Mâcon villages
Le mâcon-villages[N 2] est un vin blanc français produit dans le vignoble du Mâconnais, en Bourgogne. Il s'agit d'une dénomination au sein de l'appellation d'origine contrôlée mâcon. La superficie de cette AOC est de 1 336 hectares avec le chardonnay B comme cépage.
Mâconnais | |
Désignation(s) | Mâconnais |
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Appellation(s) principale(s) | mâcon |
Type d'appellation(s) | AOC |
Reconnue depuis | 1937 |
Pays | France |
Région parente | vignoble de Bourgogne |
Sous-région(s) | vignoble du Mâconnais |
Localisation | Saône-et-Loire |
Climat | tempéré océanique à tendance continentale |
Sol | argilo-calcaire |
Superficie plantée | 1 336 hectares |
Cépages dominants | chardonnay B[N 1] |
Vins produits | blancs |
Production | 81 194 hectolitres |
Pieds à l'hectare | minimum 7 000 pieds à l'hectare[1] |
Rendement moyen à l'hectare | maximum 58 à 73 hectolitres par hectare[1] |
Histoire
Antiquité
L’édit de l'empereur romain Domitien, en 92, interdisait la plantation de nouvelles vignes hors d’Italie ; il fit arracher partiellement les vignes en Bourgogne afin d’éviter la concurrence. Le vignoble résultant suffisait aux besoins locaux[2]. Mais Probus annula cet édit en 280[3].
Moyen Âge
Dès le début du VIe siècle, l’implantation du christianisme avait favorisé l’extension de la vigne par la création d’importants domaines rattachés aux abbayes. En 1416, Charles VI fixa par un édit les limites de production du vin de Bourgogne[4]. À la mort de Charles le Téméraire, le vignoble de Bourgogne fut rattaché à la France, sous le règne de Louis XI.
Période contemporaine
XIXe siècle
Dans les décennies 1830-1840, la pyrale survint et attaqua les feuilles de la vigne. Elle fut suivie d'une maladie cryptogamique, l'oïdium[5]. Le millésime 1865 a donné des vins aux teneurs naturelles en sucres très élevées et des vendanges assez précoces[6]. À la fin de ce siècle arrivèrent deux nouveaux fléaux de la vigne. Le premier fut le mildiou, autre maladie cryptogamique, le second le phylloxéra. Cet insecte térébrant venu d'Amérique mit très fortement à mal le vignoble[5]. Après de longues recherches, on finit par découvrir que seul le greffage permettrait à la vigne de pousser en présence du phylloxéra.
XXe siècle
Le mildiou provoqua un désastre considérable en 1910. L'appellation d'origine contrôlée est créée en 1937[7]. L'enjambeur apparaît dans les années 1960-1970, remplaçant le cheval ; les techniques en viticulture et œnologie ont bien évolué depuis cinquante ans (vendange en vert, table de triage, cuve en inox, pressoir électrique puis pneumatique, etc.).
XXIe siècle
Avec la canicule de 2003, les vendanges débutèrent pour certains domaines cette année-là à la mi-août, soit avec un mois d'avance, des vendanges très précoces qui ne s'étaient pas vues depuis 1422 et 1865 d'après les archives[6].
Situation géographique
Situé en Saône-et-Loire dans le Vignoble du Mâconnais, entre le Tournugeois au nord et la lisière du Beaujolais au sud, en passant par le Haut-Mâconnais (qui groupe les communes les plus densément plantées en vigne).
Aire de la dénomination
Selon le décret de 2009, la récolte des raisins, la vinification et l'élaboration du mâcon-villages sont assurées sur le territoire des communes suivantes[1] :
- Ameugny, Azé, Berzé-la-Ville, Berzé-le-Châtel, Bissy-la-Mâconnaise, Bissy-sous-Uxelles, Blanot, Bonnay, Boyer, Bray, Bresse-sur-Grosne, Burgy, Burnand, Bussières, Chaintré, Champagny-sous-Uxelles, Chânes, Chapaize, La Chapelle-de-Guinchay, La Chapelle-sous-Brancion, Charbonnières, Chardonnay, Charnay-lès-Mâcon, Chasselas, Chevagny-les-Chevrières, Chissey-lès-Mâcon, Clessé, Cortevaix, Crèches-sur-Saône, Cruzille, Curtil-sous-Burnand, Davayé, Etrigny, Farges-lès-Mâcon, Fuissé, Grevilly, Hurigny, Igé, Jugy, Laives, Laizé, Leynes, Lournand, Lugny, Mâcon, Mancey, Martailly-lès-Brancion, Massy, Milly-Lamartine, Montbellet, Montceaux-Ragny, Ozenay, Péronne, Pierreclos, Plottes, Prissé, Pruzilly, La Roche-Vineuse, Romanèche-Thorins, Royer, Saint-Albain, Saint-Amour-Bellevue, Saint-Gengoux-de-Scissé, Saint-Gengoux-le-National, Saint-Martin-Belle-Roche, Saint-Maurice-de-Satonnay, Saint-Symphorien-d'Ancelles, Saint-Vérand, Saint-Ythaire, La Salle, Savigny-sur-Grosne, Sennecey-le-Grand, Senozan, Sologny, Solutré-Pouilly, Tournus, Uchizy, Vergisson, Vers, Verzé, La Vineuse, Vinzelles et Viré.
Géologie et orographie
La vigne pousse sur des sols bruns calcaires, calciques, siliceux, argileux ou sableux selon les endroits. L'orientation est nord-nord-est ou sud-sud-ouest selon les lieux de vignes dans les communes de cette AOC.
Climatologie
C'est un climat tempéré à légère tendance continentale.
Pour la ville de Mâcon (216 mètres), les valeurs climatiques de 1961 à 1990, car l'ensemble des communes de cette appellation se situe vers Mâcon :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,6 | 0,7 | 2,5 | 5,2 | 8,9 | 12,3 | 12,4 | 13,9 | 11,1 | 7,5 | 2,9 | 0,1 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 2,1 | 4 | 6,8 | 10 | 13,9 | 17,5 | 20,1 | 19,4 | 16,4 | 11,7 | 6 | 2,7 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,9 | 7,3 | 11,1 | 14,8 | 18,9 | 22,8 | 25,7 | 24,9 | 21,7 | 15,9 | 9,1 | 5,3 | 15,2 |
Précipitations (mm) | 66,3 | 60,9 | 58,7 | 69,4 | 85,9 | 74,7 | 58,1 | 77,1 | 75,7 | 71,7 | 72,7 | 70,4 | 841,4 |
Vignoble
Présentation
L'aire de production est située en Saône-et-Loire, dans le vignoble du Mâconnais. Elle comprend une superficie qui représente 1 336 hectares pour 7 366 hectolitres de volume de production[7].
Encépagement
Le chardonnay B compose les vins blancs de l'AOC. Ses grappes sont relativement petites, cylindriques, moins denses que celles du pinot noir N[9], constituées de grains irréguliers, assez petits, de couleur jaune doré[9]. De maturation de première époque comme le pinot noir N, il s'accommode mieux d'une humidité de fin de saison avec une meilleure résistance à la pourriture s'il n'est pas en situation de forte vigueur. Il est sensible à l'oïdium et à la flavescence dorée. Il débourre un peu avant le pinot noir N, ce qui le rend également sensible aux gelées printanières. Les teneurs en sucre des baies peuvent atteindre des niveaux élevés tout en conservant une acidité importante, ce qui permet d'obtenir des vins particulièrement bien équilibrés, puissants et amples, avec beaucoup de gras et de volume[10].
Travail manuel
Ce travail commence par la taille, dite « taille à queue du Mâconnais » est caractéristique du mâconnais, c'est une dérivation de la taille en guyot. Cette taille en « arcure » permet de lutter contre le phénomène d'acrotonie, typique du cépage chardonnay B, elle permet aussi de préserver la vigne contre le gel de printemps[11]. Le tirage des sarments suit la taille. Les sarments sont enlevés et peuvent être brûlés ou mis au milieu du rang pour être broyés. On passe ensuite aux réparations. Puis vient le pliage des baguettes. Éventuellement, après le pliage des baguettes, une plantation de nouvelles greffes est réalisée. L'ébourgeonnage peut débuter dès que la vigne a commencé à pousser. Cette méthode permet, en partie, de réguler les rendements[11]. Le relevage est pratiqué lorsque la vigne commence à avoir bien poussé. En général, deux à trois relevages sont pratiqués. La vendange en vert est pratiquée de plus en plus dans cette appellation. Cette opération est faite dans le but de réguler les rendements et surtout d'augmenter la qualité des raisins restants[11]. Pour finir avec le travail manuel à la vigne, se réalise l'étape importante des vendanges.
Travail mécanique
L'enjambeur est d'une aide précieuse. Les différents travaux se composent du broyage des sarments, réalisé lorsque les sarments sont tirés et mis au milieu du rang. De trou fait à la tarière, là où les pieds de vignes sont manquants, en vue de planter des greffes au printemps. De labourage ou griffage, réalisé dans le but d'aérer les sols et de supprimer des mauvaises herbes. De désherbage fait chimiquement pour tuer les mauvaises herbes. De plusieurs traitements des vignes, réalisés dans le but de les protéger contre certaines maladies cryptogamiques (mildiou, oïdium, pourriture grise, etc.) et certains insectes (eudémis et cochylis)[11]. De plusieurs rognages consistant à reciper ou couper les branches de vignes (rameaux) qui dépassent du système de palissage. Des vendanges mécaniques se réalisant avec une machine à vendanger ou une tête de récolte montée sur un enjambeur.
Vins
Titres alcoométriques volumiques
AOC | Blanc | Blanc |
Titre alcoométrique volumique | minimal | maximal |
Mâcon villages[12] | 10,5 % vol | 13 % vol |
Vinification et élevage
Voici les méthodes générales de vinification pour cette appellation. Il existe cependant des petites différences de méthode entre les différents viticulteurs, négociants et caves coopératives.
Vinification en blanc
Comme pour le rouge, la récolte est manuelle ou mécanique et peut être triée. Les raisins sont ensuite transférés dans un pressoir pour le pressurage. Une fois le moût en cuve, le débourbage est pratiqué généralement après un enzymage. À ce stade, une stabulation préfermentaire à froid (environ 10 à 12 degrés pendant plusieurs jours) peut être recherchée pour favoriser l'extraction des arômes[11]. Mais le plus souvent, après 12 à 48 heures, le jus clair est soutiré et mis à fermenter[11]. La fermentation alcoolique se déroule avec un suivi tout particulier pour les températures qui doivent rester à peu près stables (18 à 24 degrés)[11]. La chaptalisation est aussi pratiquée pour augmenter le titre alcoométrique volumique si nécessaire. La fermentation malolactique est réalisée en Fûts ou en cuves. Les vins sont élevés « sur lies », en fûts, dans lesquels le vinificateur réalise régulièrement un « bâtonnage », c'est-à -dire une remise en suspension des lies[11]. Cette opération dure pendant plusieurs mois au cours de l'élevage des blancs. À la fin, la filtration du vin est pratiquée pour rendre les vins plus limpides[11]. La mise en bouteille clôture l'opération.
Terroir et vins
Sur des sols bruns calcaires, calciques, siliceux, argileux ou sableux selon les endroits, ils donnent des vins blancs qui ont une robe or blanc ou or jaune paille. Les arômes sont dans les notes d'agrumes, de rose blanche, d'acacia, de genêt, de chèvrefeuille, de fougère, de citronnelle. La bouche est fraîche, fruitée, ronde et suave[7].
Gastronomie, garde et température de service
Les vins blancs de cette AOC s'accordent bien avec une poularde, une friture, une salade au chèvre chaud, certains fromages (Saint-Nectaire, fromages de chèvre), de la volaille, du poisson, de la ratatouille[13] - [14]... La durée de garde se situe aux environs de 5 ans[14] et ce vin se sert entre 11 et 13 degrés[13].
Économie
Commercialisation
La commercialisation de cette appellation se fait par divers canaux de vente : dans les caveaux du viticulteur, dans les salons des vins (vignerons indépendants, etc.), dans les foires gastronomiques, par exportation, dans les cafés-hôtels-restaurants (C.H.R.), dans les grandes et moyennes surfaces (G.M.S.).
Structure des exploitations
Il existe des domaines de tailles différentes. Ces domaines mettent tout ou une partie de leurs propres vins en bouteilles et s'occupent aussi de le vendre. Les autres, ainsi que ceux qui ne vendent pas tous leurs vins en bouteilles, les vendent aux maisons de négoce.
Les caves coopératives et leurs apporteurs sont des vignerons. Ces derniers peuvent leur amener leurs récoltes, ou bien la cave coopérative vendange elle-même (machine à vendanger en général).
Les maisons de négoce achètent leurs vins, en général, en vin fait (vin fini) mais parfois en raisin ou en moût[15]. Elles achètent aux domaines et passent par un courtier en vin qui sert d'intermédiaire moyennant une commission de l'ordre de 2 % à la charge de l'acheteur.
Listes des producteurs
- Maison Beaudet Paul,
- Domaine Bouchacourt Denis à Solutré-Pouilly,
- Cave de Lugny[16],
- Cave de Chaintré[17],
- Cave coopérative de Clessé,
- Cave du Père Tienne à Sologny,
- Château de Messey à Ozenay,
- Domaine Chateau Vitallis à Fuissé,
- Maison Collin Bourisset à La Chapelle-de-Guinchay,
- Domaine Corsin à Davayé,
- Maison d'Allaines François à Demigny,
- Domaine de la Quintaine à Clessé,
- Domaine Sainte Barbe à Viré,
- Domaines des Niales à Saint-Maurice-de-Satonnay,
- Domaine Eloy Jean-Yves à Fuissé,
- Domaine Gaillard à Davayé,
- Domaine des Gandines à Clessé,
- Domaine Gonon Jean-François à Vergisson,
- Maison Kerlann (Meursanges,
- Domaine Saint-Denis (Laferrère Hubert) à Lugny,
- Cave de Viré[18],
- etc.
Concours des vins
Parmi les plus importants concours des vins récompensant chaque année – entre autres – le mâcon-villages figurent :
- le concours général agricole (section vin), organisé chaque année à Paris ;
- le Concours national des vins de Mâcon, consistant en une dégustation annuelle de vins, avec l'attribution de médailles pour les meilleurs vins, de toutes les régions viticoles françaises.
Existent aussi :
- le Concours des vins du Mâconnais et du Beaujolais Saint-Vincent, organisé par la Société d’agriculture et de viticulture de l’arrondissement de Mâcon (sous le patronage du préfet de Saône-et-Loire, du président du conseil départemental de Saône-et-Loire et du maire de Mâcon, du lycée viticole et agronomique « Lucie Aubrac » de Davayé, du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne, de l’Inter-Beaujolais et de la Confrérie des vignerons de saint Vincent) pour primer les meilleurs crus, sélectionnés par 500 dégustateurs parmi 1200 vins (ce concours a tenu sa 130e édition en janvier 2023) ;
- la Distinction Saint-Vincent, créée en 1986 et se déroulant chaque année au mois de mars sous l'égide de l'Union des Producteurs de Vins Mâcon pour mettre en valeur les meilleures cuvées de l’appellation Mâcon (sans toutefois établir de classement entre elles), récompense ouverte à tous les producteurs de vins Mâcon et exclusivement réservée aux vins blancs, rosés et rouges de l’année en cours et de l’année précédente, et provenant des appellations d’origine contrôlée suivantes : Mâcon (blanc, rosé et rouge), Mâcon-Villages (blanc) et Mâcon + nom de commune (blanc, rosé et rouge)[19].
Notes et références
Notes
- Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
- Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
Références
- Site de Légifrance, décret du 27 octobre 2009 relatif aux appellations d'origine contrôlées (...) « Mâcon » (...)
- Marcel Lachiver, op. cit., p. 37-38.
- Henri Cannard : AOC Mercurey, Le vignoble d'hier, p. 27.
- Site du BIVB : Historique, consulté le 24 novembre 2008.
- Le Figaro et La Revue du vin de France (2008) : Vins de France et du monde (Bourgogne : Côte de Beaune), L'histoire, p. 26.
- La Revue du vin de France n°482S : Le Millésime 2003 en Bourgogne, p. 109.
- Site du BIVB, page sur Mâcon villages, consulté le 3 mars 2011.
- Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1961-1990), consulté le 8 décembre 2008.
- Christian Pessey, Vins de Bourgogne, La vigne et le vin « Chardonnay », p.13
- Catalogue des variétés et clones de vigne cultivés en France ENTAV, Éditeur
- Conduite et gestion de l'exploitation agricole, cours de viticulture et œnologie du lycée viticole de Beaune (1999-2001). Baccalauréat professionnel option viticulture-œnologie.
- Fédération viticole de Saône-et-Loire : Chiffres de 2005
- Site de Terres Secrètes, page sur le Mâcon villages, consulté le 4 mars 2011
- « Site de Passion Vin, page sur le Mâcon villages »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consulté le 4 mars 2011
- Le Figaro et La Revue du Vin de France (2008) : Vins de France et du monde, Bourgogne : Côte de Beaune, (Le négoce), p. 24.
- Premier producteur de Mâcon-Villages avec 30 % de la production du Mâconnais. Cave coopérative disposant depuis 1994 de trois chais, avec ceux de Saint-Gengoux-de-Scissé et de Chardonnay.
- Essentiellement en Mâcon Chaintré (Mâcon + nom de commune)
- Cave coopérative disposant depuis 1995 de deux chais, avec celui de Sennecé-lès-Mâcon.ux de
- « Distinction Saint-Vincent des Vins Mâcon », sur www.vins-macon.com, .
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Christian Pessey, Vins de Bourgogne (Histoire et dégustations), édition Flammarion, Paris, 2002, Histoire (91 pages) et Dégustations (93 pages) (ISBN 2-08-011017-9)
- Les vins de France et du monde, no 11 (côtes de Beaune), 96 pages, édité par La société du Figaro et La Revue du Vin de France, Paris, 2008 (ISBN 978-2-8105-0065-9)
- Marcel Lachiver, Vins, vignes et vignerons. Histoire du vignoble français, éd. Fayard, Paris, 1988 (ISBN 2-213-02202-X), pp. 289, 367, 368, 372 et 374