Bazouges-la-PĂ©rouse
Bazouges-la-Pérouse est une commune française homologuée « petite cité de caractÚre », située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 860 habitants[Note 1] (les Bazougeais).
Bazouges-la-PĂ©rouse | |||||
Mairie de Bazouges-la-PĂ©rouse | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | FougÚres-Vitré | ||||
Intercommunalité | Couesnon Marches de Bretagne | ||||
Maire Mandat |
Pascal Hervé 2020-2026 |
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Code postal | 35560 | ||||
Code commune | 35019 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Bazougeais | ||||
Population municipale |
1 860 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 32 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 25âČ 37âł nord, 1° 34âČ 23âł ouest | ||||
Altitude | Min. 10 m Max. 116 m |
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Superficie | 58,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Val-Couesnon | ||||
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | www.bazougeslaperouse.fr | ||||
GĂ©ographie
Bazouges est un village situé à 43 km au nord-est de Rennes sur la route de Pontorson entre FougÚres et Combourg.
Hydrographie
Le territoire communal est notamment traversé au sud par la Tamout.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Feins Sa », sur la commune de Feins, mise en service en 2005[7] et qui se trouve Ă 12 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 811,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et Ă 40 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11,9 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Bazouges-la-Pérouse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (76,9 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (77,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (33,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (30,5 %), forĂȘts (21 %), prairies (13,1 %), zones urbanisĂ©es (1,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la commune est attesté sous les formes Basilgis au XIIe siÚcle et Basocha à 1292[21].
Le nom de la ville serait un dérivé de basilica et de pétra qui deviendra pierreuse puis pérouse, « église » et « pierre ».
Histoire
Moyen Ăge
Au VIIe siÚcle, on trouve des premiÚres traces de la paroisse qui appartiendra ensuite à Notre-Dame de FougÚres depuis le XIe siÚcle puis à l'abbaye de Rillé[22] de FougÚres vers 1163. AprÚs avoir appartenu à Maffroy de Bazouges en 1090 puis au XIIe siÚcle à Raoul Ier de FougÚres, la chùtellenie reste jusqu'en 1789 aux barons de FougÚres. Le chùteau de la Ballue en était la maison seigneuriale.
Temps modernes
De 1588 à 1590, elle passe tour à tour aux mains de Ligueurs et des Royaux. Pillée par les soldats anglais sous le commandement de Montbarot, gouverneur de Rennes en 1590, les habitants se réfugient au chùteau, mais doivent payer aux Anglais 180 livres pour éviter que les vitraux de l'église soient brisés.
Le rÚglement du évoque des toiles de halles et d'emballages tissées autour de Bazouges[23].
La RĂ©volution
Lâorganisation des fĂȘtes rĂ©volutionnaires tĂ©moigne du maintien dâun sentiment favorable au nouveau rĂ©gime, surtout aprĂšs la fin de la Terreur :
- les victoires des armĂ©es rĂ©publicaines sont fĂȘtĂ©es, notamment la paix avec lâAutriche, principal ennemi de la France, en brumaire an VI[24] ;
- lâanniversaire de lâexĂ©cution de Louis XVI, accompagnĂ©e dâun serment de haine Ă la royautĂ© et Ă lâanarchie, est fĂȘtĂ© (Ă partir de 1795)[25] ;
- la fĂȘte du 26 messidor (14 juillet) Ă partir de 1794[24] ;
- les autres fĂȘtes rĂ©publicaines sont suivies, comme la fĂȘte de la Reconnaissance et la fĂȘte de lâAgriculture, pourtant peu suivie dans le dĂ©partement (les 10 prairial et 10 messidor[26]).
Cela nâempĂȘche pas les manifestations dâune opposition diffuse mais dĂ©terminĂ©e, la chouannerie[27]. Ainsi, le 8 mars 1796, un combat a lieu dans la forĂȘt de Villecartier[28] entre RĂ©publicains et Chouans de la rĂ©gion. Deux des chefs de ces derniers, le chevalier de la Vieuville[29] et le vicomte de SĂ©rent furent tuĂ©s et enterrĂ©s par les paysans ; le premier dans la forĂȘt, le second transportĂ© par un paysan nommĂ© Briant, le fut secrĂštement dans un champ lui appartenant. Un pommier marquait la tombe. En 1831, la famille fit exhumer le corps et transfĂ©ra les restes Ă Paris[30].
Le XIXe siĂšcle
La nomination en 1833 de Pierre Cornillet[Note 7], jeune instituteur sortant de l'Ăcole normale de Rennes, provoque lors de la messe du un violent rĂ©quisitoire du curĂ© Barbot qui voit dans l'ouverture d'une Ă©cole communale une vĂ©ritable provocation Ă l'encontre de l'Ă©cole congrĂ©ganiste ouverte en 1825 ; l'Ă©cole nouvelle est prĂ©sentĂ©e par lui comme une Ă©cole d'athĂ©isme, imposĂ©e par la violence Ă une population chrĂ©tienne. Le curĂ©, poursuivi, fut relaxĂ© par la justice et l'affaire fut Ă©voquĂ©e dans les journaux de la rĂ©gion. L'instituteur obtint une autre affectation Ă Bais[31].
La Seconde Guerre mondiale
En 1940, lors de la réquisition de la maison malouine de feu Louis Duchesne par le général allemand Andreas von Aulock, l'infirmiÚre Anne Miniac (1895-1975) évacue le mobilier de l'historien et l'installe chez elle, au 8 place de la Mairie à Bazouges. La maison de Duchesne au chemin de la Corniche étant partiellement détruite par les bombardements de l'été 1944, Anne Miniac a ainsi sauvé ce mobilier, dont la bibliothÚque.
HĂ©raldique
Blasonnement :
Dâargent Ă trois arbres de sinople, au chef dâazur chargĂ© de trois fleurs de lys dâor. |
Politique et administration
Liste des maires
Budget et fiscalité 2013
En 2013, le budget de la commune était constitué ainsi[37] :
- total des produits de fonctionnement : 1 298 000 âŹ, soit 678 ⏠par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 016 000 âŹ, soit 530 ⏠par habitant ;
- total des ressources dâinvestissement : 1 175 000 âŹ, soit 613 ⏠par habitant ;
- total des emplois dâinvestissement : 1 065 000 âŹ, soit 556 ⏠par habitant.
- endettement : 2 064 000 âŹ, soit 1 078 ⏠par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe dâhabitation : 10,33 % ;
- taxe fonciÚre sur les propriétés bùties : 12,54 % ;
- taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties : 30,01 % ;
- taxe additionnelle à la taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties : 0,00 % ;
- cotisation fonciĂšre des entreprises : 0,00 %.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[39].
En 2020, la commune comptait 1 860 habitants[Note 8], en augmentation de 3,74 % par rapport Ă 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Le village est le siÚge de la société Riaux, spécialisée dans la fabrication d'escalier. Créée en 1977, cette société employait, en 2012, 230 salariés pour un chiffre d'affaires de 24 millions d'euros[42].
Culture
Bazouges est un ancien village perchĂ© sur une butte ce qui en a toujours fait un lieu touristique prisĂ©. Depuis les annĂ©es 1970, de nombreux artisans et artistes se sont installĂ©s dans les maisons anciennes autour de la place et alentours, attirant les touristes. Depuis le milieu des annĂ©es 1990, ces artisans quittent leurs Ă©choppes et la ville se dĂ©sertifie. Dans ces mĂȘmes annĂ©es s'installait une association officielle d'Art contemporain : "Le Village, site d'expĂ©rimentation artistique"[43], rebaptisĂ© en Superflux en 2022[44].
Il a été l'un des lieux de tournage principaux du téléfilm Rendez-vous avec le crime de Méliane Marcaggi (2022)[45].
Lieux et monuments
La commune abrite trois monuments historiques :
- ChĂąteau de la Ballue, XVIIe siĂšcle, le bĂątiment et ses jardins, recrĂ©Ă©s de 1973 Ă 1977 par François HĂ©bert-Stevens et Paul Maymond, ont Ă©tĂ© inscrits monument historique par arrĂȘtĂ© du 11 juin 1999[46].
- Une maison datĂ©e de 1604 et situĂ©e sur la place de la Poterie est inscrite par arrĂȘtĂ© du 4 janvier 1934[47].
- Une maison Ă encorbellement du XVIIe siĂšcle, situĂ©e rue de lâĂglise, est inscrite par arrĂȘtĂ© du 11 octobre 1930[48].
Autres sites et monuments notables :
- Ăglise prieurale Saint-Pierre-et-Saint-Paul[49] - [50] (partiellement gothique). L'Ă©glise a Ă©tĂ© entiĂšrement remaniĂ©e entre 1844 et 1859 par l'architecte Anger de la Loriais, puis Arthur Regnault a construit un clocher supplĂ©mentaire entre 1882 et 1885[50]. Vitrail de 1674 classĂ© le 25 octobre 1919[51].
- Orgue de chĆur de 1889 de l'Ă©glise Saint-Pierre-Saint-Paul des facteurs d'orgues Debierre Louis et Beuchet Joseph[52] - [53].
- La maison des Pendus Ă une façade de pierre restaurĂ©e[54]. Elle conserve dix tĂȘtes d'hommes et de femmes sculptĂ©es aux expressions diverses comme des grimaces ou autres expressions pouvant narguer les passant les remarquant.
- Menhir (pierre dressée) en bordure de la route menant à Cuguen. Il date du Néolithique (2 000 à 5 000 ans av. J.-C.)[55].
- ForĂȘt de Villecartier.
- Ătang de Villecartier, un des Ă©tangs mĂ©sotrophes initiaux d'Ille-et-Vilaine[56]
- Les nombreux fours Ă pain (plus de 100 dans la commune)[57] et le tout nouveau four Ă pain bĂąti Ă l'ancienne au cĆur mĂȘme du village en 2008[58].
- Les maisons, fermes, le manoir XVIIe siÚcle, les croix monumentales, l'oratoire Saint-Mathurin[59], la chapelle de la-Trinité, la chapelle funéraire-chapelle de cimetiÚre... ont fait l'objet d'une étude générale par le service régional de l'inventaire[60].
- Tombe d'Alexandre Miniac[61].
- Rocher du Gros ChĂȘne dit « pierre du Sacrifice »[62]. Il existe de nombreuses hypothĂšses sur le rocher, il s'agirait d'une pierre de sacrifice. La pierre fait objet de lĂ©gendes et de superstitions. Certaines victimes y auraient Ă©tĂ© Ă©gorgĂ©es.
- Borne milliaire. Elle est d'Ă©poque gallo-romaine, elle est en granite d'environ 160 cm de haut[63]. Dans l'ancien temps, les bornes milliaires Ă©taient placĂ©es au centre d'un carrefour oĂč convergeaient sept chemins. Dans la rĂ©gion il en reste peu.
- La Vierge à l'Enfant. Elle a été créée au XIXe siÚcle. Elle est en bronze et argent. Elle porte son fils à droite[64].
- Labyrinthe. Une pierre a Ă©tĂ© retrouvĂ©e de ce labyrinthe datant du Moyen Ăge. La pierre est en granite. Initialement, elle Ă©tait placĂ©e au centre du labyrinthe dans une grande spirale de 2,60 m. Le symbole d'origine gravĂ© sur le pierre est de style paĂŻen. Actuellement, elle est placĂ©e Ă cĂŽtĂ© de l'Ă©glise gothique.
- Le manoir de Martigné, avec sa porte double, charretiÚre et piétonne, flanquée de part et d'autre par deux tours qui datent du XVe siÚcle, restauré par une association de protection du patrimoine. Il a conservé ses douves, et les traces d'un double pont-levis[65].
- L'Ă©glise priorale Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
- Maison ancienne, place de la Poterie.
- Maison ancienne, rue de l'Ă©glise.
- Intérieur bazougeais du 8 place de la mairie, aquarelle d'Alexandre Miniac.
- La rue de l'Ă©glise, aquarelle d'Alexandre Miniac.
- Catiole bazougeaise des années 1850, ayant appartenu à Alexandrine Ory (1821-1897).
- Pistolets du commis-voyageur bazougeais Alexandre Desmonts (1824-1871) pour se dĂ©fendre du brigandage et des loups en forĂȘt de Villecartier.
- Carte d'alimentation de l'aprĂšs-guerre Ă Bazouges-la-PĂ©rouse.
Personnalités liées à la commune
- Comte Gilles de Ruellan, baron du Tiercent, marquis de la Ballue, vicomte de la MeziĂšre, seigneur du Rocher-Portail et de Mothorin ( ? - 1627)
- Bienheureux Louis Laurent Gaultier, né le 17 mars 1717 à Bazouges-la-Pérouse, martyr des Carmes décédé le 2 septembre 1792 à Paris. Une plaque commémorative en marbre, datant du XIXe siÚcle, se trouve dans l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Bazouges-la-Pérouse[66].
- Valentin Chevetel, médecin et indicateur sous la Révolution.
- Ămile RomĂ© (1888-1965), commissaire gĂ©nĂ©ral de la marine.
- Alexandre Miniac (1885-1963), architecte Ă Albert (Somme) et urbaniste de la Reconstruction de Douai [67]. Il vĂ©cut rĂ©guliĂšrement Ă Bazouges oĂč il repose auprĂšs de sa sĆur Anne. Le MusĂ©e de la Chartreuse de Douai prĂ©sente son plan d'amĂ©nagement de la ville de Douai dressĂ© en 1948 avec Petit.
- Michel Bouts (1902-1993), Ă©crivain, vielleux et pĂ©dagogue, installa en 1949 dans le Domaine de Bellevue son Ăcole du Gai Savoir, qui y fonctionna jusqu'en 1977.
- AngÚle Vannier (1917-1980), la poétesse aveugle, a vécu à Bazouges-la-Pérouse.
- AdĂšle Denys (1899-2002), conteuse et romanciĂšre.
- Jean-Pierre Desthuilliers (nĂ© en 1939), poĂšte et Ă©crivain, fut de 1951 Ă 1953 pensionnaire Ă lâĂcole du Gai Savoir
- Jean-Louis Dupré dit Loulou Picasso (né en 1954), peintre, fondateur du groupe Bazooka
- Famille Delafosse. Elle a donné plusieurs maires à la commune, des députés et est une des familles bienfaitrice, elle est à l'origine de la construction de l'hÎpital sur un terrain offert par elle ou de l'école des filles Sainte-Anne avec un bùtiment offert par la famille.
- Statue du bienheureux Louis Laurent Gaultier en l'Ă©glise de Bazouges-la-PĂ©rouse.
- Plaque commémorative du bienheureux Louis Laurent Gaultier en l'église de Bazouges-la-Pérouse.
Voir aussi
Bibliographie
- AdĂšle Denys, MĂ©moires d'une centenaire « aout'fas » en pays gallo, 1999, Ăditions KĂ©rig, (ISBN 2-9514664-1-2) (texte en gallo et en français).
- Les Carnets d'une centenaire : Raphaël, mon frÚre / AdÚle Denys, 4e couverture ; ill. Jean-François Miniac. Gévezé : Kérig, 2001, 94 p. (ISBN 978-2-9514664-2-5)
- Isabelle Huchet, Le marquis va-nu-pied, 2004, Ăditions LattĂšs, (ISBN 270962608X)
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des chĂąteaux et des fortifications du moyen Ăąge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4Ăšme trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Bazouges-la-Parouse, ChĂąteau de la Motte et ses deux tours en ruines, p. 117
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site municipal
- Bazouges-la-PĂ©rouse sur le site de l'office de tourisme
- Inventaire national du patrimoine naturel (INPN)
- Ătymologie et histoire de Bazouges-la-PĂ©rouse
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Pierre Cornillet, né en 1809 à La Fresnais.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : Bazouges-la-Pérouse sur le site de l'Institut géographique national (archive Wikiwix).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Feins Sa - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bazouges-la-Pérouse et Feins », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Feins Sa - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bazouges-la-Pérouse et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN 2-903708-04-5 et 978-2-903708-04-7, OCLC 236056804), p. 323
- Abbaye Saint-Pierre de Rillé
- "Mémoire concernant la fabrique et le commerce des différentes toiles comprises dans le rÚglement du 22 may 1736 des toiles rayées et des coutil qui se fabriquent en Bretagne", Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, C 3929
- Louis Dubreuil, « FĂȘtes rĂ©volutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 397.
- Dubreuil, FĂȘtes..., p. 398-399.
- Dubreuil, FĂȘtes..., p. 406.
- Voir aussi : Bataille de la Vieuville ou combat du Rocher de Bouliers
- La forĂȘt de Villecartier
- Colonne des chouans
- La chouannerie en pays gallo par Adolphe Orain Armor Ă©diteur, Rennes 1977
- Gilbert Nicolas, "Instituteurs entre politique et religion", éditions Apogée, 1993, (ISBN 2-909275-11-6).
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203766q/f538.image
- « Le maire Daniel Prévost se représente », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Ils ont Ă©tĂ© Ă©lus maires hier soir », Ouest-France (Ă©d. Rennes), no 19320,â 22-23 mars 2008, p. 7 (ISSN 0999-2138).
- « Sans surprise, Pascal Hervé est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- https://election-municipale.linternaute.com/resultats/bazouges-la-perouse/ville-35019
- Les comptes de la commune de Bazouges-la-pérouse
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Riaux : le spécialiste de l'escalier qui monte, qui monte
- "Le village", site d'expérimentation artistique
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