Camparan
Camparan est une commune française située dans le sud-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron.
Camparan | |||||
Vue du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | BagnĂšres-de-Bigorre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Aure Louron | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Fines 2020-2026 |
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Code postal | 65170 | ||||
Code commune | 65124 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Camparanais | ||||
Population municipale |
55 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 50âČ 20âł nord, 0° 21âČ 21âł est | ||||
Altitude | Min. 790 m Max. 1 620 m |
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Superficie | 2,35 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Neste, Aure et Louron | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par divers petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Camparan est une commune rurale qui compte 55 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 115 habitants en 1851..
Ses habitants sont appelés les Camparanais.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Camparan se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 49 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 30 km de BagnÚres-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 29 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Guchan (1,1 km), Grailhen (1,1 km), Bourisp (1,7 km), Bazus-Aure (2,1 km), Estensan (2,3 km), Vielle-Aure (2,5 km), Sailhan (2,7 km), Azet (3,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Camparan fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].
Camparan est limitrophe de cinq autres communes dont Estensan Ă l'ouest par un simple quadripoint, Ă la Coume Escure.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le ruisseau de Cuhéret, constituant un réseau hydrographique de 1 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[9]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, la tempĂ©rature dĂ©croĂźt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nĂ©bulositĂ© minimale en hiver et maximale en Ă©tĂ©. Les vents et les prĂ©cipitations varient notablement selon le lieu[10].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « GĂ©nos », sur la commune de GĂ©nos, mise en service en 1969[14] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[15] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 7,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 483,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă 49 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă 12,6 °C pour 1981-2010[19], puis Ă 12,9 °C pour 1991-2020[20].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[21] : le « massif entre les Nestes d'Aure et du Louron » (2 749 ha), couvrant 16 communes du dĂ©partement[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [21] : la « Haute vallĂ©e d'Aure » (43 605 ha), couvrant 38 communes du dĂ©partement[23].
Urbanisme
Typologie
Camparan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [24] - [I 2] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (79,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (79,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (75,7 %), prairies (20,1 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,1 %)[26].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Logement
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 60[I 5].
Parmi ces logements, 53.8 % sont des résidences principales, 46.2 % des résidences secondaires 0.0 % des logements vacants.
Voies de communication et transports
Cette commune est desservie par les routes dĂ©partementales DâŻ25 et la DâŻ115.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Camparan est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[29]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2001 et 2009[30] - [27].
Camparan est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. Lâemploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. Dâabord le code forestier et lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent lâemploi du feu Ă moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur lâensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de lâair, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. LâĂ©cobuage est quant Ă lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales dâĂ©cobuage (CLE)[31]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[32].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a faible (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 45 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[27].
Toponymie
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[35] qui rapporte les dénominations historiques du village :
DĂ©nomination historique :
Ătymologie : probablement domaine antique formĂ© sur le nom de personnage latin Camparius et suffixe anum (< an en gascon).
Nom occitan : Camparan.
Histoire
Monographie
I
Camparan est une petite commune située sur le penchant d'une colline au Levant de cette jolie vallée, située au Sud du département des Hautes-Pyrénées, qu'on nomme le vallée d'Aure.
Elle est bornée au nord par le territoire de la commune de Guchan, à l'est par celui de la commune de Grailhen, au sud par celui de la commune d'Azet et à l'ouest par ceux des communes d'Azet, Estensan et Bourisp. Elle est distante du chef-lieu de canton de trois kilomÚtres, du chef-lieu d'arrondissement de quarante quatre kilomÚtres, et du chef-lieu du département de soixante quatre kilomÚtres.
Par sa situation, elle dĂ©couvre Ă l'Ćil du touriste, tout le pays compris entre CadĂ©ac et Saint-Lary, c'est-Ă -dire toute la vallĂ©e d'Aure proprement dite. Il peut suivre tout le mouvement de la vallĂ©e, pas un coin ne lui est cachĂ©, on dirait que, lors de la construction de ce village, on ait choisi cet endroit comme le plus propice Ă la contemplation des beautĂ©s paysagistes. Rien, en effet, de plus joli que d'assister tous les matins Ă ce rĂ©veil de la vallĂ©e oĂč les moindres pĂ©ripĂ©ties ne sauraient vous Ă©chapper. Rien de si attrayant que de constater, dans l'ensemble de la vallĂ©e, l'effervescence de la nature dont vous pouvez marquer pour ainsi dire, tous les jours, les degrĂ©s. Au milieu de la vallĂ©e, on suit avec intĂ©rĂȘt les mouvements capricieux de la Neste dont les replis tortueux vont en se modifiant, continuer leur course Ă travers la vallĂ©e Ă laquelle elle a donnĂ© son nom. C'est un spectacle bien intĂ©ressant de suivre les vĂ©ritables mĂ©tamorphoses que subit ce torrent car ça l'est un, dans le courant de l'annĂ©e. Triste et douce en Ă©tĂ© et en hiver arrosant de ses eaux bien faisantes les nombreuses et belles prairies qui le bordent, il devient au printemps, terrible et malfaisant. Ses eaux mugissantes et houleuses sĂšment partout l'effroi et la dĂ©vastation.
On voit Ă l'entrĂ©e des gorges de Saint Lary, s'avancer avec un bruit de tonnerre cette masse terreuse, ressemblant Ă un immense reptile dont les innombrables replis labourent la vallĂ©e au fur et Ă mesure qu'elle s'Ă©largit. Sa marche rapide et irrĂ©guliĂšre ressemble Ă la course vagabonde d'un cheval indomptĂ©. On le voit enfin reprendre son ancien lit et s'engager dans la gorge rocheuse de CadĂ©ac. Au riant tableau qui prĂ©cĂ©dait l'invasion de la Neste, en succĂšde un autre, sombre celui-lĂ ; les prairies ont disparu, les villages du fond de la vallĂ©e sont inondĂ©s, la vallĂ©e dans son ensemble ne prĂ©sente plus qu'un lac dont les bords sont recouverts de dĂ©bris de meubles que l'eau a arrachĂ©s aux malheureux habitants qui n'ont pu se soustraire Ă son passage, d'arbres abattus, de planches, de rochers que l'eau a transportĂ©s lĂ . Il faudra au pauvre cultivateur bien des jours, bien des sueurs pour rendre Ă sa terre, son ancienne valeur et sa beautĂ© disparue. Tout au fond de la vallĂ©e, on aperçoit les gorges profondes de Tramezaygues ; les prĂ©cipices affreux, les pics couronnĂ©s de neiges Ă©ternelles, les forĂȘts sombres de sapins ; de temps Ă autre, un bruit sourd appelle notre attention, oĂč on trouve dans un nuage de poussiĂšre qui nous annonce la chute d'une avalanche. Paysage grandiose dans sa nature sauvage.
Parmi ces Pics aux crĂȘtes hĂ©rissĂ©es, on remarque le Pic de Midi ou Cap de Mont, haut de 2.060 mĂštres, le Pic d'Aret haut de 2.940 mĂštres, le Pic de Tramezaygues haut de 2.548 mĂštres, le Pic de Las Aiguilles haut de 1.883 mĂštres. Un peu plus vers l'Ouest, presque en face de Camparan, s'ouvre le Val de Soulan qui se distingue de celui de Tramezaygues en ce que la culture de la terre y est plus accessible et dans l'absence presque complĂšte des forĂȘts de sapins. Ses pics sont aussi nus et aussi accidentĂ©s que les prĂ©cĂ©dents. On y remarque en principe le Pic Cabanouhaut de 2.580 mĂštres, le Pic de Som de Matte haut de 2.561 mĂštres. LĂ prennent naissance ces montagnes qui sĂ©parent le Bassin de la Garonne de celui de l'Adour. On remarque, en principe, de cette chaĂźne, le Pic d'Arbizon haut de 2.831 mĂštres auquel on fait suite la plantureuse montagne des Quatre VĂ©ziaux.
Le village de Camparan est bĂąti au milieu des propriĂ©tĂ©s particuliĂšres de ses habitants. A 22 mĂštres du village, prend naissance la riche forĂȘt de pins qui fournit aux besoins de la commune. Au milieu de la forĂȘt se trouve un large espace de terrain couvert de prairies naturelles qui contribuent efficacement Ă l'Ă©levage du bĂ©tail. Au dessus de la forĂȘt et recouvrant toute cette partie de la montagne, est une large pelouse servant de pacage. Le terrain, assez accidentĂ© au Sud et au Nord de la montagne, offre moins d'aspĂ©ritĂ©s dans la partie recouverte par le village, les propriĂ©tĂ©s et la forĂȘt, c'est-Ă -dire du Levant au Couchant. La nature des roches y est granitique, schisteuse et calcaire. Les marbres que l'on retire de ses carriĂšres sont assez jolis et d'une duretĂ© remarquable. A cause, sans doute, de la difficultĂ© de l'exploitation, ces carriĂšres ne sont guĂšre exploitĂ©es.
La plus grande partie du sol y est sablonneuse ; cependant grĂące aux soins dont il est l'objet, grĂące surtout au bon engrais, il est d'une redevance assez importante.
Les cours d'eau qui l'arrosent sont sans importance au point de vue du dĂ©bit normal qui ne s'Ă©lĂšve guĂšre Ă plus de 200 litres par minute. Les cours d'eau de Camparan sont les ruisseaux de CaubĂšre et la MĂ©da prenant leur source dans le mĂȘme endroit au sein de la forĂȘt et ayant Ă eux deux le dĂ©bit sus indiquĂ©. Au printemps ou en automne, il arrive parfois que des crues subites viennent interrompre leur monotonie ; ces crues ne durent guĂšre et les dĂ©gĂąts qu'elles occasionnent sont insignifiants.
Les eaux des fontaines, situées à l'Est de la commune, sont d'une fraßcheur et d'une salubrité étonnantes ; tandis que celles qui sont situées à l'Ouest, c'est-à -dire dans le bas fonds, sont lourdes, bilieuses, malfaisantes. Leur débit est régulier et n'est jamais troublé, ni par les pluies, ni par la fonte des neiges. L'eau est naturelle. Il n'y a, dans le territoire de la commune, aucune source ferrugineuse, sulfureuse.
L'altitude la commune est de 950 mĂštres, son climat est tempĂ©rĂ© ; on remarque, cependant, comme dans toutes ces rĂ©gions montagneuses, le passage brusque de la chaleur la plus accablante au froid le plus vif. Ces changements ont lieu mĂȘme en Ă©tĂ©.
Les vents dominants dans cette rĂ©gion sont les vents froids du Nord qui amĂšnent la neige en automne, hiver et printemps, et les vents chauds du Midi qui portent la pluie. Il serait peut-ĂȘtre plus exact de dire que ce sont plutĂŽt les vents du Nord-Ouest ou de l'OcĂ©an et les vents du Sud-Est ou d'Afrique. MalgrĂ© les diffĂ©rents et brusques changements de tempĂ©rature que l'on Ă©prouve, on peut dire que le climat de la vallĂ©e d'Aure est trĂšes salubre. L'air y est pur et frais, ses habitants robustes et forts.
II
Au recensement de 1886, la population de Camparan a atteint le chiffre de 91 habitants. Ce chiffre est stationnaire ; les naissances sont à peu prÚs en rapport avec les décÚs.
La commune ne compte qu'un seul groupe de maisons composé de 20 feux répartis dans 16 habitations.
L'administration municipale se compose d'un Maire, d'un Adjoint et de dix Conseillers municipaux ; elle a Ă son service pour l'exĂ©cution de ses dĂ©crets, deux gardes-champĂȘtres.
La commune est desservie par un vicaire pour les cultes ; elle relĂšve de la perception de Vielle-Aure et est desservie par le Bureau de Poste et le Bureau TĂ©lĂ©graphique de cette derniĂšre localitĂ© qui est en mĂȘme temps le chef-lieu de Canton.
La valeur du centime est de 4 F 04 et elle comptait en 1886 comme revenu ordinaire une somme de 3.015 francs.
III
Les principales productions de la commune de Camparan sont : le seigle, le froment, le maïs, les pommes-de-terre, le sarazin. la culture des prairies naturelles et des prairies artificielles couvre à peu prÚs les 2/3 de son territoire cultivé s'élevant à 147 ha 36 a 98 ca.
La principale culture est le blĂ© (seigle et froment) donnant en moyenne un rendement de 330 hectolitres. Le procĂ©dĂ© employĂ© Ă la culture des terres est l'emploi de la charrue (en fer et bois) traĂźnĂ©e par des bĂȘtes Ă cornes.
L'essence dominante de bois dans la commune est le pin. Elle compte encore quelques Ă©chantillons de chĂȘnes de hĂȘtres, de frĂȘnes, de peupliers. La forĂȘt a une Ă©tendue de 67 hectares. Son produit sert Ă l'alimentation des ressources communales. Elle est partiellement exploitĂ©e chaque annĂ©e, oĂč le partage en coupes ou lots que l'on vend au plus offrant.
La forĂȘt est soumise au rĂ©gime forestier, inspection d'Arreau, conservation de Tarbes ; le Garde-forestier, commis Ă la surveillance de la forĂȘt, a sa rĂ©sidence Ă Camparan. la commune possĂšde, en outre, une part de territoire indivis situĂ© Ă l'Est du sien. Ce territoire appartient aux cinq communes de Camparan, Bourisp, Azet, Estensan et Grailhen ; il a une superficie de 20 ha 41 a. Il est Ă©galement soumis au rĂ©gime forestier.
Les principales races d'animaux domestiques élevés dans la commune sont : la race bovine, la race chevaline et la race ovine.
Les principaux animaux sauvages servant Ă la chasse sont : le liĂšvre, le renard, la fouine, le chat sauvage et les divers oiseaux stationnaires ou de passage.
Camparan possÚde une carriÚre de marbres peu exploitée à cause de son accÚs difficile.
Les principaux chemins de la commune sont : le chemin de Guchan construit en 1861, le chemin de Bourisp (1872- 1878), le chemin d'Estensan (1862), le chemin de Grailhen d'ancienne date.
Les moyens de communication aves les endroits environnants sont particuliers ; il n'y a pas de service public Ă©tabli.
Enseignement
Instituteur depuis 1833.
La maison d'école a été construite en 1864, avec les fonds communaux. Elle est située à L'Est de la commune, faisant face au Midi. Elle comprend quatre chambres de dimensions à peu prÚs identiques. La salle d'école, située au rez-de-chaussée, compte 5 m 80 de large sur 5 de long et 3 m de haut.
Le matĂ©riel scolaire laisse Ă dĂ©sirer. Il devrait ĂȘtre renouvelĂ© en partie et augmentĂ©. La frĂ©quentation de l'Ă©cole est rĂ©guliĂšre. L'instruction est assez dĂ©veloppĂ©e dans la commune ; il n'y a pas d'illettrĂ©s.
Une bibliothĂšque populaire est en voie de formation. La commune ne possĂšde ni une Caisse des Ă©coles, ni une Caisse d'Epargne scolaire.
L'instituteur a un traitement de 900 francs. Il est logé dans la maison d'école.Cadastre napoléonien de Camparan
Le plan cadastral napoléonien de Camparan est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[37].
Politique et administration
Liste des maires
Historique administratif
Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée d'Aure, canton d'Arreau puis de Vielle-Aure (1790-2014)[38].
Intercommunalité
Camparan appartient à la communauté de communes Aure Louron créée au 1er janvier 2017 et qui réunit 47 communes.
Services publics
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[41].
En 2020, la commune comptait 55 habitants[Note 8], en diminution de 11,29 % par rapport à 2014 (Hautes-Pyrénées : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La commune ne compte que 54 habitants fixes, mais lors des saisons hivernales du ski ou au contraire estivales, les résidents peuvent monter jusqu'à 72. En effet, la moitié des habitations ne sont que des résidences secondaires.
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2019[44].
Ăconomie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 0 % | 4,3 % | 10,8 % |
DĂ©partement[I 7] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 38 personnes, parmi lesquelles on compte 91,9 % d'actifs (81,1 % ayant un emploi et 10,8 % de chÎmeurs) et 8,1 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 24 en 2013 et 13 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 32, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 70 %[I 10].
Sur ces 32 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 5 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
HĂ©raldique
Blasonnement :
D'azur Ă une tour dâargent posĂ©e sur un mont de sinople et surmontĂ©e d'un soleil d'or.
Commentaires : blason officiel vérifié auprÚs de la mairie. |
Voir aussi
Bibliographie
- Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées - Michel Grosclaude, Jean-François Le Nail intégrant les travaux de Jacques Boisgontier - Conseil Général des Hautes-Pyrénées - Mission culture occitane - 4e trimestre 2000
- Les sobriquets des villages aurois - Frantz-E. Petiteau - Ăditions Lacour - Cercle François Marsan - 3e trimestre 2003
- Les vieilles inscriptions de la vallĂ©e d'Aure - AbbĂ© François Marsan - Ăditions Lacour
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Camparan sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Camparan » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
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