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Canardia

Canardia garonnensis

Canardia
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Maxillaire droit de l'holotype de Canardia garonnensis.

Genre

† Canardia
Prieto-MĂĄrquez (d) et al., 2013

EspĂšce

† Canardia garonnensis
Prieto-MĂĄrquez (d) et al., 2013

Canardia est un genre Ă©teint de dinosaures hadrosauridĂ©s, classĂ© dans la sous-famille des Lambeosaurinae. Ses restes fossiles ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s prĂšs du village de Marignac-Laspeyres dans le dĂ©partement de la Haute-Garonne, en rĂ©gion Occitanie (France). Ils proviennent de la Formation des Marnes d’Auzas, datĂ©e du Maastrichtien terminal (CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur)[1], il y a entre 67,5 et 66 millions d'annĂ©es, juste avant l'extinction massive de la fin du CrĂ©tacĂ© il y a 66 millions d'annĂ©es[2]. L'espĂšce type et seule espĂšce connue, Canardia garonnensis, a Ă©tĂ© dĂ©crite et nommĂ©e en 2013 par Albert Prieto-MĂĄrquez (d), Fabio M. Dalla Vecchia, Rodrigo Gaete et Àngel Galobart[2]. Elle n’est connue que par des spĂ©cimens juvĂ©niles. Le nom du genre vient du français « canard », une allusion au fait que cet animal appartient aux hadrosauridĂ©s, Ă©galement appelĂ©s « dinosaures Ă  bec de canard ». L'Ă©pithĂšte spĂ©cifique garonnensis fait rĂ©fĂ©rence au dĂ©partement de la Haute-Garonne oĂč ce dinosaure a Ă©tĂ© trouvĂ©. Bien qu'universellement reconnu comme un lambeosaurinĂ©, sa position prĂ©cise au sein de ceux-ci est dĂ©battue. Certains auteurs le considĂšrent comme un proche parent du genre Aralosaurus d’Asie centrale avec lequel il formerait la tribu des Aralosaurini[2], alors que d’autres l’incluent dans un clade plus dĂ©rivĂ©, les Arenysaurini dans lequel sont placĂ©s tous les lambĂ©osaurinĂ©s d’Europe et d’Afrique du Nord[3]. Canardia fut l'un des derniers dinosaures non aviens et a vĂ©cu dans ce qui Ă©tait Ă  l'Ă©poque l'Ăźle IbĂ©ro-Armoricaine, une terre Ă©mergĂ©e qui comprenait une grande partie de la France et de l'Espagne actuelle[2] - [4].

DĂ©couverte

Canardia garonnensis. Le spĂ©cimen de Larcan (un maxillaire associĂ© Ă  un carrĂ©) trouvĂ© environ 1 mĂštre sous un niveau d’iridium marquant la limite CrĂ©tacĂ©-PalĂ©ogĂšne[5].

Canardia est connue par divers restes crĂąniens et postcraniens trouvĂ©s dans plusieurs sites du sud-ouest de la France[2]. La localitĂ© type de TricoutĂ© 3, prĂšs du village de Marignac-Laspeyres, a Ă©tĂ© dĂ©couverte en 1999 par une Ă©quipe du MusĂ©e des dinosaures d’EspĂ©raza[1]. Ce site est situĂ© dans la partie basale de la Formation des Marnes d’Auzas, laquelle correspond Ă  un environnement laguno-continental[1] - [2]. Les restes de cet hadrosaure Ă©taient conservĂ©s dans un petit niveau marno-grĂ©seux lenticulaire intercalĂ© dans un Ă©pais banc de grĂšs[1] - [2]. Ils appartiennent Ă  au moins deux individus diffĂ©rents, comme l'indique la prĂ©sence de deux scapulas gauches parmi les Ă©chantillons. Les Ă©lĂ©ments crĂąniens comprennent un maxillaire droit presque complet (l'holotype), un maxillaire gauche partiel, un prĂ©frontal droit, un postorbitaire droit incomplet, un carrĂ© gauche, un ptĂ©rygoĂŻde droit, un surangulaire gauche partiel, un articulaire droit, une couronne isolĂ©e d’une dent du dentaire, et une portion de batterie dentaire de la mandibule. Le matĂ©riel post-crĂąnien est reprĂ©sentĂ© par deux scapulas gauches partielles, une plaque sternale gauche incomplĂšte, un humĂ©rus gauche, et un pubis droit partiel. En 2003, ces spĂ©cimens ont Ă©tĂ© provisoirement attribuĂ©s Ă  Pararhabdodon sp., un genre espagnol qui Ă©tait Ă  l'Ă©poque le seul lambĂ©osaurinĂ© connu en Europe. Ce n'est qu'en 2013 que Prieto-MĂĄrquez et des collĂšgues on reconnu ces os comme ceux d'un nouveau genre. Tous les os sont de tailles relativement petites (16,9 cm pour le maxillaire holotypique, 21,8 cm pour la scapula la plus complĂšte, et 19,4 cm pour l’humĂ©rus) et appartiennent Ă  des individus immatures[1] - [2].

Les mĂȘmes auteurs ont Ă©galement attribuĂ© Ă  Canardia un maxillaire associĂ© Ă  un carrĂ© trouvĂ©s dans les dĂ©pĂŽts marins de la Formation des Marno-calcaires de Gensac dans la carriĂšre de Larcan, Ă  une vingtaine de kilomĂštres Ă  l’ouest de Marignac-Laspeyres[2]. Les deux os, dĂ©crits pour la premiĂšre fois en 2010 par Bilotte et des collĂšgues, Ă©taient situĂ©s Ă  environ 1 mĂštre sous un niveau d'iridium marquant la limite CrĂ©tacĂ©-PalĂ©ogĂšne[5]. Ce niveau est l’équivalent latĂ©ral de la partie la plus haute de la Formation des Marnes d’Auzas. L’individu de Larcan est ainsi gĂ©ologiquement plus jeune que les spĂ©cimens de Marignac-Laspeyres. Cette dĂ©couverte indique Ă©galement que Canardia fut l'un des derniers dinosaures non aviens Ă  exister en Europe juste avant l'Ă©vĂ©nement d'extinction CrĂ©tacĂ©-PalĂ©ogĂšne[5] - [2]. Le spĂ©cimen de Larcan appartient Ă  un individu juvĂ©nile (le maxillaire mesure seulement 11,5 cm), dont les restes ont Ă©tĂ© transportĂ©s par une riviĂšre jusqu'Ă  la mer[5].

Description

Canardia garonnensis. Portion de la batterie dentaire de la mĂąchoire infĂ©rieure en vues occlusale (A) et linguale (B). DĂ©tails des couronnes des mĂȘmes spĂ©cimens (C, E) et d’une dent isolĂ©e (D)[2].

Canardia est principalement caractĂ©risĂ© par son maxillaire montrant une rĂ©gion rostrodorsale Ă©largie qui forme un bord subrectangulaire proĂ©minent s’élevant verticalement au-dessus du processus rostroventral. Ce caractĂšre est Ă©galement connu chez Aralosaurus tuberiferus du Kazakhstan, qui vĂ©cu 20 millions d'annĂ©es avant Canardia. Cependant, le maxillaire de Canardia diffĂšre de celui d’Aralosaurus par son plateau ectoptĂ©rygoĂŻde subhorizontal (il est parallĂšle au segment postĂ©rieur de la rangĂ©e dentaire) alors qu’il est clairement inclinĂ© chez Aralosaurus. Le maxillaire de Canardia porte au moins 26 rangĂ©es de dents[2] contre 30 chez Aralosaurus[6], mais la totalitĂ© de la rangĂ©e dentaire n'est pas prĂ©servĂ©e chez Canardia. Les dents maxillaires ont une carĂšne mĂ©diane alors que les dents dentaires prĂ©sentent une crĂȘte accessoire devant la carĂšne sub-centrale, comme c’est le cas chez Aralosaurus mais aussi chez beaucoup d’autres hadrosaures[2] - [6]. Canardia se distingue Ă©galement d’Aralosaurus par la forme de son prĂ©frontal en vue dorsale. Chez Canardia, le processus rostroventral du prĂ©frontal est rostrocaudalement Ă©troit, alors que chez Aralosaurus, le mĂȘme processus osseux est large et bien exposĂ© latĂ©ralement. De plus, le prĂ©frontal de Canardia prĂ©sente une saillie osseuse dorsomĂ©diale qui est absente chez Aralosaurus[2].

Classification

La classification prĂ©cise de Canardia parmi les lambĂ©osaurinĂ©s est encore incertaine. En ce basant sur les similitudes entre les maxillaires de Canardia et d’Aralosaurus, Prieto-MĂĄrquez et des collĂšgues avaient en 2013 rĂ©unis ces deux genres dans un nouveau groupe de lambeosaurinĂ©s basaux appelĂ© Aralosaurini[2] - [7]. Cependant, une classification diffĂ©rente a Ă©tĂ© proposĂ©e en 2021 par Longrich et des collĂšgues lors de la description du genre Ajnabia du Maroc. Contrairement aux travaux prĂ©cĂ©dents qui rĂ©partissaient les lambĂ©osaurinĂ©s europĂ©ens dans diffĂ©rentes lignĂ©es (Lambeosaurini, Parasaurolophini, Tsintaosaurini, et Aralosaurini), l’étude de Longrich et al. considĂšre que tous les lambĂ©osaurinĂ©s europĂ©ens forment un clade monophylĂ©tique nommĂ© Arenysaurini, dont fait Ă©galement partie le genre nord-africain nouvellement dĂ©crit. Canardia n’est pas ici identifiĂ© comme Ă©tant particuliĂšrement proche d’Aralosaurus, et occupe une position plus dĂ©rivĂ©e[3].


Les analyses phylogénétiques effectuées par Prieto-Mårquez et ses collÚgues ont conduit au cladogramme suivant[2] :



Ci-dessous le cladogramme des lambéosaurinés publié par Longrich et al.[3].


CrĂȘte

On ne sait pas si Canardia avait une crĂȘte osseuse creuse sur le crĂąne, comme la plupart des lambeosaurinĂ©s. Bien qu'aucun crĂąne complet ne soit connu pour les deux groupes d’hadrosaures auxquels il a Ă©tĂ© successivement rattachĂ©, les deux ont une conformation crĂąnienne trĂšs diffĂ©rente. Aralosaurus, l’un des lambĂ©osaurinĂ©s les plus primitifs, n’avait pas de crĂȘte sur le toit crĂąnien car ce dernier n’était pas modifiĂ© pour recevoir une telle structure. A la place, il possĂ©dait une structure creuse devant les orbites[8]. Cependant, comme seul un fragment de cette structure a Ă©tĂ© prĂ©servĂ©, sa taille et sa forme sont malheureusement inconnues. En revanche, la morphologie du toit crĂąnien d’Arenysaurus montre clairement qu’il supportait une crĂȘte osseuse dont la forme est toutefois encore inconnue[9].

Paléobiogéographie

Os appendiculaires de Canardia
A. Omoplate gauche, B. Partie gauche du sternum, C. Pointe distale de l'omoplate gauche, D. Partie droite du pubis, E. à G. humérus gauche.

Les palĂ©ontologues s’accordent sur une probable origine asiatique des lambĂ©osaurinĂ©s europĂ©ens. Selon Prieto-Marquez et des collĂšgues, Canardia et le genre espagnol Pararhabdodon avaient respectivement comme plus proche parent les genres asiatiques Aralosaurus et Tsintaosaurus. Ces derniers sont respectivement 20 et 15 millions d’annĂ©es plus anciens que leurs cousins europĂ©ens prĂ©sumĂ©s. Ainsi, Canardia et Pararhabdodon appartiendraient tous deux Ă  des groupes de lambĂ©osaurinĂ©s plutĂŽt archaĂŻques pour leur Ă©poque et l'Ăźle IbĂ©ro-Armoricaine aurait constituĂ©e un ultime refuge pour ces groupes anciens d’hadrosaures lambĂ©osaurinĂ©s[2] - [4]. Longrich et des collĂšgues, lesquels placent Canardia et tous les autres lambĂ©osaurinĂ©s europĂ©ens dans le clade des Arenysaurini, suggĂšrent Ă©galement une origine asiatique pour des raisons palĂ©ogĂ©ographiques. Comme on ne connaissait pas de lambeosaurinĂ©s dans les riches gisements du Campanien et du Maastrichtien infĂ©rieur de l’üle IbĂ©ro-Armoricaine, il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© que ce groupe avait dĂ» atteindre cette Ăźle assez tard, peut-ĂȘtre Ă  la fin du Maastrichtien infĂ©rieur ou au cours du Maastrichtien supĂ©rieur[2]. La dĂ©couverte ultĂ©rieure en Espagne de nombreux restes de lambĂ©osaurinĂ©s dans les niveaux les plus Ă©levĂ©s du Maastrichtien infĂ©rieur plaide en faveur de la premiĂšre hypothĂšse[10] - [11]. Cette migration a probablement Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en plusieurs temps, d’abord par des liaisons terrestres temporaires entre la masse continentale de l’Asie de l’ouest et les Ăźles orientales de l’archipel europĂ©en, puis entre les diffĂ©rentes Ăźles europĂ©ennes jusqu’à l’üle IbĂ©ro-Armoricaine[4]. De cette Ăźle, les lambeosaurinĂ©s auraient ensuite atteints l’Afrique du Nord par dispersion ocĂ©anique, les hadrosaures nageant ou dĂ©rivant sur des radeaux naturels (dans le cas d’hadrosaures nouveau-nĂ©s) sur de grandes distances, l’üle IbĂ©ro-Armoricaine et les cĂŽtes du Maroc (oĂč vivait Ajnabia) Ă©tant sĂ©parĂ©s Ă  l’époque par 500 km de pleine mer[3].

Paléoécologie

Ossements d’un Lambeosaurinae indĂ©terminĂ© du gisement de Cassagnau 2 dans la partie moyenne de la Formation des Marnes d’Auzas. PrĂ©dentaire en vues dorsale (A) et ventrale (B). Dentaire gauche partiel en vue mĂ©diale (C). Couronnes de dents du dentaire en vue linguale (D). Pubis gauche complet en vue latĂ©rale (E). Dentaire gauche en vue mĂ©diale (F), appartenant au mĂȘme individu que le prĂ©dentaire[2].

La Formation des Marnes d’Auzas a une Ă©paisseur de 100 m. Elle correspond Ă  des sĂ©diments dont l'environnement de dĂ©pĂŽt a Ă©voluĂ© au cours du temps, passant du domaine paralique (lagunes, marais littoraux, chenaux de marĂ©e) Ă  la base de la formation, vers un milieu plus continental (plaine alluviale, chenaux fluviatiles) dans sa partie supĂ©rieure[1]. D’un point de vue palĂ©ogĂ©ographique, les sites de la Formation des Marnes d’Auzas Ă©taient situĂ©s sur la cĂŽte ouest de l’üle IbĂ©ro-Armoricaine, face au golfe Atlantique[4].

Peu de fossiles de vertĂ©brĂ©s ont Ă©tĂ© trouvĂ©s avec les restes de Canardia. La localitĂ© type de TricoutĂ© 3 , dans la partie basale de la Formation des Marnes d’Auzas, n’a produit qu’une dent de crocodilien[1], alors que les dĂ©pĂŽts marins de la Formation des Marno-calcaires de Gensac (l’équivalent latĂ©ral du sommet des Marnes d'Auzas) n'a pas encore livrĂ© d'autres restes de vertĂ©brĂ©s terrestres[5]. Cependant, une faune plus diversifiĂ©e est connue dans les gisements de Cassagnau, dans la partie centrale des Marnes d’Auzas[12] - [1]. La faune de Cassagnau, Ă©galement situĂ©e prĂšs de Marignac-Laspeyres, comprend plusieurs poissons (Lepisosteidae, Phyllodontidae, Sparidae)[12] - [1], des amphibiens (Albanerpetontidae)[12] - [1], plusieurs tortues dont une carapace complĂšte d’Iberoccitanemys convenarum[12] - [1] - [13], divers crocodiliens reprĂ©sentĂ©s notamment par des dents de forme semblable Ă  celle de Musturzabalsuchus et par un crĂąne complet attribuĂ© Ă  Thoracosaurus neocesariensis[12] - [1] - [14], deux squamates (un lĂ©zard indĂ©terminĂ©, et un varanoĂŻde[12] - [1] qui est probablement un mosasauroĂŻde d’eau douce[15]), un probable oiseau Ă©nantiornithe[12] - [1], un dromaeosauridĂ© indĂ©terminĂ© (connu seulement par des dents)[12] - [1], un thĂ©ropode indĂ©terminĂ© de plus grande taille (uniquement connu par une dent caractĂ©risĂ©e par sa carĂšne antĂ©rieure s'Ă©tendant sur le cĂŽtĂ© lingual de la dent)[1], un titanosaure indĂ©terminĂ© reprĂ©sentĂ© par des dents et un mĂ©tacarpien[12] - [1] (la mophologie des dents suggĂšre qu'elles appartiennent Ă  une forme semblable Ă  Atsinganosaurus)[16], et un hadrosaure lambĂ©osaurinĂ© indĂ©terminĂ©. Ce dernier est exclusivement reprĂ©sentĂ© par des individus juvĂ©niles et comprend un squelette post-crĂąnien articulĂ©, des dents, et deux dentaires gauches, dont l’un Ă©tait associĂ© Ă  un prĂ©dentaire[12] - [1] - [2]. Aucun maxillaire n’est prĂ©servĂ© sur ces spĂ©cimens, il est donc impossible de savoir si cet hadrosaure appartient Ă  Canardia ou Ă  un autre lambĂ©osaurinĂ©. La Formation des Marnes d’Auzas est Ă©galement prĂ©sente dans le dĂ©partement de l’AriĂšge, notamment prĂšs du village de MĂ©rigon. LĂ , un lit de grĂšs grossier au sommet de la formation a donnĂ© une dent et un fragment de dentaire d'un hadrosaure indĂ©terminĂ©, ainsi qu'une vertĂšbre cervicale d'un ptĂ©rosaure gĂ©ant de 9 mĂštres d'envergure de la famille des Azhdarchidae[17] - [1].

Notes et références

Références

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  2. (en) Albert Prieto-MĂĄrquez, Fabio M. Dalla Vecchia, Rodrigo Gaete et Àngel Galobart, « Diversity, Relationships, and Biogeography of the Lambeosaurine Dinosaurs from the European Archipelago, with Description of the New Aralosaurin Canardia garonnensis », PLoS ONE, vol. 8, no 7,‎ , e69835 (DOI 10.1371/journal.pone.0069835)
  3. (en) N.R. Longrich, X. Pereda Suberbiola, R.A. Pyron et N-E. Jalil, « The first duckbill dinosaur (Hadrosauridae : Lambeosaurinae) from Africa and the role of oceanic dispersal in dinosaur biogeography », Cretaceous Research, vol. 120,‎ , p. 104678 (DOI 10.1016/j.cretres.2020.104678)
  4. (en) Z. Csiki-Sava, E. Buffetaut, A. Ɛsi, X. Pereda-Suberbiola et S.L. Brusatte, « Island life in the Cretaceous-faunal composition, biostratigraphy, evolution, and extinction of land-living vertebrates on the Late Cretaceous European archipelago », ZooKeys, vol. 469,‎ , p. 1-161 (DOI 10.3897/zookeys.469.8439, lire en ligne)
  5. M. Bilotte, Y. Laurent et D. Teodori, « Restes d’Hadrosaure dans le CrĂ©tacĂ© terminal marin de Larcan (Petites PyrĂ©nĂ©es, Haute-Garonne, France) », Carnets de GĂ©ologie / Notebooks on Geology - Note brĂšve / Letter, vol. 2010/02,‎ , p. 1-10 (DOI 10.4267/2042/32428)
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  9. (en) Xabier Pereda-Suberbiola, JosĂ© Ignacio Canudo, PenĂ©lope Cruzado-Caballero, JosĂ© Luis Barco, Nieves LĂłpez-MartĂ­nez, Oriol Oms et JosĂ© Ignacio Ruiz-Omeñaca, « The last hadrosaurid dinosaurs of Europe: A new lambeosaurine from the Uppermost Cretaceous of Aren (Huesca, Spain) », Comptes Rendus Palevol, vol. 8, no 6,‎ , p. 559–572 (DOI 10.1016/j.crpv.2009.05.002)
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Voir aussi

Références taxinomiques

Annexes

Articles connexes

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