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Montay

Montay est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Montay
Montay
La mairie et le mùonument aux morts
Blason de Montay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité CA du Caudrésis - Catésis
Maire
Mandat
Laurence Ribes-Gruere
2020-2026
Code postal 59360
Code commune 59412
Démographie
Gentilé Montagnards
Population
municipale
273 hab. (2020 en diminution de 19,23 % par rapport à 2014)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 07′ 11″ nord, 3° 32′ 29″ est
Altitude 109 m
Min. 77 m
Max. 146 m
Superficie 5,51 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Cateau-Cambrésis
(banlieue)
Aire d'attraction Le Cateau-Cambrésis
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Cateau-Cambrésis
Législatives 18e circonscription du Nord
Localisation
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Montay

    Ses habitants sont les Montagnards[1].

    Géographie

    Description

    Le village et la Selle.

    Montay est une petite commune jouxtant Le Cateau-Cambrésis, située aux limites du Cambrésis et de l'Avesnois, bâtie sur la Chaussée Brunehaut, ancienne voie romaine, au creux de la vallée de la Selle.

    Elle se trouve à 22 km à vol d'oiseau au sud-est de Cambrai, 27 km au sud de Valenciennes, 24 km de la frontière belge et à 47 km de Mons, 35 km au sud-ouest de Maubeuge, 28 km à l'ouest d'Avesnes-sur-Helpe et 37 km au noird-est de Saint-Quentin.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Forest-en-Cambrésis, Le Cateau-Cambrésis et Neuvilly.

    Géologie et relief

    En 1900, l'intituteur communal mentionnait que « Le sol de Montay est formé en majeure partie d’argile sablonneuse, se prêtant très bien à la culture, ayant une couche végétale d’une profondeur assez variable.
    La constitution du sol de cette commune varie souvent brusquement. Il n’est pas rare de trouver plusieurs sortes de terrains dans le même champ.
    Sur la rive gauche de la Selle se trouve le plateau argileux que dominent Inchy et Béthencourt. Le sol est composé d’argile et de sable en fortes proportions.
    Le sous-sol est formé d’une couche d’argile d’une épaisseur variant de 0,30 Ã  5 m recouvrant une couche de sable roux et blanc par endroit. C’est sur cette rive que sont établies les briqueteries de Montay.
    On trouve cependant le calcaire en certains endroits de la Feuillie et des Cavignaux.
    La marne argileuse affleure même le sol au bosquet.
    Sur la rive droite, le sol est argilo-calcaire, sauf à la Borne à 3 Trous où le sable est assez abondant.
    Le sous-sol est formé d’une mince couche d’argile, recouvrant une épaisse couche de calcaire ou de marne argileuse. Montay alimente de marne à brûler tous les environs jusqu’à une distance de 20 kilomètres
    » et indiquait « la vallée de la Selle qui coule du sud au nord se trouve à une altitude de 81 à 87 mètres. Elle est prolongée par la vallée de Richemont vers l’est et par la vallée des 4 vaux vers l’ouest.
    Le pays se relève vers le nord-est pour atteindre une altitude de 143 m. le long de la Chaussée-Brunehaut vers la commune de Forest (arrondt d’Avesnes) et 141 m. vers Amerval (hameau de Solesmes).
    Du côté de l’ouest, il se relève également et atteint 122 m. à l’extrémité du territoire de
    Montay, le long de la Chaussée-Brunehaut, et 127 m. près de la ferme de Rambourlieux (commune de Neuvilly) »
    [2].

    Hydrographie

    La commune est drainée par la Selle, un affluent du fleuve l'Escaut.

    Le ruisseau de Richemont et un ruisseau intermitant y confluent. Le village dispose de nombreuses sources, notamment celle de la Cavée qui alimente la fontaine municipale , toujours utilisée, et la source de la Feuillée qui est la plus importante[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 787 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étreux », sur la commune d'Étreux, mise en service en 1956[10] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[11] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 839,4 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 42 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,3 °C pour 1981-2010[15], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Montay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient à l'unité urbaine du Cateau-Cambrésis, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[20] et 7 223 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Cateau-Cambrésis dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,9 %), prairies (17,9 %), zones urbanisées (4,2 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    En 1900, l'instituteur communal mentionnait l'existence des lieux-dits suivants : Baillon, Richemont, les Cailloux, la Borne à 3 trous, le Ravin Mordry, le Bas du chemin de Solesmes, le Village, le Jardin d’en Haut, les Cavignaux, la Feuillie, le Cent de la Feuillie, le Fief doré, le Pont des 4 vaux[2].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 147, alors qu'il était de 143 en 2013 et de 140 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 85,5 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 13,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,4 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montay en 2018 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (1,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,4 % en 2013), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement à Montay en 2018.
    Typologie Montay[I 1] Nord[I 3] France entière[I 4]
    Résidences principales (en %) 85,5 90,8 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,7 1,6 9,7
    Logements vacants (en %) 13,8 7,7 8,2

    Toponymie

    L'origine de « Montay-sur-Selle », premier nom connu du village, n'est pas connue avec certitude. Étymologie : nom dû à sa situation sur une petite émergence près de la Selle.

    Évolution du nom de la commune :

    • 1139 : Montali, titre de Sainte-Croix ;
    • 1158 : Montoye, titre de Saint-Aubert ;
    • 1266 : Montay.

    Histoire

    Antiquité

    La Chaussée Brunehaut, voie romaine aménagée vers l'an 50 apr. J.-C. sous l'empereur Claude, qui traverse le village affecte au niveau de Montay, le seul parcours sinueux entre Bellenglise et Bavay. Plusieurs hypothèses sur la destination du lieu à cette époque sont possibles quand on sait que les modifications de trajectoire pratiquées par les Romains se limitaient aux lieux de culte et aux cités déjà existantes et pacifiées par l'Empire[3].

    Par ailleurs, la mise à jour de nombreuses sépultures des IVe et Ve siècles en 1895 lors des travaux de mise en place de la voie ferrée Valenciennes - Le Cateau-Cambrésis attestent l'importance de ce vicus gallo-romain.

    Moyen Âge

    Une élégante pierre tombale datant de l'époque mérovingienne provenant d'un sarcophage du VIIIe siècle est visible sur le parvis de l'église du village.

    Au début du XIIe siècle une importante seigneurie était la propriété de Raoul de Montay[2]. La cense de la Feuillée en est le centre de la vie communautaire jusqu'à la fin du XVIIIe siècle et on trouve trace à partir de 1311 de la fondation du monastère de Saint-Lazare de Chasteau-en-Cambrésis (Le Cateau-Cambrésis) qui desservait une léproserie (maladrerie Saint-Ladre, attestée par un acte de 1405)

    Temps modernes

    En 1566, durant les Guerres de Religion, le monastère est ravagé par les Huguenots du Chasteau mais survit jusqu'à la Révolution française.

    Révolution française et Empire

    Durant la Révolution française, en 1794, deux prêtres originaires de Montay, Jacques-François Preux et Jean-Baptiste Danjou, sont guillotinés. Une plaque dans l'église le rappelle[3].

    Le , l'Empereur François Ier d'Autriche, à la tête d'une armée de 100 000 soldats[3]., après avoir infligé une défaite sanglante aux armées révolutionnaires françaises, passe en revue toute la grande armée des alliés sur les hauteurs de Montay en direction de Forest-en-Cambrésis.

    Après la défaite de Waterloo, Napoléon Ier passe par Montay en allant de Valenciennes au Cateau. Quelque temps après, lors des Cent-Jours, Louis XVIII y passe également, se rendant du Quesnoy au Cateau. « La municipalité du Cateau s’avança jusqu’aux premières maisons de Montay pour recevoir le roi et lui souhaiter la bienvenue[2] ».

    Époque contemporaine

    Les années 1850-1870 marquent l'entrée de Montay dans l’ère industrielle. Une partie de la population quitte le village et ses cultures agricoles pour travailler dans les complexes industriels nouvellement installés au Cateau (peignages, filatures, tissages, etc.). Dans le même temps, Montay se dote de petites unités de production : scierie, brasserie, sucrerie, savonnerie, unités d'extraction de phosphate, de chaux et de marne sur les berges de la Selle[3].. Un moulin à huile s'installe également sur la rivière pour le traitement des oléagineux (colza). Ce tordoir est transformé en savonnerie puis affecté au début du XXe siècle au traitement du manganèse. Un second moulin situé en aval du premier a quant à lui une destination plus classique (meunerie). En 1900, l'intituteur communal mentionne que « depuis 1885 on extrait du phosphate au lieu-dit « La Borne à 3 Trous ». Plusieurs compagnies ont abandonné cette extraction à cause de la pauvreté du phosphate qui ne leur donne pas d’assez grands bénéfices pour le transformer en superphosphate. Ce phosphate naturel (titrant 18 % d’acide phosphorique) est cependant encore utilisé par quelques cultivateurs qui l’épandent à l’état naturel sur leurs terres, mais le plus souvent le jettent sur la litière des étables et écuries ou sur le tas de fumier, ce qui empêche ce dernier de perdre ses gaz ammoniacaux tout en rendant le phosphate assimilable[2] ». En 1900, La Selle donne la force motrice à deux moulins, à un « Tordoir d’huile » et à une fabrique de broches pour filature[2].

    En 1808 , Montay se dote d'une mairie-école pour les garçons et pour les filles, remplacée en 1891 par une nouvelle école. A cette époque, le nombre d'élèves varie de vingt à quatre-vingt[2].

    Le village est occupé par l'armée allemande pendant toute la Première Guerre mondiale[3]. Comme en témoignent les trois cimetières britanniques et leurs 618 tombes[27], Montay est le lieu de deux terribles batailles de la Première Guerre mondiale. La première, en , opposant d'une part les soldats anglais, français et écossais aux soldats allemands d'autre part stoppe la percée de ces derniers et permit aux alliés de se regrouper sur la Marne. La seconde en novembre 1918 brise une des dernières résistances allemandes.

    • Montay-Neuvilly Road Cemetery.
      Montay-Neuvilly Road Cemetery.
    • Montay Britsh Cemetery.
      Montay Britsh Cemetery.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Cambrai du département du Nord.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton du Cateau-Cambrésis[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton du Cateau-Cambrésis, porté de 18 à 56 communes.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dix-huitième circonscription du Nord.

    Intercommunalité

    Montay était membre de la communauté de communes du Pays de Matisse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Caudrésis – Catésis qui se transforme le en communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis, dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[2] - [29]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    30 juin 1794 août 1794 André Pillion
    août 1794 février 1795 Jacques Godécaux
    21 pluviôse an IV (1796) Jean-Joseph Telliez agent municipal
    7 floréal an V (1797) 28 brumaire an VI (1797) Charles-Jh Danjou
    28 brumaire an VI (1797) germinal an VII Jean-Joseph Telliez
    9 floréal an VII (1799) 4 thermidor an VII (1799) Jacques Godécaux
    22 vendémiaire an VIII (1799) fructidor an VIII Henri Matisse
    16 fructidor an VIII (1800) 1806 Jean Joseph Telliez
    janvier 1807 30 septembre 1821 Rémy Danjou
    1er octobre 1821 30 septembre 1843 Célestin Lelon
    1er décembre 1843 février 1846 M. Danjou-Mairesse
    février 1846 juin 1853 Pierre-Augtin. Danjou-Dehaussy
    juin 1853 septembre 1870 Ferdinand Féret
    septembre 1870 avril 1871 Alfred Danjou
    mai 1871 mars 1873 Henri Dupont
    mars 1873 mai 1884 Jean-Bte Wanaigue
    18 mai 1884 juillet 1885 Henri Dupont
    6 juillet 1885 mai 1896 Édouard-Rénelle Colnion
    17 mai 1896 Aimé Danjou
    1914 1935 Émile Glorieux[3]
    ( 1878-1954)
    Curé de la paroisse de Montay (1907 → 1954)
    Nommé initialement par l'occupant allemand puis élu.
    1959 mars 1977 Robert Caillaux[30]
    avant 1981[31] Georges Champagne PS
    avant 1995[32] Honoré Kosir DVD
    mars 2001 mars 2008 Jean-Marie Claisse[33] Agriculteur
    mars 2008 avril 2014[34] Pierre Leblon
    5 avril 2014[35] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    Laurence Ribes[36] Réélue pour le mandat 2020-2026[1] - [37]

    Équipements et services publics

    La commune dispose d'une école primaire, qui, en 2021, scolarise 29 élèves[38] - [39].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].

    En 2020, la commune comptait 273 habitants[Note 8], en diminution de 19,23 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    301246341333314348369426395
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    415461526540529543510506514
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    504507470353393397409375377
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    383381367332324339350352335
    2017 2020 - - - - - - -
    290273-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 135 hommes pour 150 femmes, soit un taux de 52,63 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2,1
    10,2
    75-89 ans
    9,6
    19,1
    60-74 ans
    22,0
    27,0
    45-59 ans
    24,2
    14,3
    30-44 ans
    10,7
    18,3
    15-29 ans
    21,6
    10,4
    0-14 ans
    9,8
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Cultes

    L'église catholique Saint Jean-Baptiste relève du Relais du Hainaut de la paroisse N.D. de la Fraternité en Cambrésis, placée sous l'autorité du diocèse de Cambrai[3].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    On peut signaler :

    • L'église Saint-Jean-Baptiste, édifice ancien en brique et calcaire complété en 1891 d'un clocher et d'un porche, contient :
      • un coffret contenant les reliques du saint[Note 9]
      • une pierre tombale provenant d'un sarcophage du VIIIe siècle[45]
      • une stèle commémorant la mémoire de deux prêtres de Montay guillotinés sous la Révolution pour refus de serment[3].
      • une piscine liturgique antérieure au XVe siècle
    Il est probable que la base du chœur ait appartenu à l'ancienne chapelle de l'hôpital Saint-Ladre. L'édifice, endommagé durant la guerre, est restauré dans l'entre-deux-guerres et comprend un abondant mobilier et des statues en bon état de conservation[3].
    • La mairie est installée dans l'ancien presbytère et son jardin comprend une statue de Saint Bernard[3].
    • Moulin dit « du Tordoir[Note 10] », 2 rue de Richemont, au confluent de la Selle et du Ruisseau Saint-Maurice. Au XIXe siècle, il produit de l'huile de colza, de lin, et d'oeillette, ainsi que des sous-produits tels que les tourteaux. Après la Première Guerre mondiale sous la direction de Charles Caillaux, il emploie une dizaine d'ouvriers et produit, dans les années 1930, de la poudre à laver « Kur », du savon mou et du savon de Marseille « Ponsin Frères ». Dans un second temps, il traite de la magnésie noire ou manganèse, ce qui a eu des effets néfastes sur l'environnement. Son activité cesse vers les années 1950[46] - [3].
    • Ferme de la Feuillée, Chemin de la Feuillée, qui conserve des éléments du début du XVIIIe siècle.
      Elle comprend un bâtiment d'habitation avec un porche datant de 1707, surmonté des vestiges d'un pigeonnier, de vastes bâtiments d'exploitation et est bâtie à l'emplacement de la demeure seigneuriale de Raoul de Montay au XIe siècle. À côté du porche, des armoiries dégradées ont été conservées, surmontées d'un ange et de la date de 1697
      Lors de la Première Guerre mondiale, elle est utilisée par les Allemands comme laiterie-fromagerie militaire et compte alors plus de 1 000 bovins. En 1917, les 26 clarisses chassées de Péronne s'y réfugient[47] - [3].
    • Monument aux morts, près de la mairie.
    • Monument d'hommage aux combattants de Montay, square du 8 mai 1945, utilisant une meule de moulin.
    • Chapelle « Notre-Dame-du-mont-Carmel » ex-« Chapelle du diable », érigée en 1854 par Jean-Baptiste Delfosse, dit « le Diable », et qui lui donna son sobriquet. Elle est restaurée à la fin du XIXe siècle par M. Zinguedeau, qui en change le vocable et y place l’image de Notre-Dame du Mont-Carmel. La chapelle et la statue sont bénites par le chanoine Decorne en 1891[2]
    • Calvaire érigé en 1840 qui, d'après la légende, fut l'endroit où s'arrêta une épidémie de choléra en 1866 épargnant ainsi la population du village[2].
    • Chapelle « Notre-Dame-de-Lourdes », constrruite en 1949 pour la réalisation d'un voeu fait en 1940 par Mme veuve Claisse-Minaux et sa famille, avec l'aide de l'abbé Émile Glorieux, curé de Montay de 1907 à 1954[3]
    • Source de la Cavée et la fontaine municipale aux eaux pures très recherchées (9 sources au total à Montay)


    • L'église Saint-Jean-Baptiste
      L'église Saint-Jean-Baptiste
    • Moulin
      Moulin
    • Les Trois orphelines.
      Les Trois orphelines.
    • Chapelle, Rue du Pommereuil
      Chapelle, Rue du Pommereuil
    • La place qui regroupe l'église, le monument aux morts et la mairie.
      La place qui regroupe l'église, le monument aux morts et la mairie.

    Héraldique

    Blason de Montay Blason
    Échiqueté d'argent et d'azur, au lambel à six pendants de gueule[48].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Blason à dessiner
    Blason à dessiner
    De gueule à la forteresse d’argent sur un plan de sinople[2].
    Mentionné et dessiné dans la monographie communale de 1900

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. L'instituteur communal relate en 1900 « Une relique de St Jean-Baptiste fut donnée à l’église de Montay par M. Dumortier (1885) qui l’avait reçue de monseigneur Bracq, successeur de monseigneur Dellebecque, son oncle maternel. Il y joignit l’authentique délivré par monseigneur l’évêque de Gand.
      En 1897, Mle Bricout-Danjou, en religion Dame Aurélie du monastère de St Bernard de Cambrai, offre à l’église de Montay un coffret-reliquaire destiné à renfermer la relique de StJean-Baptiste, patron de la paroisse[2] ».
    10. Le « Tordoir » est le nom donné localement aux moulins à huile.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « La passion de Laurence Ribes? La mairie de Montay : Comme le veut la tradition, Laurence Ribes épouse Gruère, maire, a présenté ses vœux au nom du conseil municipal aux Montagnards », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    2. Monographie commune, document mentionné en Bibliographie,
    3. « Montay : Eglise Saint Jean-Baptiste », Présentation > Clochers > Relais du Hainaut, sur https://nd-fraternite.cathocambrai.com/page-16805-montay.html (consulté le ).
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    10. « Station Météo-France Étreux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Montay et Étreux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Étreux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Montay et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 du Le Cateau-Cambrésis », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Cateau-Cambrésis », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    27. Montay-Neuvilly Road Cemetery sur www.inmemories.com, Montay Britsh Cemetery sur www.inmemories.com , Cimetière communal sur www.inmemories.com
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. « Les maires de Montay », sur https://www.francegenweb.org (consulté le ).
    30. « Robert Caillaux : un homme de devoir mis à l'honneur : Robert Caillaux a été maire de la commune de Montay », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    31. « Listes des élus ayant présenté les candidats à l'élection du Président. de la République », Journal officiel de la République française,‎ , p. 1059.
    32. « Listes des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République », Journal officiel de la République française,‎ , p. 5739.
    33. « Monsieur Jean-Marie CLAISSE 1953 - 2010 », sur https://www.libramemoria.com, (consulté le ).
    34. « Le bilan du maire de Montay Pierre Leblon : « On n’a pas à rougir de notre bilan » : D’abord conseiller municipal, puis premier adjoint de Jean-Marie Claisse, Pierre Leblon est élu à Montay depuis 21 ans, mais le mandat qui s’achève aura été son premier en tant que maire. Son bilan », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    35. « Laurence Ribes, nouvelle maire », L'Observateur du Cambrésis, no 1332,‎ , p. 39.
    36. « Montay: Pour Laurence Ribes, « être maire, ce n’était pas prévu, mais c’est passionnant » : En 2014, Laurence Ribes n’avait pas vocation à devenir maire. Elle a dû prendre sa décision en une semaine de temps, mais ne le regrette pas une seconde, car ce « métier », comme elle l’appelle, elle le trouve passionnant », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    37. « Montay: Laurence Ribes reste maire de la commune : Laurence Ribes, maire sortante, a accueilli à la salle des fêtes les dix conseillers élus avec elle dès le premier tour du 15 mars dernier », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    38. « Montay: le parc informatique de l’école sera changé : Le conseil municipal de Montay a décidé de solliciter l’agglo pour financer le nouveau parc informatique de l’école », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    39. « L’école de Montay évacuée après le déclenchement d’un détecteur de fumée défectueux : Jeudi 28 janvier, peu après 9 heures, le déclenchement d’un détecteur de fumée défaillant au sein de l’école primaire de Montay a provoqué l’évacuation de ses 29 élèves et quatre adultes », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montay (59412) », (consulté le ).
    44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    45. « Un ancien sarcophage à l’entrée de l’église de Montay : Certaines églises de village recèlent des vestiges intéressants et rares. Dans l’église de Montay, on peut voir, à droite de l’entrée, une pierre sculptée, présentée verticalement sur le mur, qui est un ancien couvercle de sarcophage… », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    46. « Moulin du Tordoir », http://www.tourisme-cambresis.fr (consulté le ).
    47. « Ferme de la Feuillée : Cette vaste ferme conserve des éléments du début du XVIIIème siècle », http://www.tourisme-cambresis.fr (consulté le ).
    48. Source: L'armorial du Cambrésis
    49. « Montay vue par son instituteur… à la fin du XIXe siècle : Replongeons-nous dans le Catésis de la fin du XIXe siècle grâce aux monographies réalisées sur les villages de l’ancien canton du Cateau en 1899. Gros plan aujourd’hui sur la commune de Montay. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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