Accueil🇫🇷Chercher

Marcillé-Raoul

Marcillé-Raoul est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne, peuplée de 735 habitants[Note 1].

Marcillé-Raoul
Marcillé-Raoul
Mairie de Marcillé-Raoul.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Couesnon Marches de Bretagne
Maire
Mandat
Jean-Claude Boulmer
2020-2026
Code postal 35560
Code commune 35164
Démographie
Gentilé Marcilléens, Marcilléennes
Population
municipale
735 hab. (2020 en diminution de 7,2 % par rapport à 2014)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 23′ 13″ nord, 1° 36′ 21″ ouest
Altitude Min. 25 m
Max. 91 m
Superficie 22,41 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Val-Couesnon
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Marcillé-Raoul
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Marcillé-Raoul
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Voir sur la carte topographique d'Ille-et-Vilaine
Marcillé-Raoul
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Voir sur la carte administrative de Bretagne
Marcillé-Raoul
Liens
Site web www.marcille-raoul.fr

    Géographie

    Situation

    • Marcillé-Raoul et les communes avoisinantes.
      Marcillé-Raoul et les communes avoisinantes.

    Description

    Le finage de Marcillé-Raoul forme un plan incliné vers le nord-est, ; les altitudes les plus hautes se trouvent proches de ses limites sud-ouest (89 mètres près des Fertais au sud, 86 mètres dans le Bois de Beau Séjour à sa limite ouest) et les plus basses dans l'angle nord-est du territoire communal, dans la vallée du Ruisseau du Val, à 26 mètres d'altitude. Le bourg, situé au centre-nord de la commune, est vers une cinquantaine de mètres d'altitude. La partie méridionale de la commune a conservé des bois (le Bois de Beau Séjour dans l'angle sud-ouest est un appendice de la forêt de Bourgouët qui se trouve dans la commune voisine de Dingé et le Bois de la Claie, au sud du finage communal en sont les principaux) et plusieurs toponymes de cette partie méridionale de la commune sont nommés "landes" (Les Landes au sud-ouest, La Lande Feuillée au sud-est).

    La commune est draînée par plusieurs petits cours d'eau, tous sous-affluents du Couesnon, qui coulent en direction du nord ou du nord-est en direction de celui-ci : le Ruisseau de la Fontaine du Theil à l'ouest forme limite avec la commune voisine de Saint-Léger-des-Prés et conflue plus en aval, en dehors du territoire communal, avec la Tamout, affluent de rive gauche du Couesnon ; la partie centrale de la commune est parcourue par le Ruisseau du Val et ses petits affluents, qui y ont leurs sources, et rejoint aussi la Tamout, plus au nord. L'extrême sud de la commune, traversée par la ligne de partage des eaux entre le bassin du Couesnon et celui de l'Ille, possède les sources de plusieurs petits affluents et sous-affluents de cette rivière affluente de rive droite de la Vilaine, qui convergent (le principal est le Ruisseau de Bourgouët) en direction de l'Étang du Boulet situé dans la commune voisine de Feins.

    La commune présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de villages et fermes isolées. Éloignée des grands centres urbains, la commune est préservée de la rurbanisation ; quelques modestes lotissements au sud-est du bourg amorcent toutefois une périurbanisation autour de celui-ci.

    L'axe routier principal traversant la commune est la D 794 (ancienne Route nationale 794) qui, côté sud-est, vient de Saint-Aubin-du-Cormier et Sens-de-Bretagne, son tracé, après avoir traversé le bourg de Marcillé-Raoul, se poursuit vers le nord-ouest en direction de Combourg et Dinan. La D 91, axe routier plus secondaire, croise dans le bourg de Marcillé-Raoul la D 794, venant côté sud de Feins et allant côté nord en direction de Bazouges-la-Pérouse.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 786 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feins Sa », sur la commune de Feins, mise en service en 2005[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 811,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 37 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Marcillé-Raoul est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,3 %), zones agricoles hétérogènes (39,8 %), forêts (12,3 %), prairies (3 %), zones urbanisées (1,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Marcille en 1152, Marciliaco en 1158, Ecclesia de Marcilliaco en 1185, Marcilleyum Dadulfi[21].

    Marcillé : d'origine latine, d’un nom d’homme Marcilius, sans doute le propriétaire d’un domaine gallo-romain, suivi du suffixe de localisation gaulois, -akon, évolué en -é [22].

    Raoul est un prénom germanique rad (rapide) et de wulf (loup). Il s’agit de Raoul III de Fougères ; c'est en 1240 que Marcillé ajouta à son nom celui du baron Raoul[22].

    Histoire

    Moyen-Âge

    En 1136 le duc de Bretagne Conan le Gros livra bataille près de Marcillé-Raoul à des sujets rebelles dont Olivier de Pontchâteau et d'autres seigneurs. Le duc fut battu ; on voyait encore au XVIIIe siècle les vestiges des retranchements qu'avaient occupé les deux armées[23].

    La seigneurie du Châtel, qui appartenait aux barons de Fougères, disposait du droit de haute justice ; les barons de Fougères créèrent à une date inconnue une maladrerie dans la paroisse[22].

    En 1208 la terre de Marcillé-Raoul est donnée par Robert d'Apigné[Note 8] à Geoffroi Moisel, abbé de Saint-Melaine de Rennes. L'ancien prieuré, qui datait du XIIe siècle et joignait l'ancienne église romane, était connu sous le vocable "saint Pierre saint Paul" ; il dépendait de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes[24].

    En 1215 la seigneurie de Marcillé-Raoul, qui faisait partie de la baronnie de Fougères, fut donnée par Geoffroy de Fougères à son oncle Guillaume de Fougères[23].

    Le duc de Bretagne Jean I le Roux permit, avec l'accord du Roi de France saint Louis, en 1240 à Raoul III de Fougères de fortifier Marcillé-Raoul[23]. C'est là l'origine de la motte féodale du Châtel, en bordure de l’ancienne voie romaine allant de Rennes à Avranches, étendue sur plus de 2 hectares, la plus vaste de Bretagne, qui est composée de deux mottes de terres inégales de 15 mètres et 8 mètres de hauteur, séparées par un fossé de 5 mètres de profondeur[25]. Une association, l'APPAC ("Association pour la promotion du patrimoine due l'Antrainais et du Coglais"), s'occupe depuis 2016 de la réhabilitation du site[26]. Une tour de l'ancien château a été provisoirement exhumée lors de travaux en 2020 et une fouille de reconnaissance effectuée par des archéologues afin d'identifier le site avec certitude, avant d'être à nouveau recouvert de terre afin de le protéger, dans l'attente d'une fouille plus exhaustive et peut-être d'une mise en valeur future[27].

    Vers 1424, le duc d'Alençon, alors seigneur de Fougères, vendit la châtellenie de Marcillé au seigneur de la Villegontier (en Parigné), Morel ; elle devint propriété du duc de Bretagne Arthur III en 1437 ; François II la revendit en 1485 à Philippe de Montauban, seigneur de Sens ; elle redevint la propriété des barons de Fougères en 1516[28].

    Temps modernes

    La seigneurie du Plessis (elle appartenait en 1574 à Gilles du Chastellier) disposait au XVIe siècle du droit de haute justice[28].

    Carte de Cassini représentant Marcillé (Marcillé-Raoul) vers 1786.

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Marcillé-Raoul en 1778 :

    « Marcillé-Raoul ; à 7 lieues au Nord de Rennes, son évêché, et à 2 lieues un tiers d'Antrain, sa subdélégation. Cette paroisse relève du Roi et ressortit au siège royal de Bazouges : on y compte 450 communiants[Note 9] ; c'est l'abbé de Saint-Melaine qui présente la cure. Le territoire est plat, marécageux, et couvert de pommiers et châtaigniers ; les terres en sont bien cultivées ; on y voit un bois taillis qui a environ deux lieues de circuit[29]. »

    Révolution française

    Le reteur Butet et son vicaire Michel de Moyteaux refusèrent de pêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé et devinrent donc prêtres réfractaires ; ils furent emprisonnés entre le et le à plusieurs endroits successifs (abbaye Saint-Melaine de Rennes et Mont Saint-Michel notamment)[21].

    Legendre, curé constitutionnel, défraya la chronique de cette époque car il géra la commune avec une particulière incompétence[30] et se comporta en véritable tyran, terrorisant notamment les paroissiennes[21].

    Le XIXe siècle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Marcillé-Raoul en 1853 :

    « Marcillé-Raoul (sous l'invocation de saint Pierre) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale (...). Principaux villages : Piraudain, Montdoublain, le Plessis, la Julerie, Chanteloup, le Châtel, le Villarmais, la Villedeuil, Fresnais, la Chouannière, le Haut et le Bas-Mée. Superficiet totale 2 241 hectares 14 ares, dont (...) terres labourables 1 069 ha, prés et pâturages 132 ha, bois 320 ha, vergers et jardins 28 ha, landes et incultes 612 ha, étangs 17 ha (...). Moulin du Châtel, à eau. (...). Cette commune contient au sud les bois de la Fertais et de la Claie ; au nord-est l'étang du Châtel. Géologie : terrain de transition inférieur (?), modifié par le granite. On parle le français [en fait le gallo][31]. »

    La Belle Époque

    Barrett-Lennard, un anglais officier de marine exilé par la reine Victoria pour avoir mis enceinte une de ses demoiselles d'honneur (qu'il fut contraint d'épouser), fît construire peu après son arrivée en 1894 une demeure de caractère aux “Fertais”. Reconverti dans l'agriculture, il se lança dans l'élevage de faisans, en ayant plus de 4 000, ce qui était beaucoup pour l'époque. Il a vécu aux "Fertais" jusqu'à sa mort en 1950[32].

    • Marcillé-Raoul : le "château" du Fertais au début du XXe siècle (carte postale).
      Marcillé-Raoul : le "château" du Fertais au début du XXe siècle (carte postale).

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Marcillé-Raoul porte les noms de 35 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 3 (Mathurin Chalmel, Émile Corvaisier et Pierre Ory) sont morts dès 1914 en Belgique ; Émile Chevalier est mort en captivité en Allemagne à Cassel le ; tous les autres sont morts sur le sol français (parmi ceux-ci 2 (François Avril et Louis Jarry) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et 3 (Eugène Corvaisier, Albert Lebreton et Pierre Leroux) de la Croix de guerre. Dans la liste se trouve aussi Wilfrid Barrett-Lennard, fils du propriétaire anglais du "château" de Fertais[33].

    L'Entre-deux-guerres

    Pendant l'Entre-deux-guerres, Marcillé-Raoul a une vocation essentiellement agricole.

    • Marcillé-Raoul : le vieux bourg vers 1920 (carte postale).
      Marcillé-Raoul : le vieux bourg vers 1920 (carte postale).
    • Le bourg de Marcillé-Raoul vers 1920 (carte postale).
      Le bourg de Marcillé-Raoul vers 1920 (carte postale).
    • L'église paroissiale vers 1920 (carte postale).
      L'église paroissiale vers 1920 (carte postale).
    • Marcillé-Raoul : la sortie du bourg vers 1920 (carte postale).
      Marcillé-Raoul : la sortie du bourg vers 1920 (carte postale).

    La Seconde Guerre mondiale

    La plaque commémorative située dans l'église paroissiale porte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles 4 (André Bertout [mort en Belgique], Julien Brugalay, Raymond Hillion et Alexandre Pain) sont des soldats morts lors de la Débâcle en mai-juin 1940 ; Jean Nollet est mort au camp de concentration de Dora (Allemagne) le et Julien Fontaine est mort en captivité au lazaret de prisonniers de guerre de Dieburg (Allemagne) le [34].

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1799 François Goron
    1799 1809 Ange Joseph Butet
    1809 1821 Pierre Debas[Note 10]
    1821 1830 Claude de Kerpoisson[Note 11] Écuyer. Cultivateur. Habitait le village de la Vionnais.
    1830 1831 Pierre Lemarchand[Note 12]
    1831 1874 Jean Canet[Note 13]
    1874 1878 Joseph Anger[Note 14]
    1878 1892 Jean Thomas[Note 15]
    1892 1920 Jean Jouatel[Note 16] Propriétaire cultivateur. Officier du Mérite agricole.
    1920 1947 Ferdinand Clanchin[Note 17]
    1947 mars 1983 Théodore Clanchin[Note 18] Négociant[35]. Une rue de Marcillé-Raoul porte son nom.
    mars 1983 15 octobre 1992
    (démission)
    Isidore Clolus Retraité
    novembre 1992 mars 2001 Louis Clogenson[Note 19] Cadre d'entreprise retraité, ancien premier adjoint[36].
    mars 2001 26 mai 2020 René Canto[37] DVD Agriculteur retraité
    Président de la CC du canton d'Antrain (2014-2016)
    26 mai 2020 En cours Jean-Claude Boulmer[38] Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].

    En 2020, la commune comptait 735 habitants[Note 20], en diminution de 7,2 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    705769821860808784800833923
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9169179119601 0039801 0121 011920
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    901897868797753764730714714
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    710712755677683660783819797
    2018 2020 - - - - - - -
    751735-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • En 1899 une entreprise de collecte de produits fermiers, beurre et œufs est créée par la famille Clanchin ; un atelier pasteurisé de crème et beurrerie est ouvert en 1954 ; l'entreprise devient la SOVACO (Société de la vallée du Couesnon) en 1957 ; elle ouvre une division "produits frais yaourts et petits-suisses" en 1959. Des prises de contrôle successives se produisent par Sapiem en 1964, Préval en 1968, l'Union laitière normande en 1981, Andros en 1992 et l'entreprise est nommée "Novandie" en 2000 ; en 2017 elle se spécialise dans une production exclusivement de desserts végétaux[43].

    Lieux et monuments

    Porte romane de l'ancienne église de Marcillé-Raoul (35) remontée dans le cimetière.

    La commune compte un monument historique :

    Par ailleurs :

    • Le vieux bourg, composé actuellement du cimetière, des restes de la vieille église et de quelques maisons[45]
    • Église paroissiale Saint-Pierre et Saint-Paul: édifice néogothique construit en 1867 à 250 mètres environ de l'ancienne église par l'architecte Albert Béziers-Lafosse[46].
    • L'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul : vue extérieure d'ensemble.
      L'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul : vue extérieure d'ensemble.
    • L'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul : le clocher.
      L'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul : le clocher.
    • 23 croix monumentales sont recensées dans la commune, dont celles du Clairay, des Primevères, de la Maladie et du cimetière[47].
    • Le village du Châtel rappelle encore par son nom l'existence de l'ancien château de Marcillé-Raoul[48]. Sur l'une des deux mottes féodales se trouve un Chêne de la liberté planté en 1848, tandis que sur l'autre se trouve une grotte qui renferme une statue de Notre-Dame de Lourdes[49].
    • Les manoirs du Grand et du Petit Plessis-Marcillé, désormais transformés en fermes[50].
    • De nombreux écarts, fermes et maisons présentent un intérêt architectural[51].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Seigneur d'Apigné, dans la paroisse du Rheu.
    9. Personnes en âge de communier.
    10. Pierre Debas, né le à Marcillé-Raoul.
    11. Claude de Kerpoisson, né en 1764 à Marcillé-Raoul, décédé le à Marcillé-Raoul.
    12. Pierre Lemarchand, né le à Marcillé-Raoul.
    13. peut-être Jean Canet, marié le à Marcillé-Raoul avec Anne Alambert.
    14. Peut-être Joseph Anger, né le à Marcillé-Raoul.
    15. Jean-Louis Thomas, né vers 1818, décédé le à Marcillé-Raoul.
    16. Jean Jouatel, né le à Marcillé-Raoul, décédé en avril 1920.
    17. Ferdinand Clanchin, né le .
    18. Théodore Clanchin, né le à Marcillé-Raoul, décédé le à Rennes.
    19. Louis Clogenson, originaire de la région d'Angers (né vers 1928), décédé en août 2015.
    20. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Feins Sa - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Marcillé-Raoul et Feins », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Feins Sa - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Marcillé-Raoul et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. « La paroisse de Marcillé-Raoul », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
    22. « Étymologie et histoire de Marcillé-Raoul », sur InfoBretagne.com (consulté le )
    23. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Nantes, Vatar Fils Aîné (lire en ligne), page 466.
    24. « Prieuré, église paroissiale Saint-Pierre, Saint-Paul (Marcillé Raoul) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    25. Nicolas Troadec, « La motte féodale de Marcillé-Raoul, site à découvrir », Journal Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ) et « Marcillé-Raoul. La motte féodale témoigne du château du Moyen Âge », Journal Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
    26. Hervé Pittoni, « La motte féodale de Marcillé-Raoul sera réhabilitée », Chronique républicaine, (lire en ligne, consulté le ).
    27. Rédaction Fougères, « Ille-et-Vilaine : les ruines du château de Marcillé-Raoul recouvertes, pour protection », Chronique républicaine, (lire en ligne, consulté le ).
    28. « La situation féodale de Marcillé-Raoul », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
    29. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Nantes, Vatar Fils Aîné (lire en ligne), page 466.
    30. « Présentation de la commune de Marcillé-Raoul », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    31. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Rennes, (lire en ligne), page 10.
    32. « Ferme, les Fertais (Marcillé-Raoul) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    33. « Marcillé-Raoul. Monument aux Morts (Relevé n° 580) », sur MemorialGenWeb, (consulté le ).
    34. « Marcillé-Raoul. Plaques commémoratives de l'église (Relevé n° 83945) », sur MemorialGenWeb, (consulté le ).
    35. Journal Ouest-France du .
    36. « Décès de Louis Clogenson, ancien maire de Marcillé », Journal Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
    37. Portail internet des services de l'Etat
    38. Ouest-France, « Marcillé-Raoul. Jean-Claude Boulmer désigné maire », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    43. « Marcillé-Raoul. Le site de Marcillé-Raoul en quelques dates », sur Journal Ouest-France, (consulté le ) et « Desserts végétaux. À 120 ans, Novandie entame une nouvelle vie », sur Journal Ouest-France, (consulté le ).
    44. Notice no PA00090623, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. « Le vieux bourg (Marcillé Raoul) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    46. Véronique Orain (Dir.), Ille-et-Vilaine. Églises et chapelles. Indicateurs du patrimoine., Association pour l'Inventaire Bretagne, Rennes, 1996, (ISBN 2-905064-25-0).
    47. « Les croix monumentales de la commune de Marcillé-Raoul », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    48. « Edifice Fortifié, le Chätel (Marcillé Raoul) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    49. « Présentation de la commune de Marcillé-Raoul », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    50. « Manoir du Grand Plessis (Marcillé-Raoul) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    51. « Les maisons et fermes de la commune de Marcillé-Raoul », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.