Clessé (Saône-et-Loire)
Clessé est une commune française située en Haut-Mâconnais dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Clessé | |||||
L'église Notre-Dame. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mâconnais - Tournugeois | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Chervier 2020-2026 |
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Code postal | 71260 | ||||
Code commune | 71135 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Clesséens[1], Clessois[2], Ch’liess’roux[2] | ||||
Population municipale |
873 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 87 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 25′ 02″ nord, 4° 48′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 200 m Max. 326 m |
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Superficie | 10,06 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Hurigny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | clesse71.fr | ||||
Elle fait désormais partie du canton d'Hurigny, après avoir appartenu au canton de Lugny de 1790 à 2015.
Géographie
Clessé est un village viticole du Mâconnais, situé à 15 km de Mâcon, et à 20 km de Tournus.
Communes limitrophes
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Péronne | Viré | |||
Saint-Maurice-de-Satonnay | N | Saint-Albain La Salle | ||
O Clessé E | ||||
S | ||||
Laizé | Charbonnières |
Urbanisme
Typologie
Clessé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (29,4 %), forêts (22,6 %), terres arables (20,5 %), prairies (18,1 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
Époque préhistorique
À l’ère tertiaire, le village de Clessé et sa région étaient submergés par les eaux du lac bressan formé par le barrage glaciaire du glacier du Rhône dans la Dombes qui refoula longtemps la Saône et l’Ain.
L'eau atteignait la cote de 270 m, de sorte que les hauts de Clessé et de sa voisine Quintaine qui en émergeaient formaient une presqu’île. Les parties basses qui abritent aujourd'hui, notamment Belange, Vesvre, Longeret, Charbonnières, Laizé, Saint-Maurice et Senozan étaient sous les eaux.
La découverte aux confins de la commune de silex taillés ainsi que les restes d'un atelier, rend certaine la présence à Clessé d'hommes préhistoriques contemporains de ceux de Solutré. Selon Émile Violet, les hommes de Solutré venaient s'y approvisionner car la qualité était incomparable pour les armes et les outils.
Émile Violet lui-même découvrit à Vesvre et « sur le Mont » lames et nucléus ou bloc de silex dont des lames furent détachées par percussion par les hommes préhistoriques.
Époque celtique
En « Bélange » se trouve une source, dite Petite Fontaine recouverte d’une pierre qui semble être un mégalithe, pierre funéraire préhistorique et dont on pense qu’elle a servi par la suite aux cérémonies druidiques qui généralement se pratiquaient près des sources.
Cette pierre, aujourd’hui tombée, compte neuf traits, très nets, tracés par frottement, sans que l’on en sache la raison.
Il a aussi été prétendu que l’appellation dérivée du lieudit les Fonderies viendrait de fons druidarium ou fontaine des druides. Toutefois cette étymologie n’est pas certaine.
Époque gallo-romaine
L'origine de Clessé est sans nul doute gallo-romaine comme l'indique son appellation latine Classiacus qui dérive elle-même du nom du premier possédant du lieu, à savoir Classius, suivi du suffixe gallo-roman -acum.
Des vestiges retrouvés témoignent de l’importance de cette époque.
Des tuiles romaines à rebords ont été recueillies aux Sandines dans le mur Claude Berthoud. Dans les vignes Lacroze des vestiges d’un puits existent encore et des fondations en demi-cercle y ont été retrouvées ; dans la vigne Violet, un autre puits semble exister en Sous Mont.
Tout près de là, à la crête de Berthoud, en deux endroits, des sépultures en caisson ont été découvertes en 1927, orientées à l'est, recouvertes de dalles, avec ossements en bon état.
D'autres sépultures en caissons ont été trouvés à Clessé : en 1899, à La Croix (à l’angle des chemins de Breillonde et de la Troupe où on voit encore la tranche des dalles[10], et à la Rosande vers 1898.Enfin des crânes et ossements ont été mis au jour aux Teppes–Malmont, près de la voie romaine. On a supposé qu’il s'agissait des restes d’ouvriers occupés à la construction de ce chemin et inhumés sur place.
La voie romaine
Les Romains établirent des routes, dites voies romaines. À Clessé, elle est très apparente encore au lieudit les Justices où ses pavés sont intacts. On l’appelle toujours le chemin romain.
Révolution française
Fin juillet 1789 : épisode de la Grande Peur en Mâconnais. Parmi d'autres brigands arrêtés, le Clessséen Benoît Bonnet, marchand, est pendu à Tournus[11].
1790 : à la création des cantons, la commune de Clessé est rattachée au canton de Lugny, alors composé de douze communes[12].
Époque contemporaine
1876 : première infestation phylloxérique repérée sur le territoire de la commune[13].
Début 1927 : fondation de la coopérative vinicole de Clessé, avec Joanny Huet, maire, pour président.
8 janvier 1934 : fondation du Syndicat intercommunal des eaux du Haut-Mâconnais, auquel appartiennent Clessé et neuf autres communes (Lugny, Burgy, Cruzille, Viré, Saint-Maurice-de-Satonnay, Vérizet, Bissy-la-Mâconnaise, Péronne et Montbellet), rejointes le 16 août 1934 par Plottes, Chardonnay et Uchizy (puis par Farges et Grevilly en 1938 et par Saint-Gengoux-de-Scissé, Azé et Igé après-guerre).
1972 : création du Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) du canton de Lugny (siège en mairie de Lugny), auquel adhèrent Clessé et treize autres communes du Haut-Mâconnais, avec pour objet : la couverture des dépenses d'investissement et de fonctionnement du collège de Lugny, la réalisation d'une maison de retraite, la création et le fonctionnement de tous services sociaux (tels que dispensaire, aide à domicile par exemple), la réalisation de travaux d'assainissement, le ramassage d'ordures ménagères et l'entretien de la voirie communale[14].
1993 : fondation de la communauté de communes de la Haute-Mouge (avec Saint-Maurice-de-Satonnay, Péronne et Azé), ayant Azé pour siège. À cette première communauté de communes a succédé, le 1er janvier 2003, la communauté de communes du Mâconnais - Val de Saône (siège à Lugny), résultant de la fusion de trois intercommunalités (celles du Haut-Mâconnais, de la Haute-Mouge et du Mâconnais-Val de Saône) et totalisant une population de 7 336 habitants.
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité et canton
Clessé, après avoir appartenu à la communauté de communes du Mâconnais-Val-de-Saône (siège à Lugny), relève depuis le 1er janvier 2017 de la communauté de communes du Mâconnais-Tournugeois (siège à Tournus), à la suite de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (cette nouvelle communauté résulte de la fusion de deux communautés de communes : la communauté de communes du Tournugeois qui regroupait douze communes du Tournugeois et la communauté de communes du Mâconnais-Val-de-Saône qui regroupait douze communes du Haut-Mâconnais).
Clessé, commune qui relevait du canton de Lugny depuis 1790, appartient depuis 2015 au canton d'Hurigny, à la suite du nouveau découpage territorial de Saône-et-Loire entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015 (découpage défini par le décret du 18 février 2014[15], en application des lois du 17 mai 2013). Le canton d'Hurigny, tel qu'il se présente depuis cette réforme, est constitué de communes qui appartenaient auparavant à trois anciens cantons : le canton de Lugny (14 communes), le canton de Mâcon-Nord (12 communes) et le canton de Mâcon-Sud (2 communes).
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2020, la commune comptait 873 habitants[Note 3], en augmentation de 4,68 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Une école primaire et maternelle est en activité existent à Clessé.
Sports
Clessé est un village qui a un club de football, le FC Clessé (FCC) qui évolue en 2018-2019 pour ces deux équipes seniors en Départementale 2 (équipe 1) et Départementale 4 (équipe 2)[20].
Culte
Clessé appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse qui a son siège à Lugny et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.
C'est un peu avant la dernière guerre que la paroisse de Clessé, en même temps que Péronne, fut définitivement rattachée à celle de Lugny pour le culte (à la suite de la création de la communauté pastorale de Lugny, fondée à l'initiative de monseigneur Joseph Robert)[21].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Sont à voir à Clessé :
- l'église Notre-Dame de Clessé : d’architecture normande et d’inspiration clunysienne, l'église de Clessé est chapeautée d’un fin clocher octogonal d’excellentes proportions relève Virey dans « L’architecture romane dans l’ancien diocèse de Mâcon » ;
- la maison Montauriol, du XVIe siècle, visible près de l'église, qui dispose d'une tourelle à six pans ;
- le château de Besseuil, datant de 1590, qui est désormais un hôtel 4 étoiles ;
- la chapelle Saint-Trivier de Quintaine, bâtie au XVIIe siècle à l'emplacement d’une chapelle sous le vocable de saint Trivier[22] ;
- la maison natale d'Émile Violet (au n° 40 de la rue portant le nom de cet écrivain) ;
- au bas de la rue du Mur : croix en fer forgé antérieure à la Révolution, déplacée en 1789 puis en 1809 ;
- plusieurs lavoirs.
Personnalités liées à la commune
- Émile Violet, né le 3 avril 1877 à Clessé et décédé le 26 mars 1965 à Mâcon, écrivain local qui s'intéressa beaucoup au Mâconnais.
Héraldique
Blason | Coupé : au 1er parti au I d'azur à l'église d'argent sur une colline du même chargée d'un vignoble de sinople, au II d'argent à la grappe de raison d'or feuillée de sinople, au 2e de gueules à trois annelets d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
- Emile Violet : Clessé, histoire et traditions. Édition complétée, M. Renaudier, Mâcon, 1929, 136 p.
- « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Clessé sur le site de l'Institut géographique national
- Burgy sur le site de l'office de tourisme entre Saône et Vignes du Haut-Mâconnais
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- habitants.fr
- Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- M. Jeanton dans le Mâconnais Gallo Romain
- « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française.
- Communes qui étaient : Azé, Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Clessé, Cruzille, Lugny (son chef-lieu), Péronne, Saint-Albain, Saint-Gengoux-de-Scissé, Saint-Maurice-des-Prés, Vérizet et Viré. Les communes de Chardonnay, de Grevilly et de Montbellet appartenaient alors au canton de Tournus, La Salle à celui de Charnay-lès-Mâcon et Satonnay (dénommée « Saint-Maurice-de-Satonnay » depuis mars 1861, à la suite de la réunion par décret des communes de Saint-Maurice-des-Prés et de Satonnay) à celui de Saint-Sorlin.
- « En 1876, un ennemi nouveau – et de taille – fit son apparition. La première tache phylloxérique se dessina dans une vigne du lieudit Le Courreau, elle mit plusieurs années pour se développer et s'étendre. On ne savait ce qu'était ce bizarre îlot où la vigne jaunie dépérissait et mourait lentement jusqu'au moment ou d'autres tâches se déclarèrent plus loin, dans les autres vignes, gagnant de proche en proche et envahissant tout. » Source : Émile Violet, Autrefois en Mâconnais. Légendes, choses et gens du vieux Clessé, M. Renaudier, Mâcon, 1930, 93 p.
- Par arrêté préfectoral du 19 mai 1972.
- Décret no 2014-182 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de Saône-et-Loire.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Site internet du FC Clessé », sur http://www.fcclesse.fr/ (consulté le ).
- Frédéric Lafarge, Monseigneur Joseph Robert (1898-1987), Une communauté missionnaire en Mâconnais : Lugny, Les Foyers communautaires et l'Amicale des anciens élèves de l'école « La Source », Lugny, 2019 (ISBN 978-2-9570533-0-8).
- « Lorsque l'état d'un malade était désespéré, comme dernier recours on pensait à Saint-Trevi (Saint-Trivier). Dans la chapelle de Quintaine, après les prières, on se munissait d'un cierge, on l'allumait devant la statue de bois du saint qu'on implorait de nouveau. On avait recours à son influence puissante pour d'autres choses encore : entreprise douteuse, différend, procès. » Source : Émile Violet, Autrefois en Mâconnais. Légendes, choses et gens du vieux Clessé, M. Renaudier, Mâcon, 1930, 93 p.