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Guchan

Guchan est une commune française située dans le sud-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron.

Guchan
Guchan
Mairie de Guchan.
Blason de Guchan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement BagnĂšres-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes Aure Louron
Maire
Mandat
Alain RiviĂšre
2020-2026
Code postal 65170
Code commune 65211
DĂ©mographie
Gentilé Guchanais
Population
municipale
149 hab. (2020 en augmentation de 8,76 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 58 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 50â€Č 54″ nord, 0° 21â€Č 02″ est
Altitude Min. 761 m
Max. 1 526 m
Superficie 2,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Neste, Aure et Louron
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Guchan
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Guchan
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Guchan

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la Neste, le ruisseau de Salade et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des PyrĂ©nĂ©es, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Guchan est une commune rurale qui compte 149 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 334 habitants en 1821. Ses habitants sont appelĂ©s les Guchanais ou Guchanaises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Guchan se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  48 km Ă  vol d'oiseau de Tarbes[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  29 km de BagnĂšres-de-Bigorre[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  28 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Bazus-Aure (1,0 km), Grailhen (1,0 km), Camparan (1,1 km), Guchen (2,1 km), Gouaux (2,2 km), Bourisp (2,3 km), GrĂ©zian (2,4 km), Vielle-Aure (2,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Guchan fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].

    Guchan est limitrophe de sept autres communes dont Gouaux au nord-est par un simple quadripoint.

    Carte de la commune de Guchan et des proches communes.
    Communes limitrophes de Guchan[6]
    Bazus-Aure Gouaux
    (par un quadripoint)
    Guchen Guchan Grailhen
    Vielle-Aure Bourisp Camparan
    Vue générale du village.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Neste, le ruisseau de Salade et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le Neste, d'une longueur totale de 73,1 km, prend sa source dans la commune d'Aragnouet et s'Ă©coule vers le nord puis se rĂ©oriente vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne Ă  MontrĂ©jeau, aprĂšs avoir traversĂ© 34 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 5,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 054 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « GĂ©nos », sur la commune de GĂ©nos, mise en service en 1969[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 7,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 483,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă  48 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  12,6 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  12,9 °C pour 1991-2020[21].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[22] - [23]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc National des PyrĂ©nĂ©es[Note 5]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, abrite une faune riche et spĂ©cifique particuliĂšrement intĂ©ressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes rĂ©implantĂ©es avec succĂšs, grands rapaces tels le GypaĂšte barbu, le Vautour fauve, le PercnoptĂšre d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tĂ©tras et le discret Desman des PyrĂ©nĂ©es qui constitue l’exemple type de ce prĂ©cieux patrimoine confiĂ© au Parc national et aussi l'Ours des PyrĂ©nĂ©es[24] - [25] - [26].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste »[28], d'une superficie de 9 581 ha, un rĂ©seau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayĂšres actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages rĂ©guliers et dont des adultes atteignent dĂ©jĂ  Foix sur l'AriĂšge[29].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensĂ©es sur la commune[30] :

    • « la Neste, amont » (100 ha), couvrant 18 communes du dĂ©partement[31] ;
    • le « massif entre les Nestes d’Aure et du Louron » (2 749 ha), couvrant 16 communes du dĂ©partement[32],
    • la « vallĂ©e d'Aulon et soulane de Vielle-Aure » (4 377 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[33] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 8] - [30] : la « Haute vallĂ©e d'Aure » (43 605 ha), couvrant 38 communes du dĂ©partement[34].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Guchan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [35] - [I 2] - [36]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    • Rues du village.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (46,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (46,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (46,5 %), prairies (43 %), zones urbanisĂ©es (10,4 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Logement

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 131[I 5].
    Parmi ces logements, 44,3 % sont des résidences principales, 52,0 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants.

    Voies de communication et transports

    Cette commune est desservie par la route dĂ©partementale D 929 et par la route dĂ©partementale D 25.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Guchan est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Neste. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[40]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2001, 2009 et 2013[41] - [38].

    Guchan est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. L’emploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. D’abord le code forestier et l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent l’emploi du feu Ă  moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. L’écobuage est quant Ă  lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[42]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Guchan.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[43].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a faible (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 113 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă  comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[44] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[45].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[38].

    La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă  ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă  l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă  l’alĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation d’urgence[46] - [47].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval d'un barrage de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[49].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Guchan au nord de Saint-Lary

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[50] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    DĂ©nominations historiques :

    • Sans Adil de Iussa, (v. 1125, cartulaire de Bigorre) ;
    • Bernardus de Jussan, de Jussa, (1190 n.st., actes Bonnefont) ;
    • Bernad de Juxan, (av. 1249, actes Bonnefont) ;
    • De Juxano, latin (1387, pouillĂ© du Comminges).

    Étymologie : nom de domaine antique formĂ© probablement du nom de personnage aquitain Guish et suffixe anum, avec remontĂ©e de l’accent tonique sur l’avant-derniĂšre syllabe. Les auteurs supposent donc la mĂȘme origine que pour Guchen. L'explication est totalement ruinĂ©e du fait qu'ils donnent la mĂȘme Ă©tymologie aux noms de deux villages fort proches, mais dont les formes anciennes sont trĂšs diffĂ©rentes (pour Guchen, Fort Dat Gisen, Per de Gussen, L. Sole de Guxen, De Guxenio, de Guxennio). L'attraction d'un nom par un autre et, plus prĂ©cisĂ©ment de celui de Guchan par celui de Guchen, devrait pourtant s'imposer comme une Ă©vidence. Dauzat e Rostaing postulent, Ă  la suite de SĂ©guy, un nom latin d'homme Justius avec suffixe latin -anum[51]. Mais les premiĂšres attestations rappellent nettement l'adjectif jussan, jusan, antonyme de sobiran et dont le sens est « de dessous, infĂ©rieur (par l'altitude) ».

    Nom occitan : Guisha.

    Histoire

    Époque contemporaine

    Guchan (nom gascon : Gusha) faisait partie des Quatre-VallĂ©es Il s'agit d'un nom de domaine antique formĂ© probablement du nom propre aquitain Guish et suffixe anum (« domaine Â»). C'est la mĂȘme formation que pour Guchen, village voisin.

    À l'extrĂ©mitĂ© nord du village, sur la rive droite du torrent du Saladou, sur la porte de l'ancienne grange dimaire du lieu, aujourd'hui Paul Fouga, se trouve l'inscription : « NVNC.HIC.SVMVS.ORANTES.PRO.VOBIS 1727 Â»

    La vente de l'Ă©difice fut consentie le Ă  Pierre Fouga, par les consuls du lieu pour la somme de 450 livres. Elle Ă©tait motivĂ©e par le mauvais Ă©tat des affaires communales. À l'extrĂ©mitĂ© sud du dit lieu, quartier du Pouy, sur le portail du parc Ferras, aujourd'hui Rolland, inscription sans millĂ©sime, mais ne paraissant pas remonter au-delĂ  du XVIIIe siĂšcle :
    « MEMENTO.HOMO
    I.F..D.F Â» (« Homme, souviens-toi Â»).

    Cette brÚve inscription serait empruntée aux paroles liturgiques de la cérémonie du jour des Cendres.

    Le saint patron de Guchan est saint Marcel, fĂȘtĂ© le .

    La foire de Guchan était jadis renommée. Elle durait trois jours et attirait des acheteurs des deux cÎtés des Pyrénées. Une association a été constituée pour en perpétuer le souvenir.

    Par lettre patente signée sous Henri IV, les communes voisines de Guchan et Bazus-Aure sont propriétaires indivis des terres situées en haute vallée d'Aure dans les vallons de Bataillence, Saux et la Gela. Sur ces deux derniÚres vallées, se prépare un projet de création de station de ski auquel les populations sont opposées.

    Cadastre napoléonien de Guchan

    Le plan cadastral napoléonien de Guchan est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[52].

    Politique et administration

    La mairie en 2015.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 ? Pierre Vidalon DVG
    avant 1995 ? Francis Dantes
    mars 2001 en cours Alain RiviĂšre

    Historique administratif

    Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée d'Aure, canton d'Arreau puis de Vielle-Aure (1790-2014)[53].

    Intercommunalité

    Guchan appartient à la communauté de communes Aure Louron créée au et qui réunit 47 communes.

    Services publics

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[56].

    En 2020, la commune comptait 149 habitants[Note 11], en augmentation de 8,76 % par rapport à 2014 (Hautes-Pyrénées : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    305185238334331304333298302
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    301303306294286278282278292
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    236225252209191188171172167
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    128133136122126124151149145
    2014 2019 2020 - - - - - -
    137148149------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee Ă  partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[59].

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]3 %1,1 %6,8 %
    DĂ©partement[I 7]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  86 personnes, parmi lesquelles on compte 83 % d'actifs (76,1 % ayant un emploi et 6,8 % de chĂŽmeurs) et 17 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 16 emplois en 2018, contre 22 en 2013 et 33 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 65, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 58,4 %[I 10].

    Sur ces 65 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 12 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,5 % les transports en commun, 1,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Marcel en 2015.
    La chapelle Notre-Dame de-la-DĂ©livrance en 2015.
    Le lavoir de Guchan.
    Le moulin Ă  eau en 2021.

    Lieux et monuments

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'argent au lĂ©vrier dressĂ© contournĂ© de sable, colletĂ© avec sa laisse de mĂȘme, Ă  la bordure aussi de sable chargĂ©e de huit besants d'or.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-PyrĂ©nĂ©es - Michel Grosclaude, Jean-François Le Nail intĂ©grant les travaux de Jacques Boisgontier - Conseil GĂ©nĂ©ral des Hautes-PyrĂ©nĂ©es - Mission culture occitane - 4e trimestre 2000
    • Les sobriquets des villages aurois - Frantz-E. Petiteau - Editions Lacour - Cercle François Marsan - 3e trimestre 2003
    • Les vieilles inscriptions de la vallĂ©e d'Aure - AbbĂ© François Marsan - Editions Lacour

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[27].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[48].
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Guchan » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Guchan et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Guchan et BagnÚres-de-Bigorre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Guchan et Capvern », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Guchan », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 281-282.
    6. Carte IGN sous GĂ©oportail
    7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
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