Montcaret
Montcaret est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Montcaret | |||||
L'église de Montcaret. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Bergerac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Montaigne Montravel et Gurson | ||||
Maire Mandat |
Jean-Thierry Lansade 2020-2026 |
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Code postal | 24230 | ||||
Code commune | 24289 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montcaretois | ||||
Population municipale |
1 453 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 85 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
2 506 hab. (2020) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 51′ 34″ nord, 0° 03′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 8 m Max. 108 m |
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Superficie | 17,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Montcaret (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays de Montaigne et Gurson | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Communes limitrophes
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Montcaret est limitrophe de six autres communes.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Montcaret est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6-7, se compose d'argiles à Palaeotherium, des argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux (Bartonien supérieur à Priabonien inférieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 805 - Sainte-Foy-la-Grande » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent | ||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 8 mètres et 108 mètres[5] - [6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [8]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[9] - [10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,07 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,68 km2[3].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Lidoire, l'Estrop, le ruisseau du Grand Rieu et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
La Lidoire, d'une longueur totale de 49,46 km, prend sa source dans la commune de Bosset et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Castillon-la-Bataille et Lamothe-Montravel, face à Mouliets-et-Villemartin[16] - [17]. Elle borde la commune au nord-ouest sur deux kilomètres, face à Montpeyroux et Saint-Michel-de-Montaigne.
L'Estrop, d'une longueur totale de 17,8 km, prend sa source dans la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Saint-Antoine-de-Breuilh et de Saint-Seurin-de-Prats, face à Pessac-sur-Dordogne[18] - [19]. Il marque la limite communale au sud-est sur près de cinq kilomètres, face à Vélines.
Autre affluent de rive droite de la Dordogne, le ruisseau du Grand Rieu prend sa source dans le sud-est de la commune et traverse son territoire en direction de l'ouest sur quatre kilomètres.
- L'Estrop presque à sec au pont de la RD 936, en limite de Montcaret et Vélines.
- Réseaux hydrographique et routier de Montcaret.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Lèves-et-Thoumeyragues », sur la commune des Lèves-et-Thoumeyragues, mise en service en 1984[28] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[29] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[30]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 33 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[32], à 13,1 °C pour 1981-2010[33], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[34].
Urbanisme
Typologie
Montcaret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [35] - [36] - [37]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montcaret, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[38] et 2 506 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[39] - [40]. La commune est en outre hors attraction des villes[41] - [42].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,1 %), cultures permanentes (25,1 %), forêts (18,2 %), prairies (9,3 %), zones urbanisées (8,3 %), terres arables (1,9 %)[43].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Montcaret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[44]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[45].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Estrop et la Lidoire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1996, 1999, 2001 et 2005[46] - [44]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne », couvrant 9 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[47] - [48].
Montcaret est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[49]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[50] - [51].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[52]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[53]. 95 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [54].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[44].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 9] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[56].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Montcaret est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[57].
Toponymie
La première partie du nom vient de l'occitan « mont » et Romain «mons» qui correspond à un lieu élevé[58]. Selon Albert Dauzat, la seconde partie proviendrait peut être de la racine pré-indo-européenne car- signifiant « pierre »[59], le tout correspondant alors à une hauteur pierreuse[58].
Pour Bénédicte Fénié, le lieu correspondrait au « mont de Caretus », d'après le nom d'un personnage gallo-romain[60].
En occitan, la commune porte le nom de Mont Caret[60].
Histoire
Montcaret, Mons carretum ou Mont des carrefours, est situé au carrefour de plusieurs voies romaines reliant Lyon (Lugdunum), Bordeaux (Burdigalia), Cahors (Divona) et Périgueux (Vesona). Au Ier siècle apr. J.-C. est bâtie une villa gallo-romaine détruite vers 275 par les Alamans. Reconstruite au siècle suivant, elle est dévastée par les Vandales au début du Ve siècle[61]. Un prieuré bénédictin se serait établi sur les lieux à l'époque mérovingienne[61]. Les moines y édifient une église au XIe siècle, réutilisant notamment des chapiteaux gallo-romains[61].
La première mention écrite connue du lieu remonte en l'an 1081 sous la forme latine Mons Caretus[58].
Le culte protestant établi dès 1541 dans la région de Sainte-Foy-la-Grande s’est profondément enraciné à Montcaret.
Lors des rébellions huguenotes, après huit jours de siège, la ville et le château de Montravel sont pris le par les troupes royales commandées par Charles, duc d'Elbeuf. La ville est brûlée, les femmes violées, les hommes tués[62] - [63] - [64].
En 1685, au moment de la révocation de l'Édit de Nantes, les registres attestent du fait que 80 % des habitants sont réformés. Le culte continue de façon clandestine sans discontinuité malgré plusieurs passages de troupes royales armées (1685 et 1757).
Dès 1750, la paroisse de Montcaret est mentionnée par le colloque des églises du Bas-Agenais. Une grange aménagée en temple est détruite sur ordre du roi en 1770. Le culte est rétabli légalement le .
En , 163 souscripteurs financent la construction du temple actuel pour un montant de 4 975 francs-or. La population protestante de la commune est estimée à environ un millier de personnes en 1840.
C'est également en 1827 que, lors du creusement d'un lavoir, une mosaïque de la villa gallo-romaine est mise au jour[58].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Montcaret, typographiée Montcarret dans un premier temps, a fait partie dès sa création du canton de Lamothe qui dépendait du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Vélines dépendant de l'arrondissement de Bergerac[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[65]. La commune est alors rattachée au canton du Pays de Montaigne et Gurson.
Intercommunalité
Début 2006, Montcaret intègre dès sa création la communauté de communes de Montaigne en Montravel. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Montaigne Montravel et Gurson.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[66] - [67].
Liste des maires
Équipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Montcaret relève[71] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[73].
En 2020, la commune comptait 1 453 habitants[Note 10], en augmentation de 2,54 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Cultes
- Église Saint-Pierre-ès-Liens, culte catholique.
- Le temple protestant accueille des offices tous les mois. Il dépend de l'Église réformée de France.
Économie
Emploi
En 2015[75], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 621 personnes, soit 43,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (62) a diminué par rapport à 2010 (70) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,0 %.
Établissements
Au , la commune compte 182 établissements[76], dont 91 au niveau des commerces, transports ou services, trente-trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, vingt-huit dans la construction, dix-sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et treize dans l'industrie[77].
Entreprises
Dans l'industrie, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société JLFD production (fabrication de carrosseries et remorques), implantée à Montcaret, se classe en 27e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 9 425 k€[78]. Tous secteurs confondus parmi les cinquante premières entreprises de la Dordogne, elle se classe 30e, quant au chiffre d'affaires à l'exportation avec 1 500 k€[79].
Créée en 1992, l'entreprise « JLFD production » fabrique des vans spécifiques pour transporter les chevaux ainsi que des remorques de restauration rapide et emploie 75 salariés en 2018[80].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre-ès-Liens.
- Temple protestant de Montcaret, construit entre 1817 et 1822, à l'initiative du pasteur Schlick. Il remplace le temple construit au XVIe siècle et détruit sur ordre du roi en 1685[81]. Après la réorganisation du culte protestant en 1803, le temple redevient chef-lieu de consistoire regroupant neuf paroisses. Il témoigne de l'ancrage du protestantisme dans la vallée de la Dordogne depuis 1530[82].
- Un important site archéologique, géré par le Centre des monuments nationaux, se trouve sur la commune. Une grande villa gallo-romaine mise au jour par l'abbé Delpeyrat puis Pierre-Martial Tauziac[83] a été fouillée entre 1922 et 1939 par Jules Formigé, qui mit au jour des thermes privés et de nombreuses mosaïques[84] dont celle d'une piscine, puis dans les années 1950 par Pierre Grimal qui dégagea aux abords de l'église d'autres parties de la villa et étudia sa chronologie[85]. Les vestiges du site, toujours visibles aujourd'hui, et le musée sont visitables toute l'année[86].
Personnalités liées à la commune
- Abraham Marcon : présent au synode de Basse Guyenne à Bergerac en 1657. Pasteur de Montcaret en 1681. Il fait face à l’arrivée des frères récollets de Sainte-Foy qui s’installent à Montcaret en 1683 et mènent la confrontation théologique.
- Jean Neveu Costebadie : natif également de Tonneins. Il est le neveu de Jean. Étudiant à Montauban en 1665 puis à Genève en 1666-1667. Il est ordonné pasteur en 1668. Il est ministre en Corrèze de 1669 à 1683. Il se marie en 1673 une première fois. Il est nommé pasteur de Montcaret en 1683. La même année, il pratique l’imposition des mains à Jean Briffaut, reçu ministre au synode de 1683. Il est ministre de Beaumont du Périgord en 1685. Il est autorisé à s’exiler en Angleterre en compagnie de son épouse et de deux de ses enfants en bas âge. Il est ensuite ministre de l’église de Londres jusqu’en 1696. Il épouse en secondes noces une anglaise nommée Rebecca Humphrey.
- Henri de Vernejoul (1889-1969), est un officier général français né à Montcaret. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il commande la 5e division blindée (5e DB) lors de la Libération de la France et de l'Alsace en 1944-1945.
- Robert de Vernejoul (1890-1992), chirurgien, né à Montcaret.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- La villa gallo-romaine de Montcaret (page du Service départemental de l'architecture et du patrimoine de la Dordogne, archivée via Wayback Machine)
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[55].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Montcaret » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Montcaret » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Montcaret », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 805 - Sainte-Foy-la-Grande de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Repères géographiques du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Montcaret », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Montcaret », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « Confluence Lidoire-Dordogne au nord de la Gayne » sur Géoportail (consulté le 21 août 2022)..
- Sandre, « la Lidoire »
- « Confluence Estrop-Dordogne au sud de la Vergnotte » sur Géoportail (consulté le 21 août 2022)..
- Sandre, « l'Estrop »
- « SAGE Dordogne Atlantique », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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