Coléoptère bombardier
Les coléoptères bombardiers sont des coléoptères de la famille des carabidés (Carabidae) ayant la capacité de projeter bruyamment sur leurs prédateurs (fourmis...) un liquide corrosif en ébullition, mélange de substances issues de la réaction entre l'hydroquinone et le peroxyde d'hydrogène conservées ensemble dans leur abdomen grâce à la présence d'un inhibiteur chimique[1].
l'appellation « Coléoptère bombardier » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Taxons concernés
- plus de 500 espèces dont :
Les bombardiers sont capables de tourner leur abdomen jusqu’à 170°[2].
Les bombardiers peuvent également survivre dans une certaine mesure au système digestif des crapauds qui les avaleraient, même après avoir séjourné plusieurs minutes dans l’estomac de leur prédateur. Ce sont les produits chimiques défensifs qu'ils produisent qui forcent les crapauds à les régurgiter[3] - [4].
On en dénombre plus de 500 espèces, parmi lesquelles :
- Brachinus crepitans
- Brachinus solidipalpis
- Stenaptinus insignis - le bombardier africain (synonyme Pheropsophus insignis).
Notes et références
- (en) D.J. Aneshansley, T. Eisner, J.M. Widon, B. Widon, « Biochemistry at 100°C: Explosive Secretory Discharge of Bombardier Beetles (Brachinus) », Science, vol. 165, no 3888, , p. 61–63 (DOI 10.1126/science.165.3888.61).
- Mark Carwardine et Rosamund Kidman Cox, À la rencontre des extrêmes: les records du monde vivant, National Geographic, , 320 p. (ISBN 2845822790), ?.
- « Comment le coléoptère bombardier survit à l’estomac du crapaud ? - GuruMeditation », GuruMeditation, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Shinji Sugiura et Takuya Sato, « Successful escape of bombardier beetles from predator digestive systems », Biology Letters, vol. 14, no 2, , p. 20170647 (ISSN 1744-9561 et 1744-957X, DOI 10.1098/rsbl.2017.0647, lire en ligne, consulté le ).
Annexes
Bibliographie
- Le jour des Fourmis, Bernard Weber, p. 143, éd. Albin Michel, 1992 (ISBN 978-2-253-13724-5)