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Saint-Michel-de-Montaigne

Saint-Michel-de-Montaigne est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Michel-de-Montaigne
Saint-Michel-de-Montaigne
La mairie de Saint-Michel-de-Montaigne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes Castillon-Pujols
Maire
Mandat
Gérard de Miras
2020-2026
Code postal 24230
Code commune 24466
Démographie
Gentilé Montaignois
Population
municipale
325 hab. (2020 en diminution de 6,07 % par rapport à 2014)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 30″ nord, 0° 01′ 51″ est
Altitude Min. 9 m
Max. 108 m
Superficie 9,10 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pays de Montaigne et Gurson
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Michel-de-Montaigne
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Saint-Michel-de-Montaigne

    Géographie

    Généralités

    La commune de Saint-Michel-de-Montaigne se situe dans le sud-ouest du département de la Dordogne, à environ 75 km au sud-ouest de Périgueux et 40 km à l'ouest de Bergerac. La ville importante la plus proche est Castillon-la-Bataille dans le département de la Gironde.

    Le bourg est placé au sommet du coteau de Montaigne dominant la vallée de la Lidoire. En sus du bourg, la commune comporte trois écarts, les hameaux des Illarets, du Petit-Moulin et de Bonnefare.

    Le territoire communal comporte un très grand massif forestier et est essentiellement agricole et viticole.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Michel-de-Montaigne et des communes avoisinantes.

    Saint-Michel-de-Montaigne est limitrophe de sept autres communes dont quatre dans le département de la Gironde. Les Salles-de-Castillon n'est limitrophe au nord-ouest que par un quadripoint et Belvès-de-Castillon à l'ouest par une trentaine de mètres.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Michel-de-Montaigne est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e7c-A, se compose de molasses du Fronsadais inférieur à moyen, à faciès argileux dominant (Priabonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 804 - Libourne » et « no 805 - Sainte-Foy-la-Grande » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].

    Carte géologique de Saint-Michel-de-Montaigne.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 9 mètres et 108 mètres[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [9]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[10] - [11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 9,10 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,31 km2[3].

    Réseau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Michel-de-Montaigne.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Lidoire, le Lechout et par trois petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[16] - [Carte 1].

    La Lidoire, d'une longueur totale de 49,46 km, prend sa source dans la commune de Bosset et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Castillon-la-Bataille et Lamothe-Montravel, face à Mouliets-et-Villemartin[17] - [18]. Elle traverse la commune du nord-est au sud-ouest sur près de sept kilomètres et demi, lui servant de limite naturelle sur près de quatre kilomètres face à Gardegan-et-Tourtirac et Castillon-la-Bataille.

    Son affluent de rive droite le Lechout, ou Léchou, prend sa source à Villefranche-de-Lonchat et se jette dans la Lidoire en limite de Gardegan-et-Tourtirac et Saint-Michel-de-Montaigne, au nord-ouest du lieu-dit les Chaillaudes. Il borde le territoire communal au nord-ouest sur plus d'un kilomètre.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 6] : 847 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Lèves-et-Thoumeyragues », sur la commune des Lèves-et-Thoumeyragues, mise en service en 1984[27] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[28] - [Note 7], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[29]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 36 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[31], à 13,1 °C pour 1981-2010[32], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[33].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Michel-de-Montaigne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [34] - [35] - [36]. La commune est en outre hors attraction des villes[37] - [38].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,5 %), cultures permanentes (31,3 %), prairies (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %)[39].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Michel-de-Montaigne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].

    Risques naturels

    Saint-Michel-de-Montaigne est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[42]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[43] - [44].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Michel-de-Montaigne.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 97,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9] - [47].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001 et 2005, par la sécheresse en 1992, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[40].

    Risque technologique

    La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 10] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[49].

    Toponymie

    Le nom de la commune actuelle fait référence au patronage religieux de la paroisse par l'archange saint Michel[50].

    Le nom de Montaigne rappelle la montagne ou hauteur caractéristique où se trouvait le château, centre d'un ancien fief seigneurial[51]. Le vieux toponyme indique un repère observable depuis le chemin, alors que l'appellation paysanne occitane montàña fait en plus référence au droit pastoral médiéval, que contrôlait la modeste place seigneuriale.

    La commune obtient en 1936 le droit de reprendre une ancienne appellation communale et de s'appeler Saint-Michel-de-Montaigne, officiellement pour rappeler le souvenir du seigneur de Montaigne le plus célèbre, l'écrivain et diplomate érudit Michel de Montaigne, qui possédait le fief et le château, aménagé en demeure familiale.

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Miquèu de Montanha[52].

    Histoire

    La tradition paysanne, aujourd'hui disparue, attestait de violents antagonismes médiévaux avec la contrée voisine de Lamothe-Montravel, du moins à partir du VIIe siècle.

    Les communautés paysannes, nées de l'évolution des bans mérovingiens d'Aquitaine, pratiquent une polyculture très variée, englobant évidemment la viticulture de subsistance et de vente. Le passage des troupeaux, bovins, porcs et ovins, gagnant les hautes terres du Périgord blanc, voire au-delà, ont favorisé les échanges économiques et les débouchés des surplus agricoles et des petites industries.

    Au XIIe siècle ont été bâties trois églises à Bonefare, à Bracaud et à Saint-Michel[51].

    La première mention écrite connue du lieu remonte au XIVe siècle sous la forme Sanctus Michael, arch. de Velhinis (« Saint Michel, archiprêtré de Vélines »)[51].

    En 1793, les communes de « Bonnefare » et « Saint Michel de Montaigne » fusionnent sous le nom de « Saint-Michel-et-Bonnefare » qui, en 1936, change de nom et reprend le nom de « Saint-Michel-de-Montaigne »[6].

    Au XIXe siècle, l'économie rurale de la commune souffre essentiellement de l'enclavement et de l'exode rural dès qu'un désenclavement vicinal ou routier apparaît.

    La commune de Saint-Michel-et-Bonnefare, une des treize communes du canton de Vélines, compte 429 habitants au recensement national de 1876. Au nord du bourg, s'observait autrefois une vaste terrasse et l'escarpement naturel du coteau alors qu'au midi, les grands murs s'élevaient encore laissant voir des meurtrières, à l'est un grand mur et à l'ouest, une porte d'entrée avec pont-levis. L'enceinte en forme de quadrilatère comportait en outre deux autres tours d'angle au sud.

    La bibliothèque du château de Michel de Montaigne comportait alors deux mille volumes, rangés sur cinq tablettes circulaires. Les touristes des années 1880 pouvaient admirer les sentences grecques et latines, gravées sur les murs et poutres en bois, ainsi que les boiseries. Le docteur Jean-François Payen (1800-1870), érudit bibliophile des Essais, les avait scrupuleusement relevées dès 1836 et publiées en recueils, avec d'autres documents et analyses d'objets concernant Michel de Montaigne, l'ami disparu Étienne de La Boétie et sa fille spirituelle Marie de Gournay édités entre 1847 et 1856, voire jusqu'en 1870[53].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Saint-Michel-de-Montaigne a fait partie du canton de Lamothe qui dépendait du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Vélines dépendant de l'arrondissement de Bergerac[6].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de [54]. La commune est alors rattachée au canton du Pays de Montaigne et Gurson.

    Intercommunalité

    Début 2011, Saint-Michel-de-Montaigne, limitrophe de la Gironde, adhère à une intercommunalité de ce département, la communauté de communes Castillon-Pujols.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55] - [56].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Louis Pozzi
    1986 mars 2008 Georges Ciller-Duffey
    mars 2008[57]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Gérard de Miras SE[58] Viticulteur

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Michel-de-Montaigne relève[59] :

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[60].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[62].

    En 2020, la commune comptait 325 habitants[Note 11], en diminution de 6,07 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    571343454535541521437479461
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    465441410427429443393394431
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    470464435446450427413402379
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    349291283283292297335347367
    2014 2019 2020 - - - - - -
    346326325------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Les ressources de la commune sont avant tout viticoles. Les vignes se situent sur un plateau bien exposé et produisent un vin de qualité méconnue. Le vignoble est celui de l'appellation d'origine contrôlée montravel.

    Emploi

    En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 153 personnes, soit 44,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt) a légèrement augmenté par rapport à 2010 (dix-neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,1 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quarante-six établissements[65], dont dix-huit au niveau des commerces, transports ou services, seize dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, trois dans la construction, et trois dans l'industrie[66].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Michel.
    La façade ouest et la cour intérieure du château reconstruit au XIXe siècle.

    L'église Saint-Michel a été construite au XIIe siècle, partiellement détruite par un incendie au cours des guerres de religion et restaurée au début du XVIIe siècle par des fonds donnés par l'épouse de Montaigne. Elle est classée monument historique depuis 1970[67].

    Le château de Montaigne date des XVIe et XVIIe siècles. Détruit en grande partie par un incendie en 1885, il fut aussitôt reconstruit. Il peut être visité[68]. Englobée dans le corps des bâtiments attenants au château et lui faisant en quelque sorte face, la tour dite « de Montaigne », seul vestige véritable du XVIe siècle, abrite la « librairie » sous les vieilles poutres, c'est-à-dire la bibliothèque de l'écrivain philosophe, pièce où il aimait à se retirer pour lire et écrire, parfois y graver des sentences ou des citations illustres. Les Essais ont ainsi été écrits en ce lieu. La tour de la librairie est classée monument historique depuis 1952 et le château, ses dépendances et le parc sont inscrits depuis 2009[69].

    Galerie

    • Le porche roman de l’église.
      Le porche roman de l’église.
    • Plan de l’église.
      Plan de l’église.
    • La façade est du château (XIXe siècle).
      La façade est du château (XIXe siècle).
    • La tour de Montaigne, côté sud (XVIe siècle).
      La tour de Montaigne, côté sud (XVIe siècle).
    • La tour de Montaigne, côté nord.
      La tour de Montaigne, côté nord.
    • La tour de Michel de Montaigne, vue de l'enceinte du château.
      La tour de Michel de Montaigne, vue de l'enceinte du château.
    • Près de l'église, stèle en hommage à Montaigne.
      Près de l'église, stèle en hommage à Montaigne.
    • Le monument aux morts, face à la mairie.
      Le monument aux morts, face à la mairie.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13] - [14]
    3. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le ruisseau de l'Anguille, affluent de rive droite de la Lidoire, n'arrose pas la commune de Saint-Michel-de-Double située en rive gauche à leur confluence. De même, le ruisseau de Piqueroque, affluent de rive droite du Lechout, n'arrose pas Saint-Michel-de-Double située en rive gauche à leur confluence.
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[48].
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Michel-de-Montaigne » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Saint-Michel-de-Montaigne » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
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