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Aralosaurus

Aralosaurus tuberiferus

Aralosaurus
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Dessin du crĂąne d'Aralosaurus avec en blanc les Ă©lĂ©ments connus. Il s’agit d’une reconstitution ancienne reprĂ©sentant Ă  tort Aralosaurus comme un Hadrosaurinae ressemblant Ă  un gryposaure[1].

Genre

† Aralosaurus
Rozhdestvensky, 1968

EspĂšce

† Aralosaurus tuberiferus
Rozhdestvensky, 1968

Aralosaurus (« lĂ©zard de la mer d'Aral ») est un genre Ă©teint de dinosaures ornithopodes de la famille des hadrosauridĂ©s (« dinosaures Ă  bec de canard »), classĂ© dans la sous-famille des Lambeosaurinae, ayant vĂ©cu au CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur dans l'ouest du Kazakhstan. Il n'est connu que par la moitiĂ© postĂ©rieure d’un crĂąne (dĂ©pourvue de sa mandibule) et par quelques os post-crĂąniens[2] trouvĂ©s dans la Formation de Bostobe dans des roches datant de la limite Santonien supĂ©rieur-Campanien infĂ©rieur, il y a environ 83,6 millions d'annĂ©es [3]. Une seule espĂšce est connue, Aralosaurus tuberiferus, dĂ©crite par Anatoly Konstantinovich Rozhdestvensky en 1968. Le nom de genre signifie lĂ©zard de la mer d’Aral, car il a Ă©tĂ© trouvĂ© au nord-est de cette mer intĂ©rieure[2]. L'Ă©pithĂšte spĂ©cifique tuberiferus signifie porter un tubercule car la partie postĂ©rieure du nasal se soulĂšve brusquement devant les orbites comme une excroissance[2]. Aralosaurus fut Ă  l’origine reconstituĂ© avec une arche nasale similaire Ă  celle du Kritosaurus d’AmĂ©rique du Nord (une comparaison basĂ©e sur un spĂ©cimen maintenant placĂ© dans le genre Gryposaurus)[2]. Pendant de nombreuses annĂ©es, Aralosaurus a donc Ă©tĂ© placĂ© dans le groupe des Hadrosaurinae. Cette classification a Ă©tĂ© invalidĂ©e en 2004, Ă  la suite du rĂ©examen du crĂąne de l’animal qui a permis d’identifier chez Aralosaurus de nombreux caractĂšres typiques des Lambeosaurinae. En particulier, cette Ă©tude a rĂ©vĂ©lĂ© qu’Aralosaurus possĂ©dait une structure osseuse creuse situĂ©e loin devant les orbites, et que cette structure communiquait avec les voies respiratoires[1]. Cette structure Ă©tant cassĂ©e Ă  sa base, sa forme et ses dimensions restent malheureusement indĂ©terminĂ©es[1]. Plus rĂ©cemment, Aralosaurus a Ă©tĂ© identifiĂ© comme le plus basal des lambeosaurinĂ©s et placĂ© avec son proche parent Canardia du Maastrichtien supĂ©rieur de France dans le nouveau clade des Aralosaurini[3].

DĂ©couverte

Le crĂąne partiel d’Aralosaurus a Ă©tĂ© dĂ©couvert en 1957 prĂšs de la localitĂ© de Shakh-Shakh au cours d'une expĂ©dition soviĂ©tique dans le centre du Kazakhstan (qui faisait alors partie de l'URSS). Outre le crĂąne (dont il manque la plus grande partie du museau et la totalitĂ© de la mandibule), le matĂ©riel dĂ©couvert incluait aussi des dents isolĂ©es et des Ă©lĂ©ments postcrĂąniens le plus souvent fragmentaires (ulna, radius, fĂ©mur, tibia, fibula, astragale, mĂ©tatarses). Les seuls Ă©lĂ©ments complets Ă©taient un humĂ©rus et un mĂ©tatarse. Ce n'est qu'en 1968 que l’animal fut dĂ©crit et nommĂ© par Rozhdestvensky. Ce dernier estimait la taille du crĂąne Ă  environ 65 cm et la taille de l'animal Ă  environ 6,5 m de long. Les sutures crĂąniennes Ă©tant loin d'ĂȘtre fusionnĂ©es, ce spĂ©cimen Ă©tait probablement immature. À l'Ă©poque, Rozhdestvensky considĂ©rait que le crĂąne d'Aralosaurus Ă©tait trĂšs semblable Ă  celui du Kritosaurus avec la prĂ©sence d'une arche nasale devant l'orbite (les comparaisons Ă©taient basĂ©es sur des spĂ©cimens attribuĂ©s aujourd'hui Ă  Gryposaurus et non Ă  Kritosaurus). Ainsi, l'animal fut classĂ© parmi les hadrosaurinae, lesquels rassemblent des hadrosaures dĂ©pourvus de crĂȘte crĂąnienne ou prĂ©sentant une crĂȘte osseuse solide[2].

En 2004, Godedroit et des collĂšgues ont rĂ©examinĂ© le crĂąne d’Aralosaurus. Selon eux, les fragments d’os identifiĂ©s par Rozhdestvensky comme Ă©tant la partie mĂ©diane de l’arche nasale et la partie postĂ©rieure du prĂ©maxillaire semblent avoir Ă©tĂ© perdus. Ces fragments ont Ă©tĂ© dĂ©couverts Ă  l'origine isolĂ©s tandis que le reste du crĂąne Ă©tait articulĂ© (y compris un fragment postĂ©rieur du nasal). Il n’est donc plus possible aujourd’hui de confirmer la prĂ©sence d’une arche nasale chez Aralosaurus. D'autre part, cette Ă©tude montre qu’Aralosaurus n'Ă©tait pas un hadrosaurine ressemblant Ă  un gryposaure, car la prĂ©tendue bosse nasale Ă©tait en fait un fragment d’une structure creuse. Godefroit et ses collĂšgues n'ont en effet trouvĂ© aucun caractĂšre diagnostique des Hadrosaurinae chez Aralosaurus. Au contraire, le crĂąne d’Aralosaurus prĂ©sente plusieurs caractĂ©ristiques (au niveau du maxillaire, du pariĂ©tal, du squamosal et surtout du nasal) qui indique son inclusion parmi les Lambeosaurinae. En particulier, le fragment postĂ©rieur du nasal, qui est clairement articulĂ© au reste du crĂąne, se soulĂšve juste devant les orbites et forme ou participe Ă  une structure creuse en forme de crĂȘte. Cette structure Ă©tant cassĂ©e Ă  sa base, il n’est pas possible de dĂ©duire sa taille et sa forme. Cependant, en vue antĂ©rieure, le nasal est clairement creux, il est creusĂ© en profondeur par un large sillon qui communique directement avec la face ventrale de la partie postĂ©rieure de l'os. Il est donc clair que chez Aralosaurus, la crĂȘte nasale entoure une partie du systĂšme respiratoire. L'extension de la cavitĂ© nasale Ă  l'intĂ©rieur d'une crĂȘte creuse est typiquement une caractĂ©ristique des lambĂ©osaurinĂ©s, confirmant ainsi l’inclusion d’Aralosaurus parmi ces derniers[1]. Aralosaurus prĂ©sente Ă©galement plusieurs caractĂšres crĂąniens qui indiquent qu'il Ă©tait un membre basal du groupe. Bien que prĂ©sentant une structure nasale creuse, cette derniĂšre Ă©tait situĂ©e devant les orbites, une position primitive chez les lambĂ©osaurinĂ©s. Chez les reprĂ©sentants plus Ă©voluĂ©s du groupe, le nasal migre vers une position caudodorsale en raison du dĂ©veloppement important des prĂ©maxillaires chez ces formes. De plus, chez les lambĂ©osaurinĂ©s avancĂ©es, le sommet du crĂąne est modifiĂ© pour former une zone de fixation de la crĂȘte creuse, tandis que chez Aralosaurus, le toit crĂąnien ne prĂ©sente aucune modification particuliĂšre[1]. La forme et la taille de la structure en forme de crĂȘte d’Aralosaurus sont inconnues. Malheureusement, les fragments qui Ă©taient auparavant interprĂ©tĂ©s comme faisant partie d'une arche nasale de type gryposaure, et qui auraient pu contribuer Ă  la reconstruction de la rĂ©gion circumnarienne d’Aralosaurus, ont Ă©tĂ© perdus[1]. Ainsi, la dĂ©couverte de spĂ©cimens plus complets est nĂ©cessaire pour une meilleure connaissance de la forme et de la taille de cette structure creuse.

Description

Outre la participation du nasal dans une structure creuse en avant des orbites, Aralosaurus se distingue Ă©galement par la morphologie de son maxillaire. Ce dernier prĂ©sente une rĂ©gion rostrodorsale Ă©largie formant un rebord subrectangulaire proĂ©minent qui s'Ă©lĂšve verticalement au-dessus du processus rostroventral[3]. RĂ©cemment, ce caractĂšre a Ă©galement Ă©tĂ© trouvĂ© chez Canardia du Maastrichtien supĂ©rieur de France, qui est Ă©troitement apparentĂ© Ă  Aralosaurus. Cependant, le maxillaire d’Aralosaurus diffĂšre de la forme Française en prĂ©sentant un plateau ectoptĂ©rygoĂŻde nettement inclinĂ©, tandis que chez Canardia, le mĂȘme Ă©lĂ©ment est subhorizontal (il est parallĂšle au segment postĂ©rieur de la rangĂ©e dentaire)[3]. Le maxillaire d’Aralosaurus porte 30 rangĂ©es de dents[2] tandis que Canardia en possĂšde au moins 26 (une partie de la rangĂ©e dentaire n’est toutefois pas conservĂ©e chez ce dernier)[3]. Les dents maxillaires d’Aralosaurus portent une unique carĂšne centrale, tandis que la seule dent connue de la mĂąchoire infĂ©rieure prĂ©sente une fine carĂšne secondaire placĂ©e devant la carĂšne centrale[2]. Une condition observĂ©e aussi chez Canardia et chez bien d’autres hadrosaures[3]. Aralosaurus se distingue aussi de Canardia par la forme de son prĂ©frontal en vue dorsale. Chez Aralosaurus, le processus rostroventral du prĂ©frontal est large et bien exposĂ©e latĂ©ralement, alors que chez Canardia, le mĂȘme processus osseux est rostrocaudalement Ă©troit[3]. De plus, le prĂ©frontal d’Aralosaurus ne possĂšde pas la saillie osseuse dorsomĂ©diale prĂ©sente chez Canardia[3]. Godefroit et ses collĂšgues signalent Ă©galement la prĂ©sence de caractĂšres primitifs chez Aralosaurus, tels que le frontal qui participe au bord supĂ©rieur de l'orbite, et un prĂ©frontal orientĂ© latĂ©ralement et ne participant pas Ă  la paroi latĂ©rale de la crĂȘte creuse[1].

Classification

Le cladogramme suivant a été réalisé par Albert Prieto-Mårquez et ses collÚgues en 2013, il montre la phylogénie des lambéosaurinés[3]. Aralosaurus y apparaßt comme le plus basal des Lambeosaurinae, en groupe frÚre de Canardia dans la tribu des Aralosaurini :

Un cladogramme plus large, plus complet et plus rĂ©cent, Ă©tabli par les mĂȘmes auteurs en 2016, se trouve dans l'article Hadrosauridae[4].

Paléobiogéographie

Aralosaurus a vĂ©cu environ 20 millions d'annĂ©es avant son proche parent Canardia. Ce dernier vivait sur l'Ăźle IbĂ©ro-Armoricaine, qui Ă©tait l'Ăźle la plus Ă  l'ouest de l'archipel europĂ©en du CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur[5]. Comme on ne connaissait pas de lambeosaurinĂ©s dans les riches localitĂ©s du Campanien supĂ©rieur et du Maastrichtien infĂ©rieur de l’üle IbĂ©ro-Armoricaine, il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© que les descendants d’Aralosaurus avaient dĂ» atteindre cette Ăźle assez tard, peut-ĂȘtre Ă  la fin du Maastrichtien infĂ©rieur ou au cours du Maastrichtien supĂ©rieur[3]. Les dĂ©couvertes ultĂ©rieures en Espagne de nombreux restes de lambĂ©osaurinĂ©s dans les niveaux les plus Ă©levĂ©s du Maastrichtien infĂ©rieur plaide en faveur de la premiĂšre hypothĂšse[6] - [7]. Cette migration a probablement Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en plusieurs Ă©tapes, d'abord par des liaisons terrestres temporaires entre la masse continentale de l'Asie de l’ouest et les Ăźles orientales de l'archipel europĂ©en, puis entre les diffĂ©rentes Ăźles europĂ©ennes jusqu'Ă  l'Ăźle IbĂ©ro-Armoricaine[5]. Canardia Ă©tait une forme plutĂŽt archaĂŻque pour son Ă©poque et l'Ăźle IbĂ©ro-Armoricaine fut peut-ĂȘtre un refuge ultime pour les Aralosaurini[3].

Paléoécologie

Les sĂ©diments de la Formation de Bostobe sont principalement constituĂ©s d’argiles et de grĂšs, et correspondent Ă  des environnements de plaines inondables et d’estuaires d’eaux saumĂątres, sous un climat subtropical Ă  tropical[8]. Ces diffĂ©rents biotopes se trouvaient sur la cĂŽte occidentale du continent asiatique de l’époque, en bordure de l’ancienne mer de TourgaĂŻ qui reliait alors la TĂ©thys Ă  l’ocĂ©an Arctique[8]. Les eaux marines peu profondes situĂ©es Ă  l’ouest de cette plaine cĂŽtiĂšre fluviale Ă©taient le lieu d’une intense productivitĂ© organique due aux conditions de remontĂ©e d’eau provoquĂ©es par les vents violents provenant du continent[8]. Ces vents ont Ă©galement Ă©tĂ© Ă  l'origine d'une importante aridification du climat dans cette rĂ©gion durant le Santonien et le dĂ©but du Campanien, entraĂźnant une modification au sein de la flore d’angiospermes, avec une rarĂ©faction des formes Ă  feuilles larges et une prolifĂ©ration des espĂšces Ă  feuilles petites et Ă©troites de la famille des Ulmaceae. Les angiospermes reprĂ©sentaient 75 % de la flore de ces biotopes, le reste Ă©tant composĂ© de conifĂšres et de rares ginkgos et cycadales[8].

La localitĂ© de Shakh Shakh, oĂč fut dĂ©couvert Aralosaurus, a livrĂ© une faune diversifiĂ©e incluant de nombreux poissons (Chondrichtyens, chondrostĂ©ens, et holostĂ©ens)[8], des anoures[8], au moins six espĂšces de tortues[8] dont certaines possĂ©daient une carapace d’au moins 75 cm de long[9], un scincomorphe[8], des crocodiliens[8], des ptĂ©rosaures (Aralazhdarcho)[10], des oiseaux[8], des mammifĂšres[8], et plusieurs espĂšces indĂ©terminĂ©es de dinosaures (Ankylosauridae, Sauropoda, Tyrannosauroidea, Ornithomimidae, Therizinosauroidea, Troodontidae, et Dromaeosauridae)[11] - [12] - [13] - [8]. Ailleurs dans cette formation, le site d’Akkurgan se distingue par la prĂ©sence de deux hadrosauroĂŻdes basaux, Arstanosaurus[14] et Batyrosaurus[15], ainsi que le ptĂ©rosaure Samrukia (dont la mĂąchoire fut d’abord attribuĂ©e Ă  un oviraptorosaure Caenagnathidae, puis Ă  un oiseau gĂ©ant)[16] - [17], lequel pourrait ĂȘtre un synonyme d’Aralazhdarcho[8].

Notes et références

Références

  1. (en) P. Godefroit, V. Alifanov et Y. Boltsky, « A re-appraisal of Aralosaurus tuberiferus (Dinosauria, Hadrosauridae) from the Late Cretaceous of Kazakhstan », Bulletin de l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, Sciences de la Terre, vol. 74,‎ , p. 139-154 (lire en ligne)
  2. (en) A.K. Rozhdestvensky, « Gadrozavry Kazakhstana [Hadrosaurs of Kazakhstan]. [Upper Paleozoic and Mesozoic Amphibians and Reptiles] », Akademia Nauk SSSR, Moscow,‎ , p. 97-141 (lire en ligne)
  3. (en) A. Prieto-MĂĄrquez, F.M. Dalla Vecchia, R. Gaete et À. Galobart, « Diversity, Relationships, and Biogeography of the Lambeosaurine Dinosaurs from the European Archipelago, with Description of the New Aralosaurin Canardia garonnensis », PLos ONE, vol. 8(7): e69835,‎ , p. 1-44 (DOI 10.1371/journal.pone.0069835)
  4. (en) A. Prieto-Marquez, G.M. Erickson et J.A. Ebersole, « A primitive hadrosaurid from southeastern North America and the origin and early evolution of 'duck-billed' dinosaurs », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 36, no 2,‎ , e1054495 (DOI 10.1080/02724634.2015.1054495)
  5. (en) Z. Csiki-Sava, E. Buffetaut, A. Ɛsi, X. Pereda-Suberbiola et S.L. Brusatte, « Island life in the Cretaceous-faunal composition, biostratigraphy, evolution, and extinction of land-living vertebrates on the Late Cretaceous European archipelago », ZooKeys, vol. 469,‎ , p. 1-161 (DOI 10.3897/zookeys.469.8439, lire en ligne)
  6. (en) V. Fondevilla, F.M. Dalla Vecchia, R. Gaete, À. Galobart, B. Moncunill-SolĂ© et M. Köhler, « Ontogeny and taxonomy of the hadrosaur (Dinosauria, Ornithopoda) remains from Basturs Poble bonebed (late early Maastrichtian, tremp Syncline, Spain) », PLos ONE, vol. 13(10): e0206287,‎ , p. 1-33 (DOI 10.1371/journal.pone.0206287)
  7. (en) A. Prieto-MĂĄrquez, V. Fondevilla, A.G. SellĂ©s, J.R. Wagner et À. Galobart, « Adynomosaurus arcanus, a new lambeosaurine dinosaur from the Late Cretaceous Ibero-Armorican Island of the European Archipelago », Cretaceous Research, vol. 96,‎ , p. 19-37 (DOI 10.1016/j.cretres.2018.12.002)
  8. (en) A. Averianov, G. Dyke, I. Danilov et P. Skutschas, « The paleoenvironments of azhdarchid pterosaurs localities in the Late Cretaceous of Kazakhstan », ZooKeys, vol. 483,‎ , p. 59-80 (DOI 10.3897/zookeys.483.9058)
  9. (en) I.G. Danilov, N.S. Vitek, A.O. Averianov et V.N. Glinskiy, « A new soft-shelled trionychid turtle of the genus Khunnuchelys from the Upper Cretaceous Bostobe Formation of Kazakhstan », Acta Palaeontologica Polonica, vol. 60(1),‎ , p. 155-161 (DOI 10.4202/app.2013.0045)
  10. (en) A. Averianov, « New records of azhdarchids [Pterosauria, Azhdarchidae) from the Late Cretaceous of Russia, Kazakhstan, and Central Asia », Paleontological Journal, vol. 41(2),‎ , p. 189-197 (DOI 10.1134/S0031030107020098)
  11. (en) G.J. Dyke et D.V. Malakhov, « Abundance and taphonomy of dinosaur teeth and other vertebrate remains from the Bostobynskaya Formation, north-east Aral Sea region, Republic of Kazakhstan », Cretaceous research, vol. 25,‎ , p. 669-674 (DOI 10.1016/j.cretres.2004.06.004)
  12. (en) A.O. Averianov, « Theropod dinosaurs from Late Cretaceous deposits in the northeastern Aral Sea region, Kazakhstan », Cretaceous research, vol. 28,‎ , p. 532-544 (DOI 10.1016/j.cretres.2006.08.008)
  13. (en) A. Averianov, « Frontals bones of non-avian theropod dinosaurs from the Upper Cretaceous (Santonian-?Campanian) Bostobe Formation of the northeastern Aral Sea region, Kazakhstan », Canadian Journal of Earth Sciences, vol. 53(2),‎ , p. 168-175 (DOI 10.1139/cjes-2015-0099)
  14. (en) F.V. Shilin et Y.V. Suslov, « A hadrosaur from the northeastern Aral Region », Paleontological Journal, vol. 1982(1),‎ , p. 132-136
  15. (en) P. Godefroit, « A new Basal Hadrosauroid Dinosaur from the Upper Cretaceous of Kazakhstan », dans Godefroit, P., Bernissart Dinosaurs and Early Cretaceous Terrestrial Ecosystems, Bloomington and Indianapolis, Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-35721-2), p. 335–358
  16. (en) D. Naish, G. Dyke, A. Cau, F. EscuilliĂ© et P. Godefroit, « A gigantic bird from the Upper Cretaceous of Central Asia », Biology Letters, vol. 8(1),‎ , p. 97-100 (DOI 10.1098/rsbl.2011.0683)
  17. (en) E. Buffetaut, « Samrukia nessovi, from the Late Cretaceous of Kazakhstan: A large pterosaur, not a giant bird », Annales de PalĂ©ontologie, vol. 97(3-4),‎ , p. 133-138 (DOI 10.1016/j.annpal.2011.10.001)

Voir aussi

Références taxinomiques

Annexes

Articles connexes

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