Parigné
Parigné est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 328 habitants[Note 1].
Parigné | |||||
Mairie de Parigné. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Fougères-Vitré | ||||
Intercommunalité | Fougères Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Hervé Guillard 2020-2026 |
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Code postal | 35133 | ||||
Code commune | 35215 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Parignéen | ||||
Population municipale |
1 328 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 64 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
43 066 hab. (2010[1]) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 25′ 43″ nord, 1° 11′ 25″ ouest | ||||
Altitude | Min. 109 m Max. 182 m |
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Superficie | 20,72 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Fougères (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fougères-2 | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | www.parigne.fr | ||||
Géographie
Du point de vue de la richesse de la flore, si Parigné est non loin de la moyenne parmi les communes du département possédant dans leurs différents biotopes un nombre important de taxons, soit 388 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles), il faut plus que ce nombre, considérer 65 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 26 taxons protégés et 57 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237). L'existence de la tourbière de Landemarais explique pour une part cette importance[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louvigne-du-Desert », sur la commune de Louvigné-du-Désert, mise en service en 1986[9] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 918,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 56 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Parigné est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fougères, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,6 %), terres arables (31,2 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), forêts (2,6 %), zones urbanisées (2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia de Parrigneio en 1213, Parigneyum en 1516.
Le toponyme peut-être issu de l'anthroponyme latin Parinus.
Parinyaè en gallo.
En 1944, Théophile Jeusset, nationaliste breton et collaborateur, crée un nom breton pour la localité : Parinieg[23].
Histoire
Révolution française
Aimé Picquet du Boisguy, un des principaux chefs chouans fut arrêté chez lui au château du Bois-Guy en Parigné, dans la nuit du 17 au [24].
Les Louisets
Parigné fut une des principales paroisses à être concerné par le schisme de la Petite Église, des catholiques refusant le Concordat de 1801, connus dans la région de Fougères sous le nom des Louisets[25].
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Parigné porte les noms de 48 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[26].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Parigné porte les noms de sept personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[26].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2020, la commune comptait 1 328 habitants[Note 8], en augmentation de 0,99 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Monastère Notre-Dame d'Espérance, communauté de sœurs hospitalières augustines antérieurement implantée à Fougères en 1674. Présente à Parigné depuis 1978, elle appartient à la congrégation des Augustines de la Miséricorde de Jésus. Les sœurs ont quitté Parigné en 2011, atteintes par la limite d'âge[34].
- Église Notre-Dame (XIXe siècle). L'ensemble de l'édifice a été refait au XIXe siècle. Seuls la nef, datant du XVe siècle, à hautes fenêtres trilobées, et le clocher rappellent l'édifice primitif. Le , l'église a été partiellement détruite par un incendie[35].
- Château du Bois-Guy (XVIIIe siècle). Assez luxueux pour avoir possédé une salle de théâtre, ce château fut la demeure d'Aimé Picquet du Boisguy, qui, le , le jour de la « révolte de la Saint-Joseph », alors âgé de dix-sept ans, prit la tête des chouans de la région.
- Manoir des Âcres. On accède au logis par une tour d'escalier octogonale[36].
- Église Notre-Dame de Parigné.
- Château du Bois-Guy.
Personnalités liées à la commune
- Aimé Picquet du Boisguy, général chouan qui vécut au début de sa vie à Parigné.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[37].
- INSEE : évolution de la population de l'aire urbaine de Fougères.
- Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Louvigne-du-Desert - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Parigné et Louvigné-du-Désert », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Louvigne-du-Desert - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Parigné et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- (br) Théophile Jeusset, « Anoiou Lec'hiou Breiz-Uhel », SAV,‎ , p. 85 (lire en ligne)
- Roger Dupuis, "De la Révolution à la Chouannerie", Nouvelle bibliothèque scientifique, Flammarion, 1988, (ISBN 2-08-211173-3).
- Joseph Chardonnet, "Rennes et la Haute-Bretagne", éditions France-Empire, 1980
- http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=37961
- Réélection 2008 : Portail internet des services de l'État
- « Maurice Janvier entame son premier mandat de maire », Ouest-France, 1er avril 2014.
- Ouest-France, « Parigné. Hervé Guillard élu maire de la commune », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Les soeurs Augustines quittent Parigné en mai », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Parigné Photos : après l'incendie, l'église de Parigné vue du ciel », sur La Chronique Républicaine (consulté le ).
- Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Châteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 122.
- « Parigné sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ] (archive Wikiwix)