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Bazouges-la-PĂ©rouse

Bazouges-la-PĂ©rouse est une commune française homologuĂ©e « petite citĂ© de caractĂšre », situĂ©e dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine en rĂ©gion Bretagne, peuplĂ©e de 1 860 habitants[Note 1] (les Bazougeais).

Bazouges-la-PĂ©rouse
Bazouges-la-PĂ©rouse
Mairie de Bazouges-la-PĂ©rouse
Blason de Bazouges-la-PĂ©rouse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Arrondissement FougÚres-Vitré
Intercommunalité Couesnon Marches de Bretagne
Maire
Mandat
Pascal Hervé
2020-2026
Code postal 35560
Code commune 35019
DĂ©mographie
Gentilé Bazougeais
Population
municipale
1 860 hab. (2020 en augmentation de 3,74 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 32 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 25â€Č 37″ nord, 1° 34â€Č 23″ ouest
Altitude Min. 10 m
Max. 116 m
Superficie 58,18 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Val-Couesnon
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Bazouges-la-PĂ©rouse
Liens
Site web www.bazougeslaperouse.fr

    GĂ©ographie

    Bazouges est un village situĂ© Ă  43 km au nord-est de Rennes sur la route de Pontorson entre FougĂšres et Combourg.

    Hydrographie

    Le territoire communal est notamment traversé au sud par la Tamout.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 908 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Feins Sa », sur la commune de Feins, mise en service en 2005[7] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 811,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et Ă  40 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  11,6 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,9 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Bazouges-la-Pérouse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (76,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (77,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (33,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (30,5 %), forĂȘts (21 %), prairies (13,1 %), zones urbanisĂ©es (1,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la commune est attesté sous les formes Basilgis au XIIe siÚcle et Basocha à 1292[21].

    Le nom de la ville serait un dérivé de basilica et de pétra qui deviendra pierreuse puis pérouse, « église » et « pierre ».

    Histoire

    Moyen Âge

    Au VIIe siÚcle, on trouve des premiÚres traces de la paroisse qui appartiendra ensuite à Notre-Dame de FougÚres depuis le XIe siÚcle puis à l'abbaye de Rillé[22] de FougÚres vers 1163. AprÚs avoir appartenu à Maffroy de Bazouges en 1090 puis au XIIe siÚcle à Raoul Ier de FougÚres, la chùtellenie reste jusqu'en 1789 aux barons de FougÚres. Le chùteau de la Ballue en était la maison seigneuriale.

    Temps modernes

    De 1588 Ă  1590, elle passe tour Ă  tour aux mains de Ligueurs et des Royaux. PillĂ©e par les soldats anglais sous le commandement de Montbarot, gouverneur de Rennes en 1590, les habitants se rĂ©fugient au chĂąteau, mais doivent payer aux Anglais 180 livres pour Ă©viter que les vitraux de l'Ă©glise soient brisĂ©s.

    Le rÚglement du évoque des toiles de halles et d'emballages tissées autour de Bazouges[23].

    La RĂ©volution

    L’organisation des fĂȘtes rĂ©volutionnaires tĂ©moigne du maintien d’un sentiment favorable au nouveau rĂ©gime, surtout aprĂšs la fin de la Terreur :

    • les victoires des armĂ©es rĂ©publicaines sont fĂȘtĂ©es, notamment la paix avec l’Autriche, principal ennemi de la France, en brumaire an VI[24] ;
    • l’anniversaire de l’exĂ©cution de Louis XVI, accompagnĂ©e d’un serment de haine Ă  la royautĂ© et Ă  l’anarchie, est fĂȘtĂ© (Ă  partir de 1795)[25] ;
    • la fĂȘte du 26 messidor (14 juillet) Ă  partir de 1794[24] ;
    • les autres fĂȘtes rĂ©publicaines sont suivies, comme la fĂȘte de la Reconnaissance et la fĂȘte de l’Agriculture, pourtant peu suivie dans le dĂ©partement (les 10 prairial et 10 messidor[26]).

    Cela n’empĂȘche pas les manifestations d’une opposition diffuse mais dĂ©terminĂ©e, la chouannerie[27]. Ainsi, le 8 mars 1796, un combat a lieu dans la forĂȘt de Villecartier[28] entre RĂ©publicains et Chouans de la rĂ©gion. Deux des chefs de ces derniers, le chevalier de la Vieuville[29] et le vicomte de SĂ©rent furent tuĂ©s et enterrĂ©s par les paysans ; le premier dans la forĂȘt, le second transportĂ© par un paysan nommĂ© Briant, le fut secrĂštement dans un champ lui appartenant. Un pommier marquait la tombe. En 1831, la famille fit exhumer le corps et transfĂ©ra les restes Ă  Paris[30].

    Le XIXe siĂšcle

    La nomination en 1833 de Pierre Cornillet[Note 7], jeune instituteur sortant de l'École normale de Rennes, provoque lors de la messe du un violent rĂ©quisitoire du curĂ© Barbot qui voit dans l'ouverture d'une Ă©cole communale une vĂ©ritable provocation Ă  l'encontre de l'Ă©cole congrĂ©ganiste ouverte en 1825 ; l'Ă©cole nouvelle est prĂ©sentĂ©e par lui comme une Ă©cole d'athĂ©isme, imposĂ©e par la violence Ă  une population chrĂ©tienne. Le curĂ©, poursuivi, fut relaxĂ© par la justice et l'affaire fut Ă©voquĂ©e dans les journaux de la rĂ©gion. L'instituteur obtint une autre affectation Ă  Bais[31].

    La Seconde Guerre mondiale

    En 1940, lors de la réquisition de la maison malouine de feu Louis Duchesne par le général allemand Andreas von Aulock, l'infirmiÚre Anne Miniac (1895-1975) évacue le mobilier de l'historien et l'installe chez elle, au 8 place de la Mairie à Bazouges. La maison de Duchesne au chemin de la Corniche étant partiellement détruite par les bombardements de l'été 1944, Anne Miniac a ainsi sauvé ce mobilier, dont la bibliothÚque.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D’argent Ă  trois arbres de sinople, au chef d’azur chargĂ© de trois fleurs de lys d’or.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Jean Tizon
    Raymond Duval DVD Boulanger, maire honoraire
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d'Antrain (1976 → 1988)
    [33] Daniel Prévost[34] UMP Professeur de technologie
    DĂ©putĂ© d'Ille-et-Vilaine (6e circ.) (2002 → 2007)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d'Antrain (2001 → 2008)
    Vice-prĂ©sident d'Antrain communautĂ© (1995 → 2008)
    [35] En cours Pascal Hervé LDIV[36] Agriculteur
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Budget et fiscalité 2013

    En 2013, le budget de la commune était constitué ainsi[37] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 298 000 â‚Ź, soit 678 â‚Ź par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 1 016 000 â‚Ź, soit 530 â‚Ź par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 1 175 000 â‚Ź, soit 613 â‚Ź par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 1 065 000 â‚Ź, soit 556 â‚Ź par habitant.
    • endettement : 2 064 000 â‚Ź, soit 1 078 â‚Ź par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 10,33 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s bĂąties : 12,54 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 30,01 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 0,00 % ;
    • cotisation fonciĂšre des entreprises : 0,00 %.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[39].

    En 2020, la commune comptait 1 860 habitants[Note 8], en augmentation de 3,74 % par rapport Ă  2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 0384 0344 4003 8804 5004 0753 9234 1764 245
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 2434 2344 2524 1604 1644 0413 9413 8193 638
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5783 5483 3502 8392 8042 7392 6772 5252 464
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    2 2692 0551 9992 0291 9511 8541 8471 8401 880
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 7931 8561 860------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Le village est le siĂšge de la sociĂ©tĂ© Riaux, spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication d'escalier. CrĂ©Ă©e en 1977, cette sociĂ©tĂ© employait, en 2012, 230 salariĂ©s pour un chiffre d'affaires de 24 millions d'euros[42].

    Culture

    Bazouges est un ancien village perchĂ© sur une butte ce qui en a toujours fait un lieu touristique prisĂ©. Depuis les annĂ©es 1970, de nombreux artisans et artistes se sont installĂ©s dans les maisons anciennes autour de la place et alentours, attirant les touristes. Depuis le milieu des annĂ©es 1990, ces artisans quittent leurs Ă©choppes et la ville se dĂ©sertifie. Dans ces mĂȘmes annĂ©es s'installait une association officielle d'Art contemporain : "Le Village, site d'expĂ©rimentation artistique"[43], rebaptisĂ© en Superflux en 2022[44].

    Il a été l'un des lieux de tournage principaux du téléfilm Rendez-vous avec le crime de Méliane Marcaggi (2022)[45].

    Lieux et monuments

    La commune abrite trois monuments historiques :

    • ChĂąteau de la Ballue, XVIIe siĂšcle, le bĂątiment et ses jardins, recrĂ©Ă©s de 1973 Ă  1977 par François HĂ©bert-Stevens et Paul Maymond, ont Ă©tĂ© inscrits monument historique par arrĂȘtĂ© du 11 juin 1999[46].
    • Une maison datĂ©e de 1604 et situĂ©e sur la place de la Poterie est inscrite par arrĂȘtĂ© du 4 janvier 1934[47].
    • Une maison Ă  encorbellement du XVIIe siĂšcle, situĂ©e rue de l’Église, est inscrite par arrĂȘtĂ© du 11 octobre 1930[48].

    Autres sites et monuments notables :

    • Église prieurale Saint-Pierre-et-Saint-Paul[49] - [50] (partiellement gothique). L'Ă©glise a Ă©tĂ© entiĂšrement remaniĂ©e entre 1844 et 1859 par l'architecte Anger de la Loriais, puis Arthur Regnault a construit un clocher supplĂ©mentaire entre 1882 et 1885[50]. Vitrail de 1674 classĂ© le 25 octobre 1919[51].
    • Orgue de chƓur de 1889 de l'Ă©glise Saint-Pierre-Saint-Paul des facteurs d'orgues Debierre Louis et Beuchet Joseph[52] - [53].
    • La maison des Pendus Ă  une façade de pierre restaurĂ©e[54]. Elle conserve dix tĂȘtes d'hommes et de femmes sculptĂ©es aux expressions diverses comme des grimaces ou autres expressions pouvant narguer les passant les remarquant.
    • Menhir (pierre dressĂ©e) en bordure de la route menant Ă  Cuguen. Il date du NĂ©olithique (2 000 Ă  5 000 ans av. J.-C.)[55].
    • ForĂȘt de Villecartier.
    • Étang de Villecartier, un des Ă©tangs mĂ©sotrophes initiaux d'Ille-et-Vilaine[56]
    • Les nombreux fours Ă  pain (plus de 100 dans la commune)[57] et le tout nouveau four Ă  pain bĂąti Ă  l'ancienne au cƓur mĂȘme du village en 2008[58].
    • Les maisons, fermes, le manoir XVIIe siĂšcle, les croix monumentales, l'oratoire Saint-Mathurin[59], la chapelle de la-TrinitĂ©, la chapelle funĂ©raire-chapelle de cimetiĂšre... ont fait l'objet d'une Ă©tude gĂ©nĂ©rale par le service rĂ©gional de l'inventaire[60].
    • Tombe d'Alexandre Miniac[61].
    • Rocher du Gros ChĂȘne dit « pierre du Sacrifice »[62]. Il existe de nombreuses hypothĂšses sur le rocher, il s'agirait d'une pierre de sacrifice. La pierre fait objet de lĂ©gendes et de superstitions. Certaines victimes y auraient Ă©tĂ© Ă©gorgĂ©es.
    • Borne milliaire. Elle est d'Ă©poque gallo-romaine, elle est en granite d'environ 160 cm de haut[63]. Dans l'ancien temps, les bornes milliaires Ă©taient placĂ©es au centre d'un carrefour oĂč convergeaient sept chemins. Dans la rĂ©gion il en reste peu.
    • La Vierge Ă  l'Enfant. Elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e au XIXe siĂšcle. Elle est en bronze et argent. Elle porte son fils Ă  droite[64].
    • Labyrinthe. Une pierre a Ă©tĂ© retrouvĂ©e de ce labyrinthe datant du Moyen Âge. La pierre est en granite. Initialement, elle Ă©tait placĂ©e au centre du labyrinthe dans une grande spirale de 2,60 m. Le symbole d'origine gravĂ© sur le pierre est de style paĂŻen. Actuellement, elle est placĂ©e Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise gothique.
    • Le manoir de MartignĂ©, avec sa porte double, charretiĂšre et piĂ©tonne, flanquĂ©e de part et d'autre par deux tours qui datent du XVe siĂšcle, restaurĂ© par une association de protection du patrimoine. Il a conservĂ© ses douves, et les traces d'un double pont-levis[65].
    • L'Ă©glise priorale Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
      L'Ă©glise priorale Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
    • Maison ancienne, place de la Poterie.
      Maison ancienne, place de la Poterie.
    • Maison ancienne, rue de l'Ă©glise.
      Maison ancienne, rue de l'Ă©glise.
    • IntĂ©rieur bazougeais du 8 place de la mairie, aquarelle d'Alexandre Miniac.
      Intérieur bazougeais du 8 place de la mairie, aquarelle d'Alexandre Miniac.
    • La rue de l'Ă©glise, aquarelle d'Alexandre Miniac.
      La rue de l'Ă©glise, aquarelle d'Alexandre Miniac.
    • Catiole bazougeaise des annĂ©es 1850, ayant appartenu Ă  Alexandrine Ory (1821-1897).
      Catiole bazougeaise des années 1850, ayant appartenu à Alexandrine Ory (1821-1897).
    • Pistolets du commis-voyageur bazougeais Alexandre Desmonts (1824-1871) pour se dĂ©fendre du brigandage et des loups en forĂȘt de Villecartier.
      Pistolets du commis-voyageur bazougeais Alexandre Desmonts (1824-1871) pour se dĂ©fendre du brigandage et des loups en forĂȘt de Villecartier.
    • Carte d'alimentation de l'aprĂšs-guerre Ă  Bazouges-la-PĂ©rouse.
      Carte d'alimentation de l'aprĂšs-guerre Ă  Bazouges-la-PĂ©rouse.

    Personnalités liées à la commune

    • Comte Gilles de Ruellan, baron du Tiercent, marquis de la Ballue, vicomte de la MeziĂšre, seigneur du Rocher-Portail et de Mothorin ( ? - 1627)
    • Bienheureux Louis Laurent Gaultier, nĂ© le 17 mars 1717 Ă  Bazouges-la-PĂ©rouse, martyr des Carmes dĂ©cĂ©dĂ© le 2 septembre 1792 Ă  Paris. Une plaque commĂ©morative en marbre, datant du XIXe siĂšcle, se trouve dans l'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Bazouges-la-PĂ©rouse[66].
    • Valentin Chevetel, mĂ©decin et indicateur sous la RĂ©volution.
    • Émile RomĂ© (1888-1965), commissaire gĂ©nĂ©ral de la marine.
    • Alexandre Miniac (1885-1963), architecte Ă  Albert (Somme) et urbaniste de la Reconstruction de Douai [67]. Il vĂ©cut rĂ©guliĂšrement Ă  Bazouges oĂč il repose auprĂšs de sa sƓur Anne. Le MusĂ©e de la Chartreuse de Douai prĂ©sente son plan d'amĂ©nagement de la ville de Douai dressĂ© en 1948 avec Petit.
    • Michel Bouts (1902-1993), Ă©crivain, vielleux et pĂ©dagogue, installa en 1949 dans le Domaine de Bellevue son École du Gai Savoir, qui y fonctionna jusqu'en 1977.
    • AngĂšle Vannier (1917-1980), la poĂ©tesse aveugle, a vĂ©cu Ă  Bazouges-la-PĂ©rouse.
    • AdĂšle Denys (1899-2002), conteuse et romanciĂšre.
    • Jean-Pierre Desthuilliers (nĂ© en 1939), poĂšte et Ă©crivain, fut de 1951 Ă  1953 pensionnaire Ă  l’École du Gai Savoir
    • Jean-Louis DuprĂ© dit Loulou Picasso (nĂ© en 1954), peintre, fondateur du groupe Bazooka
    • Famille Delafosse. Elle a donnĂ© plusieurs maires Ă  la commune, des dĂ©putĂ©s et est une des familles bienfaitrice, elle est Ă  l'origine de la construction de l'hĂŽpital sur un terrain offert par elle ou de l'Ă©cole des filles Sainte-Anne avec un bĂątiment offert par la famille.
    • Statue du bienheureux Louis Laurent Gaultier en l'Ă©glise de Bazouges-la-PĂ©rouse.
      Statue du bienheureux Louis Laurent Gaultier en l'Ă©glise de Bazouges-la-PĂ©rouse.
    • Plaque commĂ©morative du bienheureux Louis Laurent Gaultier en l'Ă©glise de Bazouges-la-PĂ©rouse.
      Plaque commémorative du bienheureux Louis Laurent Gaultier en l'église de Bazouges-la-Pérouse.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • AdĂšle Denys, MĂ©moires d'une centenaire « aout'fas » en pays gallo, 1999, Éditions KĂ©rig, (ISBN 2-9514664-1-2) (texte en gallo et en français).
    • Les Carnets d'une centenaire : RaphaĂ«l, mon frĂšre / AdĂšle Denys, 4e couverture ; ill. Jean-François Miniac. GĂ©vezĂ© : KĂ©rig, 2001, 94 p. (ISBN 978-2-9514664-2-5)
    • Isabelle Huchet, Le marquis va-nu-pied, 2004, Éditions LattĂšs, (ISBN 270962608X)
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des chĂąteaux et des fortifications du moyen Ăąge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4Ăšme trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Bazouges-la-Parouse, ChĂąteau de la Motte et ses deux tours en ruines, p. 117

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Pierre Cornillet, né en 1809 à La Fresnais.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    26. Dubreuil, FĂȘtes..., p. 406.
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    28. La forĂȘt de Villecartier
    29. Colonne des chouans
    30. La chouannerie en pays gallo par Adolphe Orain Armor Ă©diteur, Rennes 1977
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    62. La pierre de Bazouges-la-Pérouse, Raconté par Grand-MÚre Denys de Combourg, Audio de 1990 - Durée 5 minutes.
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