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Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières

Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières
Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières
L'église Saint-Jean-Baptiste de Bonneville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes de Montaigne Montravel et Gurson
Maire
Mandat
Serge Fourcaud
2020-2026
Code postal 24230
Code commune 24048
Démographie
Gentilé Bonnevillois
Population
municipale
315 hab. (2020 en augmentation de 3,96 % par rapport à 2014)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 57″ nord, 0° 04′ 48″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 108 m
Superficie 7,04 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pays de Montaigne et Gurson
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières
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Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières
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Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières

    Géographie

    Généralités

    Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières s’étend sur les premiers coteaux dominant la riche vallée de la Dordogne.

    Communes limitrophes

    Carte de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières et des communes avoisinantes.

    Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières est limitrophe de quatre autres communes.

    Communes limitrophes de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières
    Montpeyroux
    Montcaret Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières Saint-Vivien
    Vélines

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6-7, se compose d'argiles à Palaeotherium, des argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux (Bartonien supérieur à Priabonien inférieur continental). La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 805 - Sainte-Foy-la-Grande » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].

    Carte géologique de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 18 m et 108 m[5] - [6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[9] - [10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 7,04 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7,06 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Lidoire, l'Estrop et par un petit cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 7,5 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La Lidoire, d'une longueur totale de 49,46 km, prend sa source dans la commune de Bosset et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Castillon-la-Bataille et Lamothe-Montravel, face à Mouliets-et-Villemartin[16] - [17]. Elle marque la limite communale au nord sur plus de trois kilomètres, face à Montpeyroux.

    L'Estrop, d'une longueur totale de 17,8 km, prend sa source dans la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Saint-Antoine-de-Breuilh et de Saint-Seurin-de-Prats, face à Pessac-sur-Dordogne[18] - [19]. Il borde la commune au sud-est sur plus de 800 mètres face à Vélines.

    • La Lidoire en limites de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières et Montpeyroux.
      La Lidoire en limites de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières et Montpeyroux.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]

    • Moyenne annuelle de température : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 6] : 848 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Port Ste Foy », sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, mise en service en 1956[28] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[29] - [Note 7], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 802,2 mm pour la période 1981-2010[30]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 32 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[32], à 13,1 °C pour 1981-2010[33], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[34].

    Urbanisme

    Typologie

    Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [35] - [36] - [37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38] - [39].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (27,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,6 %), forêts (21,9 %), cultures permanentes (21,8 %), zones urbanisées (6,4 %)[40].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg du Gaucher où se trouve la mairie, le territoire de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[41] :

    • Béranger
    • le Blois
    • Bonneville
    • Bourrichou
    • Calendreaud
    • Chai Neuf
    • Colins
    • Grosse Forge
    • la Jarthe
    • la Loubière
    • le Mayne
    • le Melon
    • Métairie Basse
    • le Pajot
    • le Petit Calendreaud
    • le Pont de Palot
    • Saint-Avit
    • le Terrier
    • le Valladoux.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].

    Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45] - [46].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[48]. 77,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9] - [49].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2005, par la sécheresse en 1989 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].

    Toponymie

    Bonneville vient du latin bonavilla, qui signifie « le bon village ».

    Saint-Avit fait référence à saint Avit, un officier de l’armée d’Alaric II, roi des Wisigoths, qui, fait prisonnier par Clovis, fut converti au christianisme par Clotilde, reine de France. Devenu ermite, il se retira dans la forêt, près de Lanquais, et y fonda un oratoire avant de mourir.

    En occitan, la commune porte le nom de Bonavila e Sent Avit de Fumadièras[50].

    Histoire

    Le nom actuel vient de la fusion en 1836 des communes de Bonneville et de Saint-Avit-de-Fumadières[5].

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Seuls vestiges d’un moulin bâti par les Templiers sur la Lidoire, il reste les arches en bel appareil. L’église Saint-Jean-Baptiste-de-Bonneville est de fondation romane, elle appartint aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et relevait de la commanderie de Condat. Dévastée lors des guerres de Religion, elle a conservé ses murs des Xe et XIIe siècles et ses restaurations du XVe siècle.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, les communes de Saint-Avit-de-Fumadières et de Bonneville ont fait partie dès sa création du canton de Lamothe qui dépendait du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », les communes sont rattachées au canton de Vélines dépendant de l'arrondissement de Bergerac[51] - [5].

    En 1836, les deux communes fusionnent sous le nom de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières[5].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[52]. La commune est alors rattachée au canton du Pays de Montaigne et Gurson.

    Intercommunalité

    Début 2006, Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières intègre dès sa création la communauté de communes de Montaigne en Montravel. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes de Montaigne Montravel et Gurson.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[53] - [54].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    8 mai 1904 1911 Jean « Adolphe » Veyssière
    1911 7 décembre 1919 Abel Pasquier
    7 décembre 1919 13 juin 1925
    (mort accidentelle du maire)
    Pierre « Camille » Buisson Courtier, cafetier et propriétaire exploitant
    13 juin 1925 12 mai 1929 Jean « Abel » Pasquet
    12 mai 1929 1931 Albert Arnaud
    1931 Robert Pasquet
    mars 2001[55]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Serge Fourcaud PS[56] Chef d'entreprise
    Conseiller général du canton de Vélines (2001-2015)

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières relève[57] :

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières se nomment les Bonnevillois[58].

    Jusqu'en 1836, les communes de Bonneville et de Saint-Avit-de-Fumadières étaient indépendantes.

    Démographie de Saint-Avit-de-Fumadières

    Évolution démographique de Saint-Avit-de-Fumadières
    1793 1800 1806 1821 1831 1836
    254857586058
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini[51])

    Démographie de Bonneville, puis de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[60].

    En 2020, la commune comptait 315 habitants[Note 10], en augmentation de 3,96 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    375308283303334318336321331
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    316318323202293279253233258
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    269283285264250260268279302
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    247220195214216214292302320
    2020 - - - - - - - -
    315--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    En juin, le festival Côté Jardin propose des contes, des expositions, de le musique et du théâtre (16e édition en 2023)[62].

    Économie

    Emploi

    En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 133 personnes, soit 42,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (dix-sept) a plus que triplé par rapport à 2010 (cinq) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,1 %.

    Établissements

    Au , la commune compte vingt-deux établissements[64], dont six au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quatre dans l'industrie, et trois dans la construction[65].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château du Valadou, XVIIe siècle, où séjourna l'écrivain Pierre Loti[66].
    • Le vieux lavoir avec une fontaine remarquable
    • Le four du XIe siècle
    • Les arches en bel appareil. Seuls vestiges d’un moulin bâti par les Templiers sur la Lidoire
    • L’église Saint-Jean-Baptiste-de-Bonneville. La façade s’orne d’un portail Renaissance. La cloche est datée de 1699.
    • Cinq lavoirs de l'époque moderne.

    Personnalités liées à la commune

    • L'écrivain Pierre Loti (1850-1923) séjournait au château du Valadou, lorsqu'il rendait visite à la famille de son épouse, Blanche de Ferrières[66].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12] - [13]
    3. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le Rieutord, affluent de rive droite de la Lidoire, n'arrose pas la commune de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières située entièrement en rive gauche.
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 805 - Sainte-Foy-la-Grande de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Repères géographiques du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Bonneville-et-Saint-Avit-de-Fumadières », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
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