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Igé (Saône-et-Loire)

Igé est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Igé
Igé (Saône-et-Loire)
Igé, au cœur du Macônnais.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Mâconnais Beaujolais Agglomération
Maire
Mandat
Gérard Buono
2020-2026
Code postal 71960
Code commune 71236
Démographie
Population
municipale
877 hab. (2020 en augmentation de 1,98 % par rapport à 2014)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 23′ 52″ nord, 4° 44′ 28″ est
Altitude Min. 225 m
Max. 600 m
Superficie 14,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hurigny
Législatives Première circonscription
Localisation
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Igé
Liens
Site web mairie-ige.fr

    Géographie

    Le village est situé dans le Mâconnais, à la lisière du Haut-Mâconnais au nord, entre Verzé, Azé et Cluny. On peut y trouver des vestiges historiques comme la chapelle de Domange qui date du Xe siècle ou une série de lavoirs situés dans tout le village. Village viticole du vignoble du Mâconnais.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Igé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,6 %), cultures permanentes (30,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), prairies (6,5 %), zones urbanisées (5,3 %), mines, décharges et chantiers (3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    « Igyé est une chastellenie royale. Et néanmoins au village dudit Igyé est une maison noble, laquelle a acquis à ses possesseurs le titre de seigneurs d'Igyé. Ceste maison est l'une de celles que j'ay dit estre de la fource de Lugny du Masconnois […]. En ladicte chastellenie d'Igyé, comme aussi en celle de Prissey, sont plusieurs autres maisons nobles, desquelles ignorant les seigneurs, j'ay esté contrainct me taire. » écrit Pierre de Saint-Julien de Balleure en 1581 au sujet de la chastellenie d'Igyé.

    Plaque commémorative de la révolte de juillet 1789 à Igé.

    C'est à Igé que, le , débuta la jacquerie plus connue sous le nom de « Grande Peur du Mâconnais », au cours de laquelle s'illustrèrent ceux que l'on a dénommés les brigands. Igé eut pour seigneurs au XVIIIe siècle de puissants nobles appartenant à la maison de La Bletonnière, famille qui avait pour armes : « D'or, à une ancre de sable. ». Malheureusement, poussés à bout par l'un de ces seigneurs, François Charles Albert de La Bletonnière, qui, suivant l'exemple d'Abel de La Bletonnière, son père, leur refusait l'usage de l'unique fontaine convenable du village, les habitants d'Igé, menés par le brandevinier Claude Pain (pendu à Mâcon le 14 septembre 1789), l'ex-syndic Jean Blanchard et l'ancien garde Antoine Protat, et aidés par les villageois d'Azé, saccagèrent le château de leur seigneur. Sur le territoire de l'actuelle commune fut aussi attaqué le même jour, au hameau de Domange, un domaine appartenant aux moines bénédictins de Cluny[8] - [9].

    À compter du , Igé fut desservi par le train, suite à l'inauguration ce jour-là de la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny (ligne qui fonctionna, pour le trafic quotidien des voyageurs, jusqu'en 1931[10])[11].

    Début 1927 : fondation de la coopérative vinicole d'Igé, avec Marius Vatron pour président.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    8 brumaire an X 9 janvier 1807 Dom Claude Chovisse Ancien moine de l'abbaye de Cluny
    9 janvier 1807 Louis-Abel de La Bletonnière Ancien conseiller au Parlement de Paris
    1953 1971 Paul Dailly
    (1919-2016)[12]
    FGDS Agriculteur, viticulteur, pépiniériste
    avant 1981 ? François Noël DVG
    mars 2001 2004 Henri Guittat SE
    2004 mars 2014 Roland Schultz UMP
    mars 2014 juin 2020 Christiane Duvernay LR
    28 juin 2020 en cours Gérard Buono Ancien 1er adjoint. Président du Comité de la Prévention routière de Saône-et-Loire, Colonel de réserve, retraité de la Gendarmerie. Chevalier de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite. Installé lors du Conseil municipal du 3 juillet 2020.
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Les habitants d'Igé s'appellent les Igéens.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].

    En 2020, la commune comptait 877 habitants[Note 3], en augmentation de 1,98 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0309241 1401 0761 1431 1921 2001 1421 211
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1261 1441 1971 1541 2421 2561 099928932
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 008995939801735689720710728
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    741703646669729768854866853
    2017 2020 - - - - - - -
    871877-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vignoble

    Igé, commune viticole, dispose de vignerons indépendants implantés sur la commune, parmi lesquels le Domaine Fichet installé au hameau du Martoret.

    Lieux et monuments

    Le château d'Igé, que l'on doit en grande partie à Geoffroy de Lugny et qui appartint aux Maugiron puis aux La Bletonnière.

    Parmi les lieux et monuments remarquables figurent :

    • le château d'Igé, propriété des de Lugny du XIVe à la fin du XVIe siècle, puis des Maugiron puis des La Bletonnière (propriétaires en 1789) ;
    • la chapelle Sainte-Bénédicte de Domange (du Xe – XIe siècle, sur des fondations antérieures), restaurée de 2006 à 2008[17] ;
    • l'église Saint-Germain d'Igé construite dans le style néo-classique (première moitié du XIXe siècle) ayant remplacé une ancienne église romane (avec chapelle seigneuriale) placée elle aussi sous le vocable de saint Germain[18] ;
    • Le site mégalithique dit « de la pierre l'Écorcherie », consistant en une allée couverte n'ayant conservé que ses parois latérales formées de blocs et de murettes[19] ;
    • Sur les teppes : circuit de fun-cars (course d'automobiles apparentées au stock cars).
    • L'église Saint-Germain d'Igé.
      L'église Saint-Germain d'Igé.
    • Vue générale de la chapelle Sainte-Bénédicte de Domange.
    • La chapelle de Domange : abside, clocher et chapelle gothique (à gauche).
      La chapelle de Domange : abside, clocher et chapelle gothique (à gauche).
    • La chapelle de Domange.
      La chapelle de Domange.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • Dom Claude Chovisse, ancien moine de l'abbaye de Cluny (d'abord à Cluny même puis, en tant que procureur, à la maison des Clunistes de Saint-Martin-des-Champs, à Paris, où il vit éclater la Révolution) décédé le à Chissey-lès-Mâcon, après avoir été successivement nommé maire d'Igé (fonctions qu'il occupa du 8 brumaire an X au ) et curé de la paroisse de Chissey-lès-Mâcon (de 1810 à sa mort)[20].
    • Pierre-Salomon-Antoine Desbois, seigneur de Choiseau, de la Cailloterie et Chabotte, qui fut le dernier grand bailli d'épée de Mâcon et décéda en 1831 à Chabotte, fief dépendant avant la Révolution de la paroisse d'Igé[21].
    • Jean-Baptiste Commerçon, né à Igé le , horticulteur et botaniste renommé qui intégra la Société d'horticulture de Mâcon en 1895 puis fut fait membre honoraire de la Société d'histoire naturelle de Mâcon en 1905 (conseiller municipal de Mâcon de 1912 à 1925, il quitta la ville-préfecture en 1916 après avoir été nommé aux fonctions de directeur de l'Asile départemental à Semur-en-Brionnais)[22].
    • Éric Lavigne, militant associatif et politique, créateur des premiers Services d'Accompagnement à la Vie sociale pour personnes handicapées motrices en collaboration avec Christophe Sirugue, vice-président de l'Assemblée nationale. Il a largement œuvré pour l'accès à la culture des personnes en situation de handicap notamment en organisant en le plus important rassemblement de personnes handicapées à l'abbaye de Cluny, laquelle s'est vu décerner le label Tourisme et Handicap à cette occasion. Franc-maçon initié à Mâcon, il fait partie de la loge affiliée à la Grande Loge de France, « les 3 marches », à Mâcon. Diplômé en mathématiques, en philosophie, il s'est notamment intéressé au renouveau de l'école Nicolas-Bourbaki.
    • Ovide Carpi (1901-1975), résistant[23] arrêté par la Gestapo à Nancy (Meurthe-et-Moselle) en 1944 et déporté dans les camps de Flossenbürg, de Theresienstadt et de Neuengamme, a vécu à Igé et y repose, au cimetière communal, auprès de sa famille. Il fut par ailleurs chevalier de la Légion d’honneur (décret du 12 mai 1958), chevalier des Palmes académiques et chevalier de l’Ordre du Mérite de la République italienne. De plus, il dirigea la DAVUM[24] à Woippy (Moselle), une usine qui, pour le Mémorial Charles-de-Gaulle[25], construisit les armatures et assembla les éléments de l’immense croix de Lorraine de Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) dans le début des années 1970. Il créa, à Igé, le Domaine des Roches[26], dans le hameau du Martoret.
    • Pierre Bonnet[27] (1918-2006), résistant évadé d'un camp de concentration allemand dès 1940, devenu directeur régional du ministère des Anciens combattants à Montpellier (Hérault) après la guerre, est enterré auprès de sa famille, au cimetière de la commune. Il fut également officier de la Légion d’honneur (décret du 3 avril 1980), titulaire de la Médaille militaire (décret du 30 octobre 1963) et de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme.

    Culte

    Igé appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Saint-Vincent en Val-Lamartinien, paroisse qui a son siège à La Roche-Vineuse et qui regroupe quinze villages du Mâconnais.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Roland Bourquin, Igé, berceau de la Révolution en Mâconnais, livret de 72 pages édité par le Comité pour la célébration du bicentenaire de la Révolution à Igé, 1989.
    • Pierre Jaquet, Annales d'Igé, recueils de documents et de matériaux pour servir à l'histoire de cette commune, Protat, Mâcon, 1936 (3 volumes).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Fernand Evrard, Les paysans du Mâconnais et les brigandages de juillet 1789, Annales de Bourgogne XIX, nº 73-74, pages 7 à 121 (1947).
    9. Georges Lefebvre, La Grande Peur de 1789 (1932). Rééd. Paris 1988.
    10. Source : « Les petits tacots sont morts... Que vivent les petits tacots !», article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 20 de décembre 1973 (pages 29 et 30).
    11. Cette ligne s’imposa progressivement comme un moyen de transport commode des voyageurs et des marchandises et son petit train, vite adopté sous le nom de « Tacot de Fleurville », connut un succès ininterrompu jusqu’à sa disparition dans les années 1930, effectuant plusieurs allers-retours quotidiens. Outre des voyageurs, le Tacot transportait du vin, du charbon, du bétail, du bois ou de la pierre de taille. Il se composait de deux ou trois voitures de voyageurs, d’un fourgon à bagages et d’un wagon de marchandises. Au sujet de cette ligne, lire : « Le Tacot de Fleurville », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 92 (hiver 1992-1993), pp. 9-15.
    12. « Igé - nécrologie », sur Lejsl.com, Le Journal de Saône et Loire, (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. « Renaissance de la chapelle romane de Domange à Igé », article de Roger Vincent paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 156 de décembre 2008 (pages 9 à 11).
    18. Eglise qui fut démolie peu après la construction de la nouvelle et dont un dessin conserve le souvenir. « De quelques églises disparues » par Michel Bouillot, revue Images de Saône-et-Loire n° 89 (printemps 1992), p. 9 à 19.
    19. Site fouillé en 1958 par le Groupement archéologique du Mâconnais (GAM). Source : Albert Barthèlemy, L'installation des premiers agriculteurs en pays mâconnais, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 6 (octobre 1970), pp. 5-9.
    20. Source : « Translation des ossements de dom Chovisse, religieux bénédictin de Cluny et curé de Chissey, de 1810 à 1829 », article paru dans la revue La Semaine religieuse d'Autun, Chalon et Mâcon datée du 22 janvier 1887.
    21. « À propos de bailliages », article de Colette Tonneau paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 150 de juin 2007, pages 3 à 6.
    22. « De la Saône à la Loire au début de ce siècle : Jean-Baptiste Commerçon », article de Fernande Lambert-Commerçon, André Fenouillet et Marguerite Nicolas paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 72 de Noël 1987, page 10.
    23. « CARPI Ovide | Flossenbürg », sur Flossenbürg | Association des déportés et familles de disparus du camp de concentration de Flossenbürg & Kommandos, (consulté le )
    24. « Metz. Savez-vous où a été fabriqué le mémorial Charles-de-Gaulle ? », sur www.republicain-lorrain.fr (consulté le )
    25. « La Croix de Lorraine », sur Fondation Charles de Gaulle (consulté le )
    26. « Domaine des Roches | Guide Hachette des Vins », sur Le Guide Hachette des Vins (consulté le )
    27. « Acte de naissance à Romanèche-Thorins (71570) », sur www.acte-de-naissance.fr (consulté le )
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