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L'AlbĂšre

L'AlbÚre est une commune française située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

L’Albùre
L'AlbĂšre
Le hameau de Saint-Jean vu depuis le sentier menant au dolmen de la Balma de Na Cristiana.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement CĂ©ret
Intercommunalité Communauté de communes du Vallespir
Maire
Mandat
Marc de Besombes-Singla
2020-2026
Code postal 66480
Code commune 66001
DĂ©mographie
Gentilé Albériens, Albériennes
Population
municipale
70 hab. (2020 en diminution de 13,58 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 29â€Č 01″ nord, 2° 53â€Č 41″ est
Altitude Min. 266 m
Max. 1 116 m
Superficie 17,10 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vallespir-AlbĂšres
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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L’Albùre
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L’Albùre

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la riviĂšre de Rome et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    L'AlbĂšre est une commune rurale qui compte 70 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 384 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelĂ©s les AlbĂ©riens ou AlbĂ©riennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de l'AlbÚre se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontaliÚre avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].

    Elle se situe Ă  24 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  12 km de CĂ©ret[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Le Perthus (3,3 km), Montesquieu-des-AlbĂšres (4,0 km), Les Cluses (4,6 km), Villelongue-dels-Monts (4,8 km), Laroque-des-AlbĂšres (5,4 km), Saint-GĂ©nis-des-Fontaines (6,9 km), Maureillas-las-Illas (7,0 km), Le Boulou (7,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, la commune est en extrémité sud du Roussillon, une ancienne province du royaume de France qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[6].

    Paysages et relief

    La commune est situĂ©e dans le massif des AlbĂšres. Sa superficie est de 1 710 ha. Elle varie en altitude entre 266 mĂštres au voisinage de la commune du Perthus et 1 128 mĂštres au Roc dels Tres Termes[7]. Le hameau de Saint-Jean est Ă  une altitude de 538 m et celui de Saint-Martin Ă  une altitude de 631 m[8].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[10].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 866 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 5,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 4,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Perthus », sur la commune du Perthus, mise en service en 1989[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 15,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 851,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  24 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[21].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[22] : la « crĂȘte du pic d'Aureille » (270 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[23] et les « crĂȘtes de pic Neoulos » (366 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [22] : le « massif des AlbĂšres » (10 837 ha), couvrant 10 communes du dĂ©partement[25].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  L'AlbĂšre.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    L'AlbÚre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [26] - [I 2] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (95,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (94,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (89,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,4 %), prairies (1,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,4 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La départementale D71 juste avant l'arrivée à Saint-Jean de l'AlbÚre.

    La route départementale D 71 est la principale voie d'accÚs à la commune de L'AlbÚre. En provenance du Perthus, elle fait le tour du territoire de la commune et revient au Perthus.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de l'AlbĂšre est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier, le risque radon[29] - [30].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[31].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[32]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaßtre les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomÚne[33].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de l'AlbĂšre est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[34].

    Toponymie

    Le nom de la commune a sans doute pour origine le nom du massif des AlbĂšres dont il fait partie (voir cet article pour l'Ă©tymologie du nom du massif, qui est controversĂ©e). Si le nom du massif apparaĂźt souvent au pluriel dans les textes du moyen Âge et en français et au singulier en catalan (L'Albera), le nom de la commune reste au singulier : L'AlbĂšre en français, L'Albera en catalan[35] - [36].

    Histoire

    Le peuplement de L'AlbÚre se fait initialement autour de deux églises, chacune constituant un hameau distinct : Sant Marti de Montforcat (mentionnée en 844) et Sant Joan de l'Albera (mentionnée en 1089)[8].

    Le , la commune intÚgre la communauté de communes du Vallespir[37].

    Politique et administration

    Canton

    En 1790 la commune de L'AlbĂšre est incluse dans le canton d'ArgelĂšs au sein du district de CĂ©ret. Elle est rattachĂ©e au canton de Laroque en 1793 puis revient au canton d'ArgelĂšs en 1801. Elle est ensuite rattachĂ©e au canton de CĂ©ret le [38]. À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-AlbĂšres.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[39] - [40]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1795 1801 Sylvestre Vilallongue
    1802 1813 Jacques Oriol
    1813 1830 Joseph Reste
    1831 1834 Jacques Oriol
    1835 1877 Joseph Reste fils
    1878 1884 Albert Oriol
    1885 1887 Gustave Tarres
    1888 1904 Auguste Vinyes
    1904 1934 Justin de Besombes-Singla
    1935 1971 Antoine de Besombes-Singla
    mars 1971 avril 2013 Pierre de Besombes-Singla[41]
    mai 2013 en cours Marc de Besombes-Singla[41] - [42] Fils du maire précédent. Réélu en 2014[43]

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1553 1643 1709 1720 1730 1755 1767
    15 f14 f10 f26 f19 f28 f26 f70 f200 H
    1774 1789 1790 - - - - - -
    281 H42 f250 H------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[46].

    En 2020, la commune comptait 70 habitants[Note 9], en diminution de 13,58 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    242126243325354384359355270
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    265252270240227193200204191
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    190177160129131135998371
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    606162505469676983
    2014 2019 2020 - - - - - -
    817370------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
    Rang de la commune dans le département 176 198 208 192 176 195 191 190
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    Il n'y a pas d'Ă©cole Ă  L'AlbĂšre. L'Ă©cole la plus proche se situe au Perthus.

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : ;
    • FĂȘte communale : 2e dimanche d'aoĂ»t[53].

    Santé

    Il n'y a pas de médecin à L'AlbÚre. Les médecins les plus proches se situent au Perthus.

    Sports

    Deux sites d'escalade existent sur la commune, le Roc Fouirous, situĂ© proche du col de l'Ouillat[54], Ă©quipĂ© et frĂ©quentĂ© depuis la fin des annĂ©es 1980, puis encore rĂ©cemment rĂ©Ă©quipĂ©, et le Sant Cristau, rocher connu en tant que site militaire d'importance pendant la bataille du Boulou, est un site de terrain d'aventure, frĂ©quentĂ© dans les annĂ©es 1990, actuellement moins connu. Il y a aussi sur le versant sud, le roc du Midi, trĂšs remarquable depuis la plaine, oĂč des grimpeurs et alpinistes ont grimpĂ© et ouvert des voies.

    Certains décollent aussi en parapente depuis les pentes proches.

    Divers chemins sont trÚs fréquenté en VTT.

    [réf. nécessaire]

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 5]11,6 %15 %18 %
    DĂ©partement[I 6]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  48 personnes, parmi lesquelles on compte 85,7 % d'actifs (67,6 % ayant un emploi et 18 % de chĂŽmeurs) et 14,3 % d'inactifs[Note 10] - [I 5]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 2] - [I 8]. Elle compte 22 emplois en 2018, contre 21 en 2013 et 17 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 32, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,1 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 59,7 %[I 9].

    Sur ces 32 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 53 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 73,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,7 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • L'Ă©glise Saint-Martin.
      L'Ă©glise Saint-Martin.
    • Le Balma de Na Cristiana.
      Le Balma de Na Cristiana.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • LluĂ­s Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre L'AlbÚre et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre L'AlbÚre et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Communes les plus proches de l'L'AlbÚre », sur www.villorama.com (consulté le ).
    4. Carte IGN sous GĂ©oportail
    5. Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
    7. L'AlbĂšre.net
    8. Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
    9. « Plan séisme » (consulté le ).
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    13. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    15. « Station Météo-France Le Perthus - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    16. « Orthodromie entre L'AlbÚre et Le Perthus », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station Météo-France Le Perthus - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    18. « Orthodromie entre L'AlbÚre et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
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