Maurice-Henri Mercier de Lostende
Maurice-Henri Mercier de Lostende (Washington, -Saint-Michel-de-Montaigne, ), est un officier de marine français.
Maurice-Henri Mercier de Lostende | |
Naissance | Washington ( États-Unis) |
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Décès | (à 89 ans) Saint-Michel-de-Montaigne ( France) |
Origine | Français |
Allégeance | France |
Arme | Marine nationale |
Unité | Mousquetaire Suffren Démocratie |
Grade | Contre-amiral |
Années de service | 1879 – 1919 |
Conflits | Première Guerre mondiale |
Autres fonctions | Attaché naval à Londres Conseiller général de la Dordogne |
Biographie
Fils du diplomate Henri Mercier et de Cécile de Lostende de Reignefort, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 2e classe en . Aspirant de 1re classe (), il embarque sur le croiseur Pallas à la division de l'Atlantique Sud. Enseigne de vaisseau (), il sert à la division du Pacifique sur l'éclaireur Kerguelen (1883-1885) et passe en 1886 sur la canonnière Étendard à la station hydrographique de Tunisie.
Lieutenant de vaisseau (), il entre à l’École des défenses sous-marines de Toulon et est breveté torpilleur en 1888. Second de l'aviso Pétrel à la division du Levant et à la station de Constantinople, il est muté aux défenses sous-marines de Cherbourg en 1890 et y commande alors plusieurs torpilleurs.
En 1893, il commande le torpilleur de haute mer Mousquetaire en Méditerranée et se fait remarquer durant des manœuvres nocturnes. Nommé de nouveau à la défense mobile de Cherbourg où il est commandant d'un groupe de torpilleurs de réserve, il devient ensuite officier instructeur de torpilles sur le croiseur-école d'application des aspirants Iphigénie et est promu capitaine de frégate en .
Second du cuirassé Hoche en escadre du Nord puis en Méditerranée, il sert à l'état-major à Cherbourg avant d'être affecté à Londres en comme attaché naval auprès de Paul Cambon.
En , il commande l'aviso-torpilleur Bombe et la 1re flottille de torpilleurs de la Manche puis sert à nouveau comme attaché naval à Londres ().
Capitaine de vaisseau (), commandant du cuirassé Suffren (1911) puis du cuirassé Démocratie en escadre de Méditerranée (1913), il devient en 1915 délégué du commandement en chef à Malte où il est chargé des liaisons avec l'escadre britannique.
Attaché naval à Londres pour la troisième reprise (-), il est nommé contre-amiral en puis commande en le front de mer de Toulon. Chef de la défense, il prend sa retraite en .
Conseiller général en Dordogne (canton de Vélines, 1919-1925), il meurt le à Saint-Michel-de-Montaigne. Il était le gendre de Stéphen-Albert Thirion-Montauban.
RĂ©compenses et distinctions
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur le , officier de la LĂ©gion d'honneur le , commandeur de la LĂ©gion d'honneur le .
- Officier d'Académie.
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 365-366
- Geneviève Salkin-Laparra, Marins et diplomates : les attachés navals, 1860-1914, SHM, Vincennes, 1990.