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La Roche-Vineuse

La Roche-Vineuse est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

La Roche-Vineuse
La Roche-Vineuse
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Mâconnais Beaujolais Agglomération
Maire
Mandat
Robert Luquet
2014-2020
Code postal 71960
Code commune 71371
Démographie
Population
municipale
1 573 hab. (2020 en augmentation de 3,62 % par rapport à 2014)
Densité 132 hab./km2
Population
agglomération
2 468 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 46° 20′ 37″ nord, 4° 43′ 48″ est
Altitude Min. 212 m
Max. 422 m
Superficie 11,96 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Roche-Vineuse
(ville-centre)
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Hurigny
Localisation
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La Roche-Vineuse
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La Roche-Vineuse
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La Roche-Vineuse
Liens
Site web larochevineuse-mairie.fr

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    La Roche-Vineuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Roche-Vineuse, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 2 468 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon de la couronne de laquelle elle est une commune[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,3 %), cultures permanentes (22,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), terres arables (10,1 %), zones urbanisées (9,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,3 %), prairies (0,9 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Le [11], Narduin, vicomte de Mâcon donne à l'abbaye Notre-Dame, Saint-Pierre et Saint-Benoit de Fleury ses biens propres et acquis à Sommeré (Saumeriacum), paroisse de Saint-Sorlin, y compris les huit colonges cédées en à cette abbaye par Winter, seigneur de Sommeré et son fils Thierry, que Narduin tenait en bénéfice de l'abbé Amalbert[12].

    Durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations (décret non-obligatoire), la commune change de nom pour La Roche-Vineuse, avant de reprendre son ancien nom. Durant la même décennie révolutionnaire, Saint-Sorlin absorbe la commune éphémère de Nancelles.

    En 1908, Saint-Sorlin reprend le nom de La Roche-Vineuse, utilisé quelque temps sous la Révolution française. Un nom que la commune porte encore de nos jours, à l'instar de quatre autres communes du département de Saône-et-Loire qui, comme La Roche-Vineuse, ont conservé leur nom révolutionnaire[13].

    Le gentilé des habitants de la Roche-Vineuse est Sorlinois ou Saint-Sorlinois.

    Politique et administration

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 Edmond Mangematin[16]
    09/11/1944 Claudius Dumonceau
    17/05/1945 1953 Edmond Mangematin
    03/05/1953 1965 Jacques Pacros
    26/03/1965 1971 William Margueron
    29/03/1971 1977 Raymond Journet
    27/03/1977 1989 Louis Plassard initiateur du « Hameau de l’Eau Vive »
    24/03/1989 1995 Philibert Foulon
    23/06/1995 2014 Bernard Desroches
    23/03/2014 en cours Robert Luquet


    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

    En 2020, la commune comptait 1 573 habitants[Note 3], en augmentation de 3,62 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0201 0431 1189971 0381 0791 1911 1851 126
    1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 1511 1831 2271 3381 3501 2591 1071 2171 119
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 1181 094889863833823777798865
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    8099871 2001 3801 3561 3951 4011 4731 557
    2020 - - - - - - - -
    1 573--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Vignoble

    Culture locale et patrimoine

    Musée de la Vigne et du Vin, plus de 2 000 outils de la viticulture et de la vie quotidienne dans un domaine historique. Au Château de la Greffière, domaine viticole depuis 1585.

    Lieux et monuments

    • L'église, placée sous le vocable de saint Sorlin, dont une plaquette de présentation est consultable ici (origine : pastorale diocésaine du tourisme, ). Cet édifice fut bâti à l'emplacement de l'ancienne église en 1853, dans le style néogothique et d'après des plans de l’architecte mâconnais Arcelin.
    La chapelle romane de Nancelle, édifiée à partir de la pierre non gélive des carrières de La Lie.
    • Les carrières de la Lie, site archéologique mis en valeur par une association loi 1901 (les périodes vont du Ier siècle jusqu'aux années 1920), possibilité de les visiter[21].
    • Au hameau de Nancelle[22] : l'ancienne église Saint-Martin (aujourd'hui chapelle privée), construite au XIe siècle par les moines de Cluny à l'emplacement d'un sanctuaire chrétien édifié au VIIIe siècle.
    • Au hameau de Nancelle : calvaire dont le piédestal comporte une inscription en latin[23].

    Personnalités liées à la commune

    Culte

    La Roche-Vineuse appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Saint-Vincent en Val-Lamartinien, paroisse qui a son siège à La Roche-Vineuse et qui regroupe quinze villages du Mâconnais.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • (en) Foundation for Medieval Genealogy, "Medieval Lands - Burgondy Kingdom Nobility" : "Guigues Ier", (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de La Roche-Vineuse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. fmg.ca 2011.
    12. Saint-Benoît-sur-Loire T1, p. 179.
    13. Avec : Donzy-le-National, Laives, Burnand et Senozan.
    14. Antoine Boullay donne sa démission en 1834. Élection du 2 novembre 1834, ont été élus Guillaume Maillet, Louis Siraudin, Joseph Duffour, Hugues Bernard, Georges Garnier. Au deuxième tour est élu Jean Baptiste Pascal et Louis Robert en remplacement d'une démission d'un des membres. Vu l'arrêté du Conseil de Préfecture du 23 juin 1837, portant annulation des élections communales de 1831 attendu que le serment exigé par la loi du 21 mars 1831 n'avait pas été prêté par les électeurs. Les élections auront lieu le 16 juillet 1837 pour la nomination de 6 conseillers municipaux. Sont élus Etienne-Gilbert Guillet, Etienne Boulay, Jean Versaud, Antoine Marin, Antoine Bouillard, Henry Luquet (élu au deuxième tour). 23 juillet 1840, Les membres composant la 2e série élus en 1837 sont Antoine Marin, Jean Chambard et Antoine Bouillard. La 1re série de ceux élus en 1840 sont Jean-Baptiste Pascal, Adrien Louis Siraudin et Cellard Dussordet. À la suite de la loi du 31 août 1830, On prêtait serment : Jean Baptiste Pascal, Guillaume Maillet, Georges Garnier, Philibert Boulay, Adrien-Louis Siraudin et Cellard Dussordet : « Je jure fidélité au Roi des Français, obéissance à la charte comptitutionnelle et aux lois du Royaume ». Par arrêt du préfet de Saône-et-Loire du 15 septembre le maire et l'Adjoint sont désignés
    15. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9616445c/f2.item.r=canton.zoom
    16. Edmond Mangematin resigne les registres municipaux comme Maire à partir du 20 février 1944.
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    21. « Les carrières de La Lie à La Roche-Vineuse », article en deux parties d'Albert Barthélémy paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 55 de l'automne 1983 (pages 11 à 13) et n° 56 de Noël 1983 (pages 21 à 23).
    22. « Pourquoi le site de Nancelle ? », article de Bernard Laymet paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 169 de mars 2012, pages 22 et 23.
    23. Inscription que l'on peut traduire de la sorte : « Guigue de Champvans C.V. seigneur de Maisod gouverneur de Nîmes érigea avec Adel La Roche C.E. cette croix dans le nouveau sanctuaire et on la bénit au cours d'une cérémonie officielle en l'année 1875. » Source : André Jeannet, Calvaires et croix de chemin de l'arrondissement de Mâcon, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 28 (décembre 1975), pp. 19-24.
    24. Fernand Nicolas, Richesses en Mâconnais. Nature, sites villages, Mâcon, Académie de Mâcon, 2008 (ISBN 2-9523794-8-3).
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