšde, s'alimentant de plantes et son crĂąne sophistiquĂ© lui permettait un mouvement de broyage de sa nourriture analogue Ă  la rumination. Ses dents jugales Ă©taient constamment remplacĂ©es et formaient des batteries dentaires qui contenaient des centaines de dents, mais seulement une poignĂ©e d'entre elles Ă©taient utilisĂ©es en mĂȘme temps. Les plantes devaient ĂȘtre coupĂ©es par son large bec et maintenues dans la mĂąchoire par un organe semblable Ă  la joue, ce qui permettait d'attaquer les plantes les plus coriaces. Contrairement aux autres reptiles qui ne mĂąchent gĂ©nĂ©ralement pas leur nourriture, puisqu'ils se contentent d'avaler, Parasaurolophus comme les autres ornithopodes, pouvait mĂącher sa nourriture, comme le font les mammifĂšres. Il pouvait s'alimenter de feuillages situĂ©s jusqu'Ă  4 mĂštres de hauteur[6]. Comme l'a notĂ© Bob Bakker, les lambĂ©osaurinĂ©s avaient des becs plus Ă©troits que les hadrosaurinĂ©s, ce qui implique que Parasaurolophus pouvait mieux sĂ©lectionner son alimentation que ses cousins au bec large et dĂ©nuĂ©s de crĂȘte[39].

CrĂȘte nasale

Plusieurs hypothĂšses sur les fonctions de la crĂȘte dite « nasale » de Parasaurolophus ont Ă©tĂ© avancĂ©es, mais elles n'ont pas Ă©tĂ© jugĂ©es crĂ©dibles pour la plupart[40] - [12]. Aujourd'hui, les hypothĂšses ayant cours sont l'identification du sexe ou de l'espĂšce, l'amplification sonore facilitant la communication et la thermorĂ©gulation. Cependant, on ne sait pas clairement parmi ces fonctions laquelle est la plus importante et Ă  quels moments de leur croissance[41].

Différences entre les espÚces et étapes de croissance

Crùne de Parasaurolophus walkeri - Muséum d'histoire naturelle de Londres.
Crùne de Parasaurolophus walkeri - Muséum d'histoire naturelle de Londres.

Comme pour les autres lambĂ©osaurinĂ©s, on pense que la crĂȘte crĂąnienne de Parasaurolophus changeait avec l'Ăąge et qu'elle Ă©tait caractĂ©ristique d'un dimorphisme sexuel chez les adultes. James Hopson, un des premiers chercheurs Ă  avoir dĂ©crit les crĂȘtes des lambeosaurinĂ©s pense que le P. cyrtocristatus avec sa petite crĂȘte Ă©tait une femelle de P. tubicen[42]. Thomas Williamson croit plutĂŽt que c'Ă©tait un jeune P. tubicen[23]. Aucune de ces deux hypothĂšses n'a Ă©tĂ© unanimement reconnue. Comme seulement six bons crĂąnes et une boĂźte crĂąnienne d'un jeune ont Ă©tĂ© dĂ©couverts, la mise au jour de nouveaux fossiles permettrait vraisemblablement de faire la lumiĂšre sur cette relation Ă©ventuelle. Williamson a notĂ© que dans n'importe quel cas, le jeune Parasaurolophus possĂ©dait sĂ»rement une crĂȘte petite et ronde comme P. cyrtocristatus, qui grandissait probablement de plus en plus vite Ă  mesure que les individus approchaient la maturitĂ© sexuelle[23]. De nouvelles Ă©tudes plus rĂ©centes sur la boĂźte crĂąnienne qui Ă©tait au dĂ©part attribuĂ©e au Lambeosaurus, puis Ă  prĂ©sent Ă  Parasaurolophus apportent des preuves de l'existence d'une petite crĂȘte tubulaire chez les jeunes.

Ce spĂ©cimen possĂšde une petite dilatation vers le haut des os frontaux, qui Ă©tait similaire mais plus petite que pour les spĂ©cimens adultes ; chez les adultes, les os frontaux formaient une plateforme qui supportait la base de la crĂȘte. Ce spĂ©cimen indique aussi que la croissance de la crĂȘte chez Parasaurolophus et le profil facial des jeunes individus diffĂšrent du modĂšle Corythosaurus-Hypacrosaurus-Lambeosaurus, en partie Ă  cause du manque d'un fin cocon osseux dans la crĂȘte qui composait la partie supĂ©rieure de la crĂȘte chez les trois autres lambeosaurinĂ©s[27].

HypothÚses rejetées sur les fonctions

CrĂąne de Parasaurolophus cyrtocristatus.
CrĂąne de Parasaurolophus cyrtocristatus.

Des propositions se concentrent sur les adaptations Ă  la vie aquatique, suivant l'hypothĂšse que les hadrosauridĂ©s Ă©taient amphibiens. Ainsi, Alfred Sherwood Romer a suggĂ©rĂ© en 1993 que cette crĂȘte permettait Ă  l'animal de plonger en apnĂ©e[43], Martin Wilfarth pensait que c'Ă©tait une attache pour une trompe mobile utilisĂ©e comme tuba et Ă  attraper la nourriture[44], Charles Mortram Sternberg croyait que leur crĂȘte servait de pompe Ă  air pour empĂȘcher l'eau d'entrer dans les poumons[45], et Edwin Harris Colbert pensait qu'elle servait de rĂ©servoir Ă  air pour plonger sous l'eau[46].

William Parks a proposĂ© qu'elle Ă©tait rattachĂ©e aux vertĂšbres par des ligaments ou des muscles, et aidait Ă  bouger et Ă  supporter la tĂȘte[4]. Othenio Abel a suggĂ©rĂ© qu'elle Ă©tait utilisĂ©e comme arme dans les combats entre ces espĂšces[47], et Angela Milner suggĂšre qu'elle pouvait servir de dĂ©flecteur de feuilles, comme le casque des casuariidĂ©s[40].

Il a Ă©tĂ© Ă©galement suggĂ©rĂ© que la principale fonction de la crĂȘte Ă©tait d'abriter des organes spĂ©ciaux. Halszka OsmĂłlska a proposĂ© qu'elle abritait des glandes Ă  sel[48], et John Ostrom a proposĂ© qu'elle abritait des zones plus larges pour l'Ă©pithĂ©lium olfactif permettant ainsi d'amĂ©liorer l'odorat des lambeosaurinĂ©s, qui n'avait pas vraiment de facultĂ©s pour se dĂ©fendre[49]. Duane Gish a formulĂ©, quant Ă  lui, une proposition peu courante : la crĂȘte aurait abritĂ© des glandes chimiques permettant Ă  Parasaurolophus de cracher des jets de feu chimique Ă  ses ennemis, comme l'actuel colĂ©optĂšre bombardier[50].

La plupart de ces hypothĂšses ont Ă©tĂ© discrĂ©ditĂ©es ou rejetĂ©es[12]. Par exemple, il n'y a aucun trou au bout de la crĂȘte permettant Ă  l'animal de plonger en apnĂ©e. Il n'y aucune cicatrice de muscle pour une trompe et il serait mĂȘme Ă©trange qu'un animal avec un bec en ait besoin. Si elle avait eu comme fonction de servir de pompe Ă  air elle n'aurait Ă  ce moment-lĂ  pas laissĂ© s'infiltrer l'eau. Un rĂ©servoir d'air n'aurait pas pu ĂȘtre suffisant pour un animal de la taille d'un Parasaurolophus. D'autres hadrosauridĂ©s possĂ©daient de grande tĂȘte sans avoir besoin d'une large crĂȘte creuse pour servir de point d'attache Ă  des ligaments[49]. Ainsi, aucune des propositions expliquent pourquoi la crĂȘte possĂšde une telle forme, pourquoi les autres lambeosaurinĂ©s avaient des crĂȘtes si diffĂ©rentes mais possĂ©dant des fonctions similaires, comment les hadrosauridĂ©s sans crĂȘte ou avec des crĂȘtes solides pouvaient vivre sans de telles capacitĂ©s, ou pourquoi certains hadrosauridĂ©s possĂ©daient des crĂȘtes solides.

Ces considĂ©rations ont un impact particulier sur les hypothĂšses basĂ©es sur l'amĂ©lioration des facultĂ©s du systĂšme dĂ©jĂ  prĂ©sentes chez l'animal, comme les hypothĂšses sur les glandes Ă  sel ou l'olfaction[40], et dĂ©montrent qu'elles n'Ă©taient pas les fonctions principales de la crĂȘte. De plus, les travaux sur les cavitĂ©s nasales des lambeosaurinĂ©s montrent que les nerfs olfactifs et les tissus sensoriels Ă©taient Ă  l'extĂ©rieur de la portion des sinus dans la crĂȘte, donc l'accroissement de la crĂȘte a peu de chose Ă  voir avec le sens de l'odorat[41].

Fonctions sociales

ReprĂ©sentation de Parasaurolophus avec un pan de peau allant de la crĂȘte au dos.
ReprĂ©sentation de Parasaurolophus avec un pan de peau allant de la crĂȘte au dos.

De plus en plus d'auteurs soutiennent que la crĂȘte devait avoir des fonctions sociales et des fonctions physiologiques permettant l'identification, la communication visuelle et auditive. Il est clair que cette imposante crĂȘte est un signal visuel qui diffĂ©rencie chaque animal de ses voisins. La large orbite de l'hadrosauridĂ© et la prĂ©sence d'un anneau sclĂ©rotique suggĂšrent que l'animal possĂ©dait une vision perçante et des habitudes diurnes, et donc que la vue Ă©tait un sens important chez ces animaux. Si, comme il apparaĂźt sur certaines illustrations, une peau s'Ă©tendait de la crĂȘte au cou ou jusqu'au dos, l'exposition visuelle aurait Ă©tĂ© encore plus voyante[42]. Comme le laissent supposer les autres crĂąnes des lambeosaurinĂ©s, la taille et la forme de la crĂȘte de Parasaurolophus permettaient probablement aux animaux de se reconnaĂźtre en se distinguant par exemple du Corythosaurus ou du Lambeosaurus[41].

Fonction sonore

L'apparence externe de la crĂȘte cache une anatomie interne complexe. Les sinus nasaux qui la composent suggĂšrent l'existence d'une autre fonction[41]. Carl Wiman fut le premier Ă  proposer en 1931 que ces sinus servaient de signalement auditif, comme un cromorne[30] ; Hopson et David B. Weishampel ont revisitĂ© cette idĂ©e dans les annĂ©es 1970 et 1980[42] - [51] - [52]. Hopson a fourni des preuves montrant que les hadrosauridĂ©s avaient une bonne audition. Il y a au moins un exemple chez Corythosaurus qui possĂšde de minces stapes reptiliens combinĂ©s avec un large espace pour un tympan indiquant une oreille moyenne sensible. De plus, le conduit de la cochlĂ©e des hadrosauridĂ©s est allongĂ© comme celui des crocodiliens, indiquant que la portion auditive de l'oreille interne Ă©tait bien dĂ©veloppĂ©e[42]. Weishampel a estimĂ© que P. walkeri Ă©tait capable de produire des frĂ©quences de 48 Ă  240 Hz, et lP. cyrtocristatus de 75 Ă  375 Hz. En se basant sur les similitudes entre les oreilles internes des hadrosauridĂ©s et celles des crocodiliens, il a Ă©galement proposĂ© que les adultes hadrosauridĂ©s Ă©taient sensibles aux hautes frĂ©quences, comme celles que leur progĂ©niture pouvait produire. Selon Weishampel, ce fait est en adĂ©quation avec le nĂ©cessaire besoin de communication entre les parents et leurs progĂ©nitures[51].

Un modĂšle informatisĂ© du spĂ©cimen basĂ© sur un crĂąne de P. tubicen en bonne conservation, espĂšce qui possĂ©dait des sinus plus complexes que celle de P. walkeri, a permis la simulation des divers sons que la crĂȘte pouvait produire[53].

Le principal canal possĂ©dait une frĂ©quence de rĂ©sonance Ă  30 Hz, mais l'anatomie complexe des sinus devait crĂ©er des modulations des sons[54].

Fonction de thermorégulation

La large surface et la vascularisation de la crĂȘte suggĂšrent qu'elle avait une fonction thermorĂ©gulatrice[55]. P.E. Wheeler a proposĂ© le premier cette utilisation en 1978 : la crĂȘte permettrait de prĂ©server le cerveau de la chaleur[56]. Teresa MaryaƄska et Halszka OsmĂłlska ont formulĂ© la mĂȘme hypothĂšse Ă  peu prĂšs en mĂȘme temps[57]. En 2006, dans sa discussion des fonctions de la crĂȘte des lambeosaurinĂ©s, David Evans Ă©tait favorable Ă  cette hypothĂšse, du moins comme un facteur d'Ă©volution de la crĂȘte[41].

Dans la culture populaire

Malgré sa rareté, Parasaurolophus est trÚs représenté dans la culture populaire ; il est de ce fait l'Hadrosauridae le plus connu auprÚs du grand public.

Cinéma et télévision

  • Dans le film Jurassic Park, on aperçoit un bref instant un groupe de Parasaurolophus, lors de la premiĂšre apparition des Brachiosaurus[58].
  • Dans le film Le Monde perdu : Jurassic Park, on en aperçoit pendant la chasse des braconniers.
  • Dans Jurassic Park 3, des Parasaurolophus sont vus en compagnie de corythosaures.
  • Dans Jurassic World, des Parasaurolophus peuvent ĂȘtre vus lorsque les enfants dans une gyrosphĂšre visitent la vallĂ©e des herbivores.
  • Dans Jurassic World : Fallen Kingdom, un parasaurolophus apparaĂźt Ă  la fin du film lorsque les dinosaures sont sur le point d’ĂȘtres libĂ©rĂ©s par Maisie.
  • Dans la partie "Le sacre du printemps" du film Fantasia de Disney, des Parasaurolophus peuvent ĂȘtre vus, ils possĂšdent une voile Ă  l'arriĂšre de la tĂȘte.
  • Dans le film Dinosaure de Disney, des Parasaurolophus peuvent ĂȘtre vus durant le film parmi les autres dinosaures.
  • Dans la sĂ©rie des dessins animĂ©s « Le Petit Dinosaure » Becky et sa famille sont souvent confondus avec des Parasaurolophus (ils sont en fait des Saurolophus).
  • Dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Dinotopia, et dans la sĂ©rie de romans Ă©ponymes de James Gurney, les Parasaurolophus sont utilisĂ©s comme montures par les humains[59].
  • On peut voir un troupeau de Parasaurolophus dans l'Ă©pisode 6 de Prehistoric Park[60].
  • Dans Hancock , Aaron donne un Parasaurolophus en plastique Ă  Hancock quand il se retrouve en prison.
  • Dans l'anime tirĂ© du jeu Dinosaur King, Paris, le dinosaure de ZoĂ©, est un Parasaurolophus.

Philatélie

Timbre roumain de 1994 Ă  l'effigie du Parasaurolophus.
Timbre roumain de 1994 Ă  l'effigie du Parasaurolophus.

La Roumanie a Ă©mis en 1994 un timbre Ă  l'effigie du Parasaurolophus.

Numismatique

Jeu vidéo

  • Dans le jeu ParaWorld, les unitĂ©s "Chevaucheurs gatling" sont des Parasaurolophus montĂ©s. On y trouve Ă©galement des Parasaurolophus sauvages qui peuvent ĂȘtre chassĂ©s.
  • Dans le jeu Turok de 2008, des parasaurolophus peuvent ĂȘtre rencontrĂ©s durant toute l'aventure, ils sont inoffensifs sauf s'ils sont provoquĂ©s.
  • Dans le jeu Lost Eden, Dina et Mango, les deux alliĂ©s du hĂ©ros, Adam, sont des Parasaurolophus.
  • Dans le jeu Jurassic Park Operation Genesis, Parasaurolophus est considĂ©rĂ© comme un « dinosaure star » et sa popularitĂ© est de trois Ă©toiles.
  • Dans le jeu ARK : Survival Evolved, il est possible d'apprivoiser un Parasaur (nom du dinosaure dans le jeu) et monter sur lui.
  • Dans la saga Monster Hunter, l'Aptonoth, l'herbivore inoffensif qui se retrouve dans tous les jeux de la franchise, ressemble Ă  Parasaurolophus.
  • Dans l'application mobile "Jurassic Park Builder", il est possible d’élever un parasaurolophus.
  • Dans le jeu Android "Jurassic World le jeu", il est possible de fusionner un parasaurolophus avec un Bonitasaura pour obtenir un hybride : le parasaura.
  • Dans Jurassic World : Evolution et Jurassic World Evolution 2, Parasaurolophus fait partie du bestiaire du jeu.
  • Dans Jurassic Park: The Game, Parasaurolophus est prĂ©sent avec le statut « extra rare ».

Bibliographie

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Publication originale

  • (en) William Arthur Parks, « Parasaurolophus walkeri, a new genus and species of crested trachodont dinosaur », University of Toronto Studies, Geology Series, vol. 13,‎ , p. 1-32. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Parasaurolophus » (voir la liste des auteurs).

    Références taxonomiques

    Références

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