Burnand
Burnand est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Burnand | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chalon-sur-Saône | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sud Côte Chalonnaise | ||||
Maire Mandat |
René Roussillon 2020-2026 |
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Code postal | 71460 | ||||
Code commune | 71067 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Beurnanciaux | ||||
Population municipale |
122 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 35′ 45″ nord, 4° 37′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 219 m Max. 403 m |
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Superficie | 6,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Cluny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | burnand.fr | ||||
Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Burnand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), zones agricoles hétérogènes (34,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,4 %), terres arables (1,2 %), prairies (0,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
1793 : Saint-Martin-de-Croix, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Burnand[8]. Un nom que la commune porte encore de nos jours, à l'instar de quatre autres communes du département de Saône-et-Loire qui, comme Burnand, ont conservé leur nom révolutionnaire[9].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2020, la commune comptait 122 habitants[Note 2], en diminution de 2,4 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Burnand.
- L'église Saint-Nizier. Cette petite église romane, sans doute construite entre 940 et 980, contient, dans la travée sous clocher et surtout dans l'abside, un ensemble de peintures d'une qualité exceptionnelle, qui a été mis au jour à partir de 1986 ; une double procession de saints au niveau des fenêtres, un christ en gloire avec le tétramorphe dans le cul-de-four[15]. Ce qui a valu le classement de cet édifice comme Monument historique[16] et une restauration soignée. La travée sous clocher a été modifiée au XIIe siècle : construction d'une petite coupole sur trompe et probablement reconstruction du clocher. Les peintures sont attribuables aux alentours de l'an mil (ou même plus tôt ?). Il y a eu une reprise générale de ce décor dans la seconde moitié du XVe siècle[17].
- La chapelle romane Saint-Martin au lieu-dit Saint-Martin-de-Croix.
- En bordure de la départementale 244, au sud de Saint-Martin-de-Croix : le site de l'ancien terrain « Vincent » de la Seconde Guerre mondiale, rappelé par une plaque explicative. « Sur cette colline du "Mont Pejus" portant le nom de code "Vincent" eurent lieu les parachutages de responsables importants de la Résistance, d'armement, de matériels et de moyens de transmission en provenance d'Angleterre pour la Résistance locale, aux cours des nuits des 22 juillet et 8 novembre 1943, 5 et 28 avril, 29 juillet et 5 septembre 1944. Les messages opérationnels d'identification étaient : "L'éponge est humide", "Il a changé son billet", "Vincent a mis l'âne dans un pré", "Josette est devenue Grenobloise", "Grand-mère et 10 faisons les courses à midi 10" et "Le ton a changé". »
Héraldique
Blason | Coupé : au 1er d'azur au croissant d'argent à dextre, au 2e de gueules plain ; à la divise d'or brochant sur la partition. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- À l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire dont le nom se rapportait à la religion ou à l'Ancien Régime. Source : E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.
- Avec : Donzy-le-National, Laives, La Roche-Vineuse et Senozan.
- décédé en cours de mandat .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Les peintures murales de Burnand », article d'Anne Feton paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 64 de Noël 1985, pages 14 à 16.
- Notice no PA00132941, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Laurence Blondaux, Quelques peintures murales remarquables de Saône-et-Loire, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire », n° 199-200 de novembre 2019, p. 25-31.