AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Institut Berggruen

L’Institut Berggruen est un groupe de rĂ©flexion se voulant indĂ©pendant et non-partisan consacrĂ© Ă  l’étude comparative et Ă  la conception de systĂšmes de gouvernance adaptĂ©s aux dĂ©fis complexes spĂ©cifiques au XXIe siĂšcle. FondĂ© en 2010 en Californie par Nicolas Berggruen, il vise Ă  intĂ©grer la sociĂ©tĂ© de la connaissance aux enjeux de la dĂ©mocratie et de la gouvernance[1].

Berggruen Institute
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique think tank
But Étude et conception de systĂšmes de gouvernance adaptĂ©s au XXIe siĂšcle.
Fondation
Fondation 2010
Fondateur Nicolas Berggruen
Identité
SiĂšge Los Angeles
Président Nicolas Berggruen
Site web www.berggruen.org

DĂ©signation

Cet organisme s'est successivement appelé Institut Nicolas Berggruen, puis Institut Berggruen sur la gouvernance.

Projets

L’Institut Berggruen amorce et dĂ©veloppe des projets en constituant des groupes de travail destinĂ©s Ă  dĂ©velopper des recommandations de rĂ©forme de la gouvernance dans le cadre de contextes spĂ©cifiques. Voici quelques-uns de ces projets :

The Council for the Future of Europe

The Council for the Future of Europe[2] est un groupe de rĂ©flexion interne instituĂ© afin de dĂ©battre et de prĂ©coniser des moyens visant Ă  parvenir Ă  une Europe unifiĂ©e. Il est prĂ©sidĂ© par l'ancien Premier ministre italien, Mario Monti. Parmi ses membres figurent notamment d’anciens chefs d’État : Tony Blair (R.-U.), Gerhard Schröder (Allemagne), Felipe GonzĂĄlez (Espagne), Romano Prodi (Italie), Matti Vanhanen (Finlande), Guy Verhofstadt (Belgique), Franz Vranitzky (Autriche), et Marek Belka (Pologne) ; on y compte Ă©galement des Ă©conomistes : Joseph Stiglitz, Michael Spence, Robert Mundell, Jean Pisani-Ferry, Nouriel Roubini, et Otmar Issing ; y figurent encore des chefs d’entreprise tels que Mohamed A. El-Erian et Juan Luis CebriĂĄn, ou des universitaires comme Niall Ferguson et Anthony Giddens ; l’ex-prĂ©sident de la Commission europĂ©enne Jacques Delors ainsi que l’ex-directeur du ComitĂ© international de la Croix-Rouge Jakob Kellenberger, le directeur gĂ©nĂ©ral de l’Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy le prĂ©sident de Goldman Sachs et l’ex-directeur de l’Organisation Mondiale du Commerce Peter Sutherland, l’ex-directeur de la Deutsche Bundesbank Axel Weber, Doris Leuthard, membre du Conseil fĂ©dĂ©ral suisse et l’homme d’affaires Alain Minc[3] en font Ă©galement partie. Le groupe milite pour une intĂ©gration politique plus importante au sein de l’Europe par le biais d’une meilleure consolidation fiscale europĂ©enne, d’une extension des pouvoirs attribuĂ©s Ă  la Banque centrale europĂ©enne, et de la contribution active des citoyens europĂ©ens[4] - [5].

En , le Conseil a parrainĂ© Ă  Berlin un forum public intitulĂ© « L’Europe au-delĂ  de la crise ». Parmi ses participants se trouvaient les ex-chanceliers allemands Gerhard Schröder et Helmut Schmidt, le ministre des Finances allemand Wolfgang SchĂ€uble, le ministre des Finances français Pierre Moscovici, le prĂ©sident du parlement europĂ©en Martin Schulz, et le PDG de Google Eric Schmidt[6]. L’un des sujets majeurs abordĂ©s lors du forum fut l’appel en faveur d’une intĂ©gration europĂ©enne plus importante[7]. Lors d’un discours donnĂ© dans le cadre du forum, l’ex-premier ministre britannique Tony Blair a dĂ©clarĂ© qu’« une union politique plus Ă©tendue » Ă©tait nĂ©cessaire au sein de l’Europe si l’on souhaitait rĂ©soudre la crise de la zone euro, en indiquant que « si les structures de la zone euro aboutissent Ă  une Europe fondamentalement divisĂ©e sur les plans Ă©conomique et politique, au lieu d’une Europe dotĂ©e d’un rĂšglement politique permettant d’adapter les diffĂ©rents niveaux d’intĂ©gration en son sein, l’UE telle que nous la connaissons se trouvera sur la voie de la sĂ©paration. »[8] Le forum politique a Ă©galement permis au financier George Soros de signaler que l’incapacitĂ© de rĂ©soudre la crise risque de transformer l’Europe en un systĂšme permanent Ă  deux vitesses composĂ© de pays crĂ©diteurs et de pays dĂ©biteurs[9]. L’investisseur David Bonderman, l’ex-premier ministre pakistanais Shaukat Aziz, l’ex-prĂ©sidente du comitĂ© des conseillers Ă©conomiques du prĂ©sident Clinton Laura Tyson, et le PDG de Google Eric Schmidt, ont Ă©galement averti que l’incertitude politique en Europe menaçait son avenir Ă©conomique[10]. Dans son discours Ă  l’attention du forum, l’ex-chancelier allemand Gerhard Schröder a appelĂ© l’Europe Ă  adopter, afin de surmonter la crise, des rĂ©formes similaires Ă  celles qu’il a instaurĂ©es au cours de l’annĂ©e 2010 en Allemagne[11].

En , le Conseil a organisĂ© un autre forum politique, cette fois-ci Ă  Paris. Le forum Ă©tait destinĂ© Ă  aborder le taux Ă©levĂ© de chĂŽmage chez les jeunes europĂ©ens[12]. Le discours d’ouverture a Ă©tĂ© prononcĂ© par le prĂ©sident de la RĂ©publique française François Hollande qui a lancĂ© un appel Ă  l’action afin de rĂ©soudre la crise[13]. L’élĂ©ment majeur de l’évĂ©nement fut le lancement d’une « initiative europĂ©enne pour la croissance » dressĂ©e par les ministres français et allemands en collaboration avec l’Institut Berggruen[14]. L’initiative comprend trois Ă©lĂ©ments principaux : la « garantie jeunesse » destinĂ©e Ă  la promesse d’un emploi, d’un apprentissage ou d’une formation pour les jeunes qui ne sont plus scolarisĂ©s ou employĂ©s; l’amĂ©lioration de la mobilitĂ© gĂ©ographique des jeunes en subventionnant les voyages destinĂ©s aux Ă©tudes et Ă  l’apprentissage de nouvelles compĂ©tences au sein des autres pays de l’UE; et l’élargissement des crĂ©dits octroyĂ©s aux petites et moyennes entreprises, qui sont traditionnellement plus aptes Ă  crĂ©er de l’emploi pour les jeunes[15] - [16].

21st Century Council

The 21st Century Council (que l'on peut traduire par Conseil du XXIe siĂšcle) est un conseil consacrĂ© Ă  la rĂ©forme de la gouvernance internationale[17]. Le conseil est prĂ©sidĂ© par l'ancien PrĂ©sident du Mexique, Ernesto Zedillo[18]. ComposĂ© d’anciens chefs d’états, de laurĂ©ats du prix Nobel et de chefs d’entreprises internationales, son objectif est de suivre le G-20 afin de recommander des rĂ©visions politiques, Ă©conomiques et financiĂšres[19] - [20]. Le conseil a prĂ©sentĂ© ses recommandations au prĂ©sident français Nicolas Sarkozy Ă  l’automne 2011 avant le sommet du G-20 de Cannes, ainsi qu’en au prĂ©sident du Mexique, Felipe CalderĂłn, avant le sommet du G-20 de Mexico[21].

Lors de la rĂ©union 2012, le Conseil a abordĂ© la crise continue dont souffre la zone euro. Il a affirmĂ© que l’Europe se trouvait face Ă  un dilemme : la dĂ©sintĂ©gration ou l’avancĂ©e vers une union fiscale et Ă©conomique plus solide. Felipe GonzĂĄlez, l’ex-premier ministre espagnol, a dĂ©clarĂ© qu’un sentiment de souffrance et de frustration dominait en Europe, et qu’il Ă©tait nĂ©cessaire de rĂ©tablir l’équilibre entre les exigences relatives Ă  l’austĂ©ritĂ© et les politiques stimulant la croissance Ă  court terme. Le Conseil a signalĂ© que l’incapacitĂ© de coordonner les politiques macroĂ©conomiques pour la croissance et le manque de stratĂ©gie commune risquaient d’engendrer une nouvelle crise financiĂšre en Europe[22]. Le Conseil a Ă©galement rĂ©affirmĂ© l’importance accordĂ©e par le prĂ©sident mexicain Felipe CalderĂłn concernant la « croissance verte », en prĂ©cisant que l’absence de cadre international concernant le climat et le prix du charbon a empĂȘchĂ© la croissance de l’économie de l’énergie verte. Le Conseil a proposĂ© qu’une toile de rĂ©seaux nationaux et rĂ©gionaux soit utilisĂ©e afin de fournir des biens publics au niveau international, telle qu’une croissance Ă  faible Ă©mission de carbone visant Ă  combattre le changement climatique. Une autre idĂ©e discutĂ©e concernait la mise en relation de l’organisation R20 Regions of Climate Action et les objectifs du G-20 sur le changement climatique. L’espoir Ă©tant que mĂȘme si des mesures efficaces concernant le changement climatique sont contrecarrĂ©es au niveau international et national, les rĂ©gions puissent toujours avancer et progresser en direction de ces objectifs[23]. AgustĂ­n Carstens, gouverneur de la Banque du Mexique, s’est exprimĂ© concernant la rĂ©forme de la rĂ©partition des votes au sein du Fonds MonĂ©taire International et de la Banque Mondiale afin de reflĂ©ter l’importance croissante des marchĂ©s Ă©mergents au niveau des rĂ©sultats Ă©conomiques internationaux[24].

Fin , lorsque le Conseil s’est rĂ©uni Ă  Zurich, certains de ses membres ont exprimĂ© leur frustration vis-Ă -vis du manque d’efficacitĂ© observĂ© caractĂ©risant le processus du G-20. Pour rĂ©pondre ce problĂšme, le Conseil a recommandĂ© les modifications suivantes :

  • une majoritĂ© qualifiĂ©e ou « architecture ouverte » plutĂŽt qu'un consensus: la procĂ©dure du G-20 devrait ĂȘtre Ă©tablie de maniĂšre Ă  prendre les dĂ©cisions par le biais d’une majoritĂ© qualifiĂ©e plutĂŽt que par consensus. L’autre alternative serait d’instaurer une « architecture ouverte » lors des votes, afin de permettre la formation de « coalitions de volontĂ© » pouvant varier en fonction des politiques discutĂ©es ;
  • un secrĂ©tariat permanent : dans la mesure oĂč chaque membre du G-20 poursuit son propre programme, il y a peu de continuitĂ©. Un secrĂ©tariat permanent devrait ainsi ĂȘtre Ă©tabli pour enrayer cette tendance. Ce secrĂ©tariat – qui permettrait de coordonner les prĂ©sidences prĂ©cĂ©dentes, actuelles et futures du G-20 – devrait ĂȘtre dirigĂ© par une personne rĂ©putĂ©e et crĂ©dible sur le plan international ;
  • sujets d'importance et confĂ©rences ministĂ©rielles : les sujets d’importance devraient Ă©galement se concentrer sur 1 Ă  3 Ă©lĂ©ments clĂ© lors de chaque sommet. Tout le reste, y compris le travail prĂ©paratoire concernant les Ă©lĂ©ments clĂ©, peut ĂȘtre effectuĂ© lors des confĂ©rences ministĂ©rielles du G-20 tout au long de l’annĂ©e. L’objectif Ă©tant d’écarter les problĂšmes techniques de moindre importance, tout en libĂ©rant l’ordre du jour pour que le sommet des chefs d’États puisse aborder les sujets essentiels :
  • sĂ©minaires de rĂ©flexion Ă  long terme : chaque annĂ©e, le prĂ©sident du G-20 devrait organiser des sĂ©minaires « rĂ©flexion Ă  long terme » consacrĂ©s aux problĂšmes qui ne se trouvent pas encore sur la table mais qui reprĂ©sentent un enjeu majeur concernant la gouvernance internationale sur le long terme. Ceux-ci peuvent comprendre des sujets tels que le dĂ©veloppement d’un nouveau systĂšme monĂ©taire mondial, d’un nouveau mode de calcul du produit intĂ©rieur brut ou d’autres sujets relatifs Ă  l’énergie et autres domaines similaires. Pour augmenter la lĂ©gitimitĂ© du G-20, les États non-membres ainsi que les universitaires et la sociĂ©tĂ© civile devraient ĂȘtre invitĂ©s Ă  ces sĂ©minaires[25].

Les membres du Conseil du XXIe siĂšcle, mis Ă  part Berggruen, sont les suivants[26] :

The Think Long Committee for California

The Think Long Committee for California[28] plaide en faveur d’une approche globale en vue de restaurer et de rĂ©nover le systĂšme de gouvernance dĂ©faillant de l’État de Californie tout en proposant des politiques et institutions vitales pour la pĂ©rennitĂ© de l’État[29] - [30]. La Commission de rĂ©flexion Ă  long terme pour la Californie s’est appuyĂ© dĂšs le commencement sur un groupe de travail bipartite.

Les membres de la Commission de rĂ©flexion Ă  long terme pour la Californie dirigent reflĂštent un Ă©ventail idĂ©ologique trĂšs variĂ©. Les anciens secrĂ©taires d’État rĂ©publicains George Schultz et Condoleezza Rice, les dĂ©mocrates Willie Brown et Gray Davis, le PDG de Google Eric Schmidt et le philanthrope de Los Angeles Eli Broad font partie de la Commission. Arnold Schwarzenegger, alors gouverneur de l’État de Californie a participĂ© Ă  la premiĂšre rĂ©union[31].

En , la Commission de rĂ©flexion Ă  long terme pour la Californie a publiĂ© un rapport intitulĂ© Plan pour le renouveau de la Californie : Rapports et recommandations[32]. Le fondement de la proposition, conformĂ©ment Ă  Berggruens et au conseiller principal Nathan Gardels, se subdivise en trois parties, qui recommandent une autonomisation locale, la crĂ©ation d’un organe de surveillance indĂ©pendant, et un systĂšme d’imposition Ă©largi et moderne[33].

Les membres de la commission, mis Ă  part Berggruen, comprennent :

Matt Fong (en), 30e trĂ©sorier de l'État de Californie, en a Ă©tĂ© membre jusqu'Ă  sa mort en 2011.

Bureaux

L’Institut Berggruen sur la gouvernance dispose de bureaux à Los Angeles, New York, Berlin et Zurich.

Prix Berggruen

En 2016, l'institut crĂ©e le prix Berggruen pour distinguer les penseurs dont les idĂ©es contribuent Ă  la comprĂ©hension de l'homme par lui-mĂȘme et au dĂ©veloppement de l'humanitĂ©. Le philosophe Charles Taylor est le premier laurĂ©at[34].

Année Image Lauréat Pays Citation Champ
2016 Charles Taylor
(né en 1931)
Canada "whose work urges us to see humans as constituted not only by their biology or their personal intentions but also by their existence within language and webs of meaningful relationships."[35] Philosophie politique, cosmopolitisme, herméneutique, philosophie des religions, anthropologie philosophique
2017 Onora O'Neill
(née en 1941)
Grande-Bretagne for "her works have elevated the quality of public life and improved the very vocabulary of public discourse."[36] Philosophie politique, Ă©thique
2018 Martha Nussbaum
(née en 1947)
USA for "her transformative work as an academic philosopher into public debates about key questions of national and global political significance, making her one of the world's leading public philosophers."[37] Libéralisme, philosophie politique, féminisme, éthique, libéralisme social
2019 Ruth Bader Ginsburg
(1933–2020)
USA for being "a lifelong trailblazer for human rights and gender equality and a constant voice for justice, equal and accessible to all."[38] Droit, science politique, féminisme, libéralisme, justice sociale
2020 Paul Farmer
(1959–2022)
USA "leader in the development of public anthropology, as well as in improving health care for the world's poorest people."[39] Médecine interne, infectiologie, anthropologie médicale
2021 Peter Singer
(né en 1946)
Australie "for promoting the idea of 'effective altruism,' which encourages people to have reason, rather than empathy, guide their philanthropy."[40] Ethique appliquée, bioéthique, utilitarisme, éthique environnementale, philosophie de vie
2022 Kƍjin Karatani[41]. Japon

Polémique judiciaire

Anticor, association de lutte contre la corruption et pour l'Ă©thique en politique, a portĂ© plainte contre Sylvie Goulard en dĂ©cembre 2019 sur des soupçons de corruption passive, de trafic d'influence passif et d’abus de confiance en raison d'une rĂ©munĂ©ration de 324 000 euros en 27 mois offerte par l’Institut Berggruen, sans contrepartie connue[42]. Cette affaire, classĂ©e sans suite en dĂ©cembre 2020[43], donne lieu Ă  l'ouverture d'une information judiciaire par le Parquet national financier en septembre 2022[44].

Références

  1. . Berggruen Institute Retrieved on 2011-06-06
  2. que l'on peut traduire par Conseil pour l'avenir de l'Europe.
  3. Berggruen.org
  4. Billionaire Living Out of Tote Bag Amasses Fortune to Give Away Bloomberg Markets Magazine.
  5. http://blogs.ft.com/brusselsblog/files/2011/09/Future-of-Europe-Statement_Brussels_September-5-2011.pdf
  6. « hertie-school.org/mediaandeven
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  7. Future of Europe debate heats up BBC News.
  8. Blair warns coalition over eurosceptics The Financial Times
  9. George Soros: To survive, Europe must recapture spirit of solidarity Christian Science Monitor.
  10. Billionaire Berggruen's Focus On Governance Offers Solutions For The EU Forbes.
  11. Schröder speech delivered on October 31, 2012
  12. A Billionaire Dreams of Steering Europe’s Future New York Times
  13. François Hollande raises alarm over Europe’s young jobless The Financial Times
  14. (en) « People - Berggruen Institute », sur Berggruen Institute (consulté le ).
  15. The Financial Times
  16. European Leaders Huddle on Youth Unemployment The New York Times
  17. Oakland Tribune.
  18. (en) Berggruen Institute on Governance, « Ernesto Zedillo to Chair 21st Century Council of Berggruen Institute on Governance », sur GlobeNewswire News Room (consulté le ).
  19. A Man For All Reasons Forbes.
  20. .
  21. Berggruen Institute. Retrieved 2011-06-06.
  22. La Jornada: Peligro de nueva crisis global por la falta de regulaciĂłn financiera. 2012.
  23. Berggruen, Nicolas; Gardels, Nathan (2013). Intelligent Governance for the 21st Century.
  24. 24 Horas. "MĂ©xico serĂĄ un elemento de cambio”. 2012.
  25. http://www.digitalnpq.org/archive/2013_summer/14_sarkozy.html.
  26. Berggruen Institute, Who We Are. Retrieved on 2013-01-01.
  27. New York Times, .
  28. que l'on peut traduire par Comité de réflexion à long terme pour la Californie.
  29. Nicolas Berggruen invests in California governance Californians to watch By Torey Van Oot
  30. Nicolas Berggruen Institute. Retrieved 2013-01-01.
  31. Bid to remake California state government finds major benefactor]
  32. A Blueprint to Renew California: Report and Recommendations, Berggruen Institute
  33. A Blueprint to Renew California." Huffington Post. 2011.
  34. (en) Jennifer Schuessler, « Canadian Philosopher Wins $1 Million Prize », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  35. (en-US) « McGill philosopher Charles Taylor wins $1M Berggruen Prize », CBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  36. Jennifer Schuessler, « Onora O'Neill Wins $1 Million Berggruen Prize for Philosophy », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  37. (en) « Martha Nussbaum Wins $1 Million Berggruen Prize », The New York Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  38. (en) « Ruth Bader Ginsburg Wins $1 Million Berggruen Prize », The New York Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  39. (en) « Paul Farmer is Awarded the $1 Million Berggruen Prize », The New York Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  40. (en-US) Jennifer Schuessler, « Peter Singer Wins $1 Million Berggruen Prize », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
  41. Y. Ushida, Kojin Karatani the 1st Asian to win ‘Nobel Prize for philosophy’, The Asahi Shimbun (9 dĂ©cembre 2022).
  42. « Sylvie Goulard visée par une plainte pour son rÎle de consultante dans un think tank », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  43. « Affaire SYLVIE GOULARD », sur Anticor (consulté le )
  44. Laurent LĂ©ger, « Des juges financiers enquĂȘtent sur l’ex-ministre Sylvie Goulard », sur LibĂ©ration (consultĂ© le )

Voir aussi

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.