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Labarthe-sur-Lèze

Labarthe-sur-Lèze est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Labarthais, Labarthaises.

Labarthe-sur-Lèze
Labarthe-sur-Lèze
La mairie et l'église.
Blason de Labarthe-sur-Lèze
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Muret
Intercommunalité Le Muretain Agglo
Maire
Mandat
Yves Cadas
2020-2026
Code postal 31860
Code commune 31248
Démographie
Gentilé Labarthais
Population
municipale
6 364 hab. (2020 en augmentation de 18,62 % par rapport à 2014)
Densité 610 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 27′ 10″ nord, 1° 24′ 03″ est
Altitude Min. 151 m
Max. 173 m
Superficie 10,43 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Toulouse
(banlieue)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Portet-sur-Garonne
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Labarthe-sur-Lèze
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Labarthe-sur-Lèze
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Labarthe-sur-Lèze
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Labarthe-sur-Lèze
Liens
Site web Site officiel de la commune

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, la Lèze, le ruisseau de la Hière et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), deux espaces protégés (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat » et la réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège) et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Labarthe-sur-Lèze est une commune urbaine qui compte 6 364 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Labarthais ou Labarthaises.

    Géographie

    Localisation

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune de Labarthe-sur-Lèze se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à km de Muret[2], sous-préfecture, et à km de Portet-sur-Garonne[3], bureau centralisateur du canton de Portet-sur-Garonne dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Villate (2,6 km), Clermont-le-Fort (2,7 km), Vernet (3,3 km), Pins-Justaret (3,4 km), Venerque (4,1 km), Goyrans (4,2 km), Lagardelle-sur-Lèze (4,5 km), Eaunes (5,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Labarthe-sur-Lèze fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[5].

    Labarthe-sur-Lèze est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Pins-Justaret, Clermont-le-Fort, Eaunes, Goyrans, Lagardelle-sur-Lèze, Vernet et Villate.

    Géologie

    La commune de Labarthe-sur-Lèze est établie dans les plaines de l'Ariège et de la Lèze à leur confluence.

    La superficie de la commune est de 1 043 hectares ; son altitude varie de 151 à 173 mètres[7].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Labarthe-sur-Lèze.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par l'Ariège, la Lèze, le ruisseau de la Hière, le Régaut, le Riouas, le Rival, le ruisseau du Loup et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[9] - [Carte 1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 13,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 710 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922[15] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[16] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[17], à 14,1 °C pour 1981-2010[18], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20] - [21].

    Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[26], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[27].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[28] : le « cours de l'Ariège » (1 341 ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[29] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [28] : « l'Ariège et ripisylves » (1 975 ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Labarthe-sur-Lèze est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [31] - [I 2] - [32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 047 829 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6] - [I 7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,3 %), zones urbanisées (27,8 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), forêts (2,4 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Lieux-dits

    Labarthette, Ponchou, Cailhabat.

    Voies de communication et transports

    La ligne 316 du réseau Tisséo relie la gare de Muret à la gare de Portet-Saint-Simon, toutes deux desservies par la ligne D en direction de Toulouse-Matabiau, en desservant le centre de la commune, la ligne 318 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Mazères, la ligne 319 relie la commune à la gare routière de Toulouse également depuis Saverdun et la ligne 358 relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Saint-Ybars.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Labarthe-sur-Lèze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1999, 2000, 2009 et 2022[36] - [34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Labarthe-sur-Lèze.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[37]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 043 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 043 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[39].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 2003, 2011, 2015, 2016, 2017 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[34].

    Risques technologiques

    La commune est en outre située en aval du barrage de Naguilhes sur le Gnoles (affluent de l'Ariège, département de l'Ariège). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[40].

    Toponymie

    Le nom de Labarthe sur Lèze n'apparaît que très tard sous sa forme actuelle, son nom occitan, bien que peu utilisé tel quel, est indéniablement : Barta de Lesa.

    La variété des sols est grande dans l'espace défini par l'aire languedocienne. Il est courant que les noms de lieux soient liés à la végétation générée par le substrat et l'environnement immédiat. La commune doit son nom aux vastes forêts qui recouvraient la quasi-totalité de son territoire. Ainsi « barta », qui signifie en occitan « broussaille », « buisson », « hallier », désigne une terre défrichée gagnée sur la forêt et difficile à cultiver.

    Les communes du même nom sont très nombreuses dans cette région, c'est pourquoi, en 1899, on les distinguera par une indication supplémentaire, ici la situation sur la rivière Lèze, lesa en occitan, qui désigne un cours d'eau capricieux.

    L'article « la » marque la « francisation » des noms des lieux par les cartographes français du XIXe siècle.

    Histoire

    Labarthe fait partie de ces hameaux ruraux qui s’inscrivaient dans le tissu socio-économique gallo-romain autour de Toulouse. Des vestiges retrouvés dans la terre attestent l'existence de Labarthe à cette époque.

    Au Xe siècle, la féodalité s’installe avec, notamment, les seigneurs de Clarmont et de Louzic, puis au XVe siècle la famille Ysalguier, viendront ensuite les Rochechouart, pour ne citer que les principaux.

    Le , quelques jours après la proclamation de la Première république, les citoyens de La Barthe procèdent à l’élection du premier conseil général républicain de la commune.

    Avec l'apparition des hippomobiles, puis des automobiles, de gros travaux de voiries sont entrepris, suivis, au XIXe siècle, par la construction de la voie ferrée Toulouse-Foix. La mise en place de nouveaux moyens de communication a ouvert bien des horizons à la classe rurale, souvent en surnombre. La baisse démographique enregistrée en 1901 est significative à cet égard : la commune cette année-là ne compte plus que 515 habitants.

    Héraldique

    Blason de Labarthe-sur-Lèze Blason
    Taillé : au 1er mi-taillé d’azur à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'argent, au 2e mi-taillé d’argent à l'arbre d'azur posé sur une tierce ondée d’azur.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-neuf[41] - [42].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Labarthe-sur-Lèze est une commune adhérente à la communauté d'agglomération du Muretain Agglo. La commune fait partie de la neuvième circonscription de la Haute-Garonne depuis le redécoupage électoral de 2010.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1955 Paul Vayssac
    1955 1958 François Fournil
    1958 1983 Aimé Paris[43] Cadre infirmier, maire honoraire
    1983 1984 Robert Fréminé
    1984 1989 Pierre Perrier[44] PS Enseignant-chercheur, ancien premier adjoint
    1989 2014 Bernard Bérail PS Attaché parlementaire
    2014 En cours Yves Cadas PS Retraité de la fonction publique

    Jumelages

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46]. En 2020, la commune comptait 6 364 habitants[Note 10], en augmentation de 18,62 % par rapport à 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    422426428563549575547609605
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    587584575523514531549544535
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    515538509500503507477460527
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5188101 6722 1103 7724 6324 7584 9495 838
    2020 - - - - - - - -
    6 364--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
    Rang de la commune dans le département 99 54 50 34 35 39 42 43
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 480 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 6 200 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 780 [I 8] (23 140  dans le département[I 9]). 55 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (55,3 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 10]6 %6,3 %8,5 %
    Département[I 11]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 041 personnes, parmi lesquelles on compte 76,8 % d'actifs (68,3 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs) et 23,2 % d'inactifs[Note 13] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 13]. Elle compte 1 468 emplois en 2018, contre 1 065 en 2013 et 992 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 801, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,2 %[I 14].

    Sur ces 2 801 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 548 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 86,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 6,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    465 établissements[Note 14] sont implantés à Labarthe-sur-Lèze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble465100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    255,4 %(5,7 %)
    Construction9320 %(12 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    10522,6 %(25,9 %)
    Information et communication173,7 %(4,1 %)
    Activités financières et d'assurance112,4 %(3,8 %)
    Activités immobilières132,8 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    6213,3 %(19,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    9720,9 %(16,6 %)
    Autres activités de services429 %(7,9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,6 % du nombre total d'établissements de la commune (105 sur les 465 entreprises implantées à Labarthe-sur-Lèze), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :

    • Paul Boye Technologies, autres activités manufacturières n.c.a. (98 849 k€) ;
    • Ugo, supermarchés (29 372 k€) ;
    • Eole Consulting, conseil en systèmes et logiciels informatiques (9 617 k€) ;
    • Societe Nouvelle Climatisation - SNDC, fabrication d'équipements aérauliques et frigorifiques industriels (8 509 k€) ;
    • Rcde-France (Reseau Central Distribution Entreprises), commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (7 443 k€).

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations19776
    SAU[Note 16] (ha)60060452034

    La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (19 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 34 ha[56] - [Carte 6] - [Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-André.

    Personnalités liées à la commune

    Plusieurs cyclistes professionnels ont résidé dans la commune au cours des années 2000[57] :

    Vie pratique

    Enseignement

    Labarthe-sur-Lèze fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée sur la commune dans une école maternelle (école "Le Petit Ruisseau") et deux écoles élémentaires (écoles des "3 moulins" et "Ayguières") puis au collège Pierre Mendès-France, enfin sur la commune voisine de Pins-Justaret pour le lycée (lycée Jean-Pierre Vernant)[58].

    Santé

    Polyclinique médicale[59]. Ainsi que des infirmiers, des sages-femmes, des médecins généralistes et trois pharmacies...

    Culture

    Médiathèque, espace culturel, centre Emmaüs,

    Activités sportives

    Rugby à XV : le RC Labarthe-sur-Lèze, finaliste du championnat de France de 3e série en 2015. Basket-Ball ASLB : Association Sportive Labarthaise Basket, créé en 1981. Terrains de tennis, gymnase, football.

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération du Muretain[60].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Labarthe-sur-Lèze » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Labarthe-sur-Lèze » (consulté le ).
    9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
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    14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Labarthe-sur-Lèze » (consulté le ).
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    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Labarthe-sur-Lèze » (consulté le ).
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    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Labarthe-sur-Lèze et Muret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Labarthe-sur-Lèze et Portet-sur-Garonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Labarthe-sur-Lèze », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 378-379.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    8. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
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    13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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