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Le Malzieu-Ville

Le Malzieu-Ville est une commune française, située dans le nord-ouest du département de la LozÚre en région Occitanie.

Le Malzieu-Ville
Le Malzieu-Ville
Vue générale sur le village.
Blason de Le Malzieu-Ville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement LozĂšre
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac
Maire
Mandat
Jean-Noël Brugeron
2020-2026
Code postal 48140
Code commune 48090
DĂ©mographie
Gentilé Malzéviens
Population
municipale
735 hab. (2020 en diminution de 1,74 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 94 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 51â€Č 25″ nord, 3° 19â€Č 53″ est
Altitude Min. 826 m
Max. 1 063 m
Superficie 7,80 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Chély-d'Apcher
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Alban-sur-Limagnole
LĂ©gislatives Circonscription de la LozĂšre
Localisation
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Le Malzieu-Ville
Liens
Site web gevaudan.com

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la TruyĂšre, le ruisseau de Galastre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Le Malzieu-Ville est une commune rurale qui compte 735 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-ChĂ©ly-d'Apcher. Ses habitants sont appelĂ©s les MalzĂ©viens ou MalzĂ©viennes.

    Depuis 2021, elle a rejoint Les Plus Beaux Villages de France[1].

    Ses vestiges médiévaux sont classés.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le Malzieu-Ville se situe dans le nord du département de la LozÚre, dans l'ancien pays du Gévaudan.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    C'est dans la rĂ©gion naturelle de la Margeride que se trouve la vallĂ©e oĂč est situĂ©e la citĂ©. L'altitude moyenne de la commune est de 835 m.

    Hydrographie

    La commune se situe entre le Galastre et la TruyĂšre

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. C'est un climat de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[3].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 8,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 8,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 849 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ruynes - Gendar », sur la commune de Ruynes-en-Margeride, mise en service en 1951[8] et qui se trouve Ă  18 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 8,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 729,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le dĂ©partement du Cantal, mise en service en 1945 et Ă  71 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  10,2 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  10,8 °C pour 1991-2020[14].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[15] : la « riviĂšre de la TruyĂšre autour de Malzieu » (65 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[16] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [15] : le « cours de la TruyĂšre et de la Rimeize aval » (503 ha), couvrant 14 communes du dĂ©partement[17].

    • Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 au Malzieu-Ville.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Malzieu-Ville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [I 1] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-ChĂ©ly-d'Apcher, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (68,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (69,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (63,6 %), forĂȘts (19,5 %), zones urbanisĂ©es (10,9 %), prairies (4,6 %), eaux continentales[Note 8] (1,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune du Malzieu-Ville est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la TruyĂšre et le ruisseau de Galastre. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994 et 2003[23] - [21].

    Le Malzieu-Ville est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[24]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [24] - [25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Malzieu-Ville.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[26].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 78,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 517 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 418 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 81 %, Ă  comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune du Malzieu-Ville est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[29].

    Toponymie

    Plusieurs hypothÚses sur l'étymologie du Malzieu ont été émises au fil du temps :

    • la plus simple, populaire mais certainemet fausse, est que le Malzieu serait la contraction de « mal aux yeux ». Ce mal aurait Ă©tĂ© guĂ©ri par une source qui aurait existĂ© entre le Malzieu et Saint-LĂ©ger ;
    • une autre origine pourrait rĂ©sulter de la substitution d'un Z Ă  un R, Malzieu deviendrait alors Malrieu, par allusion le Galastre, mauvais ruisseau en occitan que ses foucades sortent assez souvent de son lit ;
    • la gĂ©ographie aussi ne manque pas Ă  l'appel Ă  l'appui d'une autre hypothĂšse. En occitan ancien, le Malzieu se dit « Malgasiu » et gasiu peut se traduire par marĂ©cage ou par guĂ© (endroits oĂč l'on marche dans l'eau). Il est certain que la TruyĂšre a souvent divaguĂ© dans la plaine situĂ©e au sud du bourg la transformant en marĂ©cage et aussi qu'il y avait bien un guĂ© sur le site du Malzieu, juste en amont du pont de Saint-ChĂ©ly ;
    • la derniĂšre hypothĂšse s'appuie sur la dĂ©nomination de deux villages voisins, PruniĂšres et Le Nozier, Ă©voquant pruniers et noyers. Le Malzieu Ă  travers le latin malus, Ă©voquerait les poiriers[30] qui aiment les sols humides et sont encore nombreux dans plusieurs vallĂ©es du Massif central. Un changement du r en z Ă©tant possible (donc on serait passĂ© de « rieu » Ă  « zieu »), cela signifierait vallĂ©e des pommiers.

    Reste le « Ville », qui est un ajout pour éviter les homonymies notamment avec sa commune voisine du Malzieu-Forain.

    Histoire

    Époque gallo-romaine

    À l'Ă©poque gauloise, le GĂ©vaudan est habitĂ© par les Gabales. Ce peuple, client des Arvernes, s'est battu Ă  leur cĂŽtĂ© durant la guerre des Gaules[31]. AprĂšs la conquĂȘte, les Romains ont conservĂ© la mĂȘme capitale pour les Gabales, Anderitum, devenue Javols. Le village de Javols est situĂ© Ă  environ une vingtaine de kilomĂštres Ă  vol d'oiseau du Malzieu.

    Au Ve siĂšcle, le fonctionnaire de l'empire Sidoine Apollinaire, qui n'est pas encore devenu Ă©vĂȘque de Clairmont, rĂ©alise un voyage entre l’Auvergne et Narbonne. Il raconte dans un recueil de poĂšme ce voyage qui traverse, notamment, le pays gabale. Il Ă©voque comme premiĂšre description, la prĂ©sence d'une « ville altiĂšre dans un puits (un trou) »[32]. Les historiens peinent cependant Ă  interprĂ©ter ces vers pour savoir de quelle vallĂ©e il veut parler, la majoritĂ© penchant pour la ville de Mende. Il existait cependant un oppidum romain sur le site du Malzieu[33].

    Moyen Âge

    Du haut Moyen Âge, il reste des traces, au moins dans les coutumes locales, d'une bataille qui aurait eu lieu contre les Sarrazins au VIIIe siĂšcle. En effet, le « prĂ© des Sarrazins », situĂ© sous le village de Verdezun, attesterait ce combat. Il y a aussi le chemin des « Espagnols ». Les seigneurs du Malzieu se battent avec leurs voisins.

    Vers le IXe siÚcle, des moines de Saint-Gilles s'installent dans la région du Malzieu. Ainsi, ils bùtissent une église consacrée à saint Hippolyte au Malzieu, et une dédiée à saint Laurent à Verdezun[34]. On trouve des sarcophages dans la crypte de l'église.

    Durant cette pĂ©riode, en 1055, le Malzieu devient la propriĂ©tĂ© des barons de MercƓur, l'une des huit baronnies du GĂ©vaudan. Les barons, qui ont un chĂąteau Ă  Saugues, construisent leur chĂąteau principal Ă  Verdezun[35]. À la fin du XIIe siĂšcle, la ville du Malzieu se munit de remparts et de grandes tours[33]. En 1307, l'Ă©vĂȘque de Mende, Guillaume VI Durand, conclut avec le roi de France l'acte de parĂ©age. Cet acte partage en trois le territoire du GĂ©vaudan : la terre du roi, la terre de l'Ă©vĂȘque et la terre commune (administrĂ©e Ă©galement par les barons). Les MercƓur ayant principalement leur possessions en Auvergne, leur baronnie est alors rattachĂ©e Ă  la cour de Riom et au parlement de Paris, alors que le reste du GĂ©vaudan est dĂ©pendant de la cour et du parlement de Toulouse[36].

    Lors de la guerre de Cent Ans, la ville est assiégée et pillée plusieurs fois par les grandes compagnies.

    Renaissance

    Le Malzieu est un lieu de passage sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle comme l'attestent certaines cartes d'Ă©poque et des inscriptions de coquille.

    Au XVIe siĂšcle, le Malzieu, catholique, doit faire face Ă  la RĂ©forme protestante et aux guerres de Religion qui s'ensuivent. Lors du massacre de la Saint-BarthĂ©lĂ©my, le baron Astorg de Peyre[Note 10], d'un village voisin, est assassinĂ© dans la chambre du roi[37] : sa veuve engage alors un jeune homme, Matthieu Merle, afin de venger la mort de son Ă©poux[38]. Dans un contexte d'affaiblissement de l'autoritĂ© royale sous Charles IX de troubles dans le Languedoc, le , Merle et ses troupes se dirigent vers le Malzieu et pĂ©nĂštrent dans la citĂ© par la ruse. Ils entrent par le lit d'un ruisseau qui passe sous les murailles, le « trou de Merle ». LĂ , ils massacrent les treize prĂȘtres de la ville, ainsi que le curĂ© de Rimeize. Ils rançonnent les habitants fortunĂ©s, puis dĂ©truisent l'Ă©glise[39]. Merle devient ensuite maĂźtre de GrĂšzes, puis d'une grande partie du GĂ©vaudan.

    La riposte contre les troupes de Merle est menée par Anne de Batanay, duc de Joyeuse, soutenu par le roi Henri III depuis Lyon. En , ses généraux recommandent d'assiéger le Malzieu avec 500 arquebusiers et dix canons pour reprendre la ville aux protestants. Les habitants se contentent de répondre aux troupes par la provocation comparant les armées du duc à du « beurre fondu »[40]. Selon Agrippa d'Aubigné, ils injurient la cour d'Henri III[41]. Le , l'armée du duc de Joyeuse, fort de ses moyens modernes, reprend facilement la cité, détruisant les fortifications médiévales tournées vers le pont de la TruyÚre, mais n'exécute pas l'ordre d'Henri III de raser la cité. Les opposants sont pendus.

    Du XVIIe à la Révolution française

    Le Malzieu est touchĂ© par les grandes Ă©pidĂ©mies de peste du XVIIe siĂšcle. Le 4 juin 1632, le mĂ©decin Jean Conchet, venu du Puy pour dĂ©sinfecter la ville, prĂ©conise d'incendier une maison, mais le feu se communique aux maisons voisines : neuf rues du centre sont anĂ©anties. La reconstruction permet d'adosser les nouvelles maisons aux remparts. On fait alors appel Ă  des architectes et maçons italiens dont l'influence se voit sur les frontons autour de la place centrale du marchĂ© ou sur des fenĂȘtres Renaissance Ă  meneau et traverse.

    ÉloignĂ© de Versailles, le Malzieu offre un terrain de prĂ©dilection sur la route de la bĂȘte du GĂ©vaudan (1764/1767)[42]. D'aprĂšs les listes des victimes une seule appartiendrait au Malzieu, mais environ 25 personnes du canton furent attaquĂ©es ou tuĂ©es en trois ans. Des battues sont organisĂ©es Ă  entre autres Ă  partir du village en direction du nord[43]; lors de celle du 7 fĂ©vrier 1765, les habitants, qui ne s'y Ă©taient pas associĂ©s par dĂ©fiance vis-Ă -vis de l'autoritĂ© extĂ©rieure de Duhamel, sont accusĂ©s d'avoir laisser filer le loup en restant au chaud chez eux[44]. Jean Chastel, envoyĂ© par le roi, sĂ©journe au Malzieu avant de tuer la bĂȘte. Cette histoire, qui terrorise le village, est aujourd'hui interprĂ©tĂ©e comme un appel Ă  l'aide royale de la part d'un territoire fidĂšle, mais dĂ©laissĂ©, mais aussi comme une expression des frustrations tant des paysans locaux face aux envoyĂ©s de Versailles que de la noblesse locale aprĂšs la guerre de Sept Ans.

    La RĂ©volution française met Ă  mal la fidĂ©litĂ© au roi des habitants du Malzieu. Les Ursulines doivent quitter leur monastĂšre. Le , l'Ă©glise voit ses biens nationalisĂ©s, la plupart des prĂȘtres refusent de prĂȘter serment, s'enfuient ou se cachent. Toutefois, tous les habitants ne sont pas d'accord. Les habitants du Malzieu Forain ne veulent pas partager les biens sectionaux avec les commerçants et bourgeois de la ville du Malzieu. Par le dĂ©cret du , les villages et hameaux qui faisaient partie du Malzieu-Ville sont sĂ©parĂ©s de celui-ci et donnent naissance Ă  deux nouvelles communes : Le Malzieu-Campagne qui donnera plus tard Le Malzieu-Forain et Verdezun. La Restauration de 1815 est bien acceptĂ©e. Des troupes royalistes y viennent chercher le marĂ©chal Soult, qui a trouvĂ© refuge dans le chĂąteau du gĂ©nĂ©ral Louis Bertrand Pierre Brun de Villeret, qui y fonde une manufacture de laine en 1827.

    Du XIXe siĂšcle Ă  nos jours

    Au XIXe siĂšcle, le village est marquĂ© par une certaine rechristianisation. Il continue d'abriter des congrĂ©grations, des processions y ont lieu le . En 1905, la porte de l'Ă©glise est enfoncĂ©e parce que le clergĂ© s'oppose aux inventaires de la loi de SĂ©paration de l’Église et de l’État.

    Le Malzieu reste encore un territoire rural à vocation agricole avec de nombreux prés à brebis et à vaches. Les activités agricoles comme les grandes foires de la Sainte-Barbe sur la place du foirail et le travail de la laine de mouton déclinent au profit d'une timide industrialisation et d'un fort développement des services. Le Malzieu est l'un des premiers villages électrifiés de LozÚre. Aujourd'hui, l'industrie agro-alimentaire (Tellus), l'industrie textile de la peau de mouton (ifoolki), l'industrie du bois et l'industrie du métal (France Résille) se maintiennent sporadiquement.

    Le Malzieu n'Ă©chappe pas cependant aux grands conflits contemporains. Il envoie son lot de poilus et paie son tribut Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale. Le dernier poilu mort au front, alors mĂȘme que l'armistice du a sonnĂ©, vient de Montchabrier. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Malzieu se distingue par sa RĂ©sistance Ă  l'Occupation. Au pied du Mont-Mouchet et des Gorges de la TruyĂšre, il sert de point d'appui aux rĂ©sistants. Un mĂ©decin du nom de Marc Monod soigne de nombreux rĂ©sistants. Des juifs trouvent refuge au Malzieu, protĂ©gĂ©s par plusieurs Justes. Simone SerriĂšre, Henri et HĂ©lĂšne Cordesse hĂ©bergent un temps la famille Reiss, composĂ©e d'une mĂšre et de ses quatre enfants, au pensionnat des frĂšres des Ă©coles chrĂ©tiennes[45]. Le sergent Marcellin Cazals rĂ©siste aux ordres d'arrestation des autoritĂ©s en prĂ©venant des opĂ©rations, sauvant ainsi des juifs cachĂ©s dans la gendarmerie.

    Au XXe siĂšcle, les services se dĂ©veloppent. Le Malzieu sert de relais de poste entre Paris, Lyon et Toulouse. À la Belle Époque, on ne compte pas moins de sept hĂŽtels-restaurants, qui se distinguent par des menus trĂšs copieux d'inspiration lyonnaise. Le Malzieu vante ses cures d'air en altitude. AprĂšs guerre, le Malzieu s'Ă©tale hors des remparts. Un mouvement de pĂ©riurbanisation s'opĂšre et de nouveaux lotissements se construisent tout autour des remparts. Depuis la Seconde Guerre mondiale, Le Malzieu fait figure de pionnier du tourisme en Margeride et dĂ©veloppe le tourisme vert. En 1963, un Ă©tablissement VVF pionnier (Village vacances familles) s'installe Ă  Ganigal. En 1971, le village est classĂ© station verte. Les remparts mĂ©diĂ©vaux sont entiĂšrement restaurĂ©s et classĂ©s monument historique. Une grande base de loisirs avec terrain de tennis, terrain de football, de basket, de skate, de tennis de table, aire de pique-nique, aire de jeu, piscines en plein-air, piste de chevaux, parcours VTT et quad s'Ă©tend le long de la TruyĂšre. La proximitĂ© de l'autoroute A75 en a facilitĂ© l'accĂšs. Plusieurs manifestations sont organisĂ©es dont Les MĂ©diĂ©vales[46] et les Musicales.

    En 2021, Le Malzieu-Ville adhĂšre Ă  l'association Les Plus Beaux Villages de France[47].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires du Malzieu-Ville[48]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1838 1848 D'Imbert
    1848 1855 Jean-François Pantel
    1855 1857 Bertrand Fraisse
    1857 1870 Brun de Villeret
    1870 1875 Dominique Pantel
    1875 1878 Jean-François Vialard
    1878 1892 EugĂšne de RoziĂšre
    1892 1896 Brun de Villeret
    1896 1896 EugĂšne de RoziĂšre
    1896 1904 Clovis GrĂšze
    1904 1908 LĂ©on Paulhac
    1908 1913 Pierre Valadier
    1913 1914 Pierre Chabert
    1914 1916 Jean-François Rabeyrolle
    1916 1918 Pierre Chabert
    1918 1919 Jean-François Rabeyrolle
    1919 1929 LĂ©on Paulhac
    1929 1940 Pierre Rousset
    1940 1945 Pierre Delmas
    1945 1947 Pierre Rousset
    1947 1949 Marc Monod
    1949 1953 Auguste Gras
    1953 1960 LĂ©on Laporte
    1960 1971 Lucien Paulet
    1971 1982 Jean Boulet
    1982 1983 Joseph Boulet
    1983 En cours
    (au 30/05/2020)
    Jean-Noël Brugeron[49] UMP Conseiller général du canton du Malzieu-Ville (1985-2015)

    Intercommunalité

    Le Malzieu fait partie de la communauté de communes des Terres d'Apcher de 2007 à 2017. Depuis cette date, elle fait partie de la communauté de communes des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac.

    DĂ©coupage administratif

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[51].

    En 2020, la commune comptait 735 habitants[Note 11], en diminution de 1,74 % par rapport Ă  2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0148971 0201 0621 1671 1011 1651 2181 087
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9678539601 0179661 0881 1421 0331 018
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0221 087998975976971904860772
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    802794874924947970890867749
    2018 2020 - - - - - - -
    725735-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 360 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 665 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 380 â‚Ź[I 4] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]4,6 %5,3 %6,1 %
    DĂ©partement[I 7]5 %6,4 %7,1 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  358 personnes, parmi lesquelles on compte 73,7 % d'actifs (67,6 % ayant un emploi et 6,1 % de chĂŽmeurs) et 26,3 % d'inactifs[Note 13] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-ChĂ©ly-d'Apcher, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 332 emplois en 2018, contre 368 en 2013 et 391 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 254, soit un indicateur de concentration d'emploi de 130,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 43 %[I 10].

    Sur ces 254 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 113 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 74,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 15,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Culture locale et patrimoine

    Chapelle Saint-Vincent-de-Paul de l'hospice du Malzieu-Ville.

    Lieux et monuments

    La Collégiale Saint-Hippolyte

    La collégiale.
    La mairie et la tour Bodon.
    Le beffroi, tour de l'horloge.

    L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[54].

    La premiÚre église romane Saint-Hippolyte du Malzieu-Ville, fut fondée par les moines de Saint-Gilles. Elle fut détruite pendant les guerres de Religion en 1573 par les Huguenots de Merle et reconstruite en 1582 dans le style gothique.

    Un Christ en bois du XIIIe siÚcle et classé par les beaux-arts occupe un pan de mur.

    En 1882, cette église est remplacée par une autre, plus grande, sur la demande de l'abbé Ruffin Clavel.

    Les tours de l'Ă©difice

    Le Malzieu au Moyen Âge possĂ©dait sept tours qui Ă©taient reliĂ©es entre elles par des remparts :

    • la tour de MercƓur (en 1739, elle est dĂ©signĂ©e « Tour de Jaumes ») situĂ©e au nord-ouest, est fort abaissĂ©e et recouverte d'un toit ;
    • la tour de Jonas, est emportĂ©e le par une crue du Galastre, les ponts sont tous noyĂ©s, la tour de sera jamais reconstruite faute de moyens ;
    • la tour de Bodon Ă  l'est, elle est la tour la mieux conservĂ©e, elle abrite l'office de tourisme ;
    • la tour de Crussols, de nos jours, il n'en reste que de minces traces ;
    • la tour de Thaler est situĂ©e au nord-ouest au cĂŽtĂ© du trou de Merle, Ă©crĂȘtĂ©e mais conservĂ©e ;
    • la tour de la CommunautĂ©, dĂ©truite par les troupes de Joyeuse ;
    • la tour de Tourlande, dĂ©truite par les troupes de Joyeuse.
    Les autres Tours

    Il y avait aussi trois autres tours qui à l'intérieur des remparts étaient censées former le Chùteau, l'une d'entre elles était la tour de Baude, celle-ci est la seule qui reste du chùteau.

    Un autre tour est le beffroi, qui porte l'horloge. Il servit autrefois de prison.

    Les places

    Le Malzieu en possĂšde au moins sept, certaines ont plus d'importance que d'autres :

    • la place de Leyde, sur laquelle dĂ©bouche l'avenue Pierre-Rousset ;
    • la place EugĂšne-de-RoziĂšre connue aussi comme « place de la Vierge », trĂšs prisĂ©e lors des vide-greniers estivaux ;
    • la place du Foirail, certainement la plus active de nos jours ;
    • la place Jean-Boulet, sur laquelle sont situĂ©es la Poste et l'ancienne Ă©cole publique des filles ;
    • la place du Soubeyran, sur laquelle dĂ©bouche la rue Torte ;
    • la place du MarchĂ©, oĂč trĂŽne une croix de granit. Plusieurs maisons anciennes de cette place comportent au-dessus de leur porte supĂ©rieure un encadrement en granit de forme triangulaire ;
    • la place de l'Église ou de l'AbbĂ©-Clavel qui Ă©tait un cimetiĂšre de 1582 Ă  1882.
    • Couvent des Ursulines et stĂšle dĂ©diĂ©e Ă  Robert de Flers, place EugĂšne-de-RoziĂšre.
      Couvent des Ursulines et stÚle dédiée à Robert de Flers, place EugÚne-de-RoziÚre.
    • Rempart et porte Haute.
    • Place du MarchĂ©.
      Place du Marché.
    • Place de la Vierge.
      Place de la Vierge.
    • Maison Lestang.
    • La place de la Poste, la statue de l'homme-loup/BĂȘte du GĂ©vaudan, la tour de Bodon.
      La place de la Poste, la statue de l'homme-loup/BĂȘte du GĂ©vaudan, la tour de Bodon.

    Cinéma

    La salle des fĂȘtes du Malzieu-Ville a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour le tournage des scĂšnes de bal dans le film Hors la loi de Robin Davis (1985) avec le tout jeune Clovis Cornillac[55].

    Langue

    L'occitan encore parlé dans le village est auvergnat et non pas languedocien. Plusieurs communes du nord de la LozÚre appartiennent en effet à l'Auvergne dialectale alors qu'elles sont languedociennes depuis des siÚcles.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    La Malzieu

    Son blasonnement est : de sinople à la tour d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au chef cousu d'azur chargé d'une lettre M onciale d'or, au franc-canton d'argent chargé d'une croix patriarcale de gueules.

    NĂ©anmoins la mairie semble arborer des armoiries lĂ©gĂšrement diffĂ©rentes : le M onciale Ă©tant de sable (noir) de mĂȘme pour la croix patriarcale (ou croix de Lorraine)[57].

    Sur l'une des portes des remparts de la ville, on trouve sous le blason, un phylactÚre avec la devise de la cité « Vireti Gemma » (Perle de la vallée).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Club Les Remparts, Ombres et lumiĂšres sur les tours du Malzieu de l'origine Ă  nos jours, Marvejols,
    • Joseph Tichit, « Le canton du Malzieu », Lou PaĂŻs, no 397,‎ , p. 4-29
    • Georges Archer, Le Malzieu, histoire d'un canton de la LozĂšre, Montpellier, 1964
    • Didier Catarina, « Une exception judiciaire en Languedoc : les prĂ©vĂŽtĂ©s de Saugues et du Malzieu Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎
    • Jay Smith, Monsters of the Gevaudan, Harvard, 2011
    • Limor Yagil, Des Policiers et gendarmes sous l'Occupation 1940-1944, 2018
    • Patrick Cabanel, Histoire des Justes de France, 2012

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. François Astorg de Cardaillac de Peyre plus précisément
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Malzieu-Ville » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Malzieu-Ville » (consulté le ).
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    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Malzieu-Ville » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « LozÚre : le Malzieu-Ville rejoint les "Plus Beaux Villages de France" », sur France 3 Occitanie (consulté le )
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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    22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
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    29. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    30. Mal signifie "mauvais" en occitan et est employé dans de nombreux toponymes n'ayant rien à voir avec les fruitiers !
    31. Jules CĂ©sar, De bello Galico, Livre VII, chap.LXXV
    32. Félix BuffiÚre, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 190.
    33. (fr) Site de la commune, patrimoine
    34. Félix BuffiÚre, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 610.
    35. Félix BuffiÚre, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 615.
    36. Félix BuffiÚre, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 611.
    37. [PDF] Arbre généalogique des Peyre
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    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    54. « Église paroissiale Saint-Hippolyte », notice no IA48001301, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture (consultĂ© le ).
    55. http://www.l2tc.com/cherche.php?titre=Hors-la-loi&exact=oui&annee=1985
    56. Le Malzieu : Personnages célÚbres
    57. [image] Logo sur le site officiel de la commune
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