Cruzille
Cruzille est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Cruzille | |||||
L'église Saint-Pierre et le monument aux morts. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mâconnais - Tournugeois | ||||
Maire Mandat |
Gilles Charpy-Puget 2020-2026 |
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Code postal | 71260 | ||||
Code commune | 71156 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cruzeliats[1], Cruzillats[1], Cruzillois[2] | ||||
Population municipale |
261 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 30′ 29″ nord, 4° 47′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 230 m Max. 476 m |
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Superficie | 11,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Hurigny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | cruzille.fr | ||||
Géographie
Outre le bourg, Cruzille possède cinq hameaux qui sont : Collonge, Sagy-le-Haut et Sagy-le-Bas, situés tous les trois dans la vallée viticole qui traverse le village à l'est, et Fragnes et Ouxy, situés quant à eux à l'ouest, de l'autre côté du Bois de la Montagne. Ces deux derniers sont remarquables par leur situation. Tournés vers la vallée de Cormatin, ils marquent la frontière entre la région viticole du Haut-Mâconnais et celle d'élevage du Clunisois. Les points de vue vers les vallées de la Grosne et de la Guye y sont magnifiques lorsque le temps est favorable. La rivière qui traverse le hameau de Sagy-le-Bas, l'Ail, s'oriente très vite à l'est pour s'écouler doucement dans la vallée de Sainte-Geneviève, qui conduit au hameau de Collongette (commune de Lugny). L'eau de cette rivière alimentait jadis un moulin aujourd'hui disparu, autrefois écart isolé de Cruzille : le moulin Meurier, ancien moulin seigneurial tirant son nom du patronyme d'un tenancier.
Village viticole appartenant à l'aire de production du Mâcon-Lugny[3], Cruzille dispose de vignes majoritairement plantées de pieds de chardonnay dont la vendange est presque exclusivement vinifiée à la cave coopérative de Lugny. La commune dispose toutefois de plusieurs vignerons indépendants : Domaine des Vignes du Maynes et Domaine Guillot-Broux (ce dernier ayant été l'un des pionniers en France en matière de vin issu de l'agriculture biologique, avec Pierre Guillot qui se lança dans l'aventure en 1954)[4]. En l'an 2000, Cruzille disposait de 140 hectares de vignes, qui se répartissaient de la sorte : 110 hectares de « Mâcon Village », 19 hectares de « Bourgogne Pinot noir » et 11 hectares de « Mâcon rouge »[5].
Sur le territoire de la commune est partiellement implantée une forêt domaniale : la forêt des Grisons (contenance totale : 557,23 ha), mêlant feuillus et conifères[6].
Particularité notable : à l'intérieur du territoire de la commune est enclavée une parcelle de bois d'une contenance de 4,50 hectares (dénommée Le Bois du Mont) appartenant à la commune de Bissy-la-Mâconnaise (mais non limitrophe de cette commune), situation résultant d'une contestation de propriété ayant opposé les habitants des hameaux de Sagy (Cruzille) à ceux de Charcuble (Bissy) à partir de 1762 (situation qui donna lieu à quantité de procès, qui durèrent pendant un siècle).
Hydrographie
Le principal cours d'eau traversant le territoire de Cruzille est l'Ail, affluent de la rive gauche de la Bourbonne (dans laquelle l'Ail se jette en aval du bourg de Lugny).
8 janvier 1934 : fondation du Syndicat intercommunal des eaux du Haut-Mâconnais, auquel appartiennent Cruzille et neuf autres communes (Lugny, Burgy, Clessé, Viré, Saint-Maurice-de-Satonnay, Vérizet, Bissy-la-Mâconnaise, Péronne et Montbellet), rejointes le 16 août 1934 par Plottes, Chardonnay et Uchizy (puis par Farges et Grevilly en 1938 et par Saint-Gengoux-de-Scissé, Azé et Igé après-guerre). Les premières maisons de Cruzille alimentées en eau potable le sont en mars 1937.
Communes limitrophes
Martailly-lès-Brancion | Grevilly | |||
Chissey-lès-Mâcon | N | |||
O Cruzille E | ||||
S | ||||
Bissy-la-Mâconnaise | Lugny |
Urbanisme
Typologie
Cruzille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [7] - [8] - [9].La commune est en outre hors attraction des villes[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40 %), cultures permanentes (27 %), prairies (22,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Plan local d'urbanisme
L'urbanisme sur les 1111 hectares du territoire de Cruzille est régi par un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi), document d’urbanisme dont le territoire d’effet n'est plus la commune mais la communauté de communes, soit vingt-quatre communes membres réparties sur le Haut-Mâconnais et le Tournugeois.
Ce document stratégique traduit les principes d’aménagement du territoire et constitue un outil réglementaire fixant les règles de construction et d’occupation des sols applicables sur le territoire de l'intercommunalité du Mâconnais-Tournugeois, d'où son contenu : un rapport de présentation retraçant le diagnostic du territoire, un projet d’aménagement et de développement durable (PADD) exposant la stratégie intercommunale, des orientations d’aménagement et de programmation (OAP) définissant les conditions d’aménagements de certains quartiers/ilots (cas particuliers), un règlement fixant les règles d’utilisation et de droit des sols ainsi que des annexes (plan de zonage, liste des servitudes, etc.).
Le PLUi du Mâconnais-Tournugeois, fruit d'un processus lancé par la communauté de communes en 2016, est actuellement en voie de finalisation.
Toponymie
Jusqu'au XIXe siècle, son nom s'est écrit Cruzilles, puis elle a perdu progressivement son s pour s'écrire définitivement Cruzille.
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Histoire
En 1581, Georges de Beauffremont, seigneur de Cruzille, obtint que la seigneurie soit érigée en comté, « pour lui et ses hoirs mâles sans être sujet à la reversion au domaine et couronne en cas que ledit sieur de Beauffemont décédera sans enfants mâles ». Le comté comprenait : Collonge, Sagy, Ouxy et Gratay, Cruzille, Grevilly et Ozenay.
Huit ans plus tard, en septembre 1589, le château de Cruzille, propriété de Georges-Épaminondas de Beauffremont, qui tenait pour le roi, fut attaqué par des assaillants combattant au nom de la Ligue. Au lendemain d'un assaut qui coûta la vie au colonel de Lagrange (tué d'un coup de mousquet à la tête d'une trentaine de soldats), l'artillerie permit de faire deux brèches, l'une dans la muraille, l'autre dans la salle du corps de logis, et les attaquants purent s'engouffrer dans le château. Les cinquante hommes de la garnison, ainsi que leur commandant, le capitaine Le Prin, furent passés par le fil de l'épée. L'année suivante, les troupes royales reprirent le château, qui fut toutefois enlevé une fois encore par la Ligue en 1592. Ce n'est qu'en 1594 que les troupes royales s'y établirent définitivement.
Jusqu'à la Révolution et la création des communes, le hameau de Sagy dépendit alternativement des paroisses de Cruzille et de Bissy-la-Mâconnaise (à raison de deux années pour Cruzille et d'une année pour Bissy-la-Mâconnaise)[14].
Il en fut de même des hameaux de Fragnes et d'Ouxy, qui dépendirent alternativement des paroisses de Prayes (aujourd'hui hameau de Chissey-lès-Mâcon) et de Cruzille.
Fin juillet 1789 : épisode de la Grande Peur en Mâconnais. Parmi d'autres brigands arrêtés, les Cruzillois Jean Gaguin (29 ans), couvreur, et Jean Ducloux, peignier, sont pendus, respectivement à Cluny et Tournus[15].
1790 : à la création des cantons, la commune de Cruzille est rattachée au canton de Lugny, alors composé de douze communes[16].
1847 : la commune se dote d'un nouveau cimetière, en remplacement de celui jouxtant l'église Saint-Pierre.
15 août 1922 : inauguration du monument aux morts (dû à l'artiste Bédet de Tournus), dont le fût porte le nom de dix-sept enfants de la commune morts pour la France en 1914-1918.
1972 : création du Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) du canton de Lugny (siège en mairie de Lugny), auquel adhèrent Cruzille et treize autres communes du Haut-Mâconnais, avec pour objet : la couverture des dépenses d'investissement et de fonctionnement du collège de Lugny, la réalisation d'une maison de retraite, la création et le fonctionnement de tous services sociaux (tels que dispensaire, aide à domicile par exemple), la réalisation de travaux d'assainissement, le ramassage d'ordures ménagères et l'entretien de la voirie communale[17].
1993 : fondation de la communauté de communes du Haut-Mâconnais (avec Lugny pour siège), regroupant sept communes : Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Chardonnay, Cruzille, Grevilly, Lugny et Saint-Gengoux-de-Scissé. À cette première communauté de communes a succédé, le 1er janvier 2003, la communauté de communes du Mâconnais - Val de Saône (siège à Lugny), résultant de la fusion de trois intercommunalités (celles du Haut-Mâconnais, de la Haute-Mouge et du Mâconnais-Val de Saône) et totalisant une population de 7 336 habitants.
Décembre 1997 : rattachement des communes de Cruzille et de Grevilly, qui disposaient jusque-là d'une compagnie de sapeurs-pompiers, au secteur du centre de secours de Lugny, entraînant la dissolution de la compagnie de Cruzille-Grevilly.
Héraldique
Ci-après, les blasons des cinq familles nobles ayant successivement possédé la seigneurie de Cruzille, de Poncet de Lugny (XIIIe siècle) à Florent-Alexandre-Melchior de La Baume, comte de Montrevel et baron de Lugny (1789) :
Famille de Saillans.
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité et canton
Cruzille, après avoir appartenu à la communauté de communes du Mâconnais-Val-de-Saône (siège à Lugny), relève depuis le 1er janvier 2017 de la communauté de communes du Mâconnais-Tournugeois (siège à Tournus), à la suite de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (cette nouvelle communauté résulte de la fusion de deux communautés de communes : la communauté de communes du Tournugeois qui regroupait douze communes du Tournugeois et la communauté de communes du Mâconnais-Val-de-Saône qui regroupait douze communes du Haut-Mâconnais).
Cruzille, commune qui relevait du canton de Lugny depuis 1790, appartient depuis 2015 au canton d'Hurigny, à la suite du nouveau découpage territorial de Saône-et-Loire entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015 (découpage défini par le décret du 18 février 2014[18], en application des lois du 17 mai 2013). Le canton d'Hurigny, tel qu'il se présente depuis cette réforme, est constitué de communes qui appartenaient auparavant à trois anciens cantons : le canton de Lugny (14 communes), le canton de Mâcon-Nord (12 communes) et le canton de Mâcon-Sud (2 communes).
Population et société
Démographie
Les habitants de Cruzille s'appellent désormais les Cruzillois (historiquement, ils se sont appelés les Cruzeliats, mais cette dénomination a été abandonnée progressivement au XIXe siècle).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2020, la commune comptait 261 habitants[Note 2], en augmentation de 1,95 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Cultes
Cruzille appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné du Mâconnais (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse qui a son siège à Lugny et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.
C'est un peu avant la Première Guerre mondiale que Cruzille (dont dépendait Grevilly, commune réunie à Cruzille en 1806 pour le spirituel) cessa de disposer d'un curé (cure vacante à partir de 1908) et pendant cette guerre que la paroisse fut définitivement rattachée à celle de Lugny pour le culte (l'abbé Léon Ravennet étant curé-archiprêtre de Lugny)[23].
Économie
Cruzille est un village essentiellement viticole.
On y produit principalement l'appellation d'origine contrôlée Mâcon villages « Mâcon-Lugny », qui est l'une des 27 dénominations géographiques complémentaires de l’appellation régionale « Mâcon » (appellation totalisant 484 hectares pour une récolte annuelle de 4,1 millions de bouteilles[24], dont l'aire délimitée est comprise, depuis un décret de 2005, à l’intérieur des communes de Lugny, Bissy-la-Mâconnaise, Saint-Gengoux-de-Scissé et Cruzille pour partie).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Cruzille, siège depuis 1970 d'un établissement éducatif spécialisé[25].
- L'église Saint-Pierre. Datant du début du XIIe siècle, placée sous le vocable de saint Pierre, cette église est romane dans l'ensemble malgré de nombreux remaniements. Elle est composée d'une nef unique, d'une travée sous clocher et d'une abside en hémicycle (XVIIe siècle ?). Au nord-est : la chapelle des seigneurs (XVe siècle), placée sous le vocable de saint Georges. Parmi les pierres tombales figurent celle de Jacques-Philippe-Eugène de la Baume-Montrevel, seigneur de Mercé, comte de Cruzille, Noble, Brancion et autres lieux, mort à Cruzille en 1731[26]. Son clocher abrite une cloche unique, fondue en 1925[27]. À l'intérieur de la nef, chemin de croix restauré en 2005[28]. Aux abords de l'église, remarquer le beau portail classique (1701) ouvrant sur la cour du presbytère dont ne subsistent que quelques bâtiments. En 2020, ainsi que 126 autres lieux répartis sur le territoire du Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) Mâconnais Sud-Bourgogne, l'église a intégré les « Chemins du roman en Mâconnais Sud-Bourgogne » et bénéficié de la pose d'une signalétique spécifique[29].
- La roche Sainte-Geneviève, qui surplombe la petite route conduisant de Cruzille (hameau de Sagy) à Lugny (hameau de Collongette), est un ancien lieu de pèlerinage. De l'eau coule du rocher et cette source était réputée lutter contre les maladies des yeux des petits enfants[30]. On peut y voir une statue de sainte Geneviève. On raconte que le comte de Tavannes (1509-1592), maréchal de France, poursuivi par les huguenots, arriva au bord du rocher et parvint à leur échapper en faisant bondir son cheval qui, dans un élan fabuleux, put atteindre l'autre côté de la vallée après invocation à « sainte Geneviève ». Selon une autre version, le cheval du comte de Tavannes se serait emballé alors que ce seigneur chassait un sanglier ; alors qu'il était menacé d'être précipité en bas du rocher, le cheval stoppa net – et l'on y voit encore la marque du fer incrusté dans le rocher.
- La fontaine publique construite au XIXe siècle sur la place du village, à deux pas du lavoir[31].
- À Collonge : croix routière au fût octogonal, transférée à cet endroit en 1867, sur laquelle est lisible l'inscription : « O crux ave / Cette croix a été érigée / par les habitants / de Collonges les Crusille / le 20 mai 1867 ».
- La croix routière dite « de la Roche Sainte-Geneviève », sans date ni inscription.
- La ZNIEFF intitulée « Les bois et pelouses de Charvençon, roche Sainte-Geneviève et barres de Sagy ». En 2016, les limites du site naturel protégé de la Boucherette (104 hectares), situé sur le territoire de la commune de Lugny, au nord-ouest du hameau de Collongette, ont été réajustées et le site s'est étendu en direction du nord-ouest, sur le territoire de Cruzille[32].
Cruzille a longtemps été le siège d'un musée consacré à l'artisanat rural, présentant une riche collection d'outils liés à la vigne et au vin, notamment à la tonnellerie[33].
Personnalités liées à la commune
- Rémi Allier, réalisateur et scénariste, César du meilleur court métrage pour « Les petites mains », en 2019. Né à Mâcon et a passé son enfance à Cruzille.
- Vincent Dedienne, né le 2 février 1987 à Mâcon, comédien, auteur et humoriste français qui a passé son enfance à Cruzille.
- Claude Rochat, alias Commandant Guillaume, chef des maquis de l'Armée secrète pour l'ensemble de la Saône-et-Loire, qui avait établi, durant la Résistance, son PC au château de Cruzille[34].
- Madame Letourneau, centenaire du hameau de Sagy-le-Bas dont la commune, en 1947, célébra les cent ans par l'organisation d'une fête (elle était née le 15 août 1847).
- Jean-Baptiste Chamborre, homme politique né le à Mâcon et décédé le à Cruzille. Procureur à Mâcon, il fut élu suppléant en 1792 et admis à siéger comme député de Saône-et-Loire le 31 juillet 1793. Entré au Conseil des Cinq-Cents le 4 brumaire an IV, en qualité d'ex-conventionnel, il y resta jusqu'en l'an VII. Il est ensuite commissaire du gouvernement près le tribunal civil de la Seine, puis juge au même tribunal, jusqu'à la fin du Premier Empire. Il se rendit acquéreur en 1827 du château de Cruzille. Il repose au cimetière de Cruzille.
- La famille noble de Nanton.
Pour approfondir
Bibliographie
- Alexandre Dubois : « Monographie de la seigneurie de Cruzille-en-Mâconnais », Émile Bertrand imprimeur-éditeur, Chalon-sur-Saône, 1904.
- Raymond Oursel, Anne-Marie Oursel : « Canton de Lugny - Val d'Azé : communes d'Azé, Bissy-la-Mâconnaise, Cruzille, Saint-Gengoux-de-Scissé », collection Histoire et monuments de Saône-et-Loire (no 24), Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon, 1998, 229 p.
- « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
- habitants.fr
- Avec trois autres communes du Haut-Mâconnais : Lugny, Saint-Gengoux-de-Scissé et Bissy-la-Mâconnaise.
- http://www.vins-bourgogne.fr Les pages consacrées aux producteurs de vin sur le site internet du bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB).
- Bulletin municipal de Cruzille pour l'année 2000.
- Source : « Les forêts domaniales », article rédigé en collaboration avec la direction départementale de l'Office national des forêts et paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 31 (novembre 1976), pp. 7-10.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, La carte de Cassini en Saône-et-Loire : description topographique des paroisses. Transcription intégrale des réponses données par les curés pour la plupart des paroisses de l’actuelle Saône-et-Loire lors de l’enquête lancée pour établir la carte de Cassini en 1757, Cercle généalogique de Saône-et-Loire, 2015, p. 229.
- « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française.
- Communes qui étaient : Azé, Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Clessé, Cruzille, Lugny (son chef-lieu), Péronne, Saint-Albain, Saint-Gengoux-de-Scissé, Saint-Maurice-des-Prés, Vérizet et Viré. Les communes de Chardonnay, de Grevilly et de Montbellet appartenaient alors au canton de Tournus, La Salle à celui de Charnay-lès-Mâcon et Satonnay (dénommée « Saint-Maurice-de-Satonnay » depuis mars 1861, à la suite de la réunion par décret des communes de Saint-Maurice-des-Prés et de Satonnay) à celui de Saint-Sorlin.
- Par arrêté préfectoral du 19 mai 1972.
- Décret no 2014-182 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de Saône-et-Loire.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Frédéric Lafarge, Monseigneur Joseph Robert (1898-1987), Une communauté missionnaire en Mâconnais : Lugny, Les Foyers communautaires et l'Amicale des anciens élèves de l'école « La Source », Lugny, 2019 (ISBN 978-2-9570533-0-8).
- Source : https://www.vins-macon.com/les-macon/macon-lugny/ La page consacrée au Mâcon-Lugny sur le site internet de l'Union des producteurs de vins Mâcon (UPVM), syndicat professionnel.
- Le château de Cruzille et ses structures spécialisées sur le site internet de la Mutualité française, consulté le 12 janvier 2017.
- Pierre sur laquelle est gravée l'inscription suivante : « Cy gist haut et puissant seigneur messire Jacques-Philippe-Eugène de La Baume Montrevel, seigneur de Cruzille et ancien mestre de camp, chevalier de Saint-Louis, mort le 15 may 1731 âgé de 73 ans. »
- Cloche sur laquelle figure l'inscription suivante : « Je me nomme Jeanne-Lucie. J’ai eu pour parrain Lucien Bonvilain et pour marraine Jeanne Girardin, donateurs, avec les familles : Bouilloud Chambard, Dumont Ducloux, Bouilloud Jean, Alabeatrix Clément, Desbois Jean Antoine, Guenebaud Boisseaud, Guichard Letourneau, Lagadrière, Renard Vitrier, Tussiau. Bénie en 1925 par l'abbé Revenet [sic], archiprêtre de Lugny. Georges Farnier, fondeur à Robecourt (Vosges). »
- Par la restauratrice d'œuvres d'art Françoise Lagénie.
- Dans le cadre d'une démarche du PETR Mâconnais Sud Bourgogne visant à « mieux faire connaître le patrimoine roman, en confiant à un bureau d’études le soin de rassembler de façon homogène les informations sur chaque édifice ainsi que de créer et d'installer sur sites des panneaux d’information » (source : https://maconnais-sud-bourgogne.fr/en-actions-petr/edifices-romans.html).
- Des pièces de monnaie étaient lancées sur le rocher, coutume qui existait encore dans les années 1970. Source : André Jeannet, Légendes, superstitions, pèlerinages : inventaire des Fontaines de Saône-et-Loire, revue « Images de Saône-et-Loire » no 31 (novembre 1976), p. 15-18.
- Fontaine qui dispose d'un bassin en pierre au centre duquel l'eau jaillit par plusieurs déversoirs. Source : Les monuments de l'eau, article d'André Jeannet paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 30 de juin 1976, pages 3 à 7.
- Source : Daniel Conry, La Boucherette, un espace naturel protégé et une cure de rajeunissement cette année, bulletin municipal de Lugny pour l'année 2020, pp. 40-41.
- François Portet, Collections ethnographiques et musées ruraux de Bourgogne, revue « Pays de Bourgogne » n° 200 de juillet 2003, pp. 46-50.
- Article consacré à Claude Rochat paru dans le bulletin municipal de Cruzille pour l'année 2009 (n° 24, janvier 2010), pp. 26-27.