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Pessac-sur-Dordogne

Pessac-sur-Dordogne est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pessac-sur-Dordogne
Pessac-sur-Dordogne
La mairie (juillet 2014).
Blason de Pessac-sur-Dordogne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté de communes Castillon-Pujols
Maire
Mandat
Bernard Dudon
2020-2026
Code postal 33890
Code commune 33319
Démographie
Gentilé Pessacais
Population
municipale
441 hab. (2020 en diminution de 11,27 % par rapport à 2014)
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 49′ 18″ nord, 0° 04′ 46″ est
Altitude Min. 3 m
Max. 106 m
Superficie 7,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Coteaux de Dordogne
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Pessac-sur-Dordogne
Liens
Site web www.pessacsurdordogne.fr/

    Géographie

    Située sur la rive gauche (sud) de la Dordogne, à mi-chemin entre Castillon-la-Bataille et Sainte-Foy-la-Grande, la commune de Pessac-sur-Dordogne se trouve à 58 km à l'est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 30 km au sud-est de Libourne, chef-lieu d'arrondissement, et à 11 km à l'est de Pujols, chef-lieu de canton[1].

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes en sont :

    Communes limitrophes de Pessac-sur-Dordogne
    Saint-Seurin-de-Prats (Dordogne) Saint-Antoine-de-Breuilh (Dordogne)
    Juillac Pessac-sur-Dordogne Saint-Avit-de-Soulège
    Gensac Saint-Quentin-de-Caplong

    Communications et transports

    La principale voie de communication routière est la route départementale D16 qui traverse le village et qui conduit vers le sud à Gensac et au-delà à Pellegrue et vers le nord, par le pont qui enjambe la Dordogne à Saint-Seurin-de-Prats en devenant la route départementale dordognaise D11 ; cette D16 est croisée, dans le village, par la route départementale D130 qui mène vers l'ouest à Flaujagues et vers l'est vers Saint-Antoine-de-Breuilh et à Eynesse. Mais vers l'est, la D130 subit des affaissements de falaise et des affouillements par la Dordogne[2]. Les grands travaux planifiés en 2018 à la suite de la fermeture de 2016[3] n'ont pas encore commencé en 2021[4].
    L'accès no 12 de Montpon à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) se situe à 23 km vers le nord-nord-est.
    L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 4, dit de La Réole, distant de 45 km par la route vers le sud.

    La gare SNCF la plus proche est celle de Vélines distante de km au nord-est. Celle de Sainte-Foy-la-Grande qui propose plus de trafic se trouve à 14 km vers l'est-nord-est. Dans ces deux gares, le réseau est celui de la ligne Libourne - Sarlat du TER Nouvelle-Aquitaine.

    Hydrographie

    Le territoire communal présente une façade d'environ cinq kilomètres sur la rive gauche de la Dordogne et est borné, à l'ouest, avec la commune de Juillac par la Durèze et, à l'est, avec celle de Saint-Avit-de-Soulège par la Soulège, toutes deux affluents de la Dordogne.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 803 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Lèves-et-Thoumeyragues », sur la commune des Lèves-et-Thoumeyragues, mise en service en 1984[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 32 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[15], à 13,1 °C pour 1981-2010[16], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[17].

    Natura 2000

    La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Pessac-sur-Dordogne[18] - [19]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[20].

    ZNIEFF

    Pessac-sur-Dordogne fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[21] - [22], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Pessac-sur-Dordogne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [24] - [25] - [26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27] - [28].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44,9 %), zones agricoles hétérogènes (34,6 %), forêts (11,4 %), eaux continentales[Note 6] (5 %), prairies (3,9 %), zones urbanisées (0,1 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Lieux-dits et écarts

    À Paitré, Baudet, Bellevue, la Bicoque, Carbonneau, Cavignan, Chez Pépé, la Corrégie, Coursou, Dizard, Durège, la Garde, Giron, Glayse, la Grande Métairie, Grangeneuve, la Graule, Gréal, Guillemat, Laurençon, Macard, le Marin, Mathelin, Maupile, le Méjean, Montbreton, le Moulin de Barbey, le Moulin de Mayelle, le Moulin de Moustelat, le Moulin de la Roquette, Moustelat, Palateau, Restaurat, Ribebon, Roquette, le Sablat, la Soulège, le Soulet, la Tour de Beaupoil.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Pessac-sur-Dordogne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les 22 communes (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[32]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (4 100 m3/s à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de 50 ans) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de 20 ans). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009 et 2021[34] - [30].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs[35].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pessac-sur-Dordogne.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 284 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 284 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[30].

    Risques technologiques

    La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 7] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[39]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[40].

    Toponymie

    Comme c'est le cas pour nombre de communes dont le nom se termine en -ac, il s'agit du nom d'un domaine gallo-romain en -acum basé sur le nom du propriétaire ; il s'agirait donc de quelque nom comme Pessacum ou un nom similaire ; une relation peut être imaginée avec le mot latin piscis qui signifie poisson ou piscator qui signifie pêcheur, en raison de la proximité la Dordogne ; aucune donnée ne confirme l'une ou l'autre de ces « pistes ».

    Le , la commune devient Pessac-sur-Dordogne[41].

    Le nom de la commune est Peçac de Dordonha en gascon.

    Ses habitants sont appelés les Pessacais[42].

    Histoire

    Préhistoire

    L'abri Morin, fouillé de 1954 à 1958 par René Deffarge[43], est célèbre pour de multiples aspects : sa richesse en œuvres d’art, l'abondance de son industrie lithique et osseuse, et la grande quantité et diversité de sa faune[44]. Il a livré une grande quantité de mobilier du Magdalénien[45], dont une belle collection d'os gravés représentant bisons, rennes, chevaux[46], aurochs[47] et certains animaux difficilement identifiables[48], le tout dans un style plutôt dépouillé et schématique[49], ainsi que des vestiges de canidés témoignant de l'apprivoisement de cette famille[50].
    Les niveaux de Magdalénien V et VI ont fourni une industrie lithique abondante, dont de nombreux grattoirs-burins[51].

    Après la Révolution

    Gabare pour transport de tonneaux et de passagers sur la Dordogne.
    • La constitution en commune du bourg de Pessac semble être relativement complexe : peut-être, dans un premier temps, simple paroisse rattachée à la municipalité de Gensac (sans doute à l'instar de sa voisine Saint-Avit-de-Soulège), le village paraît avoir été érigé en commune vers l'an V (1796-1797) mais géré par des agents municipaux et un maire provisoire en prairial an VIII, réuni à nouveau à Gensac vers l'an VIII (1799-1800) et enfin commune indépendante entre août et . Le premier maire alors nommé, Charles Emmanuel Dupuch de Montbreton, n'exerça ses fonctions qu'environ six mois, démissionné au motif qu'il est ancien député de la noblesse et ancien émigré.
    • Pessac est un port important sur la Dordogne. Les quais sont aménagés depuis Louis XV, mais tout au long du XIXe siècle, leur architecture et leurs abords sont améliorés.
    Les gabares naviguent sur la rivière, amenant le bois de Corrèze vers Libourne et Bordeaux pour la fabrication des tonneaux de vins et les piquets de vignes (carassons).
    Dans l'autre sens, les gabares chargées de marchandises et matériaux remontent la rivière tirées par des bœufs sur le chemin de halage, tantôt rive droite, tantôt rive gauche, en fonction des courants.
    Pessac est une halte essentielle sur la Dordogne où le fret est échangé entre gabares capables de naviguer sur la haute Dordogne et ses hauts-fonds, et gabares plus ventrues mieux adaptées au cours de la basse Dordogne et de l'estuaire de la Gironde et pouvant remonter la Garonne jusqu'à Bordeaux.
    Les productions locales (denrées, vins) et les voyageurs empruntent le service des gabares pour remonter ou descendre la rivière. Avant la création de la ligne ferroviaire Libourne - Bergerac, la Dordogne est le véritable axe de communication de la région[52].
    De nombreux bateliers résident à Pessac-sur-Dordogne. Un des derniers est Albert Sandaran qui cesse son activité après la Seconde Guerre mondiale. Ce patron gabarier fut l'un des premiers à installer des moteurs sur ses bateaux, ce qui lui donnait un avantage face aux autres patrons : trois aller-retour Pessac - Bordeaux en une semaine contre un seul pour ses concurrents.
    À Pessac, le gué et le bac sont à peu près à l'emplacement du pont actuel. Vers 1910, c'est un « abonnataire » qui a obtenu les droits de passage. Il avise les clients de ses tarifs par affichage public devant son ponton : de « une personne à cheval = 15 centimes » à « un mouton ou une brebis = 1 centime ½ ».
    • La loi du 10 vendémiaire an IV () oblige les communes à recenser la population (noms, prénoms, âges, professions, lieux d'habitation et origines communales).
    Un registre datant de la Révolution (mais non daté avec précision) recense les 630 habitants de plus de 12 ans, hommes et femmes.
    Ce registre dénombre également les professions occupées par les chefs de famille. On peut y voir l'importance de la rivière dans la répartition des métiers et le nombre de familles que la Dordogne, les gabares et le vin faisaient vivre à l'époque[53] :
    Professions Nbre de personnes
    Maîtres de bateau (propriétaires) 3
    Bateliers (capitaines) 2
    Matelots gabariers 25
    Charpentiers à bateaux 10
    Sergeurs (fabricants de voiles) 3
    Filasseur (fabricant de cordages) 1
    Navigateur (mer) 1
    Marins (mer) 2
    Négociants en vin 2
    Tonneliers 33
    Agriculteurs (propriétaires) et cultivateurs (fermages) 92
    Meuniers 3
    Marchand 1
    Tisserands 10
    Maçons 6
    Charpentiers 4
    Menuisiers 3
    Forgerons et charrons 2
    Tailleurs 4
    Sabotiers 4
    Bouchers 2
    Pêcheur en rivière 1
    Tailleur de pierres 1
    Servante 1

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    août 1807 - C.E. Dupuch de Montbreton
    décembre 1807 - Charles Durège
    1825 - Adolphe Durège
    1830 - Jean Trachère
    1837 - Jean Verdier
    1840 - Henri Verdier
    1848 - Louis Driholle
    1850 - Adolphe Durège
    1853 - Jules Verdier
    mars 2001 mars 2008 Michel Thomas - -
    mars 2008 mars 2014 Francis Capafons SE puis UDI
    mars 2014 En cours Bernard Dudon
    (réélu en mai 2020)
    SE Retraité Fonction publique

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[55].

    En 2020, la commune comptait 441 habitants[Note 8], en diminution de 11,27 % par rapport à 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    879936823962771713739729723
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    780771765690646656731692763
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    754730654689660655611682588
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    576534490471463469469484449
    2020 - - - - - - - -
    441--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Animations

    • Randonnées pédestres.
    • Randonnées en canoë kayak paddle.
    • Location de vélos
    • Pêche en rivière.
    • Tennis.
    • Foire à la brocante le .
    • Fête des Moulins le 3e dimanche de mai (lieu-dit Moustelat).

    Économie

    Viticulture

    Située aux confins orientaux du vignoble de l'Entre-deux-Mers, la commune se trouve dans l'aire d'appellation sainte-foy-bordeaux.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vue de l'église Saint-Vincent et de son aître (mai 2021).
      Vue de l'église Saint-Vincent et de son aître ().
    • Son chevet (juillet 2014).
      Son chevet ().
    • Sa nef (juillet 2014).
      Sa nef ().
    • La croix du cimetière (juillet 2014).
      La croix du cimetière ().
    • Le monument aux morts près de la mairie (juillet 2014).
      Le monument aux morts près de la mairie ().

    Patrimoine religieux

    Patrimoine civil

    • Château de Montbreton, des XIVe et XVIIe siècles.
    • Manoir de la Bernède, ancien péage sur la rivière Dordogne, des XVIe et XVIIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques en 2007[59].
    • Château de Vidasse, des XVe, XVIIe et XIXe siècles.
    • Château de Ribebon, des XVIIe et XIXe siècles.
    • Château de Carbonneau, du XIXe siècle.
    • La Tour de Beaupoil, tour de défense du XIVe siècle.
    • Moulin à eau de Moustelat, du XVIIIe siècle.
    • Les quais de la Dordogne, des XVIIIe et XIXe siècles.

    Personnalités liées à la commune

    • Julien Viaud, plus connu sous son nom d'écrivain Pierre Loti, épouse en 1887 Blanche Franc de Ferrière, originaire de Pessac ; il viendra plusieurs fois résider au château de Vidasse, propriété de sa belle famille. Un arrière-petit-fils de Pierre Loti (Pierre-Yves Pierre Loti-Viaud) réside toujours sur la commune.
    • Marc Amanieux (1851-1926), écrivain, est né à Pessac-sur-Dordogne le . Ses Å“uvres principales sont : Les Écolières (poésie) (1875), les Grandes luttes (roman) (1879), Claude Fer (théâtre) (1885), Les Crucifiés (poésie) (1885), La Révolution (poésie) (1889), Formose (roman) (1891), Drame terrestre (1892), La Chanson Panthéiste (1893), La Fille de Rabelais (roman de capes et d'épées) (1904).
    • Roger Guit (1899-1978), artiste peintre né à Pessac-sur-Dordogne.
    • Claude Villers (1944-), journaliste, homme de radio et de télévision pendant plus de 40 ans. Il réside dans la commune où il possède une maison depuis 1989[60].

    Gastronomie

    Pessac étant situé dans le sud-ouest de la France, la gastronomie est riche en plats locaux d'origine paysanne :

    • Le patatas : il s'agit d'une panse de porc fourrée avec de la mie de pain, du lait, des Å“ufs, de la viande maigre de porc (tête, oreilles, etc.) et cuite dans un bouillon de porc ; l'origine du nom est obscure ; peut-être vient-elle du fait qu'une fois prête, la panse de porc ressemble à une grosse pomme de terre cuite.
    • La fricassée de cochon.
    • Le jimboura : il s'agit d'une soupe à base de boudin ou de sang, faite au moment où on tue et prépare le cochon.
    • Les confits de canard.

    Héraldique

    Blason de Pessac-sur-Dordogne Blason
    D'azur au cygne nageant d'argent accompagné en pointe d'une grappe de raisin tigée et feuillée d'or ; au chef cousu de gueules chargé d'un pont droit du lieu de trois arches d'argent[61].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[38].
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 51,7 km pour Bordeaux, 27 km pour Libourne et km pour Pujols. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 16 août 2014.
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