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Liste des sièges de la guerre de Cent Ans

Liste des sièges de la guerre de Cent Ans (1337 - 1453)

La guerre de Cent Ans ne fut pas une guerre de batailles rangées, ce fut une guerre de coups de main, de sièges et d'embuscades.

Origines de cette guerre

En 1336, le roi Édouard III d'Angleterre, prétendant au trône de France et vassal du roi en tant que duc d'Aquitaine pour ses possessions en Guyenne, entre en rébellion contre Philippe VI de France, alors roi de France, dont il conteste l'autorité. Le , Philippe VI décide de lui confisquer la Guyenne (Aquitaine) en réaction[1].

Principaux sièges

Règne de Philippe VI (début de la guerre de Cent Ans : 24 mai 1337 - 22 août 1350)

  • 1337 : siège de la ville et du château de Puymirol par Étienne Le Galois de la Baume, grand-maĂ®tre des arbalĂ©triers commandant les troupes françaises. La capitulation se fait en date du . Ce siège marque le dĂ©but des hostilitĂ©s "sur le terrain" entre les rois de France et d'Angleterre.
  • : siège de Saint-Macaire par Raoul II de Brienne, comte d'Eu, connĂ©table et lieutenant du roi de France.
  • 1338 : siège du château de Penne-d'Agenais par les Français. Robert III d'Artois, ralliĂ© aux Anglais, entreprend de forcer les Français Ă  lever le siège[2].
  • : siège du château de Madaillan (canton de Prayssas, Lot-et-Garonne) par les troupes françaises d'Étienne Le Galois de la Baume, et du comte Gaston II de Foix. Ă€ cette Ă©poque le château Ă©tait occupĂ© par les Anglais.
  • 1338 : siège et prise de Tartas par le comte de Foix sous la bannière de Philippe VI de France.
  • Mars - : siège de la bastide de Puyguilhem, tout près de ThĂ©nac en PĂ©rigord, menĂ© par Pierre de la Palu, seigneur de Varambon, sĂ©nĂ©chal de Toulouse et d’Albi, avec le soutien du chevalier Jean de Surie (ou, de Sury) et neuf Ă©cuyers avec leurs hommes d’armes du cĂ´tĂ© français, contre les Anglais. Pierre de la Palu rĂ©unit des troupes Ă  Marmande pour assiĂ©ger ensuite Puyguilhem oĂą, pour la première fois en France, les artilleurs du roi employèrent la poudre, les canons et les couleuvrines Ă  la rĂ©duction d’une place forte[3].
  • 1339 : siège du château fort de Rihoult en Artois (Pas-de-Calais) par Robert III d'Artois ralliĂ© aux Anglais. Il enleva la place mais ne put la conserver. Quelques annĂ©es plus tard, en 1346, les Flamands, alliĂ©s des Anglais, dĂ©truisirent le château.
  • Septembre 1339 : siège de Cambrai conduit par le roi Édouard III. Ă€ cette Ă©poque, il semble que Cambrai ait Ă©tĂ© le théâtre d’une lutte entre partisans de l’empereur Louis de Bavière et du comte Guillaume II de Hainaut d’une part, et les alliĂ©s du pape et du roi de France Philippe VI de Valois d’autre part (parmi ces alliĂ©s : les rois de BohĂŞme et de Navarre, le comte de Savoie, le Dauphin de Vienne, et les Castillans)[4].
  • Hiver 1339 - 1340 : siège d’EscaudĹ“uvres (Nord). La ville et le château très fort d’EscaudĹ“uvres, sĂ©ant sur l’Escaut, se situaient Ă  la frontière du comtĂ© de Hainaut (le comte de Hainaut y entretenait une garnison permanente : la place Ă©tant sa possession) et Ă  une lieue (km.) de Cambrai. La citĂ© et le château Ă©taient dĂ©fendus par une puissante garnison sous les ordres du capitaine du château GĂ©rard de Sassegnies et de son Ă©cuyer Robert Marineaux. Jean, duc de Normandie et fils du roi de France, Philippe VI de Valois, vint assaillir par surprise, avec le connĂ©table, ses marĂ©chaux, ses troupes et avec l’aide de Cambraisiens, la place durant l’hiver 1339-1340 ( ?) : elle tomba en son pouvoir, après un siège de 6 jours, en plein hiver, sous la neige. Les Français, vainqueurs, dĂ©truisirent entièrement les lieux (arasĂ©s) et y boutèrent le feu (*1). Le capitaine chargĂ© de la dĂ©fense de la place et son Ă©cuyer furent soupçonnĂ©s, par après, de s’être rendus par trahison aux Français : aussi moururent-ils, dit Froissart, villainement Ă  Mons en Haynaut. EscaudĹ“uvres fut dĂ©mantelĂ©, et les dĂ©bris de ses murailles, comme ceux de la forteresse de Relenghes, furent transportĂ©s Ă  Cambrai pour servir Ă  la reconstruction des fortifications de cette ville et Ă  y Ă©difier la « Porte Robert ». Après la prise d’EscaudĹ“uvres, Jean, duc de Normandie se retira et laissa des garnisons Ă  Douai ainsi qu’au Cateau-CambrĂ©sis pour inquiĂ©ter le Hainaut de deux cĂ´tĂ©s. La place sera cependant rendue au comte de Hainaut lors d’un traitĂ© avec le roi de France en 1341[5].
  • Hiver 1339 – 1340 : siège de la maison forte de Relenghes (ou anciennement, Erling ou Herling (*1), situĂ©e du cĂ´tĂ© opposĂ© du fleuve Escaut, en face d’EscaudĹ“uvres. Cette maison forte, situĂ©e Ă  la frontière du Hainaut, fut assiĂ©gĂ©e une journĂ©e entière de (*2) par les troupes du duc Jean de Normandie avec l’aide de Cambraisiens qui n’eurent aucune peine Ă  atteindre les murs de la maison forte, l’eau des fossĂ©s cerclant celle-ci Ă©tant gelĂ©e : après plusieurs assauts, ils se retirèrent le soir venu sur Cambrai sans avoir pu prendre la place. Les assiĂ©gĂ©s quant Ă  eux, furent sous le commandement d’un fils illĂ©gitime de Jean de Beaumont, seigneur de Beaumont (oncle du comte Guillaume II de Hainaut), capitaine de la garnison de la place et secondĂ© par 15 compagnons d’armes et de 18 archers : ceux-ci rĂ©sistèrent fort bien jusqu’à la limite de l’épuisement et, après le dĂ©part des assiĂ©geants, se concertèrent et avisèrent qu’ils ne pourraient pas soutenir un long siège contre les Cambraisiens. Ils prirent donc leurs armes, bagages et quelques biens prĂ©cieux qui leur appartenaient, boutèrent le feu Ă  Relenghes et partirent avant minuit pour se rĂ©fugier Ă  Valenciennes. Le lendemain, les Cambraisiens vinrent reprendre le siège de la maison forte et furent tout Ă©bahis de rencontrer la place dĂ©serte, vidĂ©e et brĂ»lĂ©e[6].
  • 1340 : siège d'Aubenton (Aisne). En 1340, les Français, le vidame de Châlons, les seigneurs de Braine, de BeaumĂ©, de La BĂ´ve et de Lor Ă  la tĂŞte de 500 hommes entreprirent une expĂ©dition contre le comte Guillaume II de Hainaut pour le punir d'avoir embrassĂ© la cause des Anglais. Après avoir ravagĂ© le pays de Chimay, ils revinrent Ă  Aubenton pour partager le butin. En reprĂ©sailles, le comte de Hainaut, ordonna Ă  ses chevaliers et Ă  ses Ă©cuyers de dĂ©truire la ville d'Aubenton ainsi que de semer la terreur et le meurtre. La population informĂ©e de cette incursion imminente releva les palissades et reçut du seigneur Jean de Bosmont, le renfort de cinq cents hommes en armes. Le siège (mars ou ) de la place par les hennuyers dura 5 jours. Les assiĂ©gĂ©s, sous le commandement de Jehan de la BĂ´ve (Jean II Barat), rĂ©sistèrent comme ils le purent : peine perdue,... 1 500 Ă  2 000 hommes, femmes, enfants pĂ©riront sous le fil de l'Ă©pĂ©e. La ville fut pillĂ©e, mise Ă  sac, dĂ©truite et brĂ»lĂ©e. Il en rĂ©sulta une chute dĂ©mographique dans la rĂ©gion constatĂ©e en 1348 lors de la reconstruction des fortifications sur une emprise plus rĂ©duite, comportant 3 portes et 6 tours dont une existe encore[7].
  • 1340 : siège de Montay (Nord) par Jean, duc de Normandie, fils du roi de France Philippe VI de France. Ayant rĂ©uni auparavant ses troupes en vue d’assaillir la bourgade, il entreprit le siège de Montay qui fut long et difficile. La Chronographia regum Francorum (II, 114) dit que le roi de France, Philippe VI de Valois, y vint en personne : il s’agirait d’une confusion ! Philippe VI avait en effet, convoquĂ© l’ost Ă  Compiègne pour secourir son fils, le duc de Normandie, le , mais rien ne dit qu’il se rendit personnellement devant Montay. Toujours Ă  la mĂŞme Ă©poque, GĂ©rard de Werchin au service du comte Guillaume II de Hainaut, surprit le campement du duc de Normandie et attaqua la bourgade de Montay lors de l’incursion des Français dans la place[8].
  • 1340 : siège de Le Quesnoy en comtĂ© de Hainaut (Nord). Le duc Jean de Normandie, fils du roi de France Philippe VI de Valois, avec ses troupes se dĂ©plaça en Hainaut et fit des ravages dans la contrĂ©e (son père et lui n’acceptant pas que le comte de Hainaut se soit ralliĂ© aux Anglais). Il dĂ©cida donc de mettre le siège devant la ville de Le Quesnoy (possession Ă  l’époque du comte Guillaume II de Hainaut) en date du . Les habitants de la ville se dĂ©fendirent eux-mĂŞmes. Fort heureusement, ils Ă©taient bien fournis en hommes d’armes, en armes et en artillerie : ils avaient Ă©quipĂ©s prĂ©cĂ©demment les remparts de la ville de canons (« bâtons de feu ») et de bombardes (« bouches Ă  feu ») et de petits canons montĂ©s sur affĂ»ts qui furent utilisĂ©s contre les assaillants français menĂ©s par le marĂ©chal de Mirepoix. Les « Chroniques de Froissart » mentionnent en effet ce siège comme suit : « (1340)..Ceux de la ville (= les assiĂ©gĂ©s du Quesnoy) dĂ©cliquèrent contre eux (=les troupes françaises) canons et bombardes qui gettoient (jetaient) grands quarreaux.. » Ces carreaux lancĂ©s Ă©taient gĂ©nĂ©ralement en fer, mais pouvaient ĂŞtre en pierre et Ă©galement ĂŞtre des garrots de feu comme ils s’en rencontraient depuis très peu de temps dans certaines places assiĂ©gĂ©es. Les chevaux des assaillants furent effrayĂ©s par le bruit de cette artillerie, qui en plus, dispersaient des projectiles en fer, en pierre contre la cavalerie pouvant causer de graves blessures (tant aux cavaliers qu’aux chevaux) : la cavalerie, inopĂ©rante dans ce cas contre de tels engins, n’eut d’autre choix que de se retirer. Les Français, mĂ©contents d’avoir Ă©tĂ© repoussĂ©s par l’artillerie de la ville, se transportèrent par dĂ©pit sur les villages environnants qu’ils incendièrent, tels Gommegnies, Frasnoy[9].
  • 1340 : siège de la forteresse de Thun-l'ÉvĂŞque, près de Cambrai. PrĂ©cĂ©demment, le sire Gauthier de Mauny (ou de Manny, ou encore de Masny), chevalier hennuyer au service du roi Édouard III d'Angleterre, avait « surpris et gagnĂ© » avec ses gens d’armes, sur l’évĂŞque de Cambrai, Guillaume II d'Auxonne, la forteresse de Thun-l'ÉvĂŞque sur l’Escaut. Le duc Jean de Normandie, après avoir ravagĂ© le Hainaut et plusieurs de ses châteaux jusqu’à Valenciennes après le siège d’EscaudĹ“uvres, marcha avec ses troupes sur la puissante forteresse de Thun-l’ÉvĂŞque pour porter secours Ă  cette place importante qui devint son objectif principal : celle-ci Ă©tait dĂ©fendue par une forte garnison, qui tenait le moral Ă©levĂ©, aux ordres de Richard de Limosin et de deux vaillants gentilshommes qui se distinguèrent, les frères Jean et Thierry de Mauny (ceux-ci Ă©taient les frères Ă©galement du prĂ©citĂ© Gauthier de Mauny) au service des Anglais. Du cĂ´tĂ© français, le duc de Normandie, accompagnĂ© du duc Eudes IV de Bourgogne, fit dès lors un siège en forme devant Thun aux alentours du . Thun se situant du cĂ´tĂ© Ouest de l’Escaut Ă  une courte distance de ce fleuve, les Français avaient Ă©tabli leurs campements tout proche de la forteresse. Les troupes du duc de Normandie Ă©taient pourvues de machines extraordinaires (engins de guerre lourds, de type bouches Ă  feu (bombardes) qui, dès le , lancèrent jour et nuit dans la place de si grosses pierres qu’elles dĂ©fonçaient les maisons. Les habitants et la garnison furent obligĂ©s de se rĂ©fugier dans les caves : leur rĂ©sistance fut opiniâtre. Il y eut très tĂ´t plusieurs brèches ouvertes dues aux bombardements intensifs. Le , les Français furent renforcĂ©s de troupes venant de garnisons des provinces de la Meuse, de la ThiĂ©rache et du Laonnois. Le arriva en personne le roi de France Philippe VI de Valois avec une importante cavalerie placĂ©e sous son commandement direct : 18 000 hommes d’armes se comptèrent ainsi devant Thun. Apprenant la nouvelle, le comte Guillaume II de Hainaut (alliĂ© des Anglais) fit mandement Ă  tous ses alliĂ©s d’aller secourir la forteresse. Une coalition d’Anglo-germains (composĂ©e en majoritĂ© de Brabançons) s’approcha par deux directions et se rassembla aux environs de Valenciennes, sur la partie Est de l’Escaut. Un contingent de près de 40 000 Flamands menĂ©s par Jacques d’Artevelle (Jacob van Artevelde, en flamand), s’empressa Ă©galement de rejoindre les coalisĂ©s, en passant par le Tournaisis, et approcha par l’Ouest. Pendant ce temps, le duc Jean de Normandie, pour forcer les assiĂ©gĂ©s Ă  se rendre, utilisa un autre système (*1). On apporta aux balistiers tous les cadavres de chevaux et de bĂŞtes de somme dont le camp Ă©tait encombrĂ©; ils les firent pleuvoir sur Thun-l’ÉvĂŞque en telle quantitĂ© que bientĂ´t l’infection y fut insupportable, et que, rĂ©duite Ă  demander grâce, la garnison promit de se rendre, si dans quinze jours elle n’était pas secourue. Le comte Guillaume II de Hainaut parut avant ce terme avec une armĂ©e qui se grossissait chaque jour. Jacques d’Artevelle lui amena en cours de chemin, près de 60 000 Flamands. On se trouvait pour la seconde fois Ă  la veille d’une bataille et pour la seconde fois on hĂ©sita; les Flamands voulant attendre Édouard III d’Angleterre qui s’embarquait Ă  l’embouchure de la Tamise. Les coalisĂ©s s’impatientant, se concertèrent quant Ă  la stratĂ©gie Ă  employer pour dĂ©loger les Français devant Thun : les Flamands attaqueraient les Français depuis l’Ouest et les Germains entreprendraient la traversĂ©e de l’Escaut pour fondre sur les Français. Mais cela ne se passa pas ainsi ! Les Germains tentèrent d’utiliser les pontons construits par les Français, mais furent refoulĂ©s vigoureusement dans un combat « hand-to-hand ». Les coalisĂ©s dĂ©fièrent alors les Français dans une bataille, mais ces derniers tenant le fleuve, refusèrent : les armĂ©es opposĂ©es se rĂ©signèrent chacune sur une rive du fleuve Ă  attendre que l’autre rĂ©agisse. Ă€ ce stade, tout dĂ©pendait des Flamands. Mais ceux-ci Ă©taient indisciplinĂ©s et inexpĂ©rimentĂ©s, Ă©tant incapables d’atteindre Thun : ils furent Ă©galement dans l’incapacitĂ© de parvenir jusqu'Ă  celle-ci, en traversant la rivière Scarpe qui Ă©tait tenue par 500 hommes d’armes de la garnison de Tournai (ville fidèle au roi de France.) Ils se rĂ©solurent dès lors Ă  prendre le long chemin par CondĂ©-sur-l'Escaut et Valenciennes : ils Ă©taient encore loin, que le comte Guillaume II de Hainaut dĂ©cida sans plus attendre d’entreprendre le combat pour secourir la garnison occupant la forteresse. La forteresse ayant dĂ©jĂ  plusieurs brèches importantes dans ses murailles, et la garnison du château se protĂ©geant de barricades improvisĂ©es, il conclut que toute rĂ©sistance serait bientĂ´t inutile. Dans la nuit du , un immense brasier sortit des murs du château. Les assiĂ©geants français se mirent aussitĂ´t en armes pour prĂ©venir toutes Ă©chappĂ©es des dĂ©fenseurs de la forteresse et se ruèrent dans la place : ils la rencontrèrent vidĂ©e de ses occupants. La garnison entre-temps, avait pu s’échapper par une ouverture non gardĂ©e et Ă©tait passĂ©e Ă  travers le fleuve (grâce Ă  des barques envoyĂ©es par les Flamands Ă  la garnison de Thun) pour rejoindre les coalisĂ©s composĂ©s d'Anglais, de Flamands, d'Hennuyers, de Brabançons et de Germains. Ils see replièrent tous vers le Nord (sans avoir osĂ© combattre en l’absence du chef de guerre, le roi Édouard III d'Angleterre) et quittant ainsi l’ennemi français en possession des ruines de Thun-l'ÉvĂŞque et de toute la vallĂ©e de l’Escaut au sud de la frontière du comtĂ© de Hainaut. Le siège de la place fit Ă©normĂ©ment de tuĂ©s (*2), tant civils que militaires, dans toute la contrĂ©e Ă  la suite des mouvements des diverses troupes (avec ses pillages divers) : les textes mentionnent près de 12 000 personnes occises dans les bourgs environnants lesquels furent pour la plupart dĂ©truits Ă©galement. Peu après, le roi de France et son fils quittèrent Thun avec l’objectif d’assiĂ©ger Bouchain, la dernière importante place forte au sud de Valenciennes. Apprenant que le roi d’Angleterre avait quittĂ© le port d’Orwell le pour dĂ©barquer avec sa flotte sur la cĂ´te flamande, ce projet ne fut pas mis en exĂ©cution et le roi de France prĂ©fĂ©ra envoyer des gens d’armes sur les frontières de la Flandre[10].
  • 1340 : siège de Mortagne (près de Valenciennes, Nord). La dite annĂ©e Ă  Mortagne, le lit du fleuve Escaut avait Ă©tĂ© garni de 1 200 pieux pour empĂŞcher toute navigation. Ă€ cette Ă©poque, le comte de Hainaut, alliĂ© au roi d’Angleterre, Ă©tait en train d’assiĂ©ger la ville de Tournai. Mais, le comte aimait trop la guerre active et les beaux faits d’armes pour se plaire dans l’oisivetĂ© d’un siège qui fut grand long et bien tenu : il dĂ©laissa donc ce siège pour courir le pays et faire des dĂ©gâts Ă  dix lieues Ă  la ronde. Avec ses troupes et celles qu’il avait demandĂ© Ă  la population de la ville de Valenciennes pour le suivre dans ses expĂ©ditions, il vint assaillir et mettre le siège devant Mortagne. Mais c’était sans compter sur la tĂ©nacitĂ© du comte Édouard Ier de Beaujeu qui dĂ©fendit Ă  outrance la citĂ©, et qui ne capitula point. MalgrĂ© plusieurs assauts violents, le comte de Hainaut ne put pĂ©nĂ©trer dans la citĂ©. Il s’éloigna et se reporta alors sur la ville de Saint-Amand et son abbaye qu’il brĂ»la après un rude assaut[11].
  • 1340 : siège et mise Ă  sac de la ville et abbaye de Saint-Amand (Nord) par les troupes armĂ©es du comte de Hainaut. PrĂ©cĂ©demment, lors d’une matinĂ©e du siège de Tournai, un grand nombre de soudoyers de la ville de Saint-Amand (ville portant sa fidĂ©litĂ© au roi de France) dĂ©fenseurs de Tournai et prĂ©sents Ă  ce siège, vinrent attaquer la citĂ© et l'Abbaye de Hasnon en Hainaut : ils dĂ©truisirent la place, violèrent l’abbaye et emportèrent tout ce qu’ils purent emmener. Ces soudoyers, leurs mĂ©faits accomplis, lors de leur retraite, passèrent par le bois de Saint-Amand et dĂ©cidèrent, sur leur chemin, de prendre Ă©galement d’assaut l’Abbaye de Vicogne Ă  Raismes en Hainaut : un des abbĂ©s de Vicogne, du nom de Godefroy de Bavay, eut la prĂ©sence d’esprit de cavaler en toute hâte auprès du prĂ©vĂ´t de la ville de Valenciennes pour lui rĂ©clamer une troupe d’arbalĂ©triers et revint avec celle-ci, après l’accord volontiers du prĂ©vĂ´t, combattre les bidaux(fantassins) et les Gennevois soudoyĂ©s par la ville de Saint-Amand s’insurgeant contre la dite abbaye de Vicogne. AussitĂ´t qu’ils sentirent les sagettes qui leur venaient du bois, les soudoyers furent tellement effrayĂ©s qu’ils s’enfuirent Ă  qui mieux mieux vers leur point de retraite Ă  Saint-Amand : Vicogne, grâce aux arbalĂ©triers de Valenciennes fut sauvĂ©e d’un sac. Apprenant ces nouvelles, le comte de Hainaut, alliĂ© au roi d’Angleterre, rĂ©solu Ă  contrevenger ces forfaitures, vint avec 3 000 hommes d’armes mettre le siège devant la ville de Saint-Amand, qui manifestait Ă  son grĂ©, trop de sympathie pour le roi de France. La ville n’était protĂ©gĂ©e que d’une simple palissade et gardĂ©e par un vaillant capitaine, un chevalier de Languedoc, sĂ©nĂ©chal de Carcassonne du nom d’Hugues de la Roque, et sa garnison. Ce chevalier-sĂ©nĂ©chal avait mis en garde le père-abbĂ© et seigneur de Saint-Amand, qu’en cas d’attaque de l’ost ennemi (les anglo-hennuyers), la place ne pourrait rĂ©sister : il ne fut pas Ă©coutĂ© ! Des gens d’armes de Valenciennes, mandĂ©s par le comte de Hainaut, arrivèrent Ă©galement devant Saint-Amand : 12 000 hommes se logèrent devant la ville, et attendirent l’ordre du comte de Hainaut pour assaillir la place. Près du pont de la rivière Scarpe commença l’assaut dur et pĂ©rilleux qui dura toute la journĂ©e : il y eut de nombreux blessĂ©s et morts des deux cĂ´tĂ©s. Le soir tombant, les Valenciennois, lassĂ©s, s’en retournèrent dans leur ville. Ils revinrent le lendemain, le comte de Hainaut arrivant Ă©galement avec une grande compagnie de gens d’armes. L’assaut fut lancĂ© : les assaillants hennuyers gagnèrent les premières barrières et arrivèrent devant la porte de la ville menant au chemin vers Mortagne : les tout premiers Ă  l’assaut furent le comte Guillaume II de Hainaut et son oncle Jean d'Avesnes, sire de Beaumont, qui furent tous les deux rencontrĂ©s de pierres jetĂ©es d’amont, qu’ils en eurent leurs bassinets (casques) effondrĂ©s et les tĂŞtes toutes Ă©tonnĂ©es (Sic !). Le comte, sur le conseil d’un de ses soldats, rĂ©solut de ne plus tenter de pĂ©nĂ©trer par cet Ă©troit passage fermĂ© par une puissante porte : il choisit un autre endroit de l’enceinte Ă  pilonner qui touchait directement les murs de l’abbaye. En effet, s’il parvenait Ă  prendre l’abbaye, il dĂ©tiendrait aussitĂ´t la ville, car il n’y avait pas d’entre deux entre la ville et l’abbaye : les murs durement pilonnĂ©s se rompirent Ă  plusieurs endroits (*1) : les hommes d’armes du comte s’y engouffrèrent, passèrent une petite rivière, l’Elnon (*2) et arrivèrent devant une place (sur laquelle se rencontrait le marchĂ©) devant le moĂ»tier (monastère). Le chevalier-sĂ©nĂ©chal de Carcassonne attendit Ă  cet endroit, avec plusieurs compagnons d’armes de son pays, les troupes du comte de Hainaut : ils les reçurent hardiment en combattant tant qu’ils purent, mais ce fut en vain. Le comte prit possession avec sa chevalerie de la place et ordonna que nuls assiĂ©gĂ©s ne seraient pris Ă  merci et que tous seraient passĂ©s au fil de l’épĂ©e, tant il Ă©tait courroucĂ© de ce que les Amandinois avaient causĂ© de dommages Ă  son pays : de rue en rue, d’hĂ´tel en hĂ´tel, de maison en maison, tout fut visitĂ© par les hommes d’armes du comte et peu d’habitants en rĂ©chappèrent. MĂŞme le chevalier-sĂ©nĂ©chal de Carcassonne fut occis sous sa bannière ainsi que plus de deux cents de ses hommes d’armes. Le soir mĂŞme de la destruction de Saint-Amand, le comte de Hainaut (qui prenait cette guerre trop Ă  cĹ“ur), sa chevalerie et ses troupes retournèrent au siège de Tournai, après avoir attaquĂ© en chemin, Orchies, Landas, La Celle et les bourgs environnants. Au troisième jour, les gens d’armes de Valenciennes vinrent Ă  nouveau Ă  Saint-Amand : ils saccagèrent tout ce qu’ils purent et qui ne leur rapportait nul profit, tant dans la ville que dans l’abbaye, allant mĂŞme jusqu’à briser toutes les cloches « ..dont ce fut dommage, car il y en avoit de moult bonnes et mĂ©lodieuses..» dira le chroniqueur hennuyer Jean Froissart[12].
  • 1340 : siège et bataille de Saint-Omer (Pas-de-Calais) par les troupes Anglo-flamandes menĂ©es par le comte Robert III d'Artois (banni de France et alliĂ© du roi Édouard III d’Angleterre) : celui-ci crut facilement s’emparer de la ville et fit d'incroyables efforts pour s'en rendre maĂ®tre en y plaçant vainement divers corps de ses troupes aux extrĂ©mitĂ©s et aux faubourgs. Du cĂ´tĂ© français, l’arrivĂ©e du duc Eudes IV de Bourgogne et la fidĂ©litĂ© des habitants de la ville au roi de France, prĂ©serva la place et, l’armĂ©e assiĂ©geante fut forcĂ©e de se retirer. PrĂ©cĂ©demment, après le siège de Cambrai et le combat naval de l’Écluse (en flamand, Sluis), le roi d’Angleterre dĂ©barqua de nouveau en Flandre avec une armĂ©e de 50 000 hommes d’armes et confia le tiers de ses troupes, composĂ©es essentiellement de 3 000 Flamands, Ă  Robert III d’Artois, qui devait mettre le siège devant Saint-Omer. Pendant ce temps, le roi de France, Philippe VI de France, n’en demeura pas moins inactif : il rassembla son armĂ©e entre Lens et Arras, afin de pouvoir porter ses forces oĂą la nĂ©cessitĂ© l’exigerait. Connaissant les projets de l’Anglais, il envoya dans la ville de Saint-Omer, le comte Jean Ier d'Armagnac avec 42 bannières, parmi lesquelles on distinguait celles d’Eudes IV duc de Bourgogne, du comte Henri de MontbĂ©liard, de Robert de Fiennes (*), des seigneurs de CrĂ©qui, de Bergues, de plusieurs vaillants chevaliers d’Artois et de Flandre, de Jean II de Châtillon, le comte Dauphin d’Auvergne, le sire Jean Ier de MercĹ“ur, le sire de Montagu, le sire de Rochefort, le vicomte de Thouars ainsi que plusieurs chevaliers d’Auvergne et du Limousin. Robert de Fiennes Ă©tait venu joindre le duc de Bourgogne (lui-mĂŞme accompagnĂ© de son fils Philippe de Bourgogne, dit Monsieur) avec 4 chevaliers et 23 Ă©cuyers. Le comte Robert III d’Artois s’étant approchĂ© avec ses Anglo-flamands devant Saint-Omer, le duc Eudes IV de Bourgogne ne dĂ©sirant nullement subir un long siège, prĂ©fĂ©ra lui livrer bataille devant et sous les murs de la ville : les troupes françaises se lancèrent soudainement, lances abaissĂ©es, bannières dĂ©ployĂ©es, et en bon convenant de bataille, en s’écriant « Clermont ! Clermont ! Au Dauphin d’Auvergne ! » sur les troupes assiĂ©geantes de Robert III. Les Anglo-flamands Ă©bahis quant Ă  cette « sortie » des assiĂ©gĂ©s qui vinrent sur eux, s’enfuirent chacun Ă  qui mieux mieux Ă  travers les champs, talonnĂ©s par les Français qui les tuèrent par "monceaux" et par "troupeaux". Cette « chasse » s’étendit sur deux lieues (km.) aux alentours de la ville : 1 800 assiĂ©geants furent occis et 400 furent ramenĂ©s prisonniers Ă  Saint-Omer. Ce fut un succès total du chef de la garnison de la ville, le duc Eudes IV de Bourgogne, ayant rĂ©ussi son assaut et mis en dĂ©route les Anglo-flamands (). Robert III d’Artois, vaincu, s’enfuit en toute hâte, chargĂ© de la malĂ©diction des Flamands, Ă  qui il avait promis un triomphe assurĂ©, et alla rejoindre Édouard III d’Angleterre qui Ă©tait en train d’assiĂ©ger Tournai, courageusement dĂ©fendue par une garnison française sous les ordres du comte de Foix et du gouverneur Gaudemar du Fay[13].
  • 21 juillet - : siège de Tournai (Auj., en province de Hainaut, en Belgique.) Les siège, blocus et levĂ©e du siège de Tournai se dĂ©roulèrent en rĂ©alitĂ© entre le 1er aoĂ»t et le . Aux premières rumeurs de guerre dans la contrĂ©e, entre français et anglais, les magistrats de Tournai, (ville royale française dont les sujets Ă©taient fidèles au roi de France Philippe VI de Valois) et le gouverneur de la citĂ©, Godemart de Faye, avaient fait rĂ©parer les remparts : les portes et les murailles Ă©taient en bon Ă©tat, on donna seulement plus de profondeur aux fossĂ©s situĂ©s vers la porte de Marvis, laquelle Ă©tait dĂ©fendue par deux pont-levis, des guĂ©rites et des espringales. Le fleuve de l’Escaut fut barrĂ© par une grosse chaĂ®ne de crainte que la ville ne soit attaquĂ©e par surprise. On cloisonna les portes de la Vigne, des RĂ©collets, de la Poterie, du Floc-Ă -Brebis et Blandinoise. Tournai pouvant rapidement tomber en famine, une troupe de 1 000 hommes bien Ă©quipĂ©s et de 300 arbalĂ©triers fut mise sur pied en vue d’effectuer une chevauchĂ©e : celle-ci, sortie un soir de Tournai se pointa le lendemain matin devant Courtrai, mit aussitĂ´t le feu aux faubourgs de la ville et en profita pour enlever du bĂ©tail aux courtraisiens (plus de 10 000 moutons, autant de bovidĂ©s et de porcs furent ramenĂ©s Ă  Tournai.) Apprenant la nouvelle, le chef flamand des rĂ©voltĂ©s contre le roi de France, Jacques d’Artevelle (ou, en flamand, Jacob van Artevelde), jura de tirer vengeance de Tournai. Il fixa un rendez-vous au pont d’Espierre (entre Tournai et Audenarde) oĂą toutes sortes de milices flamandes au nombre approximatif de 40 000 hommes d’armes (issues d’Ypres, Gand et du Franc de Bruges) devaient le rejoindre ainsi que ses alliĂ©s anglais, les comtes et gĂ©nĂ©raux Salisbury et Suffolk (*1)(aux ordres du roi Edouard III d’Angleterre), et auxquels se joignirent Ă©galement des troupes du comte de Hainaut (*2) et du duc de Brabant, pour ensuite partir tous ensemble assiĂ©ger Tournai. Le roi d’Angleterre lui-mĂŞme, avait quittĂ© Gand pour se rendre au siège Tournai : il Ă©tablit son quartier au château de Chin, que ses troupes venaient d’enlever en date du . Le mĂŞme jour, cĂ´tĂ© français, le comte de Foix entra Ă  Tournai avec une colonne de 2 500 hommes, de sorte que la garnison assurant la dĂ©fense de la ville se montait maintenant Ă  14 000 servans d’armes, dont 4 000 cavaliers : la place fut aussi pourvue de toutes sortes de munitions. En , les assiĂ©geants rĂ©unis sous l’obĂ©dience du roi d’Angleterre vinrent planter le siège devant Tournai. Le roi de France, en rĂ©action leva aussitĂ´t une armĂ©e de dĂ©blocus comptant plus de 22 000 nobles et près de 3 000 fantassins : l’EvĂŞque de la principautĂ© de Liège, Adolphe de la Marck, y figura mĂŞme, du cĂ´tĂ© français, avec 7 chevaliers bannerets et 73 chevaliers bacheliers (= ordinaires) ainsi qu’avec 420 Ă©cuyers (pour un total de 501 cavaliers). Pendant deux mois, il ne se produisit aucune action militaire dĂ©cisive : le blocus de Tournai piĂ©tinait, car les dĂ©fenseurs tenaient bon. De son cĂ´tĂ©, le roi de France fit divers mouvements afin de dĂ©gager la citĂ©, mais n’engagea pas ses forces, globalement supĂ©rieures pourtant en nombre et en Ă©quipement des assiĂ©geants coalisĂ©s. L’abbesse, Jeanne de Valois (*3), de l’abbaye de Fontenelle (près du bourg de Maing en ancien comtĂ© de Hainaut) mère du comte de Hainaut, intervint entre les belligĂ©rants et rĂ©ussit Ă  conclure une trĂŞve Ă  Esplechin, bourg près de Cysoing, en date du : le siège fut levĂ© et les armĂ©es rentrèrent chez elles. C’est le besoin d’argent qui rĂ©duisit le roi d’Angleterre Ă  lever le siège de la ville. Quant au roi de France, il congĂ©dia ses troupes rĂ©unies Ă  Bouvines, en date du [14].
  • 1340 : siège de Condom (surnommĂ©e, Condom-la-Rebelle. Auj., dans le dĂ©p. du Gers, rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es) par les Anglais. Pierre de la Palu, sĂ©nĂ©chal de Toulouse au service de la France, accourut dĂ©fendre la place.
  • 1341 : siège de Brest (Auj., dans le dĂ©p. du Finistère, Bretagne) par Jean de Montfort.
  • 1341 : siège de la forteresse de Champtoceaux (Auj., dans le dĂ©p. de Maine-et-Loire) par le duc de Normandie (le futur roi de France Jean le Bon.)[15]
  • 1341 : siège du château de Lymo ou L'Humeau proche de la bourgade La Varenne (Auj., dans le dĂ©p. de Maine-et-Loire) La garnison placĂ©e Ă  l'intĂ©rieur du château (50 Ă  60 soldats) par Jean de Montfort fut assiĂ©gĂ©e puis massacrĂ©e par les troupes françaises de Charles de Blois. En 1341, Jean de Montfort se rĂ©clamant du duchĂ© de Bretagne envahit toute la rĂ©gion. Le duc de Normandie expĂ©diĂ© par son père, le roi de France Philippe VI de Valois, intervint en Bretagne en vue de contrer les projets de Jean de Montfort. Le premier obstacle pour pĂ©nĂ©trer en Bretagne Ă©tait la forteresse de Champtoceaux situĂ©e le long de la Loire et qui avait Ă©tĂ© garnie par Jean de Montfort d’une garnison composĂ©e de mercenaires sous le commandement de quelques allemands originaires de Lorraine. Du cĂ´tĂ© français, Charles de Blois qui Ă©tait en train d’assiĂ©ger Angers, quitta cette place avec une avant-garde au dĂ©but d’. Le duc de Normandie le suivit vers le 14 du mĂŞme mois avec la plupart des hauts dignitaires du royaume, tels Miles de Noyers, le duc de Bourgogne, le duc de Bourbon, le frère de Philippe VI Ă  savoir le duc d'Alençon, le ConnĂ©table de France, le MarĂ©chal des armĂ©es, et l’Amiral de la flotte française ainsi que Louis de La Cerda. Jean de Montfort fit la tentative effrontĂ©e de soulager Champtoceaux avec des forces totalement inadĂ©quate : il les mena hors de Nantes et en poursuivant le long du banc sud de la rivière arriva Ă  une petite forteresse appelĂ©e L’Humeau ou, Lymo situĂ©e Ă  près de 3 milles du siège. Il s’attendait Ă  trouver cette dernière place tenue par ses propres hommes (50 Ă  60 hommes d’armes), mais il y rencontra Charles de Blois. Après deux jours de combat autour de la tour de la petite forteresse de L’Humeau, les hommes d’armes de Montfort, dĂ©fendant la place, en furent expulsĂ©s par le duc de Normandie : ce fut un bain de sang. L’on massacra jusqu’au dernier soldat toute la garnison mise dans la forteresse par Jean de Montfort. La cause de cette exĂ©cution Ă©tait Ă©vidente : les Français craignaient que ces hommes, traĂ®tres une première fois, ne le devinssent plus aisĂ©ment encore une seconde fois. Quant Ă  la forteresse de Champtoceaux, elle tomba aux mains des Français en date du . Ce fut un tournant dans cette campagne : Jean de Montfort retourna au plus vite Ă  Nantes, tandis que l’armĂ©e du duc de Normandie arriva aux remparts de la citĂ© Ă  la fin du mois d’octobre. La ville de Nantes rĂ©sistait toujours aux français, mais sans rĂ©el enthousiasme : elle venait d’apprendre le dĂ©sastre de la dĂ©faite et du massacre des « Montfortistes » de la forteresse de L’Humeau par les troupes françaises. La Chronographia nous montre que la Bretagne bretonnante tenait plus fortement pour Jean de Montfort comme duc de Bretagne que pour Charles de Blois[16].
  • 1341 : siège de Nantes (Auj., dans le dĂ©p. de la Loire-Atlantique) par Charles de Blois duc de Bretagne contre le comte de Montfort. En dĂ©cĂ©da Jean III duc de Bretagne : sa succession fut disputĂ©e entre son demi-frère et sa nièce. Son demi-frère Jean, comte de Montfort-L’Amaury par l’hĂ©ritage de sa mère, prĂ©tendant au duchĂ© de Bretagne s’empare de presque tout le territoire. Le mari de sa nièce, Charles de Blois, recourut aux tribunaux de Philippe VI de France : ArrĂŞt de Conflans en faveur de Charles de Blois contre Montfort. Édouard III d’Angleterre intervint en soutenant Montfort et lui offrant le comtĂ© de Richmond. DĂ©sireux d’appliquer la dĂ©cision des tribunaux du roi, Charles de Blois envahit la Bretagne avec ses troupes et les troupes royales. En 1341 (date nouv. st.), après que le duc de Normandie (fils du roi de France Philippe VI de Valois), Charles de Blois (neveu du roi de France), et les autres seigneurs Ă  leur service eurent conquis le château de Châteauceaux (Champtoceaux, auj. dans le dĂ©p. de Maine-et-Loire), le dit duc offrit le château au dit Charles, son cousin comme hĂ©ritier et duc de Bretagne, comme Ă©tant sien et de son propre hĂ©ritage : le château fut confiĂ© Ă  la garde de Rasse de Guincamp. Dès lors, l’armĂ©e française se porta vers Nantes oĂą se tenait le comte de Montfort, leur ennemi. En chemin, les marĂ©chaux de France assaillirent la ville de Quarquefoure (auj. Carquefou) Ă  4 lieues de Nantes (16 km) : cette ville Ă©tait bien fermĂ©e, murĂ©e et entourĂ©e de fossĂ©s et de palissades. Le siège de la ville fut rude de tous les cĂ´tĂ©s et les assiĂ©gĂ©s se dĂ©fendirent comme ils purent (par manque d’hommes d’armes expĂ©rimentĂ©s) mais bientĂ´t la citĂ© fut enlevĂ©e et moult gens Ă  l’intĂ©rieur furent occis. Le spectacle fut dĂ©solant : les Français boutèrent le feu Ă  la ville et logèrent par après dans les environs. Le lendemain, les seigneurs français vinrent par couleurs, ordonnances et connĂ©tablies devant Nantes : ils Ă©tablirent leurs tentes et pavillons tout autour de la ville se prĂ©parant au siège. Ă€ l’intĂ©rieur de la citĂ© se tenaient le comte de Montfort, le sire HervĂ© de LĂ©on et, les seigneurs Henri et Olivier de Pennefort ainsi que plusieurs chevaliers et Ă©cuyers de Bretagne ayant fait prĂ©cĂ©demment « fĂ©aultĂ© » au comte et Ă  sa femme Ă  Rennes. Lorsque le comte de Montfort se vit assiĂ©gĂ© par les Français devant Nantes, il ne fut pas trop inquiĂ©tĂ© : la ville Ă©tait bien pourvue en artillerie et les bourgeois de la ville Ă©tait Ă©galement bien armĂ©s. Le comte ordonna Ă  tous les habitants de dĂ©fendre la citĂ©, de se rendre aux guĂ©rites et de ne point se jeter sur l’Ost des Français. Il rĂ©conforta encore les dĂ©fenseurs en signalant que ce siège ne pouvait durer longtemps car il avait commencĂ© trop près de l’hiver et qu’aussi la citĂ© se situait proche de la rivière de la Loire assurant une protection naturelle. Or, il advint que les habitants de la ville ne tinrent compte de ses recommandations : certains jeunes bourgeois de Nantes et des habitants, au nombre de 400 personnes d’élite, prièrent le sire de LĂ©on d’être leur capitaine afin de les mener Ă  l’encontre de l’Ost des Français. HervĂ© de LĂ©on en bon chevalier qui aimait les armes acquiesça : sa troupe effectua une sortie en terrain couvert car elle connaissait bien la rĂ©gion. Elle rencontra en chemin une colonne de 15 chars, 40 personnes et 300 sommiers et mules chargĂ©s de toutes sortes de marchandises, dont du vin et de la farine, destinĂ©es aux assaillants de la ville : la troupe se jeta sur le charrois et fit de nombreux tuĂ©s. Le sire de LĂ©on et sa troupe, après cette chevauchĂ©e, dĂ©cidèrent de ramener aussitĂ´t dans la ville de Nantes ces prĂ©cieuses marchandises prises Ă  l’ennemi. Sur ces entrefaites, des cris s’élevèrent de l’Ost des Français, mĂ©contents d’avoir Ă©tĂ© spoliĂ©s : les trompettes sonnèrent et les gens s’armèrent et montèrent Ă  cheval. Le soir mĂŞme le sire Louis de La Cerda avec 500 compagnons d’armes, bannières dĂ©ployĂ©es, s’étant lancer Ă  la poursuite de la troupe du sire de LĂ©on, se livra Ă  quelques forts combats. Lorsque le sire de LĂ©on et sa troupe de Nantais virent qu’ils Ă©taient poursuivis, ils se placèrent entre leurs ennemis et les sommiers capturĂ©s, pour pouvoir mettre, pendant ce temps, en sĂ©curitĂ©, ces victuailles et autres marchandises Ă  l’intĂ©rieur des portes de la ville. Il y eut alors une rencontre brutale et une impressionnante mĂŞlĂ©e entre les diffĂ©rentes troupes des protagonistes. Les premiers assaillants menĂ©s par Louis de La Cerda furent rejoints bientĂ´t par de nombreux seigneurs de France et HervĂ© de LĂ©on n’eut d’autre issue que de se rĂ©fugier Ă  l’intĂ©rieur de la ville, sacrifiant Ă  contre cĹ“ur, une partie de ses hommes au combat, par crainte que les Français ne rĂ©ussirent Ă  forcer l’entrĂ©e et ne pĂ©nĂ©trèrent dans la citĂ©. Près de la moitiĂ© des hommes d’armes du sire HervĂ© resta Ă  l’extĂ©rieur des remparts : ils furent tous pris ou occis et, les survivants furent amenĂ©s prisonniers auprès du duc de Normandie et Charles de Blois, qui furent heureux de ces prises de guerre. Le comte de Montfort, Ă  la complainte des habitants de Nantes d’avoir perdu de nombreux fils dans cette chevauchĂ©e sans raison, en fut tout courroucĂ© et reprocha la prouesse par trop tĂ©mĂ©raire du sire de LĂ©on son conseiller, ayant perdu la moitiĂ© de ces hommes : le sire en resta muet de honte. Cependant, Ă  la suite de cette dĂ©convenue, les arbalĂ©triers GĂ©nevois (=GĂ©nois, de la ville de Genova ou GĂŞnes en Italie) et les soudoyers au service de la France effectuèrent d’interminables escarmouches aux portes et barrières de la ville. Les habitants et certains bourgeois de Nantes voyant leurs biens dĂ©truits tant Ă  l’extĂ©rieur qu’à l’intĂ©rieur de la citĂ© par les assauts des Français, leurs fils et leurs amis faits prisonniers, redoutèrent du pire quant Ă  l’avenir proche : ils se concertèrent dès lors secrètement et se mirent d’accord pour traiter en catimini, avec les seigneurs français, leurs assiĂ©geants, afin d’obtenir la paix et rĂ©cupĂ©rer leurs fils prisonniers. Cependant, les Français exigèrent de ceux-ci qu’ils achètent ou monnayent ce traitĂ© : il fut convenu d’un jour, duquel une porte de la ville serait laissĂ©e ouverte, permettant ainsi Ă  l’Ost des Français de pĂ©nĂ©trer paisiblement dans la ville et de se rendre au château afin d’y arraisonner le comte de Montfort et que nuls habitants de Nantes n’interviendraient contre les seigneurs français dans la citĂ©. Aux jour et heure fixĂ©s, la porte dĂ©signĂ©e dans le traitĂ© s’ouvrit, et les Français pĂ©nĂ©trèrent sans encombre dans la ville, se dirigèrent vers le château et surprirent le comte de Montfort qui dormait encore, car il Ă©tait tĂ´t au matin. Le sire HervĂ© de LĂ©on et les autres chevaliers du comte furent eux-mĂŞmes surpris et emmenĂ©s par les Français. Seuls les sires Henri et Olivier de Pennefort et Ives de Tigry rĂ©ussirent Ă  se sauver Ă  cheval. Le comte et ses chevaliers furent amener hors de la citĂ© au campement des Français. Ce jour-lĂ , le sire de LĂ©on, se sentant trahi de tous, ne voulut plus participer aux conseils que le comte de Montfort eut Ă  faire. Lorsque le comte de Montfort, prisonnier, apparut devant le duc de Normandie et Charles de Blois, ces derniers en furent tout heureux et la guerre Ă  leurs yeux n’en Ă©tait encore que plus belle, car Nantes, la souveraine citĂ© de Bretagne, rentrait en la possession du roi : se concertant, ils dĂ©cidèrent d’expĂ©dier le comte Ă  Paris. Le comte fut amenĂ© ainsi auprès du roi de France sous bonne escorte de 200 lances menĂ©es par Louis de La Cerda en personne, accompagnĂ© du sire de Montmorency, du sieur d’Estouville, et du sire Grimouton de Cambli. Ă€ Paris, le roi de France reçut avec joie, ce prisonnier de marque envoyĂ© par son fils le duc de Normandie : il reprocha au comte de s’être emparĂ© de la Bretagne sans avoir attendu la dĂ©cision des pairs de France et de s’être portĂ© avec orgueil contre le roi de France. Le roi Philippe VI ordonna aussitĂ´t qu’on emporta le comte au château du Louvre, pour y ĂŞtre emprisonner sous bonne garde, jusqu’à la dĂ©cision royale. Maintes pensĂ©es du roi, de mettre Ă  mort le comte de Montfort, furent contrecarrĂ©es par les puissants seigneurs du royaume dont le comte Louis de Flandre : le roi dĂ©cida ainsi de garder ce prisonnier enfermĂ©, tant qu’il vĂ©cut. Quant aux bourgeois de Nantes, ils jurèrent et firent serment de foi et hommage Ă  Charles de Blois qui fut reconnu duc et seigneur de Bretagne : celui-ci entra, le (1340 date anc. st.), le premier dans la citĂ© accompagnĂ© du duc d’Alençon son oncle et du duc de Normandie son cousin. La ville fut prise après deux semaines de siège[17].
  • 1342 : siège de GuĂ©rande (Auj., dans le dĂ©p. de la Loire-Atlantique) par Louis de La Cerda et ses troupes espagnoles et gĂ©noises aux services de la France. La ville Ă©tait occupĂ©e prĂ©cĂ©demment par les Anglais. Après le siège, la prise et le pillage de la place, la ville fut brĂ»lĂ©e.
  • 1342 : siège d'Auray (Auj., dans le dĂ©p. du Morbihan, Bretagne) par Charles de Blois.
  • 1342 : siège de Rennes (Auj., Rennes dans le dĂ©p. d'Ille-et-Vilaine, Bretagne) par Charles de Blois.
  • 1342 : siège de Vannes (Auj., Vannes dans le dĂ©p. du Morbihan, Bretagne) menĂ© par les troupes d'Édouard III d'Angleterre. La ville est prise et reprise aussitĂ´t par les Français.
  • 1342 : siège de Vannes (Auj., Vannes dans le dĂ©p. du Morbihan, Bretagne.) Robert III d'Artois, alliĂ© aux anglais, est grièvement blessĂ© Ă  ce second siège de Vannes.
  • 1342 : siège de Carhaix (Auj., dans le dĂ©p. du Finistère, Bretagne) par Charles de Blois.
  • 1342 : siège d'Hennebont (Auj., Hennebont dans le dĂ©p. du Morbihan, Bretagne.) DĂ©fense hĂ©roĂŻque de Jeanne de Montfort : celle-ci reçoit le secours de Gautier de Masny (ou, de Mauny.) Louis de La Cerda leva le siège et rejoignit Charles de Blois devant Auray.
  • 1342 : siège de Dinan (Auj., dans le dĂ©p. des CĂ´tes-d'Armor) par Louis de La Cerda qui finit par prendre la ville.
  • 1342 : siège et prise du château de PorlĂ©ac'h (entre Lesneven et Lanhouarneau. Auj., dans le dĂ©p. du Finistère, en Bretagne) par les Anglais Gautier de Mauny et Tanguy du Chastel (Le château Ă©tait la possession du vicomte HervĂ© VII de LĂ©on.)
  • - : siège du château de Ste-Bazeille (Auj., dans le dĂ©p. de Lot-et-Garonne, Aquitaine) par les troupes françaises commandĂ©es par le frère de l'Ă©vĂŞque de Beauvais. Le château Ă©tant occupĂ© par une garnison anglo-gasconne.
  • 1343 : siège de Morlaix (Auj., dans le dĂ©p. du Finistère, en Bretagne) par le comte anglais Northampton et ses troupes. Les Anglais rĂ©ussirent l’exploit d’écraser les troupes françaises, dix fois supĂ©rieures en nombre, menĂ©es par Charles de Blois (.)[18]
  • 1344 : siège de Pellegrue (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, Aquitaine) par le comte anglais Derby et ses troupes composĂ©es d’anglo-gascons. Le siège dura six jours : il y eut Ă©change de prisonniers et la conclusion d’une trĂŞve.
  • 1344 : siège du château d'Auberoche en PĂ©rigord (Auj., les ruines du château se situent sur la commune de Le Change, dĂ©p. de la Dordogne, rĂ©gion Aquitaine) par le comte de l'Isle-Jourdain qui vint avec 10 Ă  11 milles hommes d'armes français assiĂ©ger la place. Le comte anglais Derby et Gautier de Mauny se trouvant Ă  Bordeaux, apprenant la nouvelle, accoururent aussitĂ´t et mirent les Français en dĂ©route. Le siège se dĂ©roula d'aoĂ»t au . (en 1345 : selon la nouvelle datation.)
  • 1344 : siège et prise de GuĂ©rande (Auj., dans le dĂ©p. de la Loire-Atlantique) par Charles de Blois.
  • 1344 : siège et prise de Dinan (Auj., dans le dĂ©p. des CĂ´tes-d'Armor, Bretagne) par le comte anglais de Salisbury. La ville sera pillĂ©e et incendiĂ©e.
  • 1345 : siège de Casseneuil (Auj., arrond. Villeneuve-sur-Lot, dans le dĂ©p. de Lot-et-Garonne) par le français Robert de Houdetot sĂ©nĂ©chal de l'Agenais et maĂ®tre-arbalĂ©trier.
  • 1345 : siège de Quimper (Auj., dans le dĂ©p. du Finistère, Bretagne) par Jean de Montfort qui y mena vainement divers assauts devant la ville.
  • 1345 : siège de MonsĂ©gur (au N-E de La RĂ©ole. Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, rĂ©gion Aquitaine) par le comte anglais Derby. Le siège dura 15 jours (en mai ou en .)
  • 1345 : siège et prise de Bergerac (Auj., dans le dĂ©p. de la Dordogne, Aquitaine) par le comte anglais Derby. La ville se rendit le . Le comte de l'Isle-Jourdain y fut fait prisonnier.
  • 1345 : siège de La RĂ©ole (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, Aquitaine) par le comte anglais Derby et ses troupes composĂ©es d’anglo-gascons. Celui-ci pĂ©nètre dans la ville le .
  • 1345 : siège d'Angoulème (Auj., dans le dĂ©p. de la Charente, rĂ©gion Poitou-Charentes) par les Anglais. La ville fut remise au comte anglais Derby. Plus tard le prince Jean (futur Jean II le Bon) reprit la ville aux anglais.
  • 1345 : siège de la citadelle de Blaye (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, Aquitaine) par le comte anglais Derby. La place rendit les armes.
  • Mi-avril - au : siège du Castel et de la ville d'Aiguillon en Guyenne (Auj., dans le dĂ©p. de Lot-et-Garonne, en Nouvelle-Aquitaine) par le duc de Normandie, fils de Philippe VI de Valois. Le siège, commencĂ© par les Français dans la deuxième quinzaine d'avril, se heurta Ă  la rĂ©sistance des assiĂ©gĂ©s anglo-gascons menĂ©s par Gauthier de Mauny. Étaient prĂ©sents au siège, Ernoul d'Audrehem (qui sera plus tard, un des chefs de la dĂ©fense de Calais pendant 11 mois) et Philippe de Bourgogne dit Monsieur, comte d'Artois et de Flandre (qui sera tuĂ©, Ă©crasĂ© sous son cheval.) Le duc de Normandie fit lever le siège le sans avoir pu s'emparer de la place[19].
  • 1346 : siège de Niort (Auj., dans le dĂ©p. des Deux-Sèvres), par le comte anglais Derby. La ville fut remise aux Anglais.
  • Mi- : siège de BĂ©thune (Auj., dans le dĂ©p. du Pas-de-Calais) par Oudart de Renty banni de France et ralliĂ© aux Anglais. Il commandait des troupes armĂ©es et assiĂ©gea BĂ©thune. Il dut se retirer plus tard devant la rĂ©sistance des dĂ©fenseurs français de la ville, dirigĂ©s par Geoffroi de Charny, Eustache de Ribemont, Baudouin d'Annequin et Jean de Landas.
  • 1346 : siège de Cherbourg (1346) (Auj., Cherbourg-Octeville, dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par les troupes d'Édouard III d'Angleterre. La ville ne sera pas prise.
  • 1346 : siège et prise de Caen (Auj., dans le dĂ©p. du Calvados, rĂ©gion Basse-Normandie) par les troupes d’Édouard III d’Angleterre. Ce dernier arriva sur les lieux du siège le . Du cĂ´tĂ© français, le comte d’Eu fut fait prisonnier.
  • 1346 : Siège et prise du château de Montreuil-Bonnin (anciennement, Monstroel-Bonin. Auj., dans le dĂ©p. de la Vienne, en Poitou-Charentes.) Le château, Ă  cette Ă©poque, possĂ©dait un atelier monĂ©taire pleinement actif : ce qui pouvait attiser la convoitise, par les butins et les monnaies d’or escomptĂ©s, par quelques assiĂ©geants. En , le comte anglais Derby vint avec ses troupes assiĂ©ger la place ..de grand façon et Ă©taient les archers tout devant.. Les archers anglais tirèrent tellement de flèches que les assiĂ©gĂ©s n’osèrent plus apparaĂ®tre aux dĂ©fenses : ce qui profita astucieusement aux troupes assiĂ©geantes qui avancèrent ainsi et conquirent par la force le château et, .. furent tous ceux morts qui dedans Ă©taient.. (300 assiĂ©gĂ©s occis.) Les Anglais prirent dès lors, la possession des lieux, y laissèrent une garnison et s’en allèrent vers Poitiers. (Note : Un bon archer pouvait tirer Ă  cette Ă©poque, 5 Ă  6 flèches par minute.)
  • 1346 : siège de Tulle (Auj., dans le dĂ©p. de la Corrèze, rĂ©gion du Limousin) par le comte d'Armagnac. Ce siège dura du 1er au .
  • 1346-1347 : siège de Calais (Auj., dans le dĂ©p. du Pas-de-Calais) par les Anglais. Épisode des six bourgeois de Calais. En 1347, après 11 mois de rĂ©sistance hĂ©roĂŻque, quelques chefs français de la dĂ©fense de la ville de Calais furent prisonniers courtois amenĂ©s Ă  Londres par le roi Édouard III d'Angleterre : Jean de Vienne (ou, de Via(e)ne), Jean de Surie (ou, de Sury), Ernoul d'Audrehem (ou, Arnoul(d) d'Audeneham) qui furent rachetĂ©s plus tard par le roi de France Philippe VI de Valois.
  • 1347 : Siège d'Aire (Auj., dans le dĂ©p. du Pas-de-Calais) par les Flamands et les Anglais. En mai 1347, les Anglais rĂ´dant en Artois, s'attaquent avec l'aide des Flamands Ă  la citĂ© d'Aire dĂ©fendue par le bailli Gilles, seigneur de RĂ©ty. La ville a dĂ©clenchĂ© une inondation dĂ©fensive pour parer Ă  l'attaque, les Anglais essayent de prendre le château, après un assaut, les assiĂ©gĂ©s rĂ©pondent en donnant du canon depuis les murailles, les assiĂ©geants prennent peurs et dĂ©cident d'aller ravager les villages aux alentours.
  • 1347 : siège de la Roche-Derrien (Auj., dans le dĂ©p. des CĂ´tes-d'Armor en Bretagne) par Charles de Blois et ses troupes françaises. La place Ă©tait occupĂ©e par les Anglais.
  • 1347 : siège et prise du fort de Domme (en PĂ©rigord, Ă  la limite du Quercy. Auj., dans le dĂ©p. de la Dordogne, rĂ©gion Aquitaine.) En 1346, les Anglais surprirent et investirent Domme. En 1347, les troupes françaises menĂ©es par Guillaume de Montfaucon et aidĂ©es de milices improvisĂ©es firent le siège et rĂ©investirent la place.

Règne de Jean II le Bon (22 août 1350 - 8 avril 1364)

  • 1350 : siège de Loudun (Auj., dans le dĂ©p. de la Vienne.) Loudun sera prise le par les Anglais et en , reprise par les Français menĂ©s par le sire de Beaujeu. En 1351, les Français rĂ©investirent les lieux.
  • 1350 : siège du château fort de Rougemont-le-Château (Auj., dans le dĂ©p. du Territoire-de-Belfort) par le meneur, dit l'ArchiprĂŞtre (Arnaud de Cervole ou Enguerrand de Coucy), d'une bande de pillards et de mercenaires. Après le siège et le pillage, le château fut incendiĂ©.
  • : siège de MontrĂ©al en Agenois (ou, MontrĂ©al-en-Condomois. Auj., MontrĂ©al (-du-Gers), dans le dĂ©p. du Gers) par les Français sur les Anglais. Ă€ cette Ă©poque la ville Ă©tait occupĂ©e par les Anglais. Charles, roi de Navarre et alliĂ© des Français, vint y faire le siège, prit la place, et la rasa.
  • 1351 : siège de St.-Jean-d'AngĂ©ly (Auj., dans le dĂ©p. de la Charente-Maritime), qui Ă©tait occupĂ© par les Anglais. Édouard III d'Angleterre voulut y faire lever le siège. Charles d'Espagne, alliĂ© des Français, vint y faire le siège en . Jean le Bon s'y rendit Ă©galement et gagna la ville le .
  • : siège de la ville de St.-Antonin (Auj., St.-Antonin-le-Val, proche de Rouergue, dans le dĂ©p. de Tarn-et-Garonne) par le comte Jean d'Armagnac et les troupes françaises sur les Anglais.
  • 1352 : siège d’Agen (Auj., Agen dans le dĂ©p. de Lot-et-Garonne) par le comte Strafford lieutenant du roi d’Angleterre en Aquitaine et ses troupes. Ce siège commença au dĂ©but de l’annĂ©e 1352, les Anglais tentèrent de rĂ©duire la ville.
  • 1352 : siège du château de Madaillan (Auj., Madaillan en canton de Prayssas, arrond. Agen, dĂ©p. de Lot-et-Garonne) par le sire de Craon, lieutenant du roi de France.
  • Mai - : siège d'Aiguillon (Auj., Aiguillon dans le dĂ©p. de Lot-et-Garonne) par le comte d'Armagnac ralliĂ© aux Valois.
  • 1354 : siège du château de Madaillan (Auj., Madaillan en canton de Prayssas, arrond. Agen, dĂ©p. de Lot-et-Garonne) par le comte Jean d'Armagnac. Sa tentative Ă©choua.
  • 1355, 8 au [20] : siège de Narbonne (Auj., dans le dĂ©p. de l'Aude, rĂ©gion Languedoc-Roussillon) par le prince de Galles. Aymeri VI, vicomte de Narbonne, soutint le siège et obligea le prince Ă  abandonner ses tentatives[21].
  • 1355 : tentative du siège de Carcassonne (Auj., dans le dĂ©p. de l'Aude, rĂ©gion Languedoc-Roussillon) par le prince de Galles. La citĂ© rĂ©sista vaillamment, mais la ville basse fut dĂ©vastĂ©e. Un siège de la citĂ© aurait Ă©tĂ© trop long pour le prince de Galles : il aurait Ă©tĂ© ralenti dans ses expĂ©ditions de pillage de toute la rĂ©gion[21].
  • : siège du château de Breteuil (Auj., Breteuil-sur-Iton dans le dĂ©p. de l'Eure, en rĂ©gion Normandie), auquel il fut fait usage de canons. Ce siège fut lancĂ© par les troupes de Jean II le Bon, roi de France. La place capitula.
  • : siège de Romorantin (Auj., Romorantin-Lanthenay dans le dĂ©p. de Loir-et-Cher) par le prince de Galles. Durant la chevauchĂ©e du Prince noir en 1356, le prince prendt la ville en [21].
  • 1356-1357 : siège de Rennes (Auj., dans le dĂ©p. d'Ille-et-Vilaine, Bretagne) par les Anglais menĂ©s par le duc de Lancastre qui soutenait Montfort. Bertrand du Guesclin s'y distingue. Le siège dĂ©buta le et se termina le : Lancastre dĂ©cidant de lever le siège.
  • 1357 : siège devant Dinan (Auj., dans le dĂ©p. des CĂ´tes-d’Armor, Bretagne) par le duc de Lancastre avec ses troupes composĂ©es d'anglais et de bretons fidèles Ă  Jean de Montfort. , dĂ©but du siège : Du Guesclin courut s'enfermer dans la ville en vue d'en assurer la dĂ©fense. En date du , le siège fut levĂ© Ă  la suite d'une trĂŞve entre Anglais et Français. C’est Ă  cette occasion que Bertrand Du Guesclin affronta en combat singulier Thomas de Cantorbery (ou, de Canterbery) reprĂ©sentant le duc de Lancastre. En effet, malgrĂ© la trĂŞve, le duc avait fait enlever Olivier Du Guesclin (frère de Bertrand). Bertrand sortit vainqueur du combat et son frère Olivier fut libĂ©rĂ© et obtint un dĂ©dommagement pĂ©cuniaire pour sa captivitĂ©.
  • 1357 : siège, prise et occupation d'Honfleur (ou anciennement, Honnefleur. Auj., dans le dĂ©p. du Calvados, en Basse-Normandie) par une bande de 600 anglais.
  • 1358 : Bataille d'Amiens, tentative de siège et d'assauts d’Amiens (Auj., dans le dĂ©p. de la Somme, rĂ©gion Picardie) par les navarrais, qui boutent le feu aux faubourgs de la ville.
  • 1358 : siège de Paris par le Dauphin (le futur Charles V.)
  • Fin : siège du château d'Ermenonville (Auj.,dans le dĂ©p. de l'Oise, rĂ©gion Picardie), sous la grande Jacquerie, par Guillaume Calle (ou, Ca(i)llet, Cale, Charles, Karle, CarlĂ©). Le dit château appartenant Ă  Robert de Lorris, chambellan de France.
  • : Siège de Meaux (Auj.,dans le dĂ©p. de Seine-et-Marne, rĂ©gion ĂŽle-de-France), sous la grande Jacquerie, par les paysans rĂ©voltĂ©s.
  • 1358 - 1359 : siège de Saint-Valery (Auj., St.-Valery-sur-Somme dans le dĂ©p. de la Somme, rĂ©gion Picardie) par des picards menĂ©s par le connĂ©table Robert de Fiennes, lieutenant du roi en Picardie et le comte de Saint-Pol. Ceux-ci obtinrent la place le , après 7 Ă  8 mois de siège[22].
  • 1359 : siège et prise de Tonnerre (Auj., dans le dĂ©p. de l'Yonne, en Bourgogne) par Édouard III d'Angleterre.
  • : siège de Melun (Auj., dans le dĂ©p. de Seine-et-Marne) par le Dauphin de France Charles et 3 000 hommes et 2 canons menĂ©es au combat par les connĂ©tables Robert de Fiennes et Bertrand du Guesclin. Melun Ă©tant aux mains de Charles de Navarre dit le Mauvais, alliĂ© des Anglais.
  • 1359 : siège de Clermont (Auj., dans le dĂ©p. de l'Oise, en rĂ©gion Picardie.) Le captal anglais de Buch et Jean de Grailly assiĂ©gèrent la ville avec leurs troupes pour le compte des anglo-navarrais.
  • 1359 - 1360 : siège de Reims (Auj., dans le dĂ©p. de la Marne, rĂ©gion Champagne-Ardenne) par Édouard III d'Angleterre avec 100 000 hommes d'armes pendant un mois.
  • 1360 : siège de la forteresse de la Roche-sur-Yon (Bas Poitou. Auj., dans le dĂ©p. de la VendĂ©e) par Jean Chandos sĂ©nĂ©chal de Poitou au service des Anglais. La forteresse sera reprise aux anglais par Olivier de Clisson en 1373.
  • : siège de Vitteaux-en-Auxois (Anc., Viteaul. Auj., dans le dĂ©p. de la CĂ´te-d'Or, Bourgogne) par l'ArchiprĂŞtre et ses "routiers" (mercenaires et pillards) bretons et gascons.
  • 1361 : siège du château de Ballon (Auj., commune de Ballon, dans le dĂ©p. de la Sarthe, rĂ©gion Pays de la Loire) par Robert le Mareschal, chevalier anglais, qui rĂ©ussit Ă  prendre possession des lieux. Ă€ partir de la place, il rançonna et pilla toute la rĂ©gion. Plus tard, les Français reprirent le château.
  • 1362 : siège du château de Saugues (ou, Salgues. Auj., dans le dĂ©p. de la Haute-Loire, en rĂ©gion d'Auvergne) en GĂ©vaudan, par les troupes françaises du marĂ©chal Arnoul d'Audeneham (ou, Ernoul d'Audrehem.)
  • : siège de BĂ©cherel (Auj., dans le dĂ©p. d'Ille-et-Vilaine, en Bretagne) par Charles de Blois et Du Guesclin. Le siège sera levĂ© en .
  • 1363 : siège du château de Valognes (anciennement, Valloignes en Cotentin. Auj., dans le dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par Du Guesclin.

Règne de Charles V (8 avril 1364 - 16 septembre 1380)

  • 1364 : siège d'Auray (Auj., dans le dĂ©p. du Morbihan, Bretagne) par Jean IV duc de Bretagne.
  • 1364 : siège de Nogent-sur-Seine (Auj., dans le dĂ©p. de l'Aube, en rĂ©gion Champagne-Ardenne) par le duc de Bourgogne avec 230 chevaliers, Ă©cuyers et leurs gens d'armes.
  • Juin - : siège d'Evreux (Auj., dans le dĂ©p. de l'Eure, rĂ©gion Haute-Normandie) par les Français commandĂ©s par le marĂ©chal Mouton sire de Blainville et le sire Jean de la Rivière. Evreux rĂ©sista et ne fut pas prise.
  • 1364 : siège d'Acquigny (Auj., dans l'arrond. de Louviers, dĂ©p. de l'Eure, en Haute-Normandie) par les troupes françaises de Charles V menĂ©es par Jean Bureau.
  • : siège du donjon de Rolleboise (Auj., dans le dĂ©p. des Yvelines, rĂ©gion ĂŽle-de-France) par Du Guesclin qui y chassa par ruse les mercenaires au service de l'Angleterre.
  • : siège du fort de Meulan (Auj., dans le dĂ©p. des Yvelines, rĂ©gion ĂŽle-de-France) par Du Guesclin.
  • 1364 : siège de Mantes (Auj., Mantes-la-Jolie, dans le dĂ©p. des Yvelines, rĂ©gion ĂŽle-de-France) par Du Guesclin. La ville sera prise le .
  • : siège et prise du château de Peyriac (en Minervois. Auj. Peyriac-de-Mer, dĂ©p. de l'Aude, rĂ©gion Languedoc-Roussillon) par le marĂ©chal de France Ernoul d'Audrehem (ou, Arnould d'Audeneham.) Il soumit le château après 6 Ă  7 semaines de siège.
  • 1364 : siège de Sancerre (Auj., dans le dĂ©p. du Cher) par les "routiers" d'une Grande Compagnie (mercenaires et pillards.) Ils furent anĂ©antis par le comte Jean III de Sancerre et ses troupes.
  • : siège du château fort de Moulineaux, proche de Rouen (Auj., dans le dĂ©p. de la Seine-Maritime, rĂ©gion Haute-Normandie) par le marĂ©chal de France Mouton seigneur de Blainville (19/09/1364). Ce fut une victoire française sur les anglo-navarrais.
  • 1364 : siège et prise du fort de Domme (en PĂ©rigord, Ă  la limite du Quercy. Auj., dans le dĂ©p. de la Dordogne, rĂ©gion Aquitaine) par le marĂ©chal de France Mouton seigneur de Blainville. Ce fut une victoire française sur les anglo-navarrais.
  • 1364 : siège, prise et occupation du château fort de Mauve (Auj., Mauves-sur-Huisne, dĂ©p. de l'Orne, rĂ©gion Basse-Normandie) par Robert Secot et sa troupe anglaise. Le dit Robert ne s'Ă©ternisa que quelques jours dans les lieux[23].
  • 1364 - 1365 : siège de Villaines (Auj., dans le dĂ©p. de la CĂ´te-d'Or, Bourgogne) par Guy de Pontailler marĂ©chal de Bourgogne.
  • : siège et capture de Nogent-sur-Seine (Auj., dans le dĂ©p. de l'Aube, en rĂ©gion Champagne-Ardenne) par Philippe le Hardi et ses troupes armĂ©es. La ville Ă©tait occupĂ©e par les "routiers" (mercenaires et pillards) des Grandes Compagnies en Champagne.
  • 1365 : siège de La CharitĂ© (Auj., La CharitĂ©-sur-Loire, dans le dĂ©p. de la Nièvre, en Bourgogne) par l’ordre du roi Charles V, et menĂ© par Philippe le Hardi duc de Bourgogne, secondĂ© par le connĂ©table Moreau de Fiennes ainsi que des marĂ©chaux Mouton sire de Blainville et Boucicaut et près de 20 000 hommes d’armes. La ville dĂ©tenue par des navarrais (alliĂ©s des Anglais Ă  cette Ă©poque) dut capituler : la reddition fut totale. La ville rentrait sous l’obĂ©issance du roi de France. Les Français investirent la place et les fortifications furent en partie rasĂ©es.
  • 1367 : siège du fort de Meulan (Auj., dans le dĂ©p. des Yvelines, rĂ©gion ĂŽle-de-France) par Du Guesclin qui y utilisa des Bouches de feu qui remplacèrent les balistes dans l'attaque et la dĂ©fense des places.
  • : siège devant le fort de Villiers-St.-BenoĂ®t (Auj., dans l'arrond. de Joigny, dans le dĂ©p. de l'Yonne, en Bourgogne) par la Grande Compagnie. Après huit jours de rĂ©sistance des assiĂ©gĂ©s, le siège fut rachetĂ© 300 livres.
  • 1368 : siège et prise de Tarascon (Auj., dans le dĂ©p. des Bouches-du-RhĂ´ne) par le duc d'Anjou et Du Guesclin (.)
  • 1368 : siège de la ville d'Arles (Auj., Arles, dans le dĂ©p. des Bouches-du-RhĂ´ne) par le duc d'Anjou et, continuĂ© plus tard par Du Guesclin ()
  • 1368 : siège de Château-Gontier (Auj., dans le dĂ©p. de la Mayenne angevine) par les Grandes Compagnies (mercenaires et pillards.) La citĂ© sera prise le .
  • 1369 : siège de Duravel, Ă  l'Ouest de Cahors (Auj., dans le dĂ©p. du Lot, rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es) par le chevalier et gĂ©nĂ©ral anglais Robert Knolle (ou, Knowles) avec ses troupes qui Ă©chouèrent dans leurs tentatives Ă  diverses reprises.
  • 1369 : siège de la forteresse de St.-Savin (en Poitou. Auj., dans le dĂ©p. de la Vienne) par les Anglais menĂ©s par Jean Chandos : ceux-ci Ă©prouvèrent un Ă©chec. Les forces françaises Ă©taient menĂ©es par Jean de KerlouĂ«t (ou, de CarenlouĂ«t.)
  • 1369 : siège de Montauban (Auj., dans le dĂ©p. de Tarn-et-Garonne) par Olivier de Clisson ralliĂ© aux français. Les Anglais sont chassĂ©s de la ville.
  • 1369 : siège de Cahors (Auj., dans le dĂ©p. du Lot, rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es) par les Anglais. Les Anglais, chassĂ©s de Montauban, et commandĂ©s par Chandos, le captal de Buch, le chevalier et gĂ©nĂ©ral Robert Knolle (ou, Knowles), Thomas Holland et le sĂ©nĂ©chal Walkafara allèrent ainsi mettre le siège devant Cahors le 16 ou le . Mais, la ville fut très bien dĂ©fendue par Gausfred de Vayrals, archevĂŞque de Toulouse. Les assiĂ©geants après une journĂ©e et une nuit d'assauts se retirèrent honteusement.
  • 1369 : siège de Bourdeilles (Auj., dans le dĂ©p. de la Dordogne, rĂ©gion Aquitaine) par les comtes anglais de Cambridge et de Pembroke pendant 9 semaines. La citĂ© fut finalement prise.
  • 1369 : siège de Domme (en PĂ©rigord, Ă  la limite du Quercy. Auj., dans le dĂ©p. de la Dordogne, rĂ©gion Aquitaine) par Chandos et ses troupes anglaises qui Ă©chouèrent dans leur tentative.
  • : siège et prise de la Roche-sur-Yon (Bas-Poitou. Auj., dans le dĂ©p. de la VendĂ©e) par les Anglais (3 000 lances) menĂ©s par les comtes de Cambridge et de Pembroke, Jean Chandos et Jean d'Andeley.
  • : siège de Saumur (Anjou, auj., dans le dĂ©p. de Maine et Loire, rĂ©gion Pays de Loire). DĂ©but septembre 1369-, l'armĂ©e du comte de Pembroke, Hugh de Claverly, Louis d'Harcourt († 1388), vicomte de Châtellerault, et les seigneurs poitevins du parti anglais, forte de 600 lances, 300 archers et de 1500 autres fantassins, reprend l'offensive. Alors que l'Anjou est saccagĂ©e, les troupes anglaises vinrent assiĂ©ger Saumur. Robert de Sancerre y commande la dĂ©fense. Il rĂ©sista puis reçut environ 600 hommes en renfort, amenĂ©s par le capitaine Jean III de Bueil[24]. Avec ces derniers, Robert de Sancerre repoussa les Anglo-poitevins en dehors des faubourgs[25] - [26] mais Les Ponts-de-CĂ© et l'Abbaye de Saint-Maur sur Loire tombèrent en leur pouvoir[27].
  • : siège du château de Belleperche (en Bourbonnais. Auj., près de Bagneux, dans le dĂ©p. de l'Allier, Auvergne) par les troupes des ducs de Bourbon et de Bourgogne. Les "routiers" (mercenaires et pillards) gascons, du parti des Anglais, qui occupaient la place et retenaient prisonnière la duchesse douairière de Bourbon, Isabelle de Valois, furent chassĂ©s, mais ils emmenèrent la duchesse en otage.
  • 1370 : siège de Limoges (Auj., dans le dĂ©p. de la Haute-Vienne, en rĂ©gion Limousin) par le prince de Galles et le duc anglais de Lancastre. Le siège dura du 14 au : les Anglais ayant rĂ©ussi Ă  percer une brèche par le sol, pĂ©nĂ©trèrent dans la ville et il s'ensuivit un massacre important de la population (plus de 3 000 hommes, femmes et enfants furent occis.) La ville sera Ă©galement mise Ă  destruction[21].
  • 1370 : siège de Montdidier (Auj., dans le dĂ©p. de la Somme, rĂ©gion Picardie) par Robert Knolle (ou, Knowles) chevalier et gĂ©nĂ©ral anglais avec 6 000 hommes.
  • 1370 : siège et prise de Moissac (ou anciennement, Montsac, dans le dĂ©p. de Tarn-et-Garonne.) Les assiĂ©gĂ©s finirent par se rendre au duc d'Anjou et ses troupes françaises en date du .
  • 1370 : siège de Moncontour (en Poitou. Auj., dans le dĂ©p. de la Vienne, rĂ©gion Poitou-Charentes) par les poitevins alliĂ©s aux anglais : ceux-ci s'emparèrent de la place, au dĂ©triment du roi de France.
  • 1370 – 1371 : siège du château de Thury en pays de Cinglais (Auj., Thury-Harcourt, dĂ©p. du Calvados, en Basse-Normandie) par le chef anglais Pollehay dit Lemoine agissant au nom du roi Édouard III. Après 8 mois de siège le château fut finalement pris. Il fut par après restituĂ© au duc d’Alençon (alliĂ© du roi Charles V) pour la somme de 14 000 francs or.
  • 1371 : siège de BĂ©cherel (Auj., dans le dĂ©p. d'Ille-et-Vilaine en Bretagne) par Du Guesclin.
  • 1371 : siège et prise de GuĂ©rande (Auj., dans le dĂ©p. de la Loire-Atlantique) par Du Guesclin.
  • 1371 : siège de Soubise (Auj., dans le dĂ©p. de la Charente-Maritime, rĂ©gion Poitou-Charentes) par le sire de Pons. La place se rendit[28].
  • 1371 : siège d'Ussel (Bas-Limousin. Auj., dans le dĂ©p. de la Corrèze) par Du Guesclin.
  • 1371 : siège et prise de Bressuire (Auj., dans le dĂ©p. des Deux-Sèvres) par Du Guesclin.
  • 1371 : siège de Conches (Auj., Conches-en-Ouches, dans le dĂ©p. de l'Eure, rĂ©gion Haute-Normandie) par Du Guesclin.
  • 1371 : siège de la citĂ© et du château d'Usson, proche de la ville de Brioude en Auvergne (Auj., en arrond. d'Issoire, dĂ©p. du Puy-de-DĂ´me, rĂ©gion Auvergne) par Du Guesclin.
  • 1371 : siège de Montpon (ou anciennement, Montpaon. Auj., Montpon-MĂ©nestĂ©rol, dans le dĂ©p. de la Dordogne, rĂ©gion Aquitaine) par Jean de Gand duc anglais de Lancastre.
  • : siège et prise de Moncontour (en Poitou. Auj., dans le dĂ©p. de la Vienne, rĂ©gion Poitou-Charentes) par les Anglais Jean duc de Lancastre et Thomas Percy (1er comte de Worcester), sĂ©nĂ©chal du Poitou, aidĂ©s par des barons poitevins et leurs hommes d'armes.
  • 1371 : siège de Benon (Bourgade Ă  une trentaine de km. Ă  l'Est de La Rochelle. Auj., dans le dĂ©p. de la Charente-Maritime, rĂ©gion Poitou-Charentes) par les armĂ©es royales menĂ©es par Du Guesclin. La place, dĂ©fendue par les anglo-gascons, fut prise.
  • 1372 : siège de Fontenay-le-Comte (Auj., dans le dĂ©p. de la VendĂ©e) par le connĂ©table de France Du Guesclin. La place se rend le .
  • 1372 : siège de Ste-SĂ©vère (Bas-Berry. Auj., Ste-SĂ©vère-sur-Indre, dĂ©p. de l’Indre, rĂ©gion Centre). AppelĂ© par le roi Charles V et le duc de Berry, Du Guesclin mit le siège Ă  la mi-juillet devant Ste-SĂ©vère. Le , la garnison anglaise capitule : la place est rendue aux Français.
  • 1372 : siège de Moncontour (en Poitou. Auj., dans le dĂ©p. de la Vienne, rĂ©gion Poitou-Charentes). En 1371, la place est prise par les Anglais. En 1372, les Français menĂ©s par Olivier de Clisson et, quelque temps plus tard secondĂ©s par Du Guesclin, et ses troupes, mirent le siège et reprirent la place.
  • 1372 : siège et reprise de Montmorillon (Auj., dans le dĂ©p. de la Vienne, rĂ©gion Poitou-Charentes). En 1369, les Anglais s’étaient emparĂ©s de la place. En 1372, les Français, sous la conduite de Du Guesclin et le sire de Pons, avec 3 000 lances, mirent le siège et reprirent la place.
  • 1372 : siège de Lussac (Auj., Lussac-les-Châteaux, dans le dĂ©p. de la Vienne, en Poitou-Charentes.) Le connĂ©table et gouverneur Du Guesclin, dĂ©sireux d’en dĂ©coudre avec les troupes anglaises de Jean Chandos, parcourut le Poitou avec 3 000 lances. Il assiĂ©gea et investit rapidement Lussac, après avoir pris prĂ©cĂ©demment Montmorillon.
  • 1372 : siège de Chauvigny sise devant la rivière la Creuse (Auj., dans le dĂ©p. de la Vienne, en Poitou-Charentes.) Ă€ cette Ă©poque, Chauvigny appartenait aux Ă©vĂŞques de Poitiers. La place fut assiĂ©gĂ©e par les troupes de Du Guesclin et celles du duc Jean de Berry. Le siège dura deux jours et le troisième jour, les assiĂ©gĂ©s se rendirent et furent pris Ă  merci. La soumission de la place Ă  Du Guesclin contenta ce dernier : en effet, il l’avait prise dĂ©jĂ  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, mais les Anglais l’avaient reconquise ensuite.
  • 1372 : bataille, siège et prise de La Rochelle (Auj., dans le dĂ©p. de la Charente-Maritime, rĂ©gion Poitou-Charentes) par les Français. Le , la bataille navale engagĂ©e par le commandant Gilles Boccanegra et sa flotte castillane, alliĂ©s des Français, est couronnĂ©e de succès contre la flotte anglaise. , le siège est mis devant La Rochelle contre les Anglais : le les rochelais chassent la garnison anglaise par ruse. Le , Du Guesclin entre dans la ville.
  • NoĂ«l 1372 - fin : siège de la forteresse et de la ville de ChizĂ©. Bataille de ChizĂ© (Auj., dans le dĂ©p. des Deux-Sèvres, rĂ©gion Poitou-Charentes) par Du Guesclin. ChizĂ© Ă©tait dĂ©fendue par le capitaine anglais Robert Morton. Il y eut de nombreux combats devant la place (Bataille de ChizĂ© : ). Ce furent des victoires françaises[29].
  • 1372 : siège de BĂ©cherel (Auj., dans le dĂ©p. d'Ille-et-Vilaine en Bretagne) par Du Guesclin.
  • 1373 : siège d’Hennebont (Auj., dans le dĂ©p. du Morbihan, Bretagne) par Du Guesclin (fin du mois de .)
  • 1373 : siège du château de Mont-Orgueil par Du Guesclin : il atteignit avec trois vaisseaux l'ĂŽle de Jersey et mit le siège au château[30]
  • : siège de la forteresse de La Souterraine (Auj., dans le dĂ©p. de la Creuse, rĂ©gion du Limousin) par Jean duc de Berry.
  • 1373 : siège et prise de la place forte de Mortagne-sur-Sèvre (Auj., en arrond. de la Roche-sur-Yon, dĂ©p. de la VendĂ©e) par Olivier de Clisson et Du Guesclin au nom du roi de France. La place rendit les armes en .
  • Juillet – : siège de Brest (Auj., dans le dĂ©p. du Finistère, Bretagne) par Du Guesclin.
  • 1373 : siège devant Derval (Auj., dans le dĂ©p. de la Loire-Atlantique, rĂ©gion Pays-de-la-Loire) par Du Guesclin. Ce fut un sanglant Ă©pisode de la guerre. (Le château de Derval appartenait Ă  cette Ă©poque Ă  Robert Knolle (ou, Knowles) chevalier et gĂ©nĂ©ral anglais.)
  • 1373 : siège devant le château fort de BĂ©cherel (Auj., dans le dĂ©p. d'Ille-et-Vilaine, Bretagne) par les Français. Le siège avait Ă©tĂ© entrepris dès 1371 par Olivier de Montauban et fut aux mains des Français en 1374 : ce siège dura fort longtemps quoiqu'il fĂ»t abandonnĂ© et repris plusieurs fois.
  • 1373 : Siège et prise de QuimperlĂ© (Auj., dans le dĂ©p. du Finistère, Bretagne) par Du Guesclin, qui fit passer la garnison anglaise au fil de l'Ă©pĂ©e.
  • 1373 : Siège de Thouars (Auj., dans le dĂ©p. des Deux-Sèvres, rĂ©gion Poitou-Charentes) par Du Guesclin. La ville se rend aux français, malgrĂ© une tentative infructueuse d'Édouard III d'Angleterre pour la secourir.
  • 1373 - 1375 : Siège du château fort de Gençay (Auj., sur la commune de Gençay, dans le dĂ©p. de la Vienne, rĂ©gion Poitou-Charentes.) PrĂ©cĂ©demment, après la dĂ©faite française de 1356 Ă  la bataille de Poitiers (bataille de NouaillĂ©-Maupertuis), Jean II le Bon roi de France, fut fait prisonnier au château de Gençay. Un chevalier anglais Adam Chel d'Agorisses chassa les seigneurs de Gençay et investit le château d'une importante garnison : il prĂ©servera la place 19 ans. En 1373, le connĂ©table Du Guesclin entreprit le siège du château avec les troupes royales. Le siège s'Ă©ternisera 2 annĂ©es : il se termina par la capitulation de l'anglais. Un traitĂ© fut signĂ© le sur la place mĂŞme du château entre l'anglais Adam Chel d'Agorisses et Du Guesclin : l'anglais devant dĂ©guerpir des lieux ainsi que sa garnison et leurs familles et s'en retourner en Angleterre.
  • 1373 : siège de Lourdes (Auj., dans le dĂ©p. des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es) par le duc d'Anjou : ce fut un Ă©chec et, le duc se retira alors vers Mont-de-Marsan.
  • 1373 - 1374 : siège de Lusignan (Bas-Poitou. Auj., dans le dĂ©p. de la Vienne, rĂ©gion Poitou-Charentes) par les Français menĂ©s par le duc de Berry et Bertrand du Guesclin : ce fut une victoire pour les Français. Ce siège dura près de vingt mois : du au .
  • - 1375 : siège et prise du château de St.-Sauveur-le-Vicomte (Auj., dans le dĂ©p. de la Manche, rĂ©gion Basse-Normandie.) Le roi de France, Charles V, dĂ©sireux d'en dĂ©coudre de l'occupation du château par les Anglais fit appel Ă  Du Guesclin. Ce dernier chargea son lieutenant Jean de Vienne d'en faire le siège avec 3 000 hommes d'armes, 600 arbalĂ©triers, 200 livres de poudre et 32 bouches Ă  feu (gros canons) en provenance de Paris. L'artillerie française pilonna une des tours du château qui prit feu... Des pourparlers s'engagèrent,.. La place fut rendue aux français moyennant le paiement d'une somme de 40 000 francs.
  • 1374 : siège de La RĂ©ole (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, Aquitaine) par les ducs de Bourbon et d’Anjou au nom du roi de France. Au bout de 3 jours, La RĂ©ole tomba.
  • 1374 : siège et prise de Brive-la-Gaillarde (Auj., dans le dĂ©p. de la Corrèze, rĂ©gion du Limousin) par les armĂ©es du roi de France et les troupes du bon duc Louys de Bourbon.
  • : siège de Marziac (en diocèse d'Auch. Auj., Marciac, dans le dĂ©p. du Gers, rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es) par le duc d'Anjou.
  • 1374 : siège et prise du château fort de Mont-Ventadour (Auj., sur la commune de Moustier-Ventadour, dĂ©p. de la Corrèze, rĂ©gion du Limousin) par Geoffroy TĂŞte-Noire, meneur d'une bande de brigands dits "les routiers" (mercenaires et pillards). Ceux-ci ayant investi la place, rançonneront toute la rĂ©gion pendant 10 annĂ©es.
  • 1375 : Siège de la place-forte de Cognac (Auj., dans le dĂ©p. de la Charente, rĂ©gion Poitou-Charentes) par les troupes royales menĂ©es par Jean duc de Berry (frère du roi Charles V) et le chevalier Du Guesclin. La place forte et la ville se rendirent au duc le .
  • 1375 : Siège de QuimperlĂ© (Auj., dans le dĂ©p. du Finistère, Bretagne) par le duc de Bretagne. Les assiĂ©gĂ©s, parmi lesquels Olivier de Clisson et Jean de Beaumanoir, ayant rĂ©sistĂ© Ă  quelques assauts, furent sur le point de se rendre, lorsque la nouvelle d'une trĂŞve signĂ©e Ă  Bruges le entre la France et l'Angleterre, leur arriva. Les assiĂ©geants, menĂ©s par Montfort duc de Bretagne, furent contraints de lever le siège.
  • 1375 : Siège de St.-Brieuc (Auj., dans le dĂ©p. des CĂ´tes-d’Armor, Bretagne) par le duc Jean IV de Bretagne et ses alliĂ©s anglais. Les habitants soutinrent vaillamment et avec succès le siège : la ville ne fut pas prise.
  • 1375 – 1376 : Siège de St.-Sauveur-le-Vicomte (Auj., dans le dĂ©p. de la Manche, rĂ©gion Basse-Normandie) par les troupes royales de Charles V. Jean de Vienne, envoyĂ© par le roi, vint y mettre le siège au printemps 1375 avec tous les barons et chevaliers de Bretagne. Le siège fut cependant levĂ© Ă  la suite d'une seconde session de pourparlers de trĂŞve Ă  Bruges ( Ă  ) entre les reprĂ©sentants des rois de France et d’Angleterre[31]
  • 1377 : Siège de St.-Macaire (Auj., en arrond. de Langon, dĂ©p. de la Gironde, rĂ©gion Aquitaine) par les troupes royales menĂ©es par le duc d’Anjou (frère du roi Charles V.) La place, occupĂ©e par des anglo-gascons, eut Ă  subir de nombreux et rudes assauts et fut finalement prise par le duc.
  • 1377 : Siège du château de Castillon (Auj., Castillon-la-Bataille, dĂ©p. de la Gironde, rĂ©gion Aquitaine) par les troupes royales menĂ©es par le duc d’Anjou (frère du roi Charles V.) La place se dĂ©fendit une quinzaine de jours et la garnison anglo-gasconne finit par se rendre au duc.
  • 1377 : Siège de Sauveterre (Auj., Sauveterre-de-Guyenne, dĂ©p. de la Gironde, rĂ©gion Aquitaine) par les troupes royales menĂ©es par le duc d’Anjou (frère du roi Charles V.) La bastide, qui avait Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e par les Anglais, après une rĂ©sistance de 3 jours Ă  divers assauts, se rendit au duc.
  • 1377 : Siège de Caudrot (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, rĂ©gion Aquitaine) par les troupes royales menĂ©es par le duc d’Anjou (frère du roi Charles V.) Après une rĂ©sistance de 4 jours Ă  divers assauts, la place se rendit au duc.
  • : Siège de MontsĂ©gur en Bazadois (ou, MonsĂ©gur-en-Bazadais. Auj., MonsĂ©gur (au N-E de La RĂ©ole), dĂ©p. de la Gironde, rĂ©gion Aquitaine) par le duc d'Anjou (frère du roi Charles V.)
  • 1377 : Siège de Ste-Bazeille (Auj., dans le dĂ©p. de Lot-et-Garonne, rĂ©gion Aquitaine) par les troupes royales menĂ©es par le duc d’Anjou (frère du roi Charles V.) La place se rendit au duc.
  • 1377 : Siège de Duras (Auj., dans le dĂ©p. de Lot-et-Garonne, rĂ©gion Aquitaine) par les troupes royales menĂ©es par le duc d’Anjou (frère du roi Charles V.) La place se rendit au duc. CommencĂ© le , le siège se termina le . Il y eut un massacre des habitants[32].
  • 1377 : Siège de Bergerac (Auj., dans le dĂ©p. de la Dordogne, rĂ©gion Aquitaine) par les troupes royales menĂ©es par le duc d’Anjou (frère du roi Charles V.) rejoint plus tard, par Du Guesclin. Le siège qui avait commencĂ© vers le se termina au bout d'une quinzaine de jours en date du 2 ou, par la reddition de la place.
  • 1377 : Siège de la ville d’Ardres (Auj., dans le dĂ©p. du Pas-de-Calais.) Le siège qui avait commencĂ© le fut menĂ© par Philippe le Hardi avec ses troupes bourguignonnes et des compagnies d’hommes d’armes de Picardie. La ville fut prise par le duc[33].
  • 1378 : Siège et prise d'Evreux (Auj., dans le dĂ©p. de l'Eure, Haute-Normandie) par le sire de Coucy et le sire de la Rivière au nom du roi de France.
  • 1378 : Siège et prise de Beaumont (Auj., Beaumont-le-Roger, dĂ©p. de l'Eure, rĂ©gion Haute-Normandie) par Du Guesclin. La ville capitula le .
  • 1378 : Siège de Cherbourg (1378) (Auj., Cherbourg-Octeville, dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par les troupes royales de Charles V de France menĂ©es par Du Guesclin. Le siège qui fut meurtrier se termina après 6 mois d'assauts sans la prise de la ville. Du Guesclin dut se retirer. Cependant, en 1395, la ville sera rendue Ă  la France.
  • 1378 : Siège de la ville et du château de Carentan (anciennement, Karentan. Auj., dans le dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par le sire de Coucy et le sire de la Rivière au nom du roi de France. La place rendit les armes.
  • 1377 - 1378 : Siège de Mortagne-sur-Mer (Auj., Mortagne-sur-Gironde, dans le dĂ©p. de la Charente-Maritime, rĂ©gion Poitou-Charentes) par Yvain (Evan, ou, Owen) de Galles au nom du roi de France. Yvain, prĂ©tendant au trĂ´ne de Galles, Ă©tait l'alliĂ© des Français, et combattit pour Charles V. Il fut assassinĂ© Ă  ce siège, par un Ă©missaire anglais envoyĂ© par le roi d'Angleterre. (Ce siège, selon le chroniqueur J. Froissart dura un an et demi.)
  • 1378 : Siège de Pont-Audemer (Auj., dans le dĂ©p. de l'Eure, Haute-Normandie) par l'amiral Jean de Vienne. La citĂ© dĂ©fendue par Martin-Sans-DuretĂ© se rendit le Ă  Du Guesclin.
  • 1378 : Siège de Breteuil (Auj., Breteuil-sur-Iton, arrond. Evreux, dĂ©p. de l'Eure, en Haute-Normandie) par les ducs de Bourbon et de Bourgogne. Le siège dĂ©buta le .
  • 1378 : Siège de Bernay (Auj., dans le dĂ©p. de l'Eure, rĂ©gion Haute-Normandie) par les troupes françaises de Charles le Simple. Pierre du Tertre, dĂ©fenseur, rendit les armes (Pierre du Tertre Ă©tait aux ordres de Charles de Navarre dit le Mauvais, alliĂ© des Anglais Ă  cette Ă©poque)
  • : Siège du château de Pacy (Auj., Pacy-sur-Eure, dĂ©p. de l'Eure, en Haute-Normandie) par les troupes du roi de France, Charles le Simple, menĂ©es par ses gĂ©nĂ©raux. Le siège dura deux jours et la place se rendit le . Par après, la mĂŞme annĂ©e, les fortifications du château furent dĂ©molies. Pacy Ă©tait une des expĂ©ditions envoyĂ©es par le roi Charles en Normandie pour anĂ©antir les places occupĂ©es par Charles le Mauvais roi de Navarre (alliĂ© des Anglais.)
  • : Siège de Bazas (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, rĂ©gion Aquitaine) par le duc d'Anjou. Ce siège, qui dĂ©buta le , ne nous a pas laissĂ© d'information quant Ă  sa finalitĂ©.
  • 1378 : Siège de Bayonne (Auj., dans le dĂ©p. des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, Aquitaine) par le roi de Castille.
  • 1378 - 1379 : Siège de St.-Malo (Auj., dans le dĂ©p. d'Ille-et-Vilaine, en Bretagne) par le duc de Lancastre et ses troupes anglaises. Le roi de France envoya une importante armĂ©e pour faire lever ce siège. Le siège fut finalement levĂ© en .
  • 1379 : Siège de GuĂ©rande (Auj., dans le dĂ©p. de la Loire-Atlantique) par Olivier III de Clisson qui tente de prendre la ville.
  • : Siège d'Audenarde (en flamand, Oudenaarde. Auj., en province de Flandre-orientale, en Belgique) par 60 000 flamands armĂ©s (des gantois) en rĂ©volte contre le comte de Flandre, Louis de Mâle (ou, de Maele.) Ce dernier, soucieux de prĂ©server la ville et 800 lances de garnison, accepta un compromis "forcĂ©" proposĂ© par Philippe le Hardi duc de Bourgogne agissant comme intermĂ©diaire entre les belligĂ©rants. Le siège fut finalement levĂ© le , après moult sanglants combats.
  • : Siège de Termonde (en flamand, Dendermonde. Auj., en province de Flandre-orientale, en Belgique) par les flamands (des gantois) armĂ©s, rĂ©voltĂ©s contre le comte de Flandre, Louis de Mâle (ou, de Maele.) Ce dernier envoya des secours aux assiĂ©gĂ©s de la ville, mais ne put en Ă©viter le pillage.
  • 1380 : Siège du château de Challiers (Auj., Chaliers, en canton de Ruines, dĂ©p. du Cantal, rĂ©gion Auvergne) par le duc de Berry et Du Guesclin. Le château fut soumis en .
  • 1380 : Siège de Châteauneuf-sur-Charente (Auj., dans le dĂ©p. de la Charente, rĂ©gion Poitou-Charentes.) Charles V reprit cette ville après un siège de quatre annĂ©es.
  • : Siège de Châteauneuf-de-Randon (Auj., dans le dĂ©p. de la Lozère, rĂ©gion Languedoc-Roussillon) en GĂ©vaudan par Bertrand du Guesclin. Au dĂ©but de ce siège, Bertrand du Guesclin, chevalier breton et connĂ©table de France, tomba malade et dĂ©cĂ©da quelques jours plus tard, en date du . Les Anglais se rendirent cependant aux Français.

Règne de Charles VI (16 septembre 1380 - 21 octobre 1422)

  • Hiver 1380 - 1381 : Siège de Nantes (Auj., dans le dĂ©p. de la Loire-Atlantique) par le duc anglais de Buckingham auquel concourut Ă©galement le chevalier et gĂ©nĂ©ral anglais Robert Knolle (ou, Knowles.)[34]
  • 1381 : Siège de Gand (en flamand, Gent, en province de Flandre-orientale, en Belgique) par Louis de Mâle (ou, de Maele) comte de Flandre. Le siège dura trois semaines.
  • 1382 : Siège d'Audenarde (en flamand, Oudenaarde. Auj., en province de Flandre-orientale, en Belgique) par Philippe d'Artevelde (ou, Filips van Artevelde) capitaine des gantois avec ses troupes flamandes en rĂ©volte contre le comte de Flandre, Louis de Mâle (ou, de Maele.) Le siège dura sept semaines.
  • 1382 : Siège de Buzet (Auj., Buzet-sur-BaĂŻse, dĂ©p. de Lot-et-Garonne, rĂ©gion Aquitaine) par les capitouls de Toulouse[35]
  • 1383 : Siège de Bergues (Auj., dans le dĂ©p. du Nord) par Charles VI et ses troupes françaises : il s'ensuivit le sac de Bergues (pillages, incendies,..)
  • 1383 : Siège de Bourbourg (Auj., dans le dĂ©p. du Nord.) En 1382 dĂ©jĂ , les flamands (des gantois) se rebellèrent contre le comte de Flandre, Louis de Mâle (ou, de Maele) et mirent dans leur parti les Anglais : ensemble, ils prirent Dunkerque (Auj., dans le dĂ©p. du Nord) et assiĂ©gèrent ensuite la ville de Bourbourg en 1383. Les armĂ©es du roi de France Charles VI, et celles du duc de Bretagne arrivèrent sur les lieux du siège, mais ne purent empĂŞcher les Anglais de s'Ă©chapper avec leurs butins[36].
  • 1383 : Siège d'Ypres (en flamand, Ieper. Auj., en province de Flandre-occidentale, en Belgique) par les flamands (des gantois) rĂ©voltĂ©s contre le comte de Flandre Louis de Mâle (ou, de Maele), qui s'allièrent aux anglais. Les assiĂ©gĂ©s assurèrent une dĂ©fense hĂ©roĂŻque de leur ville, jusqu'Ă  l'arrivĂ©e des troupes françaises envoyĂ©es les secourir et reconquĂ©rir les bastions de la ville dĂ©jĂ  pris par les anglo-flamands[37]
  • 1384 : Siège du château de Penne en Albigeois (Auj., dans le dĂ©p. du Tarn, rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es) par Gaucher de Passac, capitaine gĂ©nĂ©ral du Languedoc, pour y assiĂ©ger les Anglais.
  • Juillet Ă  : Siège de Damme, en Flandre (Auj., en province de Flandre-occidentale, en Belgique) par Philippe le Hardi et Charles VI de France.
  • 1385 : Siège du château de Taillebourg (Auj., dans le dĂ©p. de la Charente-Maritime, rĂ©gion Poitou-Charentes) par le comte anglais Derby. Du cĂ´tĂ© français, Louis de Bourbon participa Ă  briser le siège menĂ© par les Anglais.
  • 1385 : Siège de Verteuil (Auj., dans le dĂ©p. de la Charente.) Le siège dĂ©buta en par les Français menĂ©s par le duc de Bourbon et Geoffroy de la Rochefoucauld. Les Anglais assiĂ©gĂ©s dans la ville rendirent les armes[38].
  • 1386 : Siège du château de Boutteville (Auj., dans le dĂ©p. de la Charente) par le marĂ©chal de Sancerre.
  • 1386 - 1387 : Siège de Brest (Auj., dans le dĂ©p. du Finistère, Bretagne) par Jean IV duc de Bretagne.
  • : Siège de Grave (Auj., en province de Gueldre, aux Pays-Bas (Provincie Gelderland, Nederlanden.) Le duchĂ© de Brabant (anciennement, rĂ©gion Ă  cheval sur la Belgique et les Pays-Bas actuels), vassal du roi de France, Ă©tait en litige avec le duchĂ© de Gueldre (auj., rĂ©gion se situant aux Pays-Bas) concernant des limites territoriales. Les brabançons levèrent des milices Ă  Bruxelles, Louvain, Nivelles et Liège : 40 000 hommes d'armes, s'abstenant de l'aide des Français, partirent faire le siège de la ville de Grave. Le duc de Gueldre avec 3 000 Ă  4 000 hommes d'armes tomba Ă  l'improviste sur les brabançons, qui furent mis en dĂ©route. Le siège se termina le . Cette dĂ©confiture acheva de dĂ©terminer le roi de France Charles VI ainsi que le duc de Bourgogne Ă  mettre en oubli tout autre intĂ©rĂŞt pour marcher contre le duc de Gueldre.
  • 1388 - 1389 : siège du château fort de Mont-Ventadour (Auj., sur la commune de Moustier-Ventadour, dĂ©p. de la Corrèze, rĂ©gion du Limousin). Ă€ cette Ă©poque, le château Ă©tait occupĂ© par Geoffroy TĂŞte-Noire, meneur des "routiers" (mercenaires et pillards.) Le siège, qui fut dĂ©cidĂ© par Jean duc de Berry, se dĂ©roula entre le et le [39].
  • 1393 : Siège et prise du fort de Domme (en PĂ©rigord, Ă  la limite du Quercy. Auj., dans le dĂ©p. de la Dordogne, rĂ©gion Aquitaine) par les "routiers" ou Grandes Compagnies de mercenaires et pillards anglais.
  • 1394 : siège de St-Brieuc (Auj., dans le dĂ©p. des CĂ´tes-d'Armor, Bretagne) par le connĂ©table de Clisson avec ses troupes et celles envoyĂ©es en renfort par le roi de France et le duc d'OrlĂ©ans. La ville fut prise au bout de 15 jours de siège. Alain de Rohan participa Ă  ces journĂ©es.
  • 1394 : siège et prise du Château-Perrier (ou, Château-Poirier. Auj., sur la commune de Kermoroc'h, dĂ©p. des CĂ´tes-d'Armor, Bretagne) par le connĂ©table de Clisson. Le siège dura une semaine. Le connĂ©table fit dĂ©molir le château en reprĂ©sailles contre le duc Jean IV de Bretagne qui lui-mĂŞme, prĂ©cĂ©demment, avait fait dĂ©molir le château de la Roche-Derrien (Auj., dans le dĂ©p. des CĂ´tes-d'Armor, Bretagne.)
  • 1398 : siège et prise de Montignac (en PĂ©rigord. Auj., dans le dĂ©p. de la Dordogne, rĂ©gion Aquitaine) par le marĂ©chal de Boucicault avec l'armĂ©e royale. Le siège se dĂ©roula du Ă  : Archambaud VI, chef des brigands occupant la ville, capitula.
  • 1404 : siège du château de Calefrin ou, Carlefin en duchĂ© d'Aquitaine (Guyenne) par le connĂ©table de France Charles d'Albret, commandant d'une armĂ©e en Guyenne et le chevalier Harpedane. Après 6 semaines de siège, les assiĂ©gĂ©s anglais se rendirent sous certaines conditions, comme de pouvoir s'en aller sain de corps et avec leurs biens prĂ©cieux. Et, la garnison anglaise Ă  l'intĂ©rieur du château fut enfin neutralisĂ©e : elle ne faisait que des ravages et des pillages dans toute la rĂ©gion.
  • 1405 : Siège du château de Merck (ou, Marck) en Calaisis (Auj., dans le dĂ©p. du Pas-de-Calais) par Waleran de Luxembourg comte de Ligny et comte de St-Pol avec ses troupes armĂ©es composĂ©es de 50 arbalĂ©tiers et 1 000 hommes d'armes flamands. Il fut battu par les Anglais (le château fort de Merck Ă©tait Ă  cette Ă©poque une possession anglaise.)
  • 1405 : Siège de L'Ecluse (en flamand, Sluis. Auj., province de ZĂ©lande aux Pays-Bas (Provincie Zeeland, Nederlanden), par le comte anglais de Pembroke qui fut blessĂ© Ă  mort lors de ce siège.
  • 1406 : Siège de Châlus, pris par une armĂ©e de français, menĂ©e et renforcĂ©e par le connĂ©table, Guillaume le Bouteiller, le comte de Clermont et le comte d'Alençon[40].
  • : Siège de Blaye (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, rĂ©gion Aquitaine) par les troupes de Louis d'OrlĂ©ans. Après 15 jours de siège, le dĂ©fenseur du parti des Anglais, Jean de Grailly, livra la ville. Après le dĂ©part des Anglais et leurs alliĂ©s, toutes les richesses du château furent pillĂ©es par les assiĂ©geants.
  • 1406 - 1407 : Siège de Bourg dite Bourg-sur-Gironde (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, rĂ©gion Aquitaine) par les troupes de Louis d'OrlĂ©ans. Le siège dĂ©buta en pour se terminer le , car Louis d'OrlĂ©ans dut se retirer. (Bourg-sur-Gironde, Ă©tait occupĂ©e par les anglo-gascons)
  • DĂ©but 1406 - : Siège de Lourdes (Auj., dans le dĂ©p. des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es) par les Français menĂ©s par le duc d'OrlĂ©ans et des troupes du duc de Berry. La ville finit par capituler après un an et demi d'un long et pĂ©nible siège. (Lourdes Ă©tait occupĂ©e prĂ©cĂ©demment par les anglo-gascons.)

Guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons

  • 1410 : Siège de Cherbourg (Auj., Cherbourg-Octeville, dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par les Anglais. Jean d'Angennes, commandant de la place assiĂ©gĂ©e, livra la ville après avoir soutenu un long et pĂ©nible siège.
  • 1411 : Siège de Laon par le duc de Bourgogne. La ville fut prise après quelques jours.
  • 1411 : Siège du château de Sully (Auj., Sully-sur-Loire, dĂ©p. du Loiret) par le duc Arthur de Richemont du parti des Armagnacs.
  • : Siège de la ville de Montdidier (Auj., dans le dĂ©p. de la Somme, rĂ©gion Picardie) par Jean-Sans-Peur duc de Bourgogne avec son armĂ©e composĂ©e de flamands, artĂ©siens et bourguignons.
  • 1411 : Siège de Ham en Vermandois (Auj., Ham, dans le dĂ©p. de la Somme, rĂ©gion Picardie.) La citĂ© Ă©tait dĂ©fendue, en son sein, par une garnison de 500 armagnacs commandĂ©e par le connĂ©table Bernard d’Albret aux ordres de Charles VI de France. En 1411, le duc de Bourgogne Jean-Sans-Peur vint y assiĂ©ger la place qui finira par se rendre. La ville sera pillĂ©e et mise en ruines par les bourguignons.
  • : Siège du château et de la ville d'Étampes (Auj., dans le dĂ©p. de l'Essonne, rĂ©gion ĂŽle-de-France) par le duc de Bourgogne. Louis de Bosredon (ou, Bois Bourdon, ou encore, Loys de Bourbon) pris, est Ă©changĂ©.
  • : Siège de la forteresse de Rougemont (Auj., dans le dĂ©p. de la CĂ´te-d’Or, en Bourgogne) par le duc de Lorraine et les bourguignons, sur les Armagnacs : le duc de Lorraine, Charles II le Hardi, Ă©tait très liĂ© Ă  Philippe le Hardi duc de Bourgogne. Le siège de Rougemont est un des Ă©pisodes des luttes que se livrèrent armagnacs et bourguignons. Au XVe siècle, la citĂ© faisait partie du Tonnerrois, fidèle au comte de Tonnerre, lui-mĂŞme fidèle au roi de France. Mais le comte de Tonnerre Ă©tait aussi vassal du duc de Bourgogne et lui causait beaucoup de soucis. Le duc de Lorraine par les efforts engagĂ©s avec le comte de Nevers, après un siège, s’empara en 1411, de la forteresse, fidèle aux armagnacs. Cette prise conclura la longue opposition entre le comte de Tonnerre et le duc de Bourgogne[41].
  • : Siège de la ville et du château de BellĂŞme (Auj., dans le dĂ©p. de l’Orne, Basse-Normandie) par les troupes fort nombreuses de partisans du duc de Bourgogne Jean-Sans-Peur (qui se disait rĂ©gent du royaume de France), et menĂ©es par Louis roi de Sicile et de Naples duc d’Anjou et comte de Provence et du Maine, le connĂ©table d’Albret et le marĂ©chal de Longwy. Ă€ cette Ă©poque, BellĂŞme faisait partie des domaines du comte Jean Ier du Perche duc d’Alençon. Les assiĂ©gĂ©s de la ville se virent cernĂ©s de toutes parts et sans espoirs de secours, se rendirent Ă  la condition que la place demeurerait au pouvoir du roi de France. Ce que les assiĂ©geants acceptèrent, mais une fois Ă  l’intĂ©rieur de la ville, ils ne tinrent pas leur parole.
  • : Siège de Bourges en Berry (Auj., dans le dĂ©p. du Cher) par l'armĂ©e de Charles VI de France. Ce siège fit 8 000 morts.
  • : Siège de Dreux (Auj., dans le dĂ©p. d'Eure-et-Loir, rĂ©gion Picardie) par le duc de Loigny pour Charles VI. Quatre jours plus tard, la ville fut prise et livrĂ©e au pillage.
  • 1412 : Siège et prise de Château-Chinon (Auj., dans le dĂ©p. de la Nièvre, Bourgogne) par les Armagnacs qui dĂ©tiendront la place plus d'un mois (Château-Chinon appartenant Ă  la duchesse de Bourgogne.) En rĂ©action immĂ©diate, Jean-Sans-Peur duc de Bourgogne viendra assiĂ©ger Ă  son tour le château et le rĂ©cupĂ©ra par la force vers la fin de (ou au dĂ©but d'.)
  • 1412 : Siège et blocus de la ville et du château de Domfront (Auj., dans le dĂ©p. de l'Orne, rĂ©gion Basse-Normandie) par le duc de Bourgogne et ses troupes.
  • 1413 : Siège devant le château de Soubise (Bas-Poitou. Auj., dans le dĂ©p. de la Charente-Maritime, rĂ©gion Poitou-Charentes) par le prince de Clermont du cĂ´tĂ© français. Le château Ă©tait occupĂ© par les Anglais.
  • 1414 : Siège d’Arras (Auj., dans le dĂ©p. du Pas-de-Calais) par les troupes du Charles VI roi de France. Le siège dĂ©buta en date du .
  • 1414 : Siège de Bapaume (Auj., dans le dĂ©p. du Pas-de-Calais) par le roi de France Charles VI et les Armagnacs : ceux-ci forcèrent, après quelques assauts, la ville Ă  se rendre (Le roi se trouvait Ă  Bapaume en .)
  • 1414 : Siège de Tonnerre (Auj., dans le dĂ©p. de l'Yonne, Bourgogne) par le duc de Bourgogne, irritĂ© par le comte de Tonnerre qui s'Ă©tait dĂ©clarĂ© en faveur du duc d'OrlĂ©ans. La ville haute sera prise et dĂ©truite de fond en comble par l'ordre du duc. La rĂ©gion du Tonnerrois sera Ă©galement ravagĂ©e par les troupes bourguignonnes.
  • 1414 : Siège de Compiègne (Auj., dans le dĂ©p. de l'Oise, rĂ©gion Picardie) par le roi Charles VI. La ville se rendit le .
  • 1414 : Siège et reprise de la ville de Laon (Aisne, rĂ©gion Picardie) aux anglais, par les troupes royales de Charles VI.
  • : Siège de Soissons (Aisne, rĂ©gion Picardie) par Charles VI de France.
  • 1414 : Siège et blocus de La Mothe-de-Bar-sur-Aube (Auj., Bar-sur-Aube, dans le dĂ©p. de l'Aube, rĂ©gion Champagne-Ardenne) par le bailli de Chaumont. Claude de Beauvoir de Chastellux, bourguignon, fit lever le siège menĂ© par le dit bailli.
  • 1414 : Siège de Paris par Henry V d'Angleterre et son alliĂ© Jean-Sans-Peur duc de Bourgogne qui font partir Charles VI de la ville.
  • 18 aoĂ»t- : Siège d'Harfleur (Auj., dans le dĂ©p. de la Seine-Maritime, en Haute-Normandie) par Henry V d'Angleterre avec 6 000 hommes d'armes et 24 000 archers. La ville se rendit.
  • 1415 : Siège de la place forte de Parthenay (Auj., dans le dĂ©p. des Deux-Sèvres, rĂ©gion Poitou-Charente) par le connĂ©table comte de Richemont (Arthur de Bretagne) aux ordres du roi de France Charles VI et ce, avec 138 hommes d'armes.
  • 1417 : Siège de la citadelle d’Exmes (Auj., dans le dĂ©p. de l’Orne, en Basse-Normandie) par les troupes du roi Henry V d’Angleterre. La place Ă©tait dĂ©fendue par Jean baron de Courcy. MalgrĂ© une âpre rĂ©sistance, le baron se vit contraint de capituler. Le roi Henry V investira la ville avec ses troupes et y laissera une garnison.
  • 1417 : Siège du château de Ballon (Auj., commune de Ballon, dans le dĂ©p. de la Sarthe, rĂ©gion Pays de la Loire) par les Anglais qui en reprirent la possession. Mais le château fut aussitĂ´t repris par les troupes de Charles VII.
  • 1417 : Siège du château d'Auvillars (Auj., dans le dĂ©p. du Calvados, en Basse-Normandie) par l'armĂ©e d'Henry V roi d'Angleterre. La place capitula le et se rendit Ă  Henry V le .
  • 1417 : Siège et prise de Caen (Auj., Caen dans le dĂ©p. du Calvados, rĂ©gion Basse-Normandie) par les troupes armĂ©es du roi Henry V d’Angleterre. Le château, dĂ©fendu par un Français, le sire de Montenay, se rendra le aux anglais. La ville, malgrĂ© une rĂ©sistance hĂ©roĂŻque, sera prise et mise Ă  sac. La ville est occupĂ©e par les Anglais jusqu'en 1450.
  • 1417 : Siège et prise de Bayeux (Auj., dans le dĂ©p. du Calvados, rĂ©gion Basse-Normandie) par les troupes du roi Henry V d'Angleterre et du duc anglais Glocester (ou, Gloucester.) Le siège dĂ©buta le 5 ou le . Les assiĂ©gĂ©s de la ville, apprenant que le château de Caen avait Ă©tĂ© pris, capitulèrent en date du .
  • 1417 : Siège du château de Bonneville (Auj., Bonneville-sur-Touques, dans le dĂ©p. du Calvados, en Basse-Normandie) par l’armĂ©e du roi Henry V d’Angleterre. Après 7 jours de siège, le château remit les clefs au dit roi.
  • 1417 : Siège d'Alençon (Auj., dans le dĂ©p. de l'Orne, en Basse-Normandie) par les troupes d'Henry V d'Angleterre. La ville capitula le et rendit les armes le 22 ou le .
  • 1417 : Siège du Château-Gaillard en Vexin normand (Auj., commune des AndĂ©lys, dans le dĂ©p. de l’Eure, en Haute-Normandie) par l’armĂ©e d’Henry V d’Angleterre qui en prend la possession après 16 mois d’assauts.
  • 1417 : Siège de Corbeil (Auj., dans le dĂ©p. de la Marne, en Champagne-Ardenne) par Jean-Sans-Peur duc de Bourgogne. Le siège sera cependant levĂ© le .
  • 1417 : Siège de Pontoise (Auj., dans le dĂ©p. du Val-d’Oise, rĂ©gion ĂŽle-de-France) par les troupes du duc de Bourgogne, Jean-Sans-Peur.
  • : Siège de Paris par les troupes bourguignonnes du duc Jean-Sans-Peur.
  • 1417 : Siège de la ville et du château de BellĂŞme (Auj., dans le dĂ©p. de l’Orne, Basse-Normandie.) En , le roi Henry V d’Angleterre assiĂ©gea la place. La ville Ă©tait dĂ©pourvue de munitions et de moyens de dĂ©fense : les assiĂ©gĂ©s après discussions, ne jugèrent pas Ă  propos d’opposer une rĂ©sistance inutile. Les Anglais entrèrent ainsi et, se rendirent maĂ®tres des lieux. Le roi anglais confia au comte Warwick la place : celui-ci ordonna de raser les fortifications du vieux château St-Savin, mais aussi de restaurer les murailles et les tours du nouveau château. Cependant, le comte fit piller et saccager les maisons des habitants fidèles Ă  la cause du roi de France et les exila de la ville. BellĂŞme restera anglaise d’ Ă  .
  • 1417 : Siège et prise d'Argentan (Auj., dans le dĂ©p. de l'Orne, en Basse-Normandie) par l'armĂ©e du roi Henry V d'Angleterre. La place capitule le et se rend le .
  • 1417 - 1418 : Siège de la citĂ© et du château de Falaise dit château Guillaume-le-ConquĂ©rant (Auj., dans le dĂ©p. du Calvados, en Basse-Normandie) par l'armĂ©e du roi Henry V d'Angleterre. La citĂ© capitula le et se rendit le . Le château capitula le 1er fĂ©vrier et se rendit finalement, le (après 5 mois de siège.)
  • 1418 : Siège de Vire (Auj., dans le dĂ©p. du Calvados, en Basse-Normandie) par le duc de Glocester (ou, Gloucester) lieutenant du roi Henry V d'Angleterre. La citĂ© se rendra le .
  • 1418 : Siège de St.-LĂ´ (Auj., dans le dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par le duc de Glocester (ou, Gloucester) lieutenant du roi Henry V d'Angleterre. La citĂ© se rendra le .
  • 1418 : Siège de Carentan (anciennement, Karentan. Auj., dans le dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par le duc de Glocester (ou, Gloucester), lieutenant du roi Henry V d'Angleterre. La citĂ© se rendra le .
  • 1418 : Siège de Coutances (Auj., dans le dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par le comte de Huntingdon lieutenant du roi Henry V d'Angleterre. La citĂ© se rendra le .
  • 1418 : Siège de St.-Sauveur-le-Vicomte (Auj., dans le dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par le duc de Glocester (ou, Gloucester), lieutenant du roi Henry V d'Angleterre. La place se rendra le .
  • 1418 : Siège du château de Valognes (anciennement, Valloignes en Cotentin. Auj., dans le dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par le duc de Glocester (ou, Gloucester), lieutenant du roi Henry V d'Angleterre. La citĂ© se rendra entre le 25 et le .
  • 1418 : Siège d'Evreux (Auj., dans le dĂ©p. de l'Eure, rĂ©gion Haute-Normandie) par le duc d'Exeter lieutenant du roi Henry V d'Angleterre. La ville sera prise par le corps de troupe du duc.
  • 1418 : Siège d'Ivry (Auj., Ivry-la-Bataille, dans le dĂ©p. de l'Eure, en Haute-Normandie) par le duc Glocester (ou, Gloucester), lieutenant du roi Henry V d'Angleterre, qui prit la place le [42].
  • 1418 : Siège de la forteresse de l'abbaye du Bec ou, du Bec-Hellouin (Auj., sur la commune de Le Bec-Hellouin, dans le dĂ©p. de l'Eure, Haute-Normandie) par l'impĂ©tueux duc de Clarence et ses troupes anglaises. La place capitula le .
  • 1418 : Siège de Domfront (Auj., dans le dĂ©p. de l'Orne, en Basse-Normandie) par le comte Warwick lieutenant du roi Henry V d'Angleterre. La place, après un siège de trois mois, capitula le et se rendit le .
  • 1418 : Siège et prise de Louvier (Auj., dans le dĂ©p. de l'Eure, en Haute-Normandie), par le roi Henry V d'Angleterre en personne et son armĂ©e. Le roi reçut Ă  merci (demande de grâce) la capitulation de la ville en date du , malgrĂ© une rĂ©sistance ardue des assiĂ©gĂ©s[43].
  • 1418 : siège du Pont-de-l'Arche (Auj., dans le dĂ©p. de l'Eure, Haute-Normandie) par les troupes du roi Henry V d'Angleterre. La citĂ© fut assiĂ©gĂ©e le , capitula le et se rendit le .
  • 1418 : siège d'Avranches (Auj., dans le dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par le comte de Huntingdon lieutenant du roi Henry V d'Angleterre. La citĂ© se rendra le .
  • 1418 : Siège de Cherbourg (Auj., Cherbourg-Octeville, dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par le duc de Glocester (ou, Gloucester), lieutenant du roi Henry V d'Angleterre. La ville, assiĂ©gĂ©e Ă  partir du , capitula le et ne se rendit que le (six semaines de siège.)
  • 1418 : siège d'Honfleur (Ă©crit dans le texte Hannefleu. Auj., dans le dĂ©p. du Calvados, en Basse-Normandie) par le comte anglais de Salisbury assiĂ©geant les Français dans la citĂ©. Le siège dura 36 jours : du au .
  • 1418 : siège du château de Coucy (Aisne, rĂ©gion Picardie) par les troupes du duc de Bourgogne Jean-Sans-Peur. Les assiĂ©gĂ©s, de leur cĂ´tĂ©, choisirent un vaillant capitaine de Charles VII et fidèle au duc d'OrlĂ©ans, pour la dĂ©fense du château : Étienne de Vignolles dit La Hire (compagnon d'armes de Jeanne d'Arc) accompagnĂ© de son habituel compagnon d'armes Poton de Xaintrailles. Ces derniers, n'ayant que 50 archers et des gens d'armes, rĂ©ussirent Ă  faire lever le siège mis en place par les bourguignons.
  • : siège de la FertĂ©-sous-Jouarre (Auj., dans le dĂ©p. de Seine-et-Marne, en ĂŽle-de-France) par les Armagnacs, contre les anglo-bourguignons occupant la place.
  • 1418 : Siège de Rouen (Auj., dans le dĂ©p. de la Seine-Maritime, rĂ©gion Haute-Normandie) par l’armĂ©e d’Henry V d’Angleterre. Le siège dĂ©buta le (ou, selon une autre source : le ) et se termina par la capitulation de la ville en date du .
  • 1418 : Siège de Senlis (Auj., dans le dĂ©p. de l’Oise, rĂ©gion Picardie) par les troupes des armagnacs et Charles VI de France. Il s'agit d'un Ă©pisode des luttes entre armagnacs et bourguignons. Profitant que le duc de Bourgogne se trouvait en Champagne, le connĂ©table de France (un armagnac) amena le roi Charles VI devant Senlis et y forma le siège Ă  partir de . Senlis Ă©tait aux mains des bourguignons et le connĂ©table dĂ©sirait rĂ©cupĂ©rer des villes autour de Paris pour le comte des armagnacs. Le connĂ©table fut surpris de voir les assiĂ©gĂ©s rĂ©sister bravement : ceux-ci attendaient en effet, des troupes bourguignonnes, composĂ©es d'artĂ©siens et de picards, venant les secourir. Le , les secours arrivèrent et le connĂ©table n'eut d'autre choix que d'abandonner le siège et se retirer sur Paris et en dernier dĂ©pit il fit exĂ©cuter 6 otages bourguignons. Mal lui en prit,.. les bourguignons, en reprĂ©sailles, firent exĂ©cuter 46 otages armagnacs.
  • Septembre Ă  : Siège du château de Sully (Auj., Sully-sur-Loire, dans le dĂ©p. du Loiret, rĂ©gion Centre), par les troupes du Dauphin de France. PrĂ©cĂ©demment, l'Ă©vĂŞque Gouge de Charpaignes, conseiller et chancelier du Dauphin, de passage vers OrlĂ©ans, fut arrĂŞtĂ© par Georges de la TrĂ©moĂŻlle seigneur de Sully. Le Dauphin vint avec ses troupes faire le siège du château de Sully pour rĂ©cupĂ©rer son prĂ©lat. Le seigneur de Sully finira par capituler, rendit le prisonnier et se dĂ©clara en faveur des armagnacs : ce qui ne l'empĂŞchait pas d'entretenir des relations avec la Bourgogne dont il Ă©tait vassal. Cependant, avec les annĂ©es il se rapprocha du roi de France tout en se mĂ©nageant Philippe le Bon duc de Bourgogne[44].
  • 1418 : Siège de Tours (Auj., dans le dĂ©p. d'Indre-et-Loire, en rĂ©gion Centre.) En , le fils de Charles VI, le Dauphin (le futur roi Charles VII) prit le titre de « Dauphin du Viennois » (les anglo-bourguignons essayaient de l’évincer du trĂ´ne de France) et, exila sa mère, Isabelle de Bavière, avec l’aide des armagnacs, Ă  Tours. Le , avec ses capitaines et gouverneurs, il se mit Ă  assiĂ©ger Ă  forte puissance la ville de Tours (la ville Ă©tait Ă  cette Ă©poque, une possession tenue par les anglo-bourguignons.) La garnison Ă  l’intĂ©rieur de la ville finit par se rendre au Dauphin en date du , et ce, au soulagement de la population de la ville qui avait Ă  se plaindre du duc de Bourgogne depuis l’annĂ©e 1417.
  • 1419 : Siège de la citadelle de Parthenay (Auj., dans le dĂ©p. des Deux-Sèvres, rĂ©gion Poitou-Charentes) sur ordre du roi Charles VI par l’armĂ©e du Dauphin menĂ©e par le comte de Vertus. En , le siège dĂ©buta : il sera long. La place fut cependant ramenĂ©e Ă  l’obĂ©issance du roi Charles après 4 mois de siège : siège qui fut levĂ© Ă  la suite d'un traitĂ©. En vertu de celui-ci, l’armĂ©e royale levait le siège de Parthenay et le duc de Bourgogne avait la garde de la ville qui devait ĂŞtre rendue au roi après le dĂ©cès de Jean L’ArchevĂŞque seigneur de Parthenay (celui-ci Ă©tant plutĂ´t partisan du duc de Bourgogne.)
  • 1419 - 1420 : Siège de Roye en Vermandois (Auj., dans le dĂ©p. de la Somme, en rĂ©gion Picardie.) PrĂ©cĂ©demment, les troupes (françaises) du Dauphin avaient pris Roye le : la place Ă©tant une des 3 villes picardes que les bourguignons s’étaient fait remettre par Charles VI, l’annĂ©e antĂ©rieure. En , le duc fit mander des chevaliers d'Artois, du Ponthieu et de Flandre pour faire le siège de Roye avec leurs gens d'armes. Au mois d’, Jean comte de Luxembourg et ses troupes bourguignonnes mirent le siège devant Roye, mais la ville rĂ©sista.. Devant cette rĂ©sistance, le duc de Bourgogne pressa le roi Henry V d’Angleterre Ă  conclure une alliance anglo-bourguignonne : le duc espĂ©rait ainsi avoir des troupes supplĂ©mentaires menĂ©es par le capitaine anglais de Huntingdon qui en reçut effectivement, et ce, avec l’autorisation du roi anglais. La place fut finalement prise plus tard par les troupes du duc.
  • 1419 – 1420 : RĂ©conciliation avortĂ©e et siège de Montereau (Auj., Montereau-Faut-Yonne, dans le dĂ©p. de Seine-et-Marne, en ĂŽle-de-France.) En 1419, des pourparlers furent engagĂ©s entre les factions « armaniac » et « bourguignon », en vue de mettre fin aux rivalitĂ©s qui causaient trop de morts et qui laissaient la France exsangue, ruinĂ©e et dans l’incapacitĂ© d’être gouvernĂ©e (pas de stabilitĂ© politique, peu de dĂ©veloppement Ă©conomique.) Le , Charles VI et le Dauphin (futur Charles VII) d’un cĂ´tĂ© et, Jean-Sans-Peur duc de Bourgogne de l’autre cĂ´tĂ© se rencontrèrent sur le pont de Montereau : les deux parties Ă©tant accompagnĂ©es chacune d’une escorte de 10 hommes. Jean-Sans-Peur en qualitĂ© de vassal du roi et du Dauphin s’agenouilla en signe de soumission et de respect : en se relevant, il s’appuya sur le pommeau de son Ă©pĂ©e… Mal lui en prit,.. de ce geste inconscient, qui fut interprĂ©tĂ© hâtivement par Tanneguy du Chastel, conseiller et capitaine du Dauphin, comme une menace Ă  la vie du roi et du Dauphin. Le dit du Chastel, saisissant ce prĂ©texte, prit une hache et porta divers coups Ă  Jean-Sans-Peur… Ce fut la curĂ©e ! Les armagnacs et les bourguignons s’entretuèrent Ă  nouveau, tant les rancĹ“urs Ă©taient encore trop tenaces (les historiens parlent de « rĂ©conciliation avortĂ©e » entre armagnacs (royalistes) et bourguignons, lors de cette rencontre.) Plus tard en 1420, le fils de Jean-Sans-Peur, le nouveau duc de Bourgogne Philippe le Bon, dĂ©cida de venger l’assassinat de son père. Il persuada le roi Henry V d’Angleterre d’entreprendre le siège de Montereau (la ville Ă©tait aux mains des armagnacs, fidèles au Dauphin, Ă  cette Ă©poque), avec des troupes conjointes anglo-bourguignonnes. Le siège fut dĂ©cidĂ© et entrepris au dĂ©but de . Du cĂ´tĂ© des armagnacs assiĂ©gĂ©s, la place Ă©tait dĂ©fendue et sous le commandement du sire de Guitry, gouverneur au nom du Dauphin. Après divers assauts de la place, le jour de la St.-Jean (), quelques anglo-bourguignons rĂ©ussirent Ă  pĂ©nĂ©trer dans la ville. La garnison du sire de Guitry se retira aussitĂ´t dans le château de Montereau. Philippe le Bon, duc de Bourgogne, en profita entre-temps, pour aller se recueillir sur le caveau de son père dans l’église de la ville, pendant que le roi anglais Henry V sommait le commandant et gouverneur armagnac du château, Ă  se rendre, menaçant de faire exĂ©cuter des otages de la ville s’il ne se rendait avec sa garnison : des otages seront effectivement exĂ©cutĂ©s… Après cet incident, 8 jours passĂ©s et le siège du château Ă©tant entrepris par les anglo-bourguignons, le sire de Guitry sachant qu’il n’obtiendrait nuls secours, exigea d’avoir la vie sauve ainsi que celles de sa garnison s’ils se rendaient. Le , la reddition du château fut effective, mais les assiĂ©gĂ©s durent payer pour avoir la vie sauve. Henry V s’emparait alors de la place. La ville de Montereau restera 8 mois aux mains de la coalition anglo-bourguignonne.
  • 1420 : Siège de la forteresse de Lamballe (Auj., dans le dĂ©p. des CĂ´tes-d’Armor, en Bretagne.) par les seigneurs bretons qui s’étaient liguĂ©s pour dĂ©livrer le duc Jean V de Montfort duc de Bretagne retenu prisonnier un certain temps dans la forteresse de Lamballe par les Penthièvre (la famille de Blois-Clisson comte de Penthièvre et la famille de Montfort duc de Bretagne revendiquaient toutes les deux la couronne ducale de Bretagne.) PrĂ©cĂ©demment, ce Jean V fut attirĂ© le Ă  Clisson, dans un guet-apens mit au point par Marguerite de Clisson dame de Châteauceaux et fille du connĂ©table Olivier V de Clisson. La guerre et les sièges des forteresses des Penthièvre (dont celle de Lamballe) dĂ©butèrent Ă  cette Ă©poque. Jean V sera libĂ©rĂ© le , après avoir Ă©tĂ© dĂ©placĂ© dans divers châteaux.
  • 1420 : Siège de la forteresse de Châteauceaux (Auj., Champtoceaux, dans le dĂ©p. de Maine-et-Loire) par les troupes fidèles au duc de Bretagne (Jean V de Montfort duc de Bretagne.) Le siège se dĂ©roula du 8 au . PrĂ©cĂ©demment, ce Jean V fut attirĂ© le Ă  Clisson, dans un guet-apens mit au point par Marguerite de Clisson dame de Châteauceaux, fille du connĂ©table Olivier V de Clisson qui le retint prisonnier dans le donjon de son château quelque temps. (la famille de Blois-Clisson comte de Penthièvre et la famille de Montfort duc de Bretagne revendiquaient toutes les deux la couronne ducale de Bretagne.) Jean V sera libĂ©rĂ© le , après avoir Ă©tĂ© dĂ©placĂ© dans divers châteaux. Il ordonna, que la forteresse de Châteauceaux, soit arasĂ©e jusqu’à ses fondations. Ce qui sera, en partie, effectivement fait plus tard.
  • 1420 : Siège de la ville et du château de Guingamp (Auj., dans le dĂ©p. des CĂ´tes-d’Armor, en Bretagne) par Alain de Rohan comte de PorhouĂ«t et son cousin Louis de Rohan-GĂ©mĂ©nĂ© : ces derniers avec leurs troupes armĂ©es fidèles au duc de Bretagne Jean V, obtinrent la place qui avait vaillamment rĂ©sistĂ©, après un siège assez long, par une reddition des assiĂ©gĂ©s en date du . Les bourgeois ouvrirent les portes de la ville et il leur fut consenti la libertĂ© de leur personne. Il s'agit d'un siège consĂ©cutif aux guerres de succession de Bretagne.
  • 1420 : Siège de CrĂ©py (anciennement, CrĂ©py-en-Laonnais. Auj., dans le dĂ©p. de l'Aisne, en Picardie) par Philippe le Bon duc de Bourgogne et ses troupes, secondĂ©es par des troupes anglaises (le siège : en janvier-fĂ©vrier.) La place Ă©tait dĂ©fendue par les capitaines Poton de Xantrailles et La Hire (armagnacs, et compagnons de Jeanne d'Arc.) : ceux-ci furent obligĂ©s de se rendre devant la puissance des assiĂ©geants menĂ©s par les capitaines : le comte Jean de Luxembourg, les marĂ©chaux de l'Isle-Adam et Claude de Beauvoir de Chastellux, le Grand panetier de France Robert de Mailly, Guy de Bar, bailli d'Auxois (dit, le Veau de Bar), Antoine seigneur de CroĂż, Philippe de Fosseux et son frère Jean, Raoul d'Ailly vidame d'Amiens, le bâtard d'Harcourt, Hector et Philippe de Saveuse, le seigneur d'Humières, le seigneur d'Humbercourt, Messire Mauroy de St.-LĂ©ger, le seigneur de Steenhuyse (souverain bailli de Flandre), le seigneur de Commines, le seigneur d'Halluin, et le seigneur de Longueval[45].
  • 1420 : Sièges de la forteresse d’Aillebaudières (ou, Alibaudières. Auj., Allibaudières, en canton d’Arcis-sur-Aube, dans le dĂ©p. de l’Aube, en Champagne-Ardenne.) En 1420, la forteresse Ă©tait dĂ©tenue par les troupes du Dauphin. Jean de Luxembourg et des troupes bourguignonnes (500 combattants) ainsi que des troupes anglaises entamèrent le siège de la place 10 jours avant Pâques 1420. Les bourguignons reprochant aux dauphinois (fidèles au Dauphin, le futur Charles VII) le fait qu’ils endommageaient beaucoup la Champagne par leurs prĂ©sences. Lors de ce siège, les assiĂ©gĂ©s firent plusieurs sorties contre leurs assiĂ©geants. Après quelque temps, Jean de Luxembourg fut appelĂ© Ă  Troyes... Plus tard, les assiĂ©geants revinrent pour un nouveau siège sous le commandement de capitaines tels Jean de Luxembourg, le marĂ©chal de France de l’Isle-Adam, le Vidame d’Amiens, et Anthoine seigneur de CroĂż. Les assiĂ©gĂ©s, qui avaient eu le temps de fortifier et rĂ©parer Ă  nouveau la place, pendant l’absence de Jean de Luxembourg, s’apprĂŞtèrent Ă  rĂ©sister une seconde fois. Plusieurs assauts violents furent lancĂ©s par les bourguignons et, Jean de Luxembourg fut grièvement touchĂ© Ă  un Ĺ“il. Le commandement des assauts fut repris par le frère de Jean, le comte de Conversen. Au fil des jours, par les bombardements, les tours furent arasĂ©es de moitiĂ© par les assiĂ©geants. Des pourparlers de reddition furent soumis mais n’aboutirent pas. Un assaut qui dura 5 heures fatiguèrent les combattants. Le lendemain, les assiĂ©gĂ©s dĂ©cidèrent de se rendre Ă  la condition d’avoir la vie sauve : après des palabres, ils s’en allèrent vers Moyniers. Les bourguignons pĂ©nĂ©trèrent alors dans la place, arasèrent la forteresse et pillèrent celle-ci.
  • 1420 : Siège de Melun (auj. en Seine-et-Marne, rĂ©gion ĂŽle-de-France) par Henri V d'Angleterre et ses troupes avec celles de Roger de Bavière, beau-frère d’Henry V. La ville, qui restait fidèle au Dauphin, dĂ©tenait une importante garnison assurant sa dĂ©fense et Ă©tait sous les ordres de Barbazan et du sieur de la Borde. Cependant, après avoir rĂ©ussi Ă  parer Ă  moult assauts, et devant l’importance des forces anglo-bourguignonnes assiĂ©geantes, la ville et sa garnison finirent par se rendre. Barbazan fut fait prisonnier.
  • 1420 : Siège de Sens (Auj., dans le dĂ©p. de l'Yonne, en Bourgogne.) La ville Ă©tait fidèle au Dauphin (futur roi Charles VII.) Henry V d’Angleterre avec ses troupes anglo-bourguignonnes dĂ©cida d’assiĂ©ger la ville pour la mettre au pas. La dĂ©fense de la ville Ă©tait sous le commandement du sire de Guitry et de ses gens d’armes qui rĂ©sistèrent Ă  plusieurs assauts. Devant l’importance des forces assiĂ©geantes, le sire de Guitry se mit Ă  l’évidence qu’il fallait capituler pour Ă©viter le sac de la ville : ce qu’il fit et partit avec ses gens d’armes. Les habitants de la ville se soumirent Ă  Henry V.
  • 1421 : Siège d’Aigues-Mortes (Auj., dans le dĂ©p. du Gard, en Languedoc-Roussillon) Au mois de , le siège de la citĂ© dĂ©buta sous le commandement du sĂ©nĂ©chal de Beaucaire avec ses troupes françaises : ce dernier fut maĂ®tre de la place au mois d’aoĂ»t de la mĂŞme annĂ©e. La garnison bourguignonne prisonnière dans la ville Ă©tait sous le commandement de Louis Malepue et ses officiers : ils furent traitĂ©s d’ennemis de l’État et eurent la tĂŞte tranchĂ©e. Il fut mĂŞme prĂ©tendu, que les habitants de la ville libĂ©rĂ©e, coupèrent la gorge Ă  tous les soldats de l'ancienne garnison, qu’ils jetèrent les corps dans un fossĂ© avec quantitĂ© de sel pour Ă©viter la corruption et que de lĂ  est venu l’expression « bourguignon salĂ© »[46].
  • 1421 : Siège de BĂ©ziers (Auj., dans le dĂ©p. de l’HĂ©rault, en rĂ©gion Languedoc-Roussillon) Le comte de Clermont se baladait avec des troupes françaises dans la rĂ©gion et arriva Ă  BĂ©ziers. Les habitants acceptèrent qu’il entre dans la ville accompagnĂ© seulement de 40 hommes d’armes de sa suite. Le comte n’accepta pas les exigences de la ville : il voulait pĂ©nĂ©trer avec toute sa troupe au complet. Il mit donc le siège devant BĂ©ziers Ă  partir du et força la ville en date du Ă  capituler Ă  des conditions humiliantes pour les habitants. Entre-temps, le Dauphin Ă©tait devenu roi sous le nom de Charles VII, et le comte lui remit en 1423, la rĂ©gion du Languedoc-Roussillon.
  • 1421 : Siège et blocus de la forteresse de Mont-Aiguillon en Champagne (Auj., Montaiguillon, sur la commune de Louan-Villegruis-Fontaine, dans le dĂ©p. de Seine-et-Marne, en ĂŽle-de-France) par le marĂ©chal Claude de Beauvoir de Chastellux, bourguignon, et ses troupes bourguignonnes. La forteresse capitula et le marĂ©chal obtint la reddition des assiĂ©gĂ©s[47].
  • : Siège de St.-Riquier (Auj., dans le dĂ©p. de la Somme, rĂ©gion Picardie) par le duc Philippe le Bon et ses troupes bourguignonnes. Était prĂ©sent au siège Ă©galement, Jean de Luxembourg. Le duc Philippe fera levĂ© plus tard le siège.
  • 1421 : Siège de Meaux (Auj., dans le dĂ©p. de Seine-et-Marne, en ĂŽle-de-France) par Henry V d’Angleterre et ses troupes se composant de 24 000 soldats. Le siège dĂ©buta le [48] et se termina le .
  • 1421 : Siège d'Alençon (Auj., dans le dĂ©p. de l'Orne, en Basse-Normandie), par l'armĂ©e du Dauphin de France qui amena avec elle des bombardes. Le comte anglais Salisbury vint aussitĂ´t avec une armĂ©e de secours aux assiĂ©gĂ©s (Alençon Ă©tant anglaise Ă  cette Ă©poque) et fit lever le siège aux dauphinois (armĂ©e française) qui se retirèrent vers l'Anjou.
  • 1421 : Siège de Chartres (Auj., dans le dĂ©p. d'Eure-et-Loir, rĂ©gion Centre.) La ville de Chartres Ă©tait fidèle aux anglo-bourguignons et Ă©tait dĂ©fendue par une garnison aux ordres du bâtard de Thien et autres capitaines. En 1421, le Dauphin (le futur roi Charles VII) et ses troupes dĂ©cidèrent d’assiĂ©ger la ville de tous les cĂ´tĂ©s et très puissamment, avec ses 6 Ă  7 milles harnais de jambes, 4 000 arbalĂ©triers et 6 000 archers. Le siège dura 3 semaines : le Dauphin lèvera celui-ci en apprenant que le roi Henry V d’Angleterre Ă©tait en chemin avec une armĂ©e de secours aux assiĂ©gĂ©s.
  • 1421 : Siège de Dreux (Auj., dans le dĂ©p. d'Eure-et-Loir, rĂ©gion Centre) par les troupes anglo-bourguignonnes du roi Henry V d’Angleterre. Après avoir pu Ă©viter de justesse la prise de Chartres par les troupes du Dauphin, le roi Henry V d’Angleterre entama le siège de Dreux, le . Les habitants capitulèrent le : les anglo-bourguignons investirent les lieux, ce qui n’empĂŞcha pas de nombreux habitants de la ville jusqu’en 1422, Ă  s’obstiner Ă  ne pas vouloir accepter la prĂ©sence des Anglais. Certains payèrent mĂŞme de leur vie leur dĂ©vouement au Dauphin (le futur Charles VII de France.)
  • : Siège du château de Ballon (Auj., commune de Ballon, dans le dĂ©p. de la Sarthe, rĂ©gion Pays de la Loire) par le duc d'Alençon avec d'Harcourt duc d'Aumale et le marĂ©chal de la Fayette et leurs troupes françaises. Le siège dĂ©buta le et, 10 jours plus tard, le , la place capitula.
  • : Siège du château de St.-Dizier (Auj., dans le dĂ©p. de la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne) par Antoine de Vergy, bourguignon. Le , La Hire (compagnon d'armes de Jeanne d'Arc) se fit battre par le prĂ©citĂ© Antoine, en tentant de forcer le siège menĂ© par le dit Antoine.
  • 1422 : Siège de la ville et du château de SegrĂ© (anciennement, ceux-ci faisaient partie de la seigneurie de Craon. Auj., dans le dĂ©p. de Maine-et-Loire, rĂ©gion Pays de la Loire.) La place avait Ă©tĂ© assiĂ©gĂ©e et enlevĂ©e par les Anglais : ils mirent celle-ci Ă  contribution et retinrent ses principaux habitants comme otages. Ils firent aussi sur les troupeaux et le bĂ©tail de toute la rĂ©gion une vĂ©ritable et complète razzia. Les troupes anglaises commandĂ©es par Jean de la Pouille (ou, de la Pool) après leurs mĂ©faits, furent rattrapĂ©es dans le Maine par le français Jean comte d’Aumale et ses troupes et le dit Jean de la Pouille fut fait prisonnier. Les otages furent libĂ©rĂ©s et les butins ramassĂ©s par les Anglais furent rendus Ă  SegrĂ© (la ville avait Ă©tĂ© auparavant en partie dĂ©truite par les Anglais.)

Règne de Charles VII (21 octobre 1422 - fin de la guerre de Cent Ans : 19 octobre 1453)

  • 1422 : Siège de La CharitĂ© (Auj., La CharitĂ©-sur-Loire, dans le dĂ©p. de la Nièvre, en Bourgogne.) PrĂ©cĂ©demment, La CharitĂ© fut occupĂ©e en 1419 par les troupes anglo-bourguignonnes et Perrinet Grasset (ou, Gressart), fortunĂ© capitaine et panetier du duc de Bourgogne commandait la place en opprimant les habitants. Les armagnacs, au nom du Dauphin (Charles VII), menĂ©s par celui-ci, quittèrent Sancerre avec 20 000 combattants. L’armĂ©e dauphinoise composĂ©e de combattants armagnacs, arriva devant La CharitĂ© et assiĂ©gea la ville… qui fut finalement dĂ©livrĂ©e des anglo-bourguignons en date du et investie par les armagnacs. Puis les dauphinois partirent assiĂ©ger la ville de Cosne, mais ce fut un Ă©chec, car les assiĂ©gĂ©s reçurent de puissants renforts de secours anglo-bourguignons. Profitant, de cet Ă©chec du siège de Cosne, l’ancien commandant bourguignon Perrinet Gressart reprit possession en 1424 de la ville de La CharitĂ© au nez et Ă  la barbe des dauphinois et il la tiendra longtemps.
  • 1422 : Siège de Cosne (Auj., Cosne-Cours-sur-Loire, dans le dĂ©p. de la Nièvre, en Bourgogne) par les dauphinois (armĂ©e du futur Charles VII) sous le commandement de Guillaume II, vicomte de Narbonne et du prĂ©vĂ´t de Paris (Tanneguy du Chastel), qui espĂ©rèrent ainsi nettoyer ce repaire d’anglais. Le siège se dĂ©roula de juin Ă  : il dut ĂŞtre levĂ© car les assiĂ©gĂ©s avaient eu le temps de prĂ©venir les Anglais, en retenant des habitants en otage et signalant aux assiĂ©geants que la ville se rendrait le . Une armĂ©e de secours anglo-bourguignonne fut assemblĂ©e par le duc anglais Bedford et le duc de Bourgogne Philippe le Bon pour faire lever ce siège : ce qui se passa effectivement, car les troupes françaises assiĂ©geantes n’étaient pas assez nombreuses en hommes d’armes pour rĂ©sister Ă  ce contingent de secours anglo-bourguignon.
  • 1423 : Siège de l’église fortifiĂ©e de Sermaize (anciennement, Sermaises. Auj., Sermaize-les-Bains, dans le dĂ©p. de la Marne, en Champagne-Ardenne.) Jeanne d’Arc avait quelques parents qui demeuraient Ă  Sermaize. Ă€ cette Ă©poque, les troupes armĂ©es coalisĂ©es anglo-bourguignonnes (coalisĂ©es contre les armagnacs) Ă©taient une menace non sans importance pour le duchĂ© de Bar : celles-ci tentaient rĂ©gulièrement des incursions et des traversĂ©es de la contrĂ©e. En , le comte Jean de Salm, gouverneur du duchĂ© de Bar fit lever une Aide de 615 Ă©cus sur le clergĂ© du bailliage de Bar-le-Duc pour subvenir aux frais du siège de Sermaize. Le siège, commencĂ© le 1er avril (*) de la dite annĂ©e, selon quelques sources, Ă©tait dĂ©jĂ  terminĂ© le par la reddition de la place au comte. (Note : (*) Une autre source signale le dĂ©roulement de ce siège entre les et .)
  • 1423 : Siège de SĂ©zanne (Auj., dans le dĂ©p. de la Marne, rĂ©gion Champagne-Ardenne) par les troupes anglaises du comte Salisbury. La place Ă©tait dĂ©fendue du cĂ´tĂ© français par Guillaume Marin, chef de la garnison. Les Français opposèrent une longue rĂ©sistance aux assauts rĂ©pĂ©tĂ©s des Anglais. Le dit Guillaume fut tuĂ© lors du dernier assaut des assiĂ©geants qui firent tomber la place au pouvoir de l’ennemi vers le (1424 nouv. st.)
  • 1423 : Siège et bataille de Cravant (Auj., dans le dĂ©p. de l'Yonne, Bourgogne.) La dĂ©fense de la ville Ă©tait assurĂ©e par les anglo-bourguignons sous le commandement de Claude de Beauvoir de Chastellux. Les troupes royalistes françaises avec leurs alliĂ©s Ă©cossais vinrent y faire le siège. Les anglo-bourguignons rĂ©ussirent Ă  briser le siège.
  • 1423 : Siège du Crotoy (Auj., dans le dĂ©p. de la Somme, sur le littoral de la rĂ©gion Picardie) par Raoul le Bouteiller avec 1 000 Anglais. Ă€ la mi-, les assiĂ©gĂ©s, sous le commandement de d'Harcourt, consentirent Ă  livrer la place moyennant certaines conditions. (Une autre source fait mention de pourparlers qui s'Ă©ternisèrent jusqu'au mois de .)
  • 1423 : Siège du fort de Meulan (Auj., dans le dĂ©p. des Yvelines, rĂ©gion ĂŽle-de-France.) Le fort fut au cours des luttes anglo-françaises plusieurs fois pris et repris tant par l’un et que par l’autre des protagonistes. En 1423, Meulan Ă©tait occupĂ© par une garnison fidèle Ă  Charles VII. Au mois de fĂ©vrier de la mĂŞme annĂ©e, les Anglais et des bourguignons (parmi lesquels, Claude de Beauvoir de Chastellux, marĂ©chal de France et bourguignon) assiĂ©gèrent la place. Après 5 semaines de siège contre les assiĂ©gĂ©s, les anglo-bourguignons firent essuyer une dĂ©faite complète aux français : le , le sieur de Graville, MaĂ®tre des arbalĂ©triers de France, rendit Meulan au duc anglais Bedford[49].
  • 1423 : Siège de la forteresse de Mont-Aiguillon (Auj., Montaiguillon, commune de Louan-Villegruis-Fontaine, dans le dĂ©p. de Seine-et-Marne, en ĂŽle-de-France.) Par l’ordonnance et le commandement du duc anglais Bedford (qui se disait « RĂ©gent de France »), le comte anglais Salisbury (gouverneur du Pays de Champagne et de Brie) assiĂ©gea en 1423 (*1) avec ses troupes la dite forteresse. Ă€ l’intĂ©rieur de celle-ci, les assiĂ©gĂ©s armagnacs Ă©taient au nombre de 120 combattants sous le commandement de 3 capitaines : le sire de la Bourbe, le sire de Cotigny et un homme d’armes nommĂ© Bourghenon. Le siège dura près de 6 mois et Ă©tait rĂ©gulièrement complĂ©tĂ© par des assauts anglais. PassĂ© ce temps, les assiĂ©gĂ©s n’étaient plus qu’une trentaine de survivants. Lesquels, en conclusion, furent contraints de manger leurs chevaux pour survivre. Finalement, ils dĂ©cidèrent de se rendre au comte Salisbury en promettant qu’ils paieraient pour avoir la vie sauve. Salisbury leur rĂ©torqua qu’il exigeait le paiement de 22 000 saluts d’or (*2). Les assiĂ©gĂ©s, qui n’avaient d’autres choix, acceptèrent et laissèrent 4 otages comme gages, jusqu’au paiement complet de la somme exigĂ©e. Lorsque les tractations furent rĂ©glĂ©es, Salisbury ordonna la dĂ©molition de la forteresse[50].
  • 1424 : Siège du château d'Ivry (anciennement, Ivry-le-Cauchie ou, Ivry-la-ChaussĂ©e. Auj., Ivry-la-Bataille, dans le dĂ©p. de l'Eure, en Haute-Normandie) sur l'ordre du duc anglais Bedford et ses troupes menĂ©es par le comte anglais Suffolk. PrĂ©cĂ©demment, le château appartenait Ă  Arthur de Richemont, alliĂ© des Anglais, mais il fut pris par un capitaine gascon, GĂ©raud de la Pallière, au service du roi de France. L'anglais Suffolk vint avec ses troupes pour y mettre le siège en date du . Le capitaine gascon fut forcer de rendre la place le et capitula en y mettant une condition : celle, de rendre la place le . Ce qui lui permettait de demander entretemps des secours au roi. Mais les secours envoyĂ©s n'arrivèrent pas Ă  temps et les Anglais investirent la place Ă  la date convenue.
  • 1424 : Siège de Guise (Auj., dans le dĂ©p. de l’Aisne, rĂ©gion Picardie.) En 1424, les survivants de la rĂ©sistance aux anglais dont, Jean Poton de Xantrailles et La Hire alias Étienne de Vignolles (compagnon de Jeanne d’Arc) se rĂ©fugièrent Ă  Guise en ThiĂ©rache. Poton de Xantrailles Ă©tait en garnison dans la ville. Un jour en 1424, Jean de Luxembourg, s’empara de sa personne dans une embĂ»che et ne le relâcha qu’à la condition qu’il ne rentrerait plus dans la ville, ni ses gens d’armes. Jean de Luxembourg mit alors le siège devant Guise avec 2 000 gens d’armes (dont 300 archers) anglo-bourguignons. Jean de Poissy, commandant de la ville assiĂ©gĂ©e dĂ©fendit vaillamment la place jusqu’à la mi- : il demanda alors la capitulation. En vertu d’un traĂ®tĂ© du , on promit de se rendre dans quelques mois si les troupes royales ne les secouraient pas. La place fut en effet remise le .
  • 1424 : Siège de Braine-le-Comte en comtĂ© de Hainaut (Auj., en province de Hainaut, en Belgique) par les troupes brabançonnes alliĂ©es aux bourguignons. PrĂ©cĂ©demment, Jacqueline de Bavière, comtesse de Hainaut, de Hollande, de ZĂ©lande et Dame de Frise, fille unique du comte de Hainaut, Ă©pousa Jean de Touraine, fils du roi de France Charles VI. Elle devint veuve de cet Ă©poux. Elle Ă©pousa en secondes noces, son cousin germain, Jean IV duc de Brabant qui Ă©tait le fils du frère de sa mère Marguerite de Bourgogne. Par après, Jacqueline demanda l’annulation de ce mariage. EmpressĂ©e et, sans avoir encore obtenu l’annulation de son second mariage par le pape, elle Ă©pousa en troisièmes noces en 1423, le Duke Humphrey of Gloucester, fils du roi Henry IV d’Angleterre. Humphrey, le nouveau comte de Hainaut fit Ă©quiper de garnisons anglaises les principales villes du comtĂ© de Hainaut : parmi lesquelles, Braine-le-Comte. Ce qui irrita ses proches voisins, les Français et les brabançons alliĂ©s aux bourguignons qui voyaient d’un mauvais Ĺ“il cette prĂ©sence militaire anglaise renforcĂ©e Ă  leurs frontières et qu’aussi, le duc de Brabant n’étant toujours pas officiellement divorcĂ©, rĂ©clamait d’exercer ses droits sur le Hainaut. Le comte Philippe de St.-Pol, en 1424, aux ordres du duc Jean IV de Brabant et de Philippe le Bon duc de Bourgogne, mena des troupes faire le siège de la ville Braine-le-Comte en Hainaut. Les assiĂ©gĂ©s, malgrĂ© une vaillante rĂ©sistance de quelques jours, ne purent Ă©viter l’envahissement de leur ville par les troupes des deux ducs : la ville fut pillĂ©e, brĂ»lĂ©e en partie et, mise totalement Ă  sac.
  • 1424 : Siège de la ville et du château de Ste-Suzanne (en Maine. Auj., dans le dĂ©p. de la Mayenne, rĂ©gion Pays de la Loire) par le comte anglais Salisbury et ses troupes de gens d'armes, qui assiĂ©gèrent et bombardèrent la place pendant une dizaine de jours. Les assiĂ©gĂ©s, qui Ă©taient sous le commandement d'Ambroise de LorĂ©, finirent par se rendre : ceux-ci quittèrent la ville non sans avoir dĂ» rĂ©gler 2 000 Ă©cus d'or pour les frais de siège que rĂ©clamait le comte Salisbury.
  • 1424 : Siège du château de Mayenne la Juhais (en Bas-Maine. Auj., dans le dĂ©p. de la Mayenne, rĂ©gion Pays de la Loire) par le comte anglais Salisbury et ses troupes de gens d'armes, qui assiĂ©gèrent et bombardèrent la place. Les assiĂ©gĂ©s, qui Ă©taient sous le commandement du chevalier Pierre du Porc, finirent par se rendre : ceux-ci quittèrent la ville non sans avoir dĂ» rĂ©gler 2 000 Ă©cus d'or pour les frais de siège que rĂ©clamait le comte Salisbury.
  • 1424 : Siège de Duras (Auj., dans le dĂ©p. de Lot-et-Garonne, Aquitaine) par divers assauts du sĂ©nĂ©chal du roi de France en PĂ©rigord, Arnaud de Bourdelle. La ville capitula après 5 jours de siège.
  • 1424 : Siège de la FertĂ©-Bernard (Auj., dans le dĂ©p. de la Sarthe, en rĂ©gion Pays de la Loire.) La place fortifiĂ©e Ă©tait dĂ©fendue par un capitaine français du nom de Louis d'Avaugour. Le gĂ©nĂ©ral anglais Salisbury entreprit d'assiĂ©ger La FertĂ©-Bernard : le siège dura 4 mois. Les canons anglais bombardèrent la ville et c'est en toute dernière extrĂ©mitĂ©, que le capitaine d'Avaugour capitula.
  • 1424 : Siège du château fort de Moymer en Champagne (ou anciennement, Moiemer, Moyemer, Montwimer, Montaymard,.. Auj., Mont AimĂ©, sur la commune de Bergères-les-Vertus, dans le dĂ©p. de la Marne, en rĂ©gion Champagne-Ardenne.) Le château se situait sur une butte de 240 M. d’altitude et, en l’annĂ©e 1424, Ă©tait la dernière place forte tenue par les armagnacs en Champagne sous le commandement du capitaine Gilles Marin. Ce château se situait en un lieu stratĂ©gique important : il commandait les voies de Reims Ă  Troyes et de Meaux Ă  Châlons. Sur l’ordre du duc anglais Bedford, des troupes anglo-bourguignonnes menĂ©es par le comte Salisbury, firent un long siège du château. La place rĂ©sista, mais finira par se rendre Ă  l’anglais le , Ă  la suite d'un intense bombardement d’artillerie des troupes coalisĂ©es. Le capitaine de la dĂ©fense du château, le dit Gilles Marin, fut tuĂ© Ă  ce siège. Salisbury, vainqueur, fit dĂ©truire le château.
  • 1424 : Siège de la forteresse de Cufy sur Loire (Auj., Cuffy, dans le dĂ©p. du Cher, rĂ©gion Centre.) Cette place se situait au Bec-d’Allier, au confluent de la dite rivière de l’Allier avec la Loire, près de Nevers. Les anglo-bourguignons occupaient cette place et causaient rĂ©gulièrement des dommages dans la rĂ©gion lors de leurs excursions et s’y retranchaient aussitĂ´t, leurs mĂ©faits accomplis. Une expĂ©dition fut confiĂ©e par le roi de France Ă  l’amiral de Culan, qui assiĂ©gea avec ses capitaines, le vicomte de Narbonne, Borno Cacaran (ou, Le Borgne Cakeran (Caqueran), Thibaut de Valpignes, ThĂ©odore de Valpergo (un lombard) et Rodrigo de Villa-Andrando (un castillan.) Les forces entre les assiĂ©gĂ©s et les assiĂ©geants Ă©tant trop inĂ©gales, Cuffy finira par se rendre au roi de France par un traĂ®tĂ©. (Le siège se dĂ©roula du au mois de .)
  • 1424 : Siège de la forteresse de la Guerche (Auj., La Guerche-sur-L’Aubois, dans le dĂ©p. du Cher, rĂ©gion Centre.) Durant la mĂŞme pĂ©riode et dans la mĂŞme rĂ©gion que le siège de Cuffy (1424), les Français assiĂ©gèrent La Guerche oĂą se rencontrait une garnison anglaise : ils Ă©taient menĂ©s au combat par les capitaines, le sieur de Valpergo, le sieur Le Borgne-Caqueran (un lombard), le marĂ©chal de la Fayette et le vicomte de Narbonne. Ceux-ci firent forte guerre et rĂ©occupèrent la forteresse avec leurs troupes, après en avoir chassĂ© les Anglais.
  • 1424 – 1425 : Siège de l’abbaye et forteresse du Mont-St.-Michel (Auj., dans l'arrond. de Pontorson, dans le dĂ©p. de la Manche, Basse-Normandie) par les Anglais. L’abbĂ© et capitaine de l’abbaye et forteresse du Mont-St.-Michel, Robert Jolivet, Ă©tant de passage Ă  Rouen, et voyant que tout le pays Ă©tait envahi par les Anglais, estima la cause perdue pour les Français. Il composa donc avec les Anglais et plus prĂ©cisĂ©ment avec le duc Bedford dont il devint le conseiller. Le duc, voyant en lui un fidèle alliĂ©, le nomma responsable du siège Ă  mener au Mont-St.-Michel. Entretemps en effet, un capitaine français, le sieur Louis d’Estouville et 110 chevaliers fidèles au roi de France, avaient organisĂ© la rĂ©sistance aux anglais qu’ils repoussèrent sans discontinuer : les assauts anglais Ă©taient plus que dĂ©terminĂ©s Ă  briser ce point de rĂ©sistance. Sur mer, les navires anglais assiĂ©geants furent Ă©galement refoulĂ©s par les marins français. Rien que pour l’annĂ©e 1424, le siège coĂ»ta aux assiĂ©geants 11 403 livres tournois et ce, sans compter les frais accessoires. En , les Anglais, lassĂ©s de cette rĂ©sistance et de la dĂ©fense hĂ©roĂŻque de la place par les assiĂ©gĂ©s, se retirèrent[51].
  • 1425 : Siège du Mans (Auj., dans le dĂ©p. de la Sarthe, rĂ©gion Pays de la Loire.) par les troupes anglaises menĂ©es par le gĂ©nĂ©ral Thomas de Montagu comte Salisbury. Le comte fit venir 9 bombardes qui pilonnèrent les remparts de la ville. Les assiĂ©gĂ©s tinrent une Ă©nergique rĂ©sistance pendant 20 jours. Cependant, effrayĂ©s par les tirs d'artillerie qui foudroyèrent les murs de la ville, ils se rendirent aux anglais et durent faire serment d'obĂ©issance. (Quelque temps plus tard, la ville sera reprise par surprise par les Français menĂ©s par les sieurs de Vignolles, de Lavardin, de TucĂ© et de Malidor : ils la tiendront 24 heures.. Les Anglais menĂ©s par Lord Talbot et le comte Suffolk rĂ©cupĂ©rèrent la place.)
  • 1425 : Siège de GalĂ©rande (anciennement, Clermont-GalĂ©rande ou, Clermont-d'Anjou. Auj., dans le dĂ©p. de la Sarthe, en Pays de la Loire) par ?..
  • 1425 - : Siège de St.-James de Beuvron (Auj., St.-James, dans le dĂ©p. de la Manche, Basse-Normandie.) En 1425, Jean V de Bretagne assiège sans succès avec ses troupes bretonnes la citĂ© alors aux mains des Anglais. Au dĂ©but de 1426, le connĂ©table de Richemont vient apporter son soutien au siège avec des troupes françaises.
  • 1426 : Siège de Mailly-le-Château (Auj., dans le dĂ©p. de l'Yonne, Bourgogne.) La place avait Ă©tĂ© enlevĂ©e prĂ©cĂ©demment par Thibaut de Thermes pour le compte du roi de France. Sur l'ordre de Philippe le Bon duc de Bourgogne, Claude de Beauvoir de Chastellux fit le siège et reprit la place.
  • 1426: Siège de Montargis : Le siège tenu par les Anglais dura trois mois jusqu'Ă  l'intervention le du "bâtard d'OrlĂ©ans" accompagnĂ© de La Hire et de son chambellan Jean V Malet[52], qui obligèrent les Anglais Ă  lever le siège[53].
  • 1427 : Siège de la forteresse de Ramefort (ou, anciennement, Ramessort, Remefort, Remeford, Rainefort, Rennefort (*) Auj., ce lieu devrait se trouver dans le dĂ©p. de la Mayenne, en rĂ©gion Pays de la Loire) par le connĂ©table de Richemont et ses troupes armĂ©es fidèles au roi Charles VII. Le siège ne dura guère, le connĂ©table prit la place par un puissant assaut. La forteresse, tenue par les Anglais, capitula[54].
  • 1427 : Siège du château de Malicorne en Maine (Auj., commune de Malicorne-sur-Sarthe, dans le dĂ©p. de la Sarthe, en Pays de la Loire) par le connĂ©table de Richemont qui prit d’assaut, avec ses troupes armĂ©es fidèles au roi Charles VII, la place, alors tenue par une garnison anglaise.
  • 1427 : Siège et prise de Noyelles-sur-Mer (Auj., dans le dĂ©p. de la Somme, rĂ©gion Picardie) par le bailli de Caux et 700 soldats anglais.
  • 1427 : Siège du Crotoy (Auj., dans le dĂ©p. de la Somme, sur le littoral de la rĂ©gion Picardie) par le bailli de Caux et des soldats anglais. Le bailli n'obtint pas la place malgrĂ© plusieurs assauts.
  • 1427 : Siège du château de Lude en Maine (Auj., sur la commune de Le Lude, dans le dĂ©p. de la Sarthe, rĂ©gion Pays de la Loire) par le connĂ©table de Richemont et les sires Jean de Beaumanoir et Gilles de Rais avec leurs troupes armĂ©es fidèles au roi Charles VII. Les assiĂ©gĂ©s anglais, dans le château, Ă©taient sous le commandement du capitaine Blancquebourne : ils se dĂ©fendirent avec un courage dĂ©sespĂ©rĂ©. Devant cette rĂ©sistance, les Français bombardèrent doublement avec leur artillerie et prirent d’assaut la place. Le capitaine anglais fut tuĂ© ou fait prisonnier[55].
  • 1427 : Siège de Mercuès (Auj., dans le dĂ©p. du Lot, rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es) La dite annĂ©e 1427, les États de Quercy rĂ©unis Ă  Cahors, sur la convocation de l’évĂŞque Guillaume d’Arpajon, dĂ©cidèrent de faire le siège de Mercuès, conquis auparavant par le capitaine de Buch et ses troupes anglaises. En 1427, les Anglais et des bandes de pillards commirent les plus grands excès dans la province du Quercy en brĂ»lant les rĂ©coltes[56].
  • 1427 : Siège de Montargis (Auj., dans le dĂ©p. du Loiret, rĂ©gion Centre) par les troupes anglaises (3 000 hommes d'armes.) Les Anglais Ă©tablirent leurs campements en trois aires autour de la ville, puis fondirent et l'assiĂ©gèrent. Les assiĂ©gĂ©s purent contenir les assauts durant près de trois mois, mais la citĂ© souffrit de manque d'approvisionnement. Apprenant la nouvelle, les Français, le comte Jean de Dunois et Étienne de Vignolles dit La Hire, se portèrent au secours de la place avec 1 600 hommes d'armes. Le comte de Dunois fonça vers le campement de l'anglais Jean de la Pool (ou, de la Poul, ou, de la Pouille) le prenant par surprise. Au mĂŞme moment, La Hire fit de mĂŞme sur celui du comte anglais Suffolk. Les combats furent acharnĂ©s, et dans la mĂŞlĂ©e, le comte de Dunois et La Hire se rejoignirent avec une partie de leurs troupes et attaquèrent ensemble le campement du comte anglais Warwick. DĂ©bâcle du cĂ´tĂ© anglais. Le siège menĂ© par les Anglais fut levĂ© le : le comte de Dunois et La Hire firent leur entrĂ©e triomphale dans la ville de Montargis.
  • 1427 : Siège de Pontorson (Auj., dans le dĂ©p. de la Manche, rĂ©gion Basse-Normandie.) PrĂ©cĂ©demment, le duc de Bretagne Jean VI fit fortifier la place en date du . Cependant, le 22 ou, le , alors que la place n’était pas encore entièrement fortifiĂ©e, le comte anglais Warwick et ses troupes vinrent y faire le siège. La place Ă©tait dĂ©fendue de l’intĂ©rieur par le marĂ©chal de Huguetières et une poignĂ©e de bretons : ceux-ci luttèrent âprement, mais durent capituler le , non faute de rĂ©sistance, mais de vivres. Les Anglais enlevèrent et occupèrent la place.
  • 1427 : Siège de Livron (Auj., dans le dĂ©p. de la DrĂ´me, en rĂ©gion RhĂ´ne-Alpes.) Les avignonnais financèrent et levèrent une troupe armĂ©e de leur ville qui Ă©tait sous le commandement de Humbert Mareschal. Celui-ci sera le capitaine gĂ©nĂ©ral des troupes devant le siège de Livron. Livron Ă©tant le repaire retranchĂ© de bandes de soudards dirigĂ©s par Geoffroy (le) Boucicaut qui pillait et dĂ©vastait la rĂ©gion. Le siège par les avignonnais dura deux mois et demi et il fut fait usage de canons : la citĂ© assiĂ©gĂ©e finira par capituler.
  • 1428 : Siège de Beaumont-en-Argonne (Auj., dans le dĂ©p. des Ardennes, en Champagne-Ardenne.) Le siège fut entrepris le , par le comte Jean de Luxembourg et ses troupes bourguignonnes et RenĂ© d’Anjou duc de Bar. Ă€ cette Ă©poque Beaumont-en-Argonne Ă©tait fidèle au roi Charles VII et la place Ă©tait sous le commandement du capitaine Guillaume de Flavy. Les opĂ©rations du siège menĂ©es par le comte furent poussĂ©es avec beaucoup de vigueur et dans les derniers jours du mois de mai, la place capitula auprès du duc de Bar.
  • 1428 : Siège de la forteresse de Vaucouleurs (Auj., dans le dĂ©p. de la Meuse, en Lorraine.) Jeanne d’Arc serait passĂ©e en en vue de rencontrer le gouverneur du roi, Robert de Baudricourt : elle Ă©tait dĂ©sireuse d’entrer en contact avec Charles VII. En juillet de la mĂŞme annĂ©e, Antoine de Vergy, gouverneur bourguignon de la Champagne fit des « chevauchĂ©es » dans la rĂ©gion avec des troupes anglo-bourguignonnes et vint mettre le siège devant Vaucouleurs. Les assiĂ©gĂ©s, restĂ©s fidèles au roi et menĂ©s par le prĂ©citĂ© Robert de Baudricourt, capitaine de la place, se rendirent rapidement compte que les forces Ă©taient trop inĂ©gales, malgrĂ© une certaine rĂ©sistance. Le dit Robert, en vue de prĂ©server la citĂ© promit par un traitĂ© avec le sieur de VaudĂ©mont, reprĂ©sentant les coalisĂ©s anglo-bourguignons, « une composition de dĂ©livrance» sous la forme d’une capitulation suspensive, comme c’était courant Ă  cette Ă©poque : traitĂ© stipulant de n’entreprendre aucune action offensive contre les Anglais ni contre les bourguignons.
  • 1428 : Siège et prise de Laval (Auj., dans le dĂ©p. de la Mayenne, rĂ©gion Pays de la Loire.) La place est assiĂ©gĂ©e en et, après quelques jours d’assauts, elle se rendra le aux anglais qui l’occuperont. Plus tard, les historiens nous apprennent qu’elle fut reprise Ă  nouveau par les troupes anglaises menĂ©es par Talbot et ce, en date du : ceux-ci occuperont la place jusqu’au , date Ă  laquelle, ils en seront chassĂ©s.
  • : Siège de Beaugency (Auj., dans le dĂ©p. du Loiret, rĂ©gion Centre) par le comte anglais Salisbury et ses troupes armĂ©es. Le château se rendit le jour de la St.-Fremin (25 sept.) du mois de . La ville et l'abbaye se virent obliger de faire serment d'obĂ©issance aux anglais[57].
  • 1428 : Siège de Marchesnoir (Auj., Marchenoir, dans le dĂ©p. de Loir-et-Cher, rĂ©gion Centre) par le comte anglais Salisbury et ses troupes armĂ©es : la citĂ© se rendit au comte et fit serment d'obĂ©issance.
  • 1428 : Siège du château de la FertĂ©-Hubert (Auj., commune de La FertĂ©-St.-Cyr, dans le dĂ©p. de Loir-et-Cher) par le comte anglais Salisbury : la place fut rendue Ă  son obĂ©issance.
  • 1428 : Siège de la forteresse du Puiset (Auj., commune de Le Puiset, dans le dĂ©p. d'Eure-et-Loir, rĂ©gion Centre) par le comte anglais Salisbury et ses troupes armĂ©es. Le comte obtint la place par divers assauts : une fois Ă  l'intĂ©rieur, tous ceux qui furent pris parmi les assiĂ©gĂ©s furent pendus.
  • 1428 : Siège de Yenville (Auj., Janville, dans le dĂ©p. d'Eure-et-Loir, en rĂ©gion Centre) par le comte anglais Salisbury et ses troupes armĂ©es. Le comte ordonna de bombarder intensĂ©ment la citĂ© et dans la soirĂ©e du , ses troupes donnèrent l'assaut final : les assiĂ©gĂ©s furent conquis par la force. La place et le château se rendirent aux anglais.
  • 1428 : Siège de la forteresse de Passavant (Auj., Passavant-en-Argonne, dans le dĂ©p. de la Marne, en Champagne-Ardenne.) Eustache de Vernancourt (qui fut aussi prĂ©vĂ´t de Charles VII) Ă©tait en 1428 le capitaine de Passavant. PrĂ©cĂ©demment, il rendit de nombreux services au duc de Bar (RenĂ© d’Anjou) en luttant contre ses ennemis : les anglo-bourguignons. Celui-ci estimant peut-ĂŞtre ne pas avoir Ă©tĂ© assez rĂ©compensĂ© par le duc se mit Ă  lui causer quelques soucis, en s’opposant Ă  lui rĂ©gulièrement ainsi qu’en lançant des attaques dans le duchĂ©. Le duc se vit obligĂ© de sĂ©vir et vint assiĂ©ger Passavant. Fin du mois d’aoĂ»t, les troupes du duc se prĂ©parèrent au siège. Le siège dĂ©buta en septembre. Une note d’archives signale que les vignerons passèrent les et .. pour les hommes estans au siège de Passavant.. Une autre note nous apprend que le , des vivres furent expĂ©diĂ©es aux hommes du duc estans en chastel de Passavant.. : ainsi la forteresse fut investie Ă  cette date par les troupes du duc. Les archives nous apprennent encore que le duc de Bar s’engagea Ă  payer 1 000 Ă©cus Ă  Eustache de Vernancourt soit, pour le rĂ©tribuer de ses services antĂ©rieurs, soit, pour obtenir la reddition de Passavant. En , le duc plaça aussi une nouvelle garnison au château, composĂ©e de ses propres hommes d’armes et d’archers sous le commandement de Guillaume l’Écossais et plus tard, sous les ordres de Nicolas de Nettancourt, Ă©cuyer. Ă€ cette mĂŞme Ă©poque, le duchĂ© de Bar Ă©tait dans une situation difficile vis-Ă -vis de la coalition anglo-bourguignonne qui menaçait ses frontières. Le duc faillit, pour prĂ©server son duchĂ© de la dĂ©vastation, presque accepter la domination des coalisĂ©s, mais Ă  la suite de la victoire des Français menĂ©s par Jeanne d’Arc Ă  OrlĂ©ans, il se rallia Ă  Charles VII.
  • : Siège de Jargeau (Ă©crit parfois anciennement, Gergeau. Auj., dans le dĂ©p. du Loiret, rĂ©gion Centre) par le capitaine anglais Jean de la Poule (ou, de la Poole, ou, de la Pouille) et, ses nombreuses troupes (avec des engins de guerre), aux ordres du comte Salisbury. La citĂ© tomba aux mains des Anglais. Le siège se dĂ©roula entre les 2 et .
  • 1428 : Siège de Châteauneuf-sur-Loire (Auj., dans le dĂ©p. du Loiret, rĂ©gion Centre) par le capitaine anglais Jean de la Poule (ou, de la Poole, ou, de la Pouille) et ses troupes armĂ©es aux ordres du comte Salisbury. La citĂ© fut mise Ă  l'obĂ©issance aux anglais.
  • 1428 : Siège de la citĂ© et du château de Nogent-le-Rotrou (Auj., dans le dĂ©p. d'Eure-et-Loir, rĂ©gion Centre) par l'anglais Thomas de Montagu comte Salisbury et ses troupes armĂ©es. La citĂ© se rendit et fit serment d'obĂ©issance aux anglais, ainsi que la garnison du château qui capitula.

La libération du royaume (1429-1453)

  • - : Siège d'OrlĂ©ans (Auj., dans le dĂ©p. du Loiret, Centre) par les Anglais. Jeanne d'Arc amène une armĂ©e de secours.
  • - : Bataille de Jargeau par le Dauphin et Jeanne d'Arc.
  • - : Bataille de Meung-sur-Loire par le Dauphin et Jeanne d'Arc.
  • - : Bataille de Beaugency par le Dauphin et Jeanne d'Arc.
  • - : Bataille de Patay par le Dauphin et Jeanne d'Arc.
  • : siège d’Auxerre par le Dauphin et Jeanne d'Arc.
  • - : Siège de Troyes (Auj., dans le dĂ©p. de l'Aube, en Champagne-Ardenne) par les Français sous le commandement de Jeanne d'Arc.
  • : Prise de Châlons-en-Champagne par le Dauphin et Jeanne d'Arc.
  • : Prise de Reims par le Dauphin et Jeanne d'Arc, ces trois derniers Ă©pisodes forment la ChevauchĂ©e vers Reims qui aboutit au sacre de Charles Ă  Reims.
  • : siège et prise de la forteresse d'EtrĂ©pagny (ou, EstrĂ©pagny. Auj., dans le dĂ©p. de l'Eure, en Haute-Normandie) par AndrĂ© de Rambures (compagnon de Jeanne d'Arc) et ses gens d'armes.
  • : Prise de Laval.
  • 1429 : siège de Paris par le Dauphin et Jeanne d'Arc.
  • 1429 : siège de la forteresse de Saint-CĂ©lerin (Auj., dans le dĂ©p. de la Sarthe, rĂ©gion Pays de la Loire.) Les Anglais commandĂ©s par les sires de Scales, Robert le Bouteillier, Robert Ros, Guillaume Hodehalle vinrent mettre le siège devant la forteresse avec de la grosse artillerie et des bombardes. Apprenant la nouvelle, par un Ă©missaire parti de nuit, le duc d’Alençon (fidèle au roi de France) manda son marĂ©chal Ambroise de LorĂ© et Jean V du Bueil, d'amener des troupes de secours et aussi, une fois Ă  l’intĂ©rieur, qu'ils puissent organiser la dĂ©fense de la place. Le siège ayant dĂ©butĂ© en , dura 10 ou 12 jours : le dernier jour, les Anglais firent un ultime assaut qui dura 4 ou 5 heures, mais ce fut un vain rĂ©sultat. Les Anglais se dĂ©logèrent et levèrent alors le siège[58].
  • 1429 : siège de La CharitĂ© (Auj., La CharitĂ©-sur-Loire, dans le dĂ©p. de la Nièvre, en Bourgogne.) Jeanne d’Arc et le sire d’Albret comte de Dreux et de Gavre, Ă  la demande de Charles VII, se rendirent dans la rĂ©gion et firent le siège devant La CharitĂ©. Le Conseil du roi souhaitait activement rĂ©cupĂ©rer cette place qui avait Ă©tĂ© laissĂ©e aux bourguignons. Cependant, le siège fut menĂ© vainement, les assiĂ©gĂ©s rĂ©sistèrent âprement : Jeanne dut se rĂ©soudre Ă  faire lever le siège (Ă©chec.)
  • Janvier - : Siège de Torcy (Auj., l'entitĂ© est subdivisĂ©e en Torcy-le-Grand et Torcy-le-Petit, dans le dĂ©p. de la Seine-Maritime, en Haute-Normandie.) PrĂ©cĂ©demment, en 1429, les Français s'Ă©taient rendus maĂ®tres de la citĂ©. En , les troupes anglaises menĂ©es par John bâtard du duc de Clarence, vinrent y faire le siège. Du cĂ´tĂ© français, Guillaume d'Estaing, chambellan du roi fut envoyĂ© sur les lieux pour tenter de briser le siège des Anglais : il ne reçut cependant que trop tard les subsides nĂ©cessaires pour lever une troupe. La place fut prise par les Anglais en .
  • 1430 : Sièges de la forteresse du Château-Gaillard en Vexin normand (Auj., commune des AndĂ©lys, dans le dĂ©p. de l’Eure, en Haute-Normandie.) La Hire (compagnon d’armes de Jeanne d’Arc) assiĂ©gea et finit par enlever par escalade et avec Ă©clat la forteresse en date du : le commandant anglais, Kingston, se voyant en peine, comprit qu’il n’aurait pas la vie sauve s’il persĂ©vĂ©rait Ă  rĂ©sister,.. capitula et rendit la place aux français. La Hire, une fois Ă  l’intĂ©rieur de la forteresse, libĂ©ra tous les prisonniers français ainsi que Barbazan (un courageux capitaine français emprisonnĂ© par les Anglais) et fit placer une garnison Ă  ses ordres. Le de la dite annĂ©e, les Anglais tentèrent Ă  nouveau mais sans succès divers assauts pour reprendre les lieux : ils dĂ©cidèrent alors de rester pour assiĂ©ger la place. Ainsi, après plusieurs mois de siège, le capitaine français et ses gens d’armes purent, après nĂ©gociations, sortir sain et sauf avec leurs biens et, les Anglais rĂ©investirent alors la place Ă  la fin de juin ou au dĂ©but de [59].
  • 1430 : Siège de Compiègne (Auj., dans le dĂ©p. de l'Oise, en Picardie) par les bourguignons du duc Philippe le Bon et les Anglais. La Pucelle qui assurait la dĂ©fense de la ville au nom du Dauphin, lors d'une de ses sorties en date du , fut capturĂ©e par Jean de Luxembourg qui la livra aux anglais pour la somme de 10 000 francs. Le siège de la ville fut levĂ© le . (Le capitaine Guillaume de Flavy Ă©tait le dĂ©fenseur de la place.)
  • 1430 : Siège de la citĂ© et de la forteresse de la Queue-en-Brie (Auj., dans le dĂ©p. du Val-de-Marne, en ĂŽle-de-France) par les troupes anglaises du comte Suffolk : celles-ci dĂ©moliront la forteresse.
  • : Siège du château de Clermont en Beauvaisis (ou, Clermont-en-France. Auj., Clermont, dans le dĂ©p. de l'Oise, en Picardie) vainement menĂ© pendant 10 jours par la troupe française du marĂ©chal de Boussac alias Jean Ier de Brosse ou, de Broche. Le château assiĂ©gĂ© appartenait au sieur de CrèvecĹ“ur, alliĂ© des Anglais, avec 50 hommes d'armes. Boussac apprenant que l'anglais de Huntingdon arrivait avec une troupe armĂ©e au secours des assiĂ©gĂ©s, fit hâtivement lever le siège, en abandonnant mĂŞme une partie de l'artillerie qu'il avait amenĂ© depuis Compiègne[60].
  • 1430 : Siège du château d'Aumale (de toute anciennetĂ©, Albemarle et modifiĂ© par corruption en Aumale. Auj., dans le dĂ©p. de la Seine-Maritime, en Haute-Normandie) En 1429, le château Ă©tait aux mains des Anglais : il fut pris en aoĂ»t de la mĂŞme annĂ©e, par les troupes françaises menĂ©es par La Hire et le connĂ©table de Richemont. En , le château fut assiĂ©gĂ© par les troupes anglaises menĂ©es par le comte Suffolk. La dĂ©fense de la place Ă©tait sous le commandement du sire AndrĂ© de Rambures (qui Ă©tait un compagnon d’armes de Jeanne d’Arc) avec 120 hommes d’armes : le capitaine soutint le siège durant 24 jours contre l’armĂ©e de l’anglais. Il se vit dans l’obligation de capituler, fut fait prisonnier et, menĂ© en Angleterre oĂą, il demeura 5 Ă  6 annĂ©es avant de pouvoir trouver sa dĂ©livrance.
  • 1430 : Siège de Larrey (Auj., près de Châtillon-sur-Seine, dans le dĂ©p. de la CĂ´te-d’Or, Bourgogne.) Le , la noblesse bourguignonne fut convoquĂ©e Ă  Semur-en-Auxois pour rĂ©sister aux ennemis du duc de Bourgogne qui venaient de prendre le châtelet de Larrey. Ces ennemis Ă  cette Ă©poque Ă©taient les Anglais qui s’étaient ruĂ©s sur des possessions du duc de Bourgogne Ă  la Chandeleur (= vers le .) Vers le , les troupes bourguignonnes assiĂ©gèrent le dit châtelet : celui-ci sera finalement repris Ă  la Quasimodo 1430 (= le dimanche qui suit Pâques) par les bourguignons.
  • 1431 : Siège de Semur-en-Auxois (Auj., dans le dĂ©p. de la CĂ´te-d’Or, Bourgogne) par Charles d’Amboise, gouverneur de Champagne qui fit rendre au roi de France, la ville par assauts et ensuite, par sa capitulation (.)
  • 1431 : Siège de la ville et du château de CrĂ©py-en-Valois (anciennement, Crespy. Auj., dans le dĂ©p. de l'Oise, en Picardie) par les Anglais et les bourguignons qui assiĂ©gèrent avec un acharnement extrĂŞme la citĂ©. La ville fut emportĂ©e d'assaut et la garnison assurant la dĂ©fense de la ville fut passĂ©e au fil de l'Ă©pĂ©e. Pillages, incendies,.. : les assiĂ©geants voulurent garder la place, mais elle s'embrasa.
  • 1432 : Siège de PouancĂ© (Auj., dans le dĂ©p. de Maine-et-Loire) par les troupes de Jean V duc de Bretagne (alliĂ© des Anglais.) La citĂ© Ă©tait la possession du duc Jean II d’Alençon (alliĂ© des Français) et, dès le dĂ©but du siège, il quitta la place forte par une poterne, puis y fit rentrer en renfort une quarantaine d'hommes d'armes. Après 6 semaines de sièges, de sapes et de bombardement, et malgrĂ© plus de 6 000 hommes du Duc de Bretagne, les deux partis finirent par trouver un terrain d'entente et le siège fut levĂ©[61].
  • 1432 : Siège de la forteresse de Saint-CĂ©lerin (Auj., dans le dĂ©p. de la Sarthe, rĂ©gion Pays de la Loire.) Ă€ cette Ă©poque, la forteresse Ă©tait tenue par les Français sous le commandement du marĂ©chal Ambroise de LorĂ© qui en Ă©tait le capitaine. La forteresse fut en 1432 assiĂ©gĂ©e par les troupes anglaises menĂ©es par Mathieu Goche et Lord Willoughby. Le marĂ©chal de LorĂ© fit aussitĂ´t mander Ă  Charles duc d’Anjou et au duc d’Alençon de lui ramener des renforts. Ambroise de LorĂ© tentant de faire lever le siège entrepris par les Anglais effectua diverses « sorties » : lors de l’une d’elles, il fut blessĂ© et fait prisonnier. Cependant une troupe de secours française arriva et rĂ©cupĂ©ra le marĂ©chal et fit mĂŞme prisonnier un des capitaines anglais, Mathieu Goche. Sur ces entrefaites, Lord Willoughby voyant les Français revenir de leur sortie, fit aussitĂ´t lever le siège et n’eut mĂŞme pas le temps d’emporter avec lui, une partie de son artillerie, pressĂ© de rejoindre la ville d’Alençon.
  • Mai- : Siège de Lagny-sur-Marne (Auj., dans le dĂ©p. de Seine-et-Marne, en ĂŽle-de-France) par les troupes du duc anglais Bedford. Lagny-sur Marne appartenait depuis le mois d’ Ă  Charles VII de France et ce, grâce Ă  l’intervention de Jeanne d’Arc : celle-ci avait en effet illustrĂ© ce lieu par son sĂ©jour et par de nouveaux exploits et les Français, depuis lors, s'y Ă©taient fortifiĂ©s. La citĂ© Ă©tait situĂ©e entre Paris et Melun, sur une route d'eau qui mène Ă  la capitale et possĂ©dait une garnison armĂ©e qui incommodait fort les Anglais. Ces derniers tentèrent inutilement, un jour de , de prendre la place en y lançant jusqu’à 412 pierres et boulets de canons. Ils revinrent cependant plus tard, le , pour un second siège qui dura près de 4 mois. Les Anglais attachaient Ă©normĂ©ment d’importance Ă  soumettre cette citĂ©-bastion, mais ils Ă©prouvèrent une rĂ©sistance invincible des dĂ©fenseurs. Le conseil de Charles VII fit les derniers efforts pour en assurer le succès : de nouvelles dettes, des emprunts multipliĂ©s, furent contractĂ©s au nom du roi ; le sire Georges de La TrĂ©moĂŻlle se rangea, comme par le passĂ©, au nombre des prĂŞteurs. Lagny se trouva tout au long de ce siège de plus en plus oppressĂ©e par les Anglais, ce qui n’empĂŞchait pas les gens de la ville d’exercer continuellement des brigandages par des « sorties » aux environs de Paris. Ces actes de l’ennemi lassèrent Ă  la longue le duc Bedford, rĂ©gent au nom du roi Henry VI d’Angleterre et de France : celui-ci se dĂ©cida Ă  lancer une nouvelle tentative pour se rendre maĂ®tre de Lagny. Pour ce faire, le duc se pourvut de plusieurs machines de guerre, d’une grande quantitĂ© de canons qu’il avait tirĂ©s de Paris et vint au mois de juillet devant les murs de la citĂ© avec une armĂ©e considĂ©rable, composĂ©e essentiellement de Bourguignons qui avaient Ă©tĂ© amenĂ©s par le marĂ©chal de l'Ile-Adam, les bâtards de Saint-Pol et d'Aunay et les seigneurs d'Orville, de Vaudrey et d’Amont. Bedford jura de ne pas abandonner les lieux du siège tant que la citĂ© ne serait prise. Il fit bombarder par ses machines une arcade du pont qui s’abattit ainsi qu’une partie de la muraille de Lagny : ce qui causa d’importants dommages. Ambroise de LorĂ©, un des capitaines Ă  la dĂ©fense de la citĂ©, effectua plusieurs « chevauchĂ©es » avec 700 Ă  800 hommes d’armes et repoussa Ă  chaque fois les assiĂ©geants anglais avec beaucoup d’avantages. Les forces et les vivres commencèrent Ă  manquer Ă  la ville, mais l’espoir de troupes supplĂ©mentaires qui viendraient au secours des assiĂ©gĂ©s prĂ©servait ces derniers dans un courage sans faiblesse. Les conditions climatiques du mois de furent dĂ©plorables : il y eut des pluies continuelles durant près de 23 jours. Les assaillants anglais passèrent une bonne part de leur temps sous leurs tentes. Pendant ce temps, Charles VII rassembla alors 11 000 auxiliaires qu’il expĂ©dia sous les murs de Lagny. Aussi, entre le et le , d’importants secours furent amenĂ©s aux assiĂ©gĂ©s par Raoul de Gaucourt, et Jean bâtard d’OrlĂ©ans avec 800 cavaliers parmi lesquels se trouvaient quelques-uns des plus braves tels de Boussac, Poton de Xaintrailles et Rodrigo de Villa-Andrado (un Castillan au service de la France.) : la troupe royaliste passa par Melun et la Brie pour se rendre Ă  Lagny et rĂ©ussit mĂŞme Ă  introduire un petit convoi de bĹ“ufs et de farine aux assiĂ©gĂ©s. Ceux qui soutinrent le siège Ă  l'intĂ©rieur de la citĂ© Ă©taient menĂ©s par les capitaines Jean Foucau(l)t, Ambroise de LorĂ© et Hugh Kanedy (ou, Hughes Kennedy, un capitaine Ă©cossais au service de la France) avec 800 Ă  1 000 combattants. Le rĂ©gent anglais le duc Bedford, en de telles conjonctures, partit de Paris et vint placer dans la balance le poids de son commandement personnel ; il Ă©tait suivi de forces Ă  peu près Ă©gales Ă  celles de la partie adverse. Près de 6 000 combattants anglais furent sur le point de pĂ©nĂ©trer dans la citĂ© de Lagny : ils s’étaient, un dimanche jour de la Saint-Laurent, dĂ©jĂ  emparĂ©s du boulevard et y avaient plantĂ© leur bannière. Une action dĂ©cisive eut lieu dans la prairie de Lagny, le . Le comte Jean de Dunois accompagnĂ© du comte Gilles de Laval de Raitz et les troupes françaises (les Armagnacs) de secours, battaient les assaillants anglais par l’arrière, tandis que celles de la place les repoussaient par devant : les Anglais se trouvaient ainsi placĂ©s entre deux feux et furent si surpris de cette situation qu’ils ne songèrent mĂŞme pas Ă  se dĂ©fendre, prĂ©fĂ©rant chercher leur salut dans la fuite, dĂ©jĂ  que 300 de leurs compagnons d’armes avaient Ă©tĂ© tuĂ©s sur les lieux du combat : ce fut une victoire française. Les Français rĂ©ussirent Ă  s’approprier les vivres et l’artillerie des Anglais que ceux-ci avaient abandonnĂ©s dans leur prĂ©cipitation Ă  dĂ©guerpir, ce qui permit de ravitailler Lagny. Le duc Bedford n’eut d’autre choix que de lever immĂ©diatement le siège et de retourner vers le Ă  Paris, le cĹ“ur navrĂ© et atteint par ce cuisant Ă©chec. Charles VII fut reconnaissant du zèle que les habitants de Lagny avaient montrĂ© pour son service : il fit publiquement les louanges de cette vertueuse rĂ©sistance Ă  l’ennemi anglo-bourguignon[62].
  • : siège du château fort de Pacy (près de Tonnerre. Auj., Pacy-sur-Armançon, dans le dĂ©p. de l'Yonne, en Bourgogne.) par les troupes de Philippe le Bon duc de Bourgogne. Pacy se rendit au duc après 15 jours de siège : la place, qui Ă©tait fidèle Ă  Charles VII, n'ayant reçu nul ordre du roi !.. (Ce fut la dĂ©fection de Guillaume de Châteauvillain, chancelier, fidèle au roi de France.)
  • 1433 : siège de Saint-Valery (Auj., dans le dĂ©p. de la Somme, rĂ©gion Picardie) par le comte de Saint Pol. PrĂ©cĂ©demment, les Anglais s'Ă©taient rendus maĂ®tres le de Saint-Valery : ils en furent cependant expulsĂ©s en 1432. La place Ă©tait une position militaire très importante. Ainsi, en 1433, le siège fut opĂ©rĂ© par les efforts conjuguĂ©s des capitaines anglais et bourguignons : Pierre Ier de Luxembourg comte de Saint-Pol fut le lieutenant du roi d'Angleterre et du duc de Bourgogne pour mener ce siège contre les assiĂ©gĂ©s (fidèles au Dauphin de France.) Le siège dura trois semaines et la place capitula le . Mais, quelque temps plus tard, le comte de Saint Pol ne tarda pas Ă  en ĂŞtre Ă©vincĂ© lui-mĂŞme.
  • 1433 : siège du château de Bons-Moulins (ou, Bon-Moulin. Auj., commune de Bonsmoulins, dans le dĂ©p. de l'Orne, Basse-Normandie) par les Anglais. PrĂ©cĂ©demment, ce château fut pris et repris rĂ©gulièrement, tant par les Anglais que par les Français, durant la guerre de Cent Ans. En 1418, le château fut pris par une troupe armĂ©e d'Anglais menĂ©e par Jean Triptofs : par après, ce dernier fit restaurer le château et en fut nommĂ© capitaine par le roi Henry V d'Angleterre. Le château repassa ensuite aux mains des Français. En 1433, le comte anglais d'Arondel (ou, d'Arundel) voulut s'en rendre maĂ®tre et l'assiĂ©gea. La dĂ©fense du château Ă©tait assurĂ©e par le français François Ferbourg, un vaillant commandant qui n'apprĂ©ciait guerre la prĂ©sence des Anglais en Normandie. Ferbourg et sa garnison rĂ©sistèrent jusqu'au moment oĂą, Ă©puisĂ©s et lassĂ©s, ils capitulèrent. Le comte d'Arondel, vainqueur, ordonna de raser la place et de bouter le feu aux lieux. Ce fut le dernier siège et la destruction totale du château qui ne renaĂ®tra jamais de ses cendres[63].
  • 1433 : siège du château de Mornac sur la Seudre en Haute Saintonge (Auj., Mornac-sur-Seudre, en canton de Royan, dans le dĂ©p. de la Charente-Maritime infĂ©rieure, rĂ©gion Poitou-Charentes.) PrĂ©cĂ©demment, les Anglais s’étaient emparĂ©s de Mornac. En 1433, on rĂ©solut Ă  La Rochelle d’expulser l’ennemi de cette place importante. La Rochelle expĂ©dia 300 hommes armĂ©s (français) commandĂ©s par R. Girard et L. Poussard qui devaient conjointement et directement agir sur les troupes du sire de Pons, chargĂ© quant Ă  lui d’attaquer la place du cĂ´tĂ© terre. Le siège fut meurtrier surtout pour la flottille et par suite des secours que les assiĂ©gĂ©s reçurent des Anglo-gascons. Mais le sire de Pons obtint la reddition de la place.
  • 1433 : siège du château de CrĂ©py-en-Valois (Auj., dans le dĂ©p. de l'Oise, rĂ©gion Picardie.) PrĂ©cĂ©demment, les Anglo-bourguignons s'Ă©taient emparĂ©s de la place en 1431. En 1433, Charles VII roi de France dĂ©cida de dĂ©loger les intrus : il prit la place par escalade, fit passer la garnison ennemie occupant CrĂ©py au fil de l'Ă©pĂ©e et occupa les lieux en .
  • : siège de Mussy ou, Mussy-L'ÉvĂŞque (Auj., Mussy-sur-Seine, dans le dĂ©p. de l'Aube, en rĂ©gion Champagne-Ardenne) par Philippe le Bon duc de Bourgogne en personne avec ses troupes armĂ©es composĂ©es de 6 000 hommes : ceux-ci entourèrent la place. Mussy Ă©tait une possession de l'Ă©vĂŞque de Langres et un des repaires des Armagnacs fidèles au roi de France. Le duc qui avait dirigĂ© les manĹ“uvres, parvint Ă  prendre la place.
  • 1433 : siège de Brienon-sur-Armençon (Auj., dans le dĂ©p. de l'Yonne, Bourgogne) par Philippe de Vaudrey, gouverneur de l'Auxerrois et du Tonnerrois, et ses troupes bourguignonnes. La place sera prise.
  • 1433 : siège d'Avallon (Auj., dans le dĂ©p. de l'Yonne, Bourgogne.) En 1433, la ville fut enlevĂ©e par surprise par le capitaine armagnac Jacques d'Espailly dit Fort-Epice : il tiendra la ville huit mois. Philippe le Bon duc de Bourgogne reprit la ville après d'âpres combats, dans la nuit du 16 au .
  • 1434 : siège de la forteresse de Saint-CĂ©lerin en Maine (Auj., dans le dĂ©p. de la Sarthe, rĂ©gion Pays de la Loire.) En , le gĂ©nĂ©ral et comte d'Arondel (ou, d'Arundel) qui commandait les Anglais dans le Maine vint mettre le siège devant la forteresse. Du cĂ´tĂ© français, apprenant la nouvelle, le comte d'Alençon et le sieur de LorĂ© marchèrent aussitĂ´t contre les assiĂ©geants : ils ne purent empĂŞcher la place d'ĂŞtre prise par les Anglais après 3 mois de siège. Le siège se termina par la chute de la TremoĂŻlle.
  • 1434 : siège de SillĂ©-le-Guillaume en Maine (Auj., dans le dĂ©p. de la Sarthe, rĂ©gion Pays de la Loire.) AussitĂ´t après la prise de Saint-CĂ©lerin, fort de son succès, le gĂ©nĂ©ral et comte d'Arondel (ou, d'Arundel) avec sa troupe anglaise, assiĂ©gea SillĂ©-le-Guillaume qui fut pris malgrĂ© les interventions, cĂ´tĂ© français, de Jean II et du connĂ©table de Richemont accourus avec leurs troupes au secours de la place.
  • 1434 : siège de la forteresse de Grancey-le-Château (Auj., Grancey-le-Château-Neuvelle, dans le dĂ©p. de la CĂ´te-d'Or, en Bourgogne) par les troupes du duc de Bourgogne menĂ©es par Jean de Vergy. Le siège dĂ©buta le (1435 nouv. st.) et dura trois mois. Les dĂ©fenseurs de la place Ă©taient sous le commandement de Guillaume de Châteauvillain, alliĂ© du roi de France Charles VII. En date du , les assiĂ©gĂ©s ouvrirent les portes aux Bourguignons. Ces derniers se chargèrent par après, Ă  araser le donjon et les remparts du château[64].
  • 1434 : siège et prise du château de Chaumont en Charolois (Auj., château de Chaumont-la-Guiche, sur la commune de Saint-Bonnet-de-Joux, dans le dĂ©p. de SaĂ´ne-et-Loire, en Bourgogne) par le duc de Bourgogne. PrĂ©cĂ©demment, Rodrigue de Villa-Andrando, un commandant fidèle au duc de Bourbon prit le château en date du . En rĂ©action, le duc de Bourgogne vint y faire en personne le siège Ă©galement et, s'empara du château le . Le château appartenait Ă  Girard sire de la Guiche, et fut rendu plus tard Ă  son propriĂ©taire.
  • 1434 : siège devant la ville et le château de Coulanges-les-Vineuses en Auxerrois (Auj., Coulanges-la-Vineuse, dans le dĂ©p. de l'Yonne, en Bourgogne) par le duc de Bourgogne. PrĂ©cĂ©demment, la citĂ© et le château furent pris par le capitaine armagnac Jacques d'Epailly dit Fort-Epice pour le compte de Charles VII. Le capitaine dĂ©fendit avec acharnement la place et Philippe le Bon engagea alors des pourparlers : Fort-Epice accepta de revendre ses prises de la citĂ© et du château pour le prix de 6 700 Ă©cus d'or au duc.
  • 1434 : siège de Villefranche (Auj., Villefranche-sur-SaĂ´ne, dans le dĂ©p. du RhĂ´ne, rĂ©gion RhĂ´ne-Alpes) par Pierre de Bauffremont, sire de Charny sur l'ordre de Philippe le Bon duc de Bourgogne. Le duc de Bourbon se trouvait Ă  l'intĂ©rieur de Villefranche. Il y eut entre les belligĂ©rants quelques escarmouches : le sire de Charny n'insista pas et se retira pour aller assiĂ©ger Belleville.
  • 1434 : siège devant Belleville (surnommĂ©e parfois Belleville-en-Beaujolais ou, Belleville-sur-SaĂ´ne. Auj., dans le dĂ©p. du RhĂ´ne, rĂ©gion RhĂ´ne-Alpes) menĂ© par Pierre de Bauffremont, sire de Charny aux ordres de Philippe le Bon duc de Bourgogne. Le siège dĂ©buta le . La place assiĂ©gĂ©e Ă©tait sous le commandement de Jacques de Chabannes, capitaine français, pour Charles Ier, duc de Bourbon. N'ayant avec lui que 300 hommes environ, quand il s'y vit assiĂ©gĂ© par 1600 Bourguignons "tous gens d'Ă©lite"; Jacques, secondĂ© par le bailli de Beaujolais, "se mit en dĂ©fense en grande diligence," et fit une vigoureuse rĂ©sistance. Dans une première sortie, il vint Ă  bout de dĂ©truire les machines dressĂ©es contre les murs de la ville, et d'enlever quelques bombardes Ă  l'ennemi ; malheureusement, ayant perdu la majeure partie de son monde dans une seconde sortie, et l'artillerie des assiĂ©geants foudroyant sans relâche les murs de la ville, il fut contraint de capituler au bout d'un mois de siège[65]. Il obtint cependant par sa vaillante conduite de sortir de la place vies et biens saufs pour lui et ses troupes. Le duc de Bourgogne mit dans Belleville le seigneur de Scey avec une forte garnison, et les Français "se dĂ©partirent tous de pied, le baston au poing," retournant vers le duc de Bourbon, leur seigneur[66] - [67] - [68] - [69].
  • 1435 : siège de Paris par les troupes françaises de Charles VII de France sous les ordres du marĂ©chal Ambroise de LorĂ© qui parviennent Ă  entrer dans Paris.
  • 1435 : siège de Saint-Denis (Auj., dans le dĂ©p. de la Seine-Saint-Denis, en ĂŽle-de-France.) Place hautement symbolique : l’église (basilique) est le sanctuaire des rois de France ! La ville de Saint-Denis Ă©tait Ă  nouveau entre les mains de Charles VII depuis le premier . Au mois d’, les troupes anglaises vinrent mettre le siège devant la place. La dĂ©fense de la citĂ© Ă©tait aux mains du marĂ©chal français de Rieux et ses capitaines Louis de Gaucourt et le sire de Foucauld qui rĂ©sistèrent aux assauts ennemis. Les Anglais dĂ©cidèrent alors d’affamer la ville. Le marĂ©chal de Rieux nĂ©gocia aussitĂ´t, Ă  de bonnes conditions, la reddition de la ville en permettant Ă  la population de pouvoir s’en aller sans anicroches et avec ses biens. Après quoi, les Anglais s’emparèrent de la ville et dĂ©truisirent quantitĂ©s de maisons, mais n’osèrent pas s’attaquer Ă  l’abbaye de Saint-Denis.
  • 1436 : siège de Creil (Auj., dans le dĂ©p. de l’Oise, rĂ©gion Picardie.) Le connĂ©table de Richemont (Arthur de Bretagne), en personne, dĂ©cida d’assiĂ©ger les Anglais retranchĂ©s dans Creil : le siège dĂ©buta le . Il Ă©tait accompagnĂ© de ses capitaines, le bâtard d’OrlĂ©ans, le sire de Rostrenen, le sire de l’Isle-Adam, Poton de Xantrailles et La Hire. Le connĂ©table devant rendre visite au duc de Bourgogne en Picardie, laissa continuer le siège par ses capitaines. Cependant plus tard, les capitaines levèrent le siège.
  • 1436, juin - juillet : siège de Calais par Philippe le Bon, duc de Bourgogne avec les Flamands, contre les Anglais. PrĂ©cĂ©demment, en 1435, une rencontre fut proposĂ©e Ă  Arras entre Bourguignons, Français et Anglais en vue de faire cesser les hostilitĂ©s : les Anglais refusèrent cependant de participer aux nĂ©gociations. Le roi Charles VII et Philippe le Bon conclurent une alliance commune dĂ©fensive en signant un traitĂ© de paix qui mĂ©contenta les Anglais. En rĂ©action, la population de Londres fut autorisĂ©e Ă  piller les maisons des Hollandais, Flamands et Picards (tous sujets bourguignons) Ă©tablis dans la capitale anglo-saxonne. Les Anglais avaient mĂŞme couru sur les terres du duc oĂą un combat eut lieu dans le Boulonnais opposant 2 000 Anglais et 1 500 Flamands menĂ©s par Jean de CroĂż qui y fut dĂ©fait. Les Flamands irritĂ©s contre l’Angleterre qui maltraitait leurs marchands se soulevèrent et le duc de Bourgogne, furieux d’apprendre que ses ambassadeurs avaient Ă©tĂ© malmenĂ©s Ă  Londres, dĂ©clara dès lors, la guerre Ă  l'Angleterre : il prit quelques possessions anglaises telles le château d’Oye dont il fit pendre une partie de la garnison, Sangatte, Vaucliguen et diverses autres forteresses des environs. Puis, il vint faire le siège de Calais en (qui Ă©tait une possession anglaise Ă  cette Ă©poque) avec des milices flamandes (des Gantois au nombre de 17 000 hommes d’armes et d’autres villes flamandes Ă  proportion) ainsi qu’avec des troupes levĂ©es en Picardie et en Bourgogne et un grand nombre de « ribaudequins, portans canons, coulevrines, arbalestres, et plusieurs aultres gros engins » : environ 30 000 hommes aux ordres de Philippe le Bon se trouvèrent ainsi devant la ville de Calais. Le duc de Bourgogne ordonna aussi, au seigneur de CroĂż d’aller de son cĂ´tĂ©, faire le siège de GuĂ®nes aux mains des Anglais. Les milices flamandes, qui avaient pris le siège de Calais Ă  cĹ“ur, en faisaient une croisade populaire en y allant en corps de peuple, bannière par bannière, apportant avec eux quantitĂ© de bagages, meubles et, jusqu’à leurs coqs comme pour indiquer qu’ils y Ă©lisaient domicile jusqu’à la prise de la place. Après quelque temps, les assaillants flamands mirent cependant peu de zèle Ă  continuer le siège, car la ville Ă©tait trop bien pourvue en hommes d’armes anglais, en armes, en munitions et en vivres pour soutenir des assauts Ă  long terme. Les Flamands, ennuyĂ©s par la lenteur du siège, allĂ©guèrent pour excuses qu’ils n’étaient pas soutenus par d’autres sujets du duc, ni soutenus en mer par les Hollandais (la flotte menĂ©e par Jean de Hornes, sĂ©nĂ©chal de Brabant, ne put bloquer le port de Calais au moyen de 5 Ă  6 gros vaisseaux), ni soutenus sur terre par la noblesse wallonne et, reprochant mĂŞme au duc d'en faire une affaire trop personnelle (le duc de Bourgogne avait acceptĂ© prĂ©cĂ©demment le dĂ©fi, proposĂ© par l’intermĂ©diaire d’un hĂ©raut anglais, d’une prochaine bataille contre 10 000 Anglais menĂ©s par Humphrey de Lancastre, duc de Gloucester, dont les troupes se mettaient en marche). Philippe le Bon, devant la dĂ©bandade des milices flamandes inconstantes et turbulentes, ne put retenir celles-ci et fut forcĂ© de faire lever le siège en . Il fit stopper Ă©galement le siège de GuĂ®nes et s’en retourna dans ses États, outrĂ© de l’indocilitĂ© de ses sujets et n’ayant pas mĂŞme eu l’occasion de combattre les troupes du duc de Gloucester arrivĂ©es en renfort aux assiĂ©gĂ©s de Calais quelques jours plus tard après la levĂ©e du siège[70].
  • 1437 : siège du château d'Orville (Auj., dans le dĂ©p. du Val-d'Oise sur la commune de Louvres) par des Routiers au service des Anglais qui s'en servent, ensuite, comme de point d'appui et de dĂ©parts pour des chevauchĂ©es et raids dĂ©vastateurs dans la rĂ©gion.
  • 1437 : siège de la place et forteresse du Crotoy (Auj., dans le dĂ©p. de la Somme sur le littoral de la Picardie) par Philippe le Bon duc de Bourgogne qui finira par lever le siège (Ă©chec.)
  • 1437 : siège de Montereau (Auj., Montereau-Faut-Yonne, dans le dĂ©p. de Seine-et-Marne, en ĂŽle-de-France.) Le roi Charles VII mena en personne son armĂ©e au siège (qui dĂ©buta vers le .) N'ayant au dĂ©part que 2 000 hommes d'armes, il fit appel Ă  la compagnie des arbalĂ©triers de Châlons. C'est l'universitĂ© de Paris qui paya l'Aide pour le siège de Montereau. Un supplĂ©ment d'hommes d'armes parvint au roi : au total 6 000 Français participèrent au siège. La prise de la ville se fit en (siège de 6 semaines) et le château, pilonnĂ© par l'artillerie de Jean Bureau, tomba le . Le Dauphin (futur Louis XI de France) âgĂ© alors de 15 ans, participa au siège, et offrit plus tard, sa clĂ©mence aux assiĂ©gĂ©s anglais (300 hommes d'armes) qui se rendirent, mais fit pendre tous les Français "reniĂ©s" (alliĂ©s aux anglais.)[71]
  • 1438 : siège et destruction du château d'Orville (Auj., dans le dĂ©p. du Val-d'Oise sur la commune de Louvres) par les troupes Françaises qui en dĂ©logent les Routiers qui s'en servaient, depuis une annĂ©e environ, comme de point d'appui et de dĂ©parts pour des chevauchĂ©es et raids dĂ©vastateurs dans la rĂ©gion.
  • 1439 : siège d'Avranches (Auj., dans le dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par le connĂ©table de Richemont, avec 600 hommes d'armes, cĂ´tĂ© français. L'anglais Talbot parvint Ă  dĂ©courager les Français qui levèrent le siège après 2 mois (entre les 23 et .) Les Anglais s'emparèrent mĂŞme des bagages et de l'artillerie du connĂ©table (les historiens parlent de la "dĂ©trousse" d'Avranches, concernant ce siège.)
  • 1439 - 1440 : siège de Meaux (Auj., dans le dĂ©p. de Seine-et-Marne, rĂ©gion ĂŽle-de-France) ordonnĂ© par Charles VII qui fut prĂ©sent au siège. Le connĂ©table de Richemont prit le commandement des opĂ©rations avec ses capitaines Pierre de Rostrenen, Tugdual de Kermoysan et Jean Budes. Du cĂ´tĂ© anglais, la dĂ©fense Ă©tait assurĂ©e par le comte Sommerset avec ses capitaines, Lord Talbot, Lord Scales et Lord Falconbridge et 4 000 combattants. Le siège qui dĂ©buta en dura 7 mois : la ville sera prise en 1440 par les Français.
  • 1440 : siège et prise de Mussy (Anc., Muxy, ou, Mussy-L'EvĂŞque. Auj., Mussy-sur-Seine, dans le dĂ©p. de l'Aube, en Champagne-Ardenne) par les troupes de Philippe le Bon duc de Bourgogne.
  • 1440 : siège de La CharitĂ© (Auj., La CharitĂ©-sur-Loire, dans le dĂ©p. de la Nièvre, en Bourgogne.) Charles VII et ses troupes royales dĂ©cidèrent de rĂ©cupĂ©rer par un coup de force La CharitĂ©. PrĂ©cĂ©demment en 1435, Charles VII et le duc de Bourgogne avaient conclu un traitĂ© stipulant que la place devait revenir au roi. Cependant, pendant 5 annĂ©es, le gouverneur de La CharitĂ© se refusa Ă  la cĂ©der aux personnes mandatĂ©es par le roi pour la gouverner. Mais la citĂ© capitula et le roi rĂ©cupĂ©ra la place et soumit le gouverneur rebelle au règlement d’une somme de 2 600 Ă©cus d’or pour pouvoir dĂ©guerpir sain et sauf.
  • : siège de Tartas en Guyenne (Auj., dans le dĂ©p. des Landes, en Aquitaine) par les troupes anglaises du comte de Huntingdon. (Tartas appartenait Ă  Charles sire d'Albret.)
  • 1441 : siège de Taillebourg (Auj., dans le dĂ©p. de la Charente-Maritime, en Poitou-Charentes) par l'armĂ©e royale de Charles VII.
  • 1441 : siège et prise de Pontoise (Auj., dans le dĂ©p. Val-d'Oise, en ĂŽle-de-France) par Charles VII en personne avec Jean Bureau, MaĂ®tre d'Artillerie. Le siège dura 3 mois et la ville fut prise en (Les Anglais avaient prĂ©cĂ©demment pris Pontoise en 1437.)
  • 1441 : siège de Creil (Auj., dans le dĂ©p. de l'Oise, rĂ©gion Picardie) par Charles VII en personne et, accompagnĂ© de son connĂ©table de Richemont. Le siège dĂ©buta en et dura 12 jours. Les Français investirent alors les lieux et boutèrent dĂ©finitivement les Anglais de la rĂ©gion.
  • 1441 : siège de Metz (Auj., dans le dĂ©p. de la Moselle, en Lorraine) par Charles VII et RenĂ© duc d'Anjou.
  • 1442 : sièges de la citĂ© de La RĂ©ole et de son château de Quatre-Sos (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, Aquitaine) par les troupes de Charles VII de France. Le siège de la citĂ© dĂ©buta le pour se terminer par sa capitulation en date du . Le château quant Ă  lui refusa d’ouvrir ses portes au roi de France qui dès lors, l’assiĂ©gea Ă  partir du . Le château finit par se rendre.
  • 1442 : siège de Dax (Auj., dans le dĂ©p. des Landes, en Aquitaine) par les troupes de Gaston IV comte de Foix et celles du roi Charles VII.
  • 1442 - 1443 : siège de Dieppe (Auj., dans le dĂ©p. de la Seine-Maritime, en Haute-Normandie.) En 1442, l'anglais Talbot, commandant les troupes anglaises, quitta la Normandie pour venir assiĂ©ger le port de Dieppe. Le , le Dauphin et le comte de Dunois firent lever le siège et dĂ©livrèrent Dieppe.
  • 1443: siège de PouancĂ©. En rĂ©ponse Ă  l'Ă©chec de Dieppe, le duc de Somerset dĂ©barque avec 8 000 hommes Ă  Cherbourg avec lesquels il pille le Maine et l'Anjou. Il vient mettre le siège devant PouancĂ© qui, malgrĂ© une contre-attaque avortĂ©e, rĂ©sista tant et si bien que le Duc de Somerset leva le siège et vint le mettre Ă  La Guerche-de-Bretagne, qui tomba en deux jours. Le Duc de Bretagne fut alors forcĂ© de racheter la place aux Anglais.
  • Printemps 1445 : siège et prise de Royan (Auj., dans le dĂ©p. de la Charente-Maritime) par les troupes françaises menĂ©es par Jean Bureau, maĂ®tre d'Artillerie des forces royales. Le chef des assiĂ©gĂ©s, Jacques de Pons, fit sa soumission au roi Charles VII Ă  Tours.
  • 1447 : siège de Montereau-Faut-Yonne (Anc., Monstreault-Fault-Yonne. Auj., dans le dĂ©p. de Seine-et-Marne, en ĂŽle-de-France) par le dauphin de France (le futur roi Louis XI de France) secondĂ© et conseillĂ© par Pierre d'Aubusson (qui se fera une renommĂ©e plus tard comme chevalier de Rhodes dont il deviendra le grand maĂ®tre des Hospitaliers.) La place se rendit.
  • 1448 : siège du Mans (Auj., dans le dĂ©p. de la Sarthe, en Pays de la Loire.) Charles VII fit entreprendre le siège de la ville (dĂ©but du mois de mars) par Jean comte de Dunois et son adjoint Pierre de BrĂ©zĂ© ainsi qu'avec 6 Ă  7 milles hommes d'armes. La ville du Mans Ă©tait protĂ©gĂ©e par une garnison anglaise sous les ordres de François de Surienne : ceux-ci capitulèrent en date du et les Français investirent les lieux.
  • 1448 - 1449 : siège du château de Fougères (Auj., dans le dĂ©p. d'Ille-et-Vilaine, Bretagne.) La place Ă©tait gouvernĂ©e par François de Surienne au nom du roi d'Angleterre. Les armĂ©es de Charles VII et de François Ier duc de Bretagne se mirent ensemble pour assiĂ©ger le château : Pierre, frère du duc de Bretagne fut chargĂ© de mener les soldats au combat. Plus tard vinrent Ă©galement les troupes du connĂ©table de Richemont. Le siège qui avait dĂ©butĂ© en 1448 se termina le par la reddition de François de Surienne qui dĂ©cida dès lors, de servir dorĂ©navant les intĂ©rĂŞts de la France.
  • 1449 : siège du bourg et du château d’Harcourt (Auj., sur la commune d’Harcourt, en arrond. de Bernay, dans le dĂ©p. de l’Eure, en Haute-Normandie.) L’anglais Talbot apprenant que les Français venaient d’entreprendre le siège de Verneuil, s’était avancĂ© avec des troupes pour secourir la place. En chemin, il fut cependant talonnĂ© par les troupes françaises du comte de Dunois. Talbot dĂ©cida alors de se retrancher dans les ruelles du bourg d’Harcourt Ă©tant sur son trajet : les comtes de Dunois, d’Eu et de Saint-Pol vinrent aussitĂ´t y faire le siège. Talbot se retrancha alors dans le château d’Harcourt, que les Français bombardèrent. Au bout de 15 jours, la garnison anglaise du château composĂ©e approximativement de 120 hommes d’armes capitula et se rendit aux français. (Note : L’ancienne famille d’Harcourt duc d’Aumale, tient son patronyme de ce bourg.)
  • Juillet – : siège de Verneuil et de sa tour (Anc., Vernoeul, ou, Verneuil-au-Perche. Auj., Verneuil-sur-Avre, en arrond. de Bernay, dans le dĂ©p. de l’Eure, en Haute-Normandie.) Verneuil Ă©tait Ă  cette Ă©poque la porte d’accès Ă  la Haute-Normandie. En , les troupes françaises vinrent faire le siège de la citĂ© : le , elles furent rejointes par le comte de Dunois qui s’empara de la ville le (*), par ruse et avec la complicitĂ© d’un meunier du nom de Jean Berlin. Mais la garnison anglaise assiĂ©gĂ©e, se retrancha dans la grosse tour grise de Verneuil dite Tour Odolent-Desnos : le siège fut ainsi continuĂ© par les Français. Entre-temps, le roi Charles VII, partit le d’Amboise pour appuyer ceux qui assiĂ©geaient Verneuil. Vers le , la garnison anglaise rendit les armes et les Français prirent possession de la place. (Note : (*) Une autre source mentionne que l’assaut final donnĂ© par les Français, se fit le dimanche dès 5 heures du matin.)
  • 1449 : siège de Rouen (Auj., dans le dĂ©p. de la Seine-Maritime, en Haute-Normandie) par Charles VII en personne et, les troupes françaises commandĂ©es par le comte de Dunois et les frères Bureau, MaĂ®tres de l'Artillerie royale (les investissements en artillerie furent rĂ©glĂ©s par les deniers en provenance de Jacques CĹ“ur.) Le siège se dĂ©roula du au : Charles VII libĂ©rant la ville occupĂ©e par les Anglais. L'anglais Talbot fut fait prisonnier et laissĂ© en otage dans la ville. Il sera libĂ©rĂ© sur ordre du roi en .
  • : siège de la ville et du château de MaulĂ©on (Auj., MaulĂ©on-Licharre, dans le dĂ©p. des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, rĂ©gion Aquitaine) par le comte de Foix avec 120 lances et 10 000 arbalĂ©triers, archers et hommes d'armes. Le roi de Navarre intervint inutilement avec ses troupes. La place finira par capituler.
  • 1449 : siège de la forteresse du Château-Gaillard en Vexin normand (Auj., commune des AndĂ©lys, dans le dĂ©p. de l'Eure, en Haute-Normandie.) Ce siège dura 5 semaines et la forteresse fut finalement prise par l'armĂ©e du roi de France, Charles VII.
  • 1449 : siège de la citadelle d’Exmes (Auj., dans le dĂ©p. de l’Orne, en Basse-Normandie.) Ă€ cette Ă©poque, la citadelle Ă©tait aux mains des Anglais. Les forces françaises menĂ©es par les comtes de Dunois et de Clermont et de Nevers assiĂ©gèrent la place : ils en obtinrent sa reddition et la firent dĂ©finitivement entrer sous la domination du roi de France.
  • 1449 : siège de la ville et du château de Gournay (Auj., Gournay-en-Bray, dĂ©p. de la Seine-Maritime, en Haute-Normandie.) PrĂ©cĂ©demment Gournay avait Ă©tĂ© prise par les Anglais en 1431 et la ville ainsi que le château furent confiĂ©s Ă  la garde de Thomas Kyriel. En 1449, les Français, menĂ©s par le comte de Saint-Pol, firent le siège de la place qui capitula le .
  • 1449 : siège d'Harfleur (Auj., dans le dĂ©p. de la Seine-Maritime, en Haute-Normandie.) Charles VII ordonna Ă  ses MaĂ®tres d'Artillerie, Jean et Gaspard (Jaspard) Bureau de mener le siège de la ville avec 6 000 hommes d'armes, 3 000 archers et 1 000 hommes de rĂ©serve. Vingt-cinq navires français bloquèrent Ă©galement le port. Le siège dĂ©buta dès les premiers jours du mois de dĂ©cembre pour se terminer, par la capitulation de la ville, le .
  • 1449 : siège de la ville et du château de Neuchâtel de Nicourt (Auj., Neufchâtel-en-Bray, dans le dĂ©p. de la Seine-Maritime, en Haute-Normandie) par les Français menĂ©s par les comtes d'Eu et de Saint-Pol. Les Français emportèrent par force la ville qui se soumit le [72].
  • 1449 : siège de la ville et du château de BellĂŞme (Auj., dans le dĂ©p. de l’Orne, Basse-Normandie.) La place Ă©tait dĂ©tenue par une garnison anglaise sous le commandement du gĂ©nĂ©ral Mathieu Got (commandant en chef de la rĂ©gion du Perche, en l’absence du Lord Talbot.) Ce gĂ©nĂ©ral s’attendant Ă  ce que les Français viennent un jour l’assiĂ©ger, fit fortifier les lieux. Le comte Jean II du Perche duc d’Alençon se dĂ©cida Ă  dĂ©busquer l’anglais. Ă€ la tĂŞte de ses troupes et escortĂ© de son lieutenant le sire de Montenay, Poton de Xaintraille (fils du vaillant capitaine) et de chevaliers percherons et normands, il se mit en marche vers BellĂŞmes avec 3 000 hommes d’armes (percherons, normands, vendĂ´mois, et manceaux.) Fin , les troupes arrivèrent devant la place : celle-ci sera assiĂ©gĂ©e et bloquĂ©e de toutes parts. La garnison anglaise de Mathieu Got se dĂ©fendit valeureusement et tenta mĂŞme diverses sorties. Got demanda alors Ă  parlementer et prĂŞt Ă  rendre la place aux français en date du , si nuls secours ne lui parvenaient d’ici lĂ . Un renfort de 2 000 hommes d’armes anglais Ă©taient en effet en chemin : ceux-ci s’arrĂŞtèrent cependant Ă  Origny, pillèrent et incendièrent le bourg, mais n’osèrent aller plus loin pour affronter les Français au siège de BellĂŞme. Sur ces entrefaites, le gĂ©nĂ©ral Got rendit la ville aux français Ă  la date convenue (faute de secours) et sortit avec armes et bagages : il se dirigea vers Bayeux avec ses hommes.
  • 1450 : siège de Valognes (anciennement, Valloignes en Cotentin. Auj., dans le dĂ©p. d'Ille-et-Vilaine, Bretagne) par l'anglais Thomas Kyriel. La ville se rendit le .
  • : Siège de Bayeux (Auj., dans le dĂ©p. du Calvados, en Basse-Normandie) par le roi Charles VII en personne secondĂ© par le comte de Dunois. Après 15 jours de siège, la ville capitulera et se rendra aux français en date du .
  • : Siège et prise du chastel de Jansac en Guyenne (ou, Jonsac. Auj., Jonzac, dans le dĂ©p. de la Charente-Maritime), par les troupes françaises menĂ©es par Jean de Blois comte de Penthièvre.
  • 1450 : siège de Royan (Auj., dans le dĂ©p. de la Charente-Maritime.) Le chef des assiĂ©gĂ©s de la place, Jacques de Pons, rendit les armes et remit le château au roi Charles VII. En 1451, Royan sera dĂ©finitivement rattachĂ© Ă  la couronne de France.
  • Juillet - : Siège de Cherbourg (Auj., Cherbourg-Octeville, dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par les armĂ©es du roi de France, Charles VII. Ce fut un succès, les Anglais capitulant. Ces derniers seront boutĂ©s hors de la ville.
  • 1450 : siège de la ville et du château de Vire (Auj., dans le dĂ©p. du Calvados, en Basse-Normandie.) Ă€ cette Ă©poque la place Ă©tait tenue par les Anglais. Les Français (3 500 soldats), sous le commandement du connĂ©table duc de Richemont, secondĂ© par le comte de Clermont au nom de Charles VII, vinrent y mettre le siège : la ville fut prise « Ă  l’arrachĂ© » aux anglais (.)
  • 1450 : siège de Fresnay-le-Vicomte (Auj., Fresnay-sur-Sarthe, arrond. de Mamers, dans le dĂ©p. de la Sarthe, rĂ©gion Pays de la Loire) par Gaspard Bureau, MaĂ®tre d'Artillerie pour le compte du roi de France. La citĂ© capitule en .
  • : siège d'Avranches (Auj., dans le dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie) par les Français sous le commandement du duc de Bretagne. Dans la ville se trouvait une garnison de 400 Ă  500 anglais.
  • : siège de la place forte de Tombelaine par les Français sous le commandement du duc de Bretagne. La place forte, dĂ©fendue par une garnison de 80 Ă  100 anglais, rendit les armes. (Auj., Tombelaine est un Ă®lot dans la baie du Mont-Saint-Michel, dĂ©pendant de la commune de GenĂŞts, dans le dĂ©p. de la Manche, en Basse-Normandie.)
  • 1450 : siège de Caen (Auj., dans le dĂ©p. du Calvados, en Basse-Normandie) par Jean et Gaspard Bureau, commandants de l'Artillerie au nom de Charles VII de France. Le siège dĂ©buta le avec 15 000 combattants du cĂ´tĂ© des troupes royalistes françaises. La ville capitulera 15 jours plus tard et se rendra Ă  Charles VII.
  • 1450 : siège d'Honfleur (Auj., dans le dĂ©p. du Calvados, en Basse-Normandie) par le comte de Dunois qui reprend la place aux anglais.
  • 1450 : siège du château de Falaise dit château Guillaume-le-ConquĂ©rant (Auj., dans le dĂ©p. du Calvados, en Basse-Normandie) par Charles VII. La place, assiĂ©gĂ©e le se rend le .
  • 1450 : siège du château de Domfront (Auj., dans le dĂ©p. de l'Orne, en Basse-Normandie) par les troupes de Charles VII. Le siège se dĂ©roula du au et la place finira par se rendre.
  • : siège de Dax (Auj., dans le dĂ©p. des Landes, rĂ©gion Aquitaine) par les Français menĂ©s par Arnauld Amanieu sire d'Albret. Dax capitula fin [73].
  • 1451 : siège de Mont-Guyon en Guyenne (Auj., dans le dĂ©p. de la Charente-Maritime, rĂ©gion Poitou-Charentes) par Jean comte de Dunois au nom de Charles VII. La place, occupĂ©e par les Anglais, capitula.
  • 1451 : siège et prise de Blaye (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, Aquitaine) par le comte de Dunois au nom du roi Charles VII.
  • 1451 : siège de Bourg dite Bourg-sur-Gironde (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, en Aquitaine.) Le comte de Dunois, du cĂ´tĂ© français, mit le siège Ă  la citĂ© le . Celle-ci capitula le .
  • 1451 : siège de Bergerac (Auj., dans le dĂ©p. de la Dordogne, Aquitaine) par Jean comte de Dunois au nom de Charles VII.
  • 1451 : siège de Fronsac (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, en Aquitaine) par Jean comte de Dunois au nom de Charles VII.
  • 1451 : siège de Bayonne (Auj., dans le dĂ©p. des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, Aquitaine.) La ville, qui Ă©tait anglaise depuis 300 ans, Ă©tait gouvernĂ©e par Jean de Beaumont au nom du roi d'Angleterre. En 1451, les armĂ©es de Charles VII menĂ©es par le comte Gaston IV de Foix et le comte de Dunois firent le siège de la ville et rĂ©ussirent Ă  la prendre. Dates du siège : du au .
  • 1452 : siège d'Audenarde (en flamand, Oudenaarde. Auj. en province de Flandre-Orientale, en Belgique) par les flamands armĂ©s (des gantois). Philippe le Bon, duc de Bourgogne, souverain de la rĂ©gion, envoya aussitĂ´t des troupes armĂ©es en vue de briser le siège. Il y eut des combats acharnĂ©s entre les gantois et les bourguignons. Les gantois furent mis en dĂ©route.
  • 1453 : siège devant Cadillac (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, en Aquitaine) par Jean comte de Dunois au nom du roi Charles VII. Gaston IV comte de Foix y participa Ă©galement. La place rendit les armes.
  • 1453 : siège de Gensac (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, Aquitaine) par les troupes françaises commandĂ©es par Louis de Beaumont sĂ©nĂ©chal du Poitou, l'amiral de France de L'Esparre et le sieur de la Boissière avec cinq Ă  six cents hommes armĂ©s. La ville se rendit après deux jours de siège.
  • 1453 : siège et bataille de Castillon (Auj., Castillon-la-Bataille, dĂ©p. de la Gironde, rĂ©gion Aquitaine.) La ville Ă©tait occupĂ©e Ă  l'Ă©poque par les Anglais. Venant de l'Est, l'armĂ©e française mit le siège Ă  la mi-juillet devant la citĂ©. Apprenant la nouvelle, l'anglais Talbot se mit aussitĂ´t en marche avec un contingent de près de 6 000 hommes rassemblĂ©s Ă  Bordeaux. ArrivĂ© sur le lieu du siège, Talbot engagea aussitĂ´t les troupes anglaises dans la bataille contre les Français : l'issue du combat fut fatale pour Talbot qui perdit la vie ainsi que son fils, le . Les Anglais furent dĂ©boutĂ©s : l'importance de l'artillerie française fut prĂ©pondĂ©rante au succès de l'entreprise. Il ne restait aux anglais que Bordeaux et ses alentours comme possessions territoriales en France (Ă€ l'exception du Calaisis qui ne redeviendra français qu'en 1558.) Peu de temps après, les Anglais abandonnèrent Ă©galement Bordeaux. L'Histoire a retenu la date du comme Ă©tant la fin de la Guerre de Cent Ans.
  • 1453 : siège et prise de Bordeaux (Auj., dans le dĂ©p. de la Gironde, Aquitaine) : les Anglais sont boutĂ©s hors de la ville et de la rĂ©gion par les armĂ©es de Charles VII. Ce siège se dĂ©roula de juillet Ă  : le , Charles VII, roi de France, entra triomphalement dans la ville.

Notes et références

  1. Page70 dans La guerre de Cent Ans (1945) d'Édouard Perroy
  2. Une autre source fait mention de ce siège en l'année 1337.
  3. 1.) Année 1339, date nouv. st. ou, année 1338, date anc. st. 2.) Dans les registres de la Chambre des Comptes de Paris de l’année 1338, on trouve la mention de Barthelemi de Drach, trésorier aux Comptes des Guerres qui porte une somme donnée à Henry de Famechon pour avoir poudre et autres choses nécessaires au siège de Puyguilhem. 3.) Jean de Surie (ou, de Sury) assiégeant Puy Guilhem est le même chevalier qui défendra la ville de Calais en 1346-1347 avec Jean de Vienne, contre l'invasion anglaise. Sources : L. Figuier, Exposition et histoire des principales découvertes scientifiques, t. 3, 1858, p. 336 ; J. Froissart, Œuvres de Froissart publiées avec les variantes des divers manuscrits, éd. Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles, 1876, p. 175 ; Society of Antiquaries of London, Proceedings of The Society of Antiquaries of London, vol. 1, London, 1849, p. 274.
  4. Sources : J. Aicard, F. Bourquelot, A. Bravais, F. Chassériaux, A. Deloye, D. Denne-Baron, Desportes, P. Gervais, Jung, Léon Lalanne, Ludovic Lalanne, Le Chatelier, A. Le Pileur, Ch. Louandre, Ch. Martins, V. Raulin, F. Régnier, L. Vaudoyer et Ch. Vergé, Patria ou Collection Encyclopédique : La France ancienne et moderne, morale et matérielle et, statistique des faits, Paris, 1847, p. 1244 ; N. Chareyron, Jean le Bel maître de Froissart grand imagier de la Guerre de Cent Ans, Ed. De Boeck Université, Bruxelles, 1996, p. 220 ; L. Figuier, Exposition et histoire des principales découvertes scientifiques, t. 3, 1858, p. 336 ; A.Ch.N. de Lateyssonnière, Recherches historiques sur le département de l’Ain, t. 3, Bourg, 1841, p. 284-293 ; A. Guilbert, Histoire des villes de France, Paris, 1845, p. 274 ; Pères Richard et Giraud, Bibliothèque Sacrée et Dictionnaire Universel, t. 20, Paris, 1827, p. 206 ; C. Robert, Numismatique de Cambrai, Paris, 1861, p. 100.
  5. Note : (*1) Le château d’Escaudœuvres rasé en 1340 par les Français, sera remplacé par la construction, entre 1368 et 1374, d’un nouvel édifice quadrilatère flanqué de 4 tours circulaires à ses extrémités. La place sera prise à nouveau en 1427 et remise aux mains de Jean de Luxembourg comte de Ligny. Escaudœuvres sera occupée, également plus tard, par les bourguignons en 1433. Sources : A.D.N., Bulletin de la Commission Historique du Nord, t. VII, Lille, 1863, p. 249 ; E. Déprez, Les préliminaires de la Guerre de Cent Ans, Paris, 1902, p. 229.
  6. Notes : (*1) Relenghes, ancienne maison forte située au fond du marais d’Escaudœuvres, fut, d’après les textes anciens, fondée par les Vikings vers l’an 880 : il s’agissait d’un point de passage « à péage » de marchandises sur l’Escaut. À l’époque de ce siège de 1339, elle faisait partie des possessions de Jean d'Avesnes, seigneur de Beaumont. Relenghes ne semble jamais avoir été reconstruite après sa destruction de 1340. (*2) Une autre source signale que ces évènements se seraient déroulés en mars 1340, par la prise de Relenghes à cette date. Cependant, les sièges de Relenghes et d’Escaudœuvres furent entrepris à la même époque. Sources : A.D.N., Bulletin de la Commission Historique du Nord, t. VII, Lille, 1863, p. 249 ; J. Sumption, The Hundred Years War, 1999, p. 308.
  7. Sources : Bulletin de la Société Académique de Laon, t. XIV, Paris, 1864, p. 203-207 ; N.S. Davis, A History of France from the earliest time to the treaty of Versailles, 1919, p. 92 ; G.-A. Martin, Essai sur Rozoy-sur-Serre et les environs, 1867, p. 470-471 ; J. Sumption, The Hundred Years War, 1999, p. 311, 368.
  8. Sources : E. de Belleval, La première campagne d’Édouard III en France, Paris, 1912, p. 312 et 313 ; E. Déprez, Les préliminaires de la Guerre de Cent Ans, Paris, 1902, p. 229 ; Th. Johnes, Sir John Froissart’s Chronicles of England, France, Spain and the Adjoining Countries, vol. 1, London, 1808, p. 185, 186, 244.
  9. Notes : 1.) Les historiens parlent de ces machines de guerre sans étonnement, parce qu’elles étaient plus embarrassantes qu’efficaces, et que nul ne prévoyait la révolution que ferait la découverte de la poudre. En Europe, c’est vers l’année 1326, en Italie, que furent rencontrées les premières pièces montées à poudre. 2.) Ce siège de Le Quesnoy est également intéressant par le fait qu’il n’y eut point de combat corps à corps et qu’une nouvelle conception de la guerre par le moyen d’engins à feu était en train de voir le jour : l’artillerie deviendra rapidement indispensable à toutes guerres et/ou à tous sièges de place. Sources : Académie Royale de Belgique, Annales de l’Académie Royale de Belgique, XXI, 2e série, t. 1er, Anvers, 1865, p. 159 ; M.N. Bouillet, J. Caillet, Ch-E. Garnier, E. Desjardins, Ph. Bouillet, Atlas universel d’histoire et géographie, Libr. L. Hachette et Cie, Paris, 1865, p. 200 ; Chev. de Fréminville, Histoire de Bertrand du Guesclin, Brest, 1841, p. 114 ; J.C.F. Hoefer, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés, t. 39, Edit. Firmin Didot, Frères et Fils, Paris, 1862, p. 917 ; Journal des Sciences Militaires des Armées de terre et de mer, 2e série, no 34, 1835, p. 41.
  10. Notes : (*1) À ce siège de Thun-l’Évêque de 1340, les assiégeants avaient eu recours à des moyens assez singuliers pour forcer la place à se rendre : « pour grever et plutôt amener à merci les assiégés, décrit le chroniqueur Jean Froissart, ceux de l’ost jetaient et envoyaient par leurs engins, chevaux morts et autres bêtes mortes et puants pour « empunaiser » les assiégés ; dont ils étaient là dedans en grande détresse, car l’air était fort et chaud, ainsi qu’en plein été ; et furent contraints par cet état, plus que par autre chose… car autrement ils eussent été tous morts et empunaisés sans merci, tant leur envoyait-on de charognes pourries et d’autres ordures par les engins. » (Liv. I, part. 1, ch. 115.) Les assiégés de leur côté se défendaient dans les assauts en jetant contre les assaillants des poutres, des pierres, des barres de fer et des pots pleins de chaux. La chaux ayant la particularité, une fois au contact de la peau, de provoquer un effet des plus corrosifs, affectant celle-ci à de très vilaines brûlures. (Froissart, liv., part. 1, ch. 86.) (*2) A ce siège, le maître des arbalétriers génois au service du roi de France, fut tué. Les génois s’étaient faits les spécialistes en engins de baliste à cette époque. De très nombreux corps d’arbalétriers génois servirent régulièrement les rois de France durant la Guerre de Cent Ans. Sources : A.D.N., Bulletin de la Commission Historique du Nord, Lille, 1865, p. 362 ; J. Aicard, F. Bourquelot, A. Bravais, F. Chassériaux, A. Deloye, D. Denne-Baron, Desportes, P. Gervais, Jung, Léon Lalanne, Ludovic Lalanne, Le Chatelier, A. Le Pileur, Ch. Louandre, Ch. Martins, V. Raulin, F. Régnier, L. Vaudoyer et Ch. Vergé, Patria ou Collection Encyclopédique : La France ancienne et moderne, morale et matérielle et, statistique des faits, Paris, 1847, p. 1244 ; J.A.C. Buchon, Les Chroniques de Sire Jean Froissart qui traitent des merveilleuses emprises, nobles aventures, et faits d’armes, t. 1, Paris, 1867, p. 71-72, 87-88, 100-105 ; E. Le Glay, Histoire des comtes de Flandres jusqu’à l’avènement de la Maison de Bourgogne, t. 2, Bruxelles, 1843, p. 425, 440-442, 514-515 ; J. Sumption, The Hundred Years War, 1999, p. 317.
  11. Sources : J.A.C. Buchon, Les Chroniques de Sire Jean Froissart qui traitent des merveilleuses emprises, nobles aventures et fait d’armes advenus en son temps, en France, Angleterre, Bretaigne, Bourgogne, Escosse, Espaigne, Portingal et ès autres parties, t. 1, Paris, 1867, p. 117-118 ; A.C.N. de Lateyssonnière, Recherche historique sur le département de l’Ain, t. 3, Bourg, 1841, p. 289 ; H. Martin et P-L Jacob, Histoire de Soissons, II, Paris, 1837, p. 203 ; R. L. Toms, Catapult, Design, Construction and Competition with de projectile, 2006, p. 40 ; A. Vidalin, Édouard III et le Régent, ou essai sur les mœurs du XIVe s., Paris, 1843, p. 63.
  12. Notes : (*1) Un des moines, Dom Froissart, défendant son abbaye fit des merveilles : il stoppa devant une brèche les troupes hennuyères et blessa ou tua près de 18 hommes d’armes du comte et finalement, convint de partir en Saint-Amand. L’abbaye, fondée vers 639 par saint Amand, s’appelait à l’origine du nom de cette rivière : abbaye d’Elnon(e.) Sources : J.A.C. Buchon, Collection des chroniques nationales françaises, écrites en langue vulgaire, Paris, 1826, p. 40 ; J. Froissart, J.A.C. Buchon, J-B. de la Curne Ste-Palaye, Poésies de J. Froissart extraites de deux manuscrits de la Bibliothèque du Roi, Paris, 1829, p. 40 ; J.A.C. Buchon, Les Chroniques de Sire Jean Froissart qui traitent des merveilleuses emprises, nobles aventures et fait d’armes advenus en son temps, en France, Angleterre, Bretaigne, Bourgogne, Escosse, Espaigne, Portingal et ès autres parties, t. 1, Paris, 1867, p. 112, 119-120 ; J. Froissart, Chronicles of England, France, Spain, and the Adjoining Countries, vol. 1, London, 1839, p. XXVI ; A. McGee Morganstern, Gothic tombs of kinship in France, the low countries and England, 2000, p. 105 ; Statistique archéologique du département du Nord, 2de partie, Lille, 1867, p. 432 ; J. Sumption, The Hundred Years War, 1999, p. 351-352.
  13. Note : (*) Après le succès de Saint-Omer, un des chefs de la garnison de la ville, Robert de Fiennes, apprenant que le siège de Tournai s’éternisait, fit plusieurs incursions sur le pays de Cassel et, se distingua dans différents faits d’armes en combattant toujours au premier rang : par ses diversions en faveur du siège de Tournai, il contribua quelque peu à inquiéter les troupes Anglo-flamandes. Sources : J.A.C. Buchon, Les Chroniques de Sire Jean Froissart qui traitent des merveilleuses emprises, nobles aventures et fait d’armes advenus en son temps, en France, Angleterre, Bretaigne, Bourgogne, Escosse, Espaigne, Portingal et ès autres parties, t. 1, Paris, 1867, p. 123 ; E.M.P.M.A. Courtin, Encyclopédie Moderne : Dictionnaire abrégé des sciences, des lettres, des arts, de l’industrie, de l’agriculture et du commerce, t. 25, publ. par Firmin Didot Frères, Paris, 1851, p. 167-168 ; J. Derheims, Histoire civile, politique, militaire, religieuse, morale et physique de la ville de St.-Omer, Imp. A. Lemaire, St.-Omer, 1843, p. 155-164 ; Société de l’École des Chartes, Bibliothèque de l’École des Chartes, Revue d’Erudition, t. 3, Paris, 1852, p. 24-28 ; Société des Antiquaires de la Morinie, Mémoires de la Société des Antiquaires de la Morinie, t. 4, années 1837-1838, St.-Omer, 1839, p. 412.
  14. Notes : (*1) Les comtes Salisbury et Suffolk se chargèrent d'effectuer des chevauchées dans les alentours de Lille. (*2) Malgré l’interdit lancé par le roi de France au comte Guillaume II de Hainaut, ce dernier n’abandonna pas le roi Edouard III d’Angleterre. Il rompit même ouvertement avec Philippe VI de Valois auquel, il adressa un défi le 2 avril 1340 : ce qui provoqua un « état de guerre » officialisé. (*3) Jeanne de Valois devenue veuve du comte Guillaume Ier de Hainaut se retira durant son veuvage à l’abbaye de Fontenelle en Hainaut : elle était la mère de Guillaume II comte de Hainaut ainsi que de Philippa de Hainaut, épouse du roi Edouard III d’Angleterre. Elle était aussi la sœur du roi de France, Philippe VI de Valois. Sources : J.A.C. Buchon, Les Chroniques de Sire Jean Froissart qui traitent des merveilleuses emprises, nobles aventures et fait d’armes advenus en son temps, en France, Angleterre, Bretaigne, Bourgogne, Escosse, Espaigne, Portingal et ès autres parties, t. 1, Paris, 1867, p. 117-121, 124-126 ; Nicole Chareyron, Jean le Bel maître de Froissart, grand imagier de la guerre de Cent Ans, 1996, p. 338 ; A. G. Chotin, Histoire de Tournai et du Tournaisis, 1840, p. 292-294 ; F. Vercauteren, Études d’Histoire Médiévale : Recueil d’articles, 1978, p. 130.
  15. Au Moyen Âge, Champtoceaux se dénommait Châteauceaux.
  16. Note : La petite forteresse de Lymo ou, L'humeau se situait au Moyen Âge à 3 lieues de la forteresse de Champtoceaux, le long de la Loire. Sources : Association bretonne de St.-Brieuc, Bulletin archéologique de l’Association bretonne, 1895, p. 205 ; Jonathan Sumption, The Hundred Years War, 1999, p. 387-388.
  17. Sources : M.N. Bouillet, Atlas universel d’histoire et de géographie, Libr. L. Hachette et Cie, Paris, 1865, p. 200 ; J.M.B.C. Baron Kervyn de Lettenhove et A. Scheler, Œuvres de Froissart publiées avec les variantes des divers manuscrits de Jean Froissart, Vol. 3, Académie des Sciences, des Lettres et des Beaux-arts de Belgique, Bruxelles, 1867, p. 404-415 ; N. Chareyron, Jean le Bel, le maître de Froissart grand imagier de la Guerre de Cent Ans, Ed. De Boeck Université, Bruxelles, 1996, p. 338.
  18. La date de 1343 est une datation d’ancien style.
  19. En 1345, on fabriquait, déjà, à Cahors 24 canons en fer et 60 livres de poudre en prévision du siège d'Aiguillon.
  20. Jacqueline Caille, « Nouveaux regards sur l’attaque du Prince Noir contre Narbonne en novembre 1355 », dans Bulletin de la Société d'études scientifiques de l'Aude, t. CIX, 2009, p. 89-103; Peter Hoskins (trad. fr. Alain Huault), Dans les pas du Prince Noir: le chemin vers Poitiers (1355-1356), Paris, L'Harmattan, 2011, p. 99-102.
  21. Le prince de Galles, Edward of Woodstock ou, the Black Prince était le fils aîné du roi Édouard III d'Angleterre et de son épouse née, comtesse Philippa de Hainaut.
  22. Précédemment, en 1356, après la bataille de Poitiers, Charles le Mauvais s'était emparé de St.-Valery, qu'il avait conservé jusqu'à ce siège de 1358-1359.
  23. Jusqu'en 1450, on rencontrait des Anglais dans la contrée : à cette date, le duc de Bourgogne les bouta définitivement hors de la région.
  24. Procès du , Archives départementales de Maine-et-Loire, H 2111
  25. Froissart, Ă©d. Luce, t. VII, p. 189.
  26. Renaud VI de Pons
  27. Froissart, Ă©d. Luce, t. VII, p. 161.
  28. En vue de préserver ses seigneuries et châteaux, le sire de Pons s'alliait tantôt aux anglais, tantôt aux français.
  29. Chizé fut l’enjeu durant la guerre de Cent Ans, de nombreuses batailles entre français et anglais.
  30. Aujourd’hui, l’Île de Jersey est une dépendance de la Couronne britannique, mais le gouvernement de l’Île maintenant une représentation permanente en France, à Caen.
  31. Le siège débuta déjà en 1369, avec, au fil des années, plusieurs interruptions et reprises.
  32. Une autre source mentionne ce siège entre les 18 et 27 octobre 1377.
  33. À cette époque, Ardres était une possession anglaise.
  34. Une autre source mentionne ce siège entre le début du mois de novembre et le 8 décembre 1380.
  35. Au Moyen Ă‚ge, les capitouls Ă©taient des habitants Ă©lus par les six quartiers de Toulouse, pour constituer le corps municipal de la ville.
  36. Les troupes royales françaises étaient composées de 16 chevaliers, 131 écuyers et leurs gens d'armes.
  37. Ypres, pour le roi de France, Ă©tait la clef de la Flandre.
  38. Au traité de Brétigny, en 1360, Verteuil avait été cédée aux anglais.
  39. Datation de ce siège selon le chroniqueur J. Froissart : 1387-1388.
  40. Prosper Brugière de Barante, Histoire des ducs de Bourgogne de la Maison de Valois : 1364-1477, t. 1, Société typographique belge, Adolphe Wahlen et Compagnie, , 5e éd., 614 p. (lire en ligne), p. 218
  41. Rougemont se situe près des bourgades de Persigny-sur-Armençon et d’Aisy-sur-Armençon.
  42. Une autre source signale qu'Ivry n'aurait pas été prise en 1418, mais bien le 16 mai 1419.
  43. Claude de Beauvoir de Chastellux, bourguignon, aurait participé à ces journées.
  44. Une autre source fait mention de ce siège entre les mois d'octobre à décembre 1418.
  45. Crépy a souffert énormément durant la Guerre de Cent Ans. Quelques dates qui ont marqué son histoire : 1.-) 1339 : saccagée par les Anglais qui tentèrent inutilement de s'en accaparer. 2.-) 1373 : le duc anglais de Lancastre ruine la ville. 3.-) 1418 : la ville est prise par les bourguignons. 4.-) 1419 : la ville est reprise par les armagnacs (Poton de Xantrailles) sur les bourguignons. 5.-) 1420 : le siège décrit plus haut.
  46. la date de 1421 est celle du nouveau style.
  47. Année 1421, date nouv. st. ou année 1420, date anc. st.
  48. une autre source fait mention du début de ce siège en date du 29 septembre 1421
  49. En 1418, Meulan avait déjà été attaqué et investi par les Anglais. Également, en 1421, étant aux mains des Français, le fort fut repris par les Anglais. Puis vint le siège par les Anglais et la reddition des Français en 1423. En 1435, Meulan sera à nouveau aux mains des Français.
  50. -En 1420 (ou en 1421, nouv. st.), le maréchal de France, Claude de Beauvoir de Chastellux s’était déjà rendu maître de la forteresse avec ses troupes bourguignonnes. – (*1) : 1423, date anc. st. – (*2) : Salut d’or : monnaie frappée à Rouen sous et par les rois anglais Henry V et Henry VI, aux armes d’Angleterre et de France.
  51. Le siège débuta le 28 septembre 1424 pour se terminer en juin 1425.
  52. M. André Borel d’Hauterive : « Notice Historique de la Noblesse », tome 2, page 396
  53. Pierre Nicolas Chantreau : « Histoire de France: abrégée et chronologique », Tome Premier, p 130
  54. (*) La forteresse de Ramefort se situait à l’époque à deux lieues (8 km.) de Saint-Laurent-des-Mortiers, aujourd'hui dans le dép. de la Mayenne.
  55. le château de Lude se situait le long de la Loire.
  56. Le château et forteresse de Mercuès était la résidence d’été des évêques de Cahors.
  57. La ville sera libérée en 1429 par Jeanne d'Arc.
  58. La forteresse de Saint-Célerin était un des plus importants châteaux tenu par les Français.
  59. La forteresse du Château-Gaillard était placée sur le mamelon d’un roc, presque imprenable : elle était la place la plus importante de la contrée. Durant l’année 1430, les Anglais firent de grands mouvements d’armée dans toute la région et réussirent à reprendre 12 forteresses aux français.
  60. Plus tard la ville fut prise par les Français et, en 1434, reprise par les troupes anglaises. Plus tard encore, la ville fut reprise par La Hire (compagnon d'armes de Jeanne d'Arc), mais fut rendue en 1437 pour la rançon du dit La Hire.
  61. A travers l'histoire, au pays de Pouancé, Alain Racinaux, 1983
  62. Sources : H. Brougham Brougham baron de Vaux, History of England and France under the House of Lancaster with an introductory view of the early Reformation, Published by John Murray, 1855, p. 306 ; J.P.P.J. de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français depuis le onzième siècle jusqu’en 1823, Impr. de Plassan, 1823, p. 145 ; J.A. Dulaure, Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, t. 5, Paris, 1826, p. 252-256 ; M.M. Michaud, Nouvelle collection des mémoires pour servir à, l’histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu’au XVIIIe siècle, t. 3, Paris, 1837, p. 269 ; J.C. Royou, Histoire de France, t. 3, Le Norman éditeur, Paris, 1819, p. 309-310 ; J.C.L. Sismonde de Sismondi, Histoire des Français, t. 13, Paris, 1831, p. 213-214 ; M.A. Vallet, Histoire de Charles VII, roi de France et de son époque 1403-1461, t. 2, Edit. Vve J. Renouard, Paris, 1867, pp. 295-296 ; Catalogue analytique des archives de M. le Baron de Joursanvault, Vol. 2, Ed. J Techener, 1838, p. 227 ; Journal des Sciences militaires, 1835, p. 50-51.
  63. Ce château se trouvait être à la limite des possessions anglaises en France : il servait de retraite pour les Français, lors de leurs retours d'excursion en régions occupées par l'ennemi.
  64. Le sire de Châteauvillain était dans une position délicate en ces temps d'incertitude politique : la moitié de ses terres se trouvaient en France et l'autre moitié en Bourgogne : il préféra rester l'allié du roi de France.
  65. une autre source fait mention de 16 jours de siège.
  66. Douët d'Arcq, Monstrelet, t. V, p. 99, 100
  67. Dom Plancher, Histoire de Bourgogne, Dijon, , t. IV, p.191
  68. Barante, Histoire des ducs de Bourgogne, t. V, p.421
  69. Louis Aubret, Mémoires pour servir à l'histoire des Dombes, Trévoux, Guigue, , t. II, p.547
  70. NOTE : Lors de ce traité d’Arras de l’année 1435, des villes, telles Amiens et Saint-Quentin, furent concédées au duc de Bourgogne par le roi de France. SOURCES : Ph. Le Bas, France, Dictionnaire encyclopédique, 1841, p. 5. ; Société française de numismatique, Revue numismatique, 1862, p. 119 ; A.D.N. Lille, Archives de la Chambre des Comptes des Ducs de Bourgogne à Lille, Registre des chartes, côté 10, fol 237 v°. ; J.Fr. Michaud et J.J.F. Poujoulat, Nouvelle collection de mémoires pour servir à l’histoire de France, 1re série, vol. 3, 1837, p. 209 ; J. Michelet, Histoire de France jusqu’au XVIe siècle, Vol. 5, Edit. L. Hachette, Paris, 1852, p. 325 ; P.G. Daniel, Histoire de France, depuis l’établissement de la monarchie françoise dans les Gaules, 2de édition, t. 4, p. 114-115 ; J.C.F. De Hoefer, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, F. Didot frères et fils éditeurs, 1862, p. 981 ; Académie d’Archéologie de Belgique, Annales de l’Académie d’Archéologie de Belgique, Anvers, 1856, p. 108. ; R. Brooke, Visits to fields of battle, in England, of the fifteenth century, Publ. J.R. Smith, 1857, pp. 230-231 ; J. Riddick Partingdon and Bert S. Hall, A history of Greek fire and Gunpowder, JHU Press, 1998, p. 115.
  71. dans certains textes anciens, il est fait mention de Montereau sous Yonne.
  72. 1.-) Une autre source mentionne ce siège entre les mois de septembre et octobre 1449. 2.-) Au fil des siècles la ville changea régulièrement de dénomination : Driencourt, Neuf-Chastel-Denicourt, Neuchâtel-de-Nicourt, pour donner aujourd'hui Neufchâtel-en-Bray.
  73. Dax s'écrivait de diverses manières dans les actes anciens : Ville d'Arcques en Guyenne ou encore, Ville d'Acqs en Guienne.
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