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Grigny (métropole de Lyon)

Grigny est une commune française de la mĂ©tropole de Lyon, en rĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes. Les habitants de Grigny, appelĂ©s Grignerots ou Grignerotes, reprĂ©sentent 9 739 personnes en [2], sur un territoire de 593,99 hectares dont 43,46 ha de surface d'eau[3].

Grigny
Grigny (métropole de Lyon)
La place Jean JaurĂšs et sa tour.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes
Département Circonscription départementale du RhÎne
MĂ©tropole MĂ©tropole de Lyon
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Xavier Odo
2020-2026
Code postal 69520
Code commune 69096
DĂ©mographie
Gentilé Grignerots[1]
Population
municipale
9 739 hab. (2020 en augmentation de 2,2 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 694 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 36â€Č 33″ nord, 4° 47â€Č 26″ est
Altitude Min. 152 m
Max. 245 m
Superficie 5,75 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Localisation
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Grigny
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Grigny
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Grigny
Liens
Site web Site officiel de la mairie

    GĂ©ographie

    Situation

    En rouge le territoire de Millery qui a intégré Vernaison et la métropole, en bleu le territoire qui a rejoint Grigny.

    La ville de Grigny est situĂ©e au sud de Lyon Ă  environ 17 km. Elle se situe Ă  une altitude moyenne de 160 mĂštres environ. L'altitude minimum et maximum Ă©tant respectivement 152 m et 245 m. GĂ©ographiquement la latitude de Grigny est de 45.611 degrĂ©s Nord et sa longitude de 4.793 degrĂ©s Est.

    Elle est situĂ©e au bord du fleuve RhĂŽne et sur le coteau du Lyonnais au sud du dĂ©partement du RhĂŽne. Elle est Ă  proximitĂ© des dĂ©partements de l’IsĂšre et la Loire.

    Le , lors de la création de la métropole de Lyon, la commune absorbe une partie de Millery afin de créer un corridor territorial la reliant à la métropole[4].

    Certains quartiers de la commune sont assez pentus car ils sont situés sur le coteau.

    Lieux-dits

    • Les Arboras
    • Le Boutras
    • Chantelot
    • Badan
    • Le Vallon
    • Le Sablon
    • Les Gruizards
    • En Charmes
    • Charpenay
    • Ile du Grand Gravier
    • Plateau des Brosses et de Montmelippe

    Communes limitrophes

    Desserte routiĂšre

    La ville est traversée par 4 axes routiers plus ou moins importants :

    - d'une part Ă  l'ouest par la D386 (allant de Vourles Ă  Givors et qui continue jusqu'Ă  Condrieu plus au sud) qui se nomme Avenue Jacques Chirac depuis 2020.

    - d'autre part, elle est traversée d'Est en Ouest (Sud) par la D315 (allant de Irigny à Givors). Elle se compose de la rue Pierre Semard, de l'Avenue Jean Moulin, de la rue Bouteiller et de l'Avenue Marcelin Berthelot.

    - puis la D15E qui relie la D315 et la D386 (de l'Est vers l'Ouest). Elle se compose de l'Avenue Waldeck Rousseau et de l'Avenue du 19 mars 1962.

    - et la D117E qui part de Millery vers la D15E (du Nord vers le Sud). Elle se compose de l'Avenue de l’ÉgalitĂ©, de l'Avenue de la LibertĂ©, de la rue AmpĂšre et de la rue Charles de Gaulle.

    Par ailleurs, la ville de Grigny se compose de plus de 43 rues.

    Transports ferroviaires

    La ville possĂšde une gare desservie par des TER. Elle dessert notamment Lyon Perrache, Oullins (Station de mĂ©tro), Givors, Saint-Étienne et Firminy.

    Transports en commun

    La ville est desservie par le réseau TCL (Transports en Communs Lyonnais).

    Deux lignes de bus traversent la ville et permettent de venir d’Oullins (via Charly et Saint-Genis-Laval) ou de Givors :

    • Bus 80 > Grigny La Colombe < > Givors VallĂ©e du Gier
    • Bus 78 > Gare d'Oullins <> Gare de Givors Ville

    Itinéraire cyclable

    Via RhĂŽna en cours d'Ă©tude :

    Une premiĂšre Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur le tronçon de 18 km entre Pierre-BĂ©nite et Givors, mais un seul tracĂ© a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©, avec des Ă©tudes environnementales incomplĂštes dont une non prise en compte des crues du RhĂŽne de la part de la RĂ©gion, maĂźtre d’Ɠuvre, ainsi qu’un projet dĂ©coupĂ© en deux zones, faussant l’analyse de son impact dans un secteur naturel protĂ©gĂ© sur km environ. La commission d'enquĂȘte qui l’examinait dans le cadre de l’enquĂȘte publique prĂ©alable Ă  sa dĂ©claration d’utilitĂ© publique a motivĂ© un avis nĂ©gatif le 17 dĂ©cembre 2021.

    Cet avis fait partie du processus classique d’instruction des opĂ©rations de travaux. Et, comme d’autres avis, ils ont vocation Ă  en ajuster la maĂźtrise d’ouvrage.

    Cette dĂ©cision va entraĂźner du retard sur la rĂ©alisation du projet et l’impact « sur la mise en service de la ligne 3 des Voies Lyonnaises dont le tracĂ© emprunte ce tronçon de la ViaRhĂŽna. »

    Lundi 24 janvier 2022, la MĂ©tropole de Lyon s'est exprimĂ©e dĂ©favorablement sur le tronçon de piste cyclable entre Pierre-BĂ©nite et Givors Ă  la suite des avis de la commission d'enquĂȘte.

    Hydrographie

    Grigny est une ville qui s’étend le long de la rive droite du RhĂŽne. Elle est traversĂ©e Ă  l'ouest de la commune par le Garon (affluent du RhĂŽne) et le Mornantet (appelĂ© aussi le Ruisseau des LevĂ©es). Ce dernier est un ruisseau affluent du Garon en limite de commune avec Givors.

    Fleuve RhĂŽne Ă  Grigny.
    Fleuve RhĂŽne Ă  Grigny.

    Plusieurs niveaux de crues du RhÎne ont été répertoriés depuis le milieu du XIXe siÚcle sur l'ancienne tour du bac à traille prÚs de la voie ferrée[5]. Ils sont classés par ordre décroissant d'importance :

    • 1856 : le .
    • 1957 : le .
    • 1928 : le .
    • 1896 : le .
    • 1840 : le 1er novembre.
    • 1918 : le .
    • 1955 : le .
    • 1944 : le .
    • 1910 : le .
    • 1923 : le .

    Cinq repÚres de niveau de crue du Garon sont visibles : sur le mur de la salle Servanin[6], sur la promenade Jacques Brel[7] , sur le bùtiment OPAC[8], sur le pont SNCF[9] et sur le Pont SNCF Pressensé[10].

    Niveaux des crues sur l'ancienne tour du bac Ă  traille de Grigny.

    La surface des zones inondables représente environ 70 ha à Grigny[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Grigny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [12] - [13] - [14].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lyon, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 124 communes[15] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Lyon est la deuxiĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celle de Paris[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (58,3 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (56,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (34,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (21,4 %), cultures permanentes (11,7 %), eaux continentales[Note 3] (10,1 %), forĂȘts (8,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,1 %), prairies (5,4 %), mines, dĂ©charges et chantiers (2,3 %)[20].

    Selon le portail de l'artificialisation des sols et les donnĂ©es pour la pĂ©riode 2009-2020[21] ,on compte 119 745 m2 de nouvelles surfaces consommĂ©es sur cette pĂ©riode soit 2.02 % de la surface communale nouvellement consommĂ©e :

    • dont 102 055 m2 de surfaces consommĂ©es Ă  usage d'habitat,
    • dont 12 951 m2 de surfaces consommĂ©es Ă  usage d'activitĂ©,
    • dont 4 736 m2 de surfaces consommĂ©es Ă  usage mixte.

    Pour le territoire de Grigny, l'objectif "Zéro Artificialisation Nette" n'a pas été atteint entre 2011 et 2016 puisque 7,3 ha (soit 1,2% de la superficie totale du territoire) ont été artificialisés[22].

    D'aprĂšs l'observatoire des territoires, le nombre d'hectares artificialisĂ©s entre 2009 et 2019 est de 10,4 hectares soit 1,8 %[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom de la commune viendrait de grigne, une variété de pierre calcaire[25].

    Griniacum, Grinacus, Griniaco, Grinnaco, Grigneu, Grignieu [26]. "Grigny tire son nom de celui de Griniacum qui, sous l'époque romaine, paraßt avoir appartenu à la partie de Vienne, située sur le rivage occidental du RhÎne." [27]

    "Grigny a conservé le nom de ces célÚbres monastÚres (Griniacenses), qui, du temps de Sidone-Appolinaire, rivalisaient pour la grandeur et la discipline des Lérins"[28]

    La ville confirme en dans Le ProgrĂšs son envie de modifier le nom de la commune depuis avril 2014, Ă  long terme, en « Grigny-sur-RhĂŽne » pour Ă©viter toute confusion avec les trois autres Villes du mĂȘme toponyme, notamment Grigny, une commune homonyme de l'Essonne[29].

    Il s'agit d'une proposition qui avait Ă©tĂ© lancĂ©e le 4 avril 2014 par Robert Falletti, Ă  l’occasion de la mise en place du nouveau Conseil Municipal : "  Enfin, (disait-il) et pourquoi pas, pour marquer ce nouveau dĂ©part, cette nouvelle Ăšre, ne pourrait-on pas proposer un complĂ©ment au nom de notre commune, en l’appelant « Grigny-sur-RhĂŽne »".

    Cependant, on pouvait lire dans le journal de Grigny no 58 en octobre 2014 que le nom de « Grigny-sur-RhĂŽne », n’était pas arrĂȘtĂ©, les Grignerots pouvaient faire leurs propositions ou donner leur avis sur ce sujet.

    Le 13 octobre 2014 sur le réseau social de la commune, une consultation numérique en donnant son avis sur le passage de Grigny à Grigny-sur-RhÎne a généré 84 commentaires et 41 likes pour la réalisation de cette consultation. Les commentaires ont été majoritairement négatifs (39 commentaires négatifs contre 4 positifs et 1 ni pour/ni contre) lors de la consultation numérique.

    Le 23 octobre 2014, la commune a apporté une réponse, à la suite des nombreux échanges sur le passage de Grigny à Grigny-sur-RhÎne, à une question qui est souvent revenue dans les débats : "Quelles sont les incidences financiÚres pour la ville et donc pour mes impÎts ?"

    D'aprÚs la ville : "Aucune, en dehors du prix des panneaux à l'entrée de la ville pour lesquels nous pourrons mettre également à contribution le Grand Lyon...."

    On peut lire aussi que la Ville fait tourner une urne lors des réunions publiques et que celle-ci poursuivra ces consultations pour permettre au plus grand nombre de Grignerots de s'exprimer.

    Le 26 octobre 2014, une autre question auquel la Ville rĂ©pond : "Que vais je faire pour mes documents administratifs ?" D'aprĂšs la Ville : "Rien du tout, vous recevrez toujours votre courrier Ă  votre adresse dans la mesure oĂč le code postal ne change pas...."

    En 2015, le Conseil d’État a refusĂ© cette proposition estimant que les communes Ă©taient trop Ă©loignĂ©es gĂ©ographiquement
 Affaire Ă  suivre.

    En 2016, "les services de La Poste ont Ă©mis un avis favorable, de mĂȘme que le service des archives dĂ©partementales du RhĂŽne et de la MĂ©tropole qui nous disent que cela ne soulĂšve aucune difficultĂ© par rapport Ă  l'histoire de cette Commune"[30].

    Histoire

    L'occupation humaine du site de Grigny remonte à l'ùge du Bronze et s'avÚre constante tout au long de l'Antiquité. Des outils et armes datant de cette période et de celle de l'ùge du Fer ont été retrouvés lors d'un dragage du RhÎne[31].

    Les vestiges historiques, concentrĂ©s pour l’essentiel en centre-ville remontent pour les plus anciens au XIIe siĂšcle et pour les plus rĂ©cents au XVIIe siĂšcle. Par ailleurs, son chĂąteau, bĂąti en 1646 par Jean de Moulceau[31], est richement dĂ©corĂ© de peintures murales de la mĂȘme Ă©poque et dont la quantitĂ© et la qualitĂ© de conservation sont uniques en RhĂŽne-Alpes.

    Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du RhÎne[32].

    Galerie d'images et documents anciens

    HĂ©raldique

    Grigny
    Blason de Grigny Blason
    D’azur à un pigeon d’or
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Le blason est visible sur la façade de l'HÎtel de Ville.

    La colombe, le pigeon ou la tourterelle ont sensiblement le mĂȘme profil.

    D'aprĂšs le Dictionnaire archĂ©ologique et explicatif de la science du blason - Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901 :

    "COLOMBE. Oiseau toujours vu de profil. Symbole de la douceur, de l'union et de l'amour conjugal.

    Selon M. Wulson de la ColombiÚre, la Colombe indique la simplicité, l'innocence, la bonté, la paix et l'amour divin, tandis que d'aprÚs l'opinion de M. N. de Wailly, elle est tantÎt un signe d'innocence, tantÎt la représentation du Saint-Esprit.

    L'iconographie chrétienne l'admet comme l'emblÚme de l'innocence et de la simplicité.

    Une Colombe tenant au bec un rameau d'olivier désigne la paix.

    On cite, comme exemple, le blason de la famille de Savoye (Dauphiné et Belgique), qui porte : d'azur, à trois colombes d'argent."

    D'aprĂšs le Dictionnaire encyclopĂ©dique de la noblesse de France - Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842)  â€” Paris, 1816 :

    TOURTERELLE, subst. fém. On nomme ainsi dans l'art héraldique, la colombe quand elle est noire, c'est-à-dire de sable. Il y a cependant des Tourterelles d'un autre émail mais c'est qu'alors elles font allusion au nom de la famille qui les porte. Dans tout autre cas, on nomme colombes, celles qui ne sont point de sable.

    La Tourterelle est l'emblÚme de la simplicité, de la douceur et de l'union.

    Guyot des Herbiers, en l'Île-de-France : d'or, Ă  trois tourtereaux de sinople. Tartereau de Berthemont, en Champagne et en l'Île-de-France : de gueules, au chevron d'or, accompagnĂ© de trois tourterelles du mĂȘme, celles en chef affrontĂ©es. Devise : Infractus et fidelis.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Jean Estragnat Liste d'union
    républicaine
    Employé aux chemins de fer
    Émile Malfroy Directeur d'Ă©cole
    Jean Fayard Droite
    Jacques Reboul
    Adrien Dutartre[34] PCF Employé SNCF
    Décédé en fonction
    Louis Planchon[35] PCF Cheminot, gérant de coopérative
    Auguste Veyret[36] PCF Plùtrier-peintre, résistant
    Robert Malfroy DVD Médecin généraliste
    Fils d'Émile Malfroy, rĂ©Ă©lu en 1971
    Roger Tissot[37] PCF Instituteur puis directeur de collÚge en disponibilité
    Réélu en 1983 et 1989, démissionnaire
    René Balme PCF puis app. PCF
    puis PG puis FDG[38]
    Retraité SNCF, maire honoraire (2015)
    Conseiller communautaire du Grand Lyon
    RĂ©Ă©lu en 1995, 2001 et 2008
    En cours
    (au 19 novembre 2021)
    Xavier Odo UMP → LR Ancien principal de collùge[Note 4]
    Conseiller rĂ©gional d'Auvergne-RhĂŽne-Alpes (2021 → )
    Conseiller de la MĂ©tropole de Lyon (2014 → 2020)
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[39]

    Population et société

    Parc du RhĂŽne Grigny
    Vue du fleuve depuis le Parc du RhĂŽne

    L'existence de populations à Grigny semble remonter à l'époque pré- et protohistorique par les « trouvailles du Vieux Port » constituées d'objets de l'ùge du Bronze[40] - [41].

    Un dénombrement de la fin du XVIIe siÚcle comptabilise 120 familles dans le district.

    La population grignerote est historiquement marquĂ©e par le chemin de fer et la seconde guerre mondiale. Le tracĂ© approuvĂ© par l'ordonnance royale de 1827 traverse Grigny. « Les emplois crĂ©Ă©s arrivĂšrent Ă  point nommĂ© pour absorber la main d’Ɠuvre locale que la vigne et la chapellerie, sur le dĂ©clin, ne pouvaient plus employer » Ă©crit Édouard Brenot (source : "150 ans de chemin de fer Grigny-Badan"). Un fort apport de main d’Ɠuvre extĂ©rieure est nĂ©cessaire, au point que la population quadruple en un siĂšcle. De 893 habitants en 1819, Grigny passe Ă  3 547 habitants en 1921. La vie change Ă  Grigny avec la construction de nombreux nouveaux logements, d'une nouvelle Ă©cole et la crĂ©ation d'un dispensaire, d'un Économat et de la SociĂ©tĂ© coopĂ©rative de consommation.

    Autres rĂ©alisations spĂ©cifiques au monde cheminot, la protection mutuelle, les jardins du cheminot, le club sportif et l'union des artistes. La construction du triage de Badan implique, nĂ©anmoins, la disparition de la zone la plus fertile et la seule labourable de la Commune, ses seules terres cĂ©rĂ©aliĂšres. Enfin, c'est l'Ă©vĂ©nement ferroviaire qui a permis au Grignerot d'expĂ©rimenter la communautĂ© d'intĂ©rĂȘt et la lutte sociale. Les controverses sur le tracĂ© et sur le triage, par exemple, ont donnĂ© lieu Ă  l'expression de ces communautĂ©s d'intĂ©rĂȘt populaire ; la revendication de nouveaux droits sociaux de la part des cheminots est un autre exemple.

    Environ 80 associations sportives, culturelles, caritatives, socio-culturelles et institutionnelles sont dĂ©nombrĂ©es. Elles engagent la moitiĂ© de la population grignerote.

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[43].

    En 2020, la commune comptait 9 739 habitants[Note 5], en augmentation de 2,2 % par rapport Ă  2014 (RhĂŽne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9899289599041 3251 3951 3701 6391 690
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9161 7781 8981 8271 9922 1622 1472 1362 227
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 4942 4862 9583 6004 2964 6164 3564 0775 073
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    6 0287 99410 1778 1087 4987 8738 4778 5639 245
    2017 2020 - - - - - - -
    9 6629 739-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee Ă  partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Grigny fait partie de l'académie de Lyon. On compte un collÚge et des écoles primaires à Grigny :

    • CollĂšge Emile Malfroy
    • École Ă©lĂ©mentaire Roger Tissot
    • École Ă©lĂ©mentaire Joliot Curie et Marie Curie
    • École Ă©lĂ©mentaire Louis Pasteur (inaugurĂ© en 1959) : 1 499 m2 en 2020 > 1 831 m2 en 2022

    Économie

    Commerces et services

    En 2021, les Grignerots et Grignerotes disposent de plusieurs types de commerce sur la commune, voici la liste des types de commerce de la ville :

    • 3 Boulangeries
    • 4 Marchands de journaux et bureaux de tabac
    • 2 SupermarchĂ©s
    • 2 Épiceries
    • 1 HypermarchĂ©
    • 1 Cave Ă  vin
    • 1 Chocolaterie
    • 1 Pizzeria
    • 7 Restaurants
    • 1 Magasin de produits d'occasion
    • 1 Magasin d'Ă©lectromĂ©nager
    • 1 Fleuriste
    • 1 Blanchisserie
    • 1 Cuisiniste
    • 3 Pharmacies
    • 4 Salons de coiffure
    • 3 Banques
    • 1 Magasin de trottinettes
    • 1 Magasin d'optique
    • 1 Magasin de service du traitement de l'eau
    • 2 Magasins de matĂ©riaux de construction
    • 1 Magasin d'outillage
    • 1 Station-service
    • 2 Agences immobiliĂšres
    • 1 Clinique vĂ©tĂ©rinaire
    • une dizaine de garages de rĂ©paration automobile
    • une dizaine de menuiseries
    • ...

    Industries (anciennes)

    • Chapelleries[46]
    • FaĂŻenceries[47]
    • SĂ©riciculture : Ă©levage de vers Ă  soie dans les mĂ»riers [48] - [49] - [50] pour l'obtention du cocon, de dĂ©vidage du cocon, et de filature de la soie.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 27 269 €[51].

    Emploi

    Le taux d'activité des Grignerots ùgés de 15 à 64 ans est de 74,2 % (72,1 % dans le RhÎne). Les employés et ouvriers sont à part quasiment égale 40,4 % ; les professions dites intermédiaires 12,1 % ; les cadres et intellectuels supérieurs 3,4 % ; les artisans, commerçants et chefs d'entreprise 2 % ; les agriculteurs exploitants 0,2 %.

    L'activité économique la plus répandue est le secteur du commerce, des transports, des services divers, de la construction, puis du secteur administration publique, enseignement, santé, action sociale et enfin de l'industrie.

    D'aprÚs le Portail de l'artificialisation des sols[21], il est noté une stagnation de l'emploi entre 2012 et 2017 (-45 emplois).

    Sports

    Grigny possĂšde des infrastructures sportives municipales :

    • Stade et complexe sportif Planchon
    • Stade Jean Zay
    • Espace Gymnase Michel Favier
    • Gymnase Henri Colas

    La ville compte par ailleurs plusieurs associations sportives. L'association "Sauvetage et Joute de Grigny" possĂšde la particularitĂ© de pratiquer les joutes nautiques. C'est une activitĂ© sportive traditionnelle que pratiquent beaucoup de villages entre Lyon et Givors et mĂȘme au-delĂ  jusqu'Ă  Vienne. Elle pratique les joutes de la mĂ©thode lyonnaise. Chaque annĂ©e, des compĂ©titions sont organisĂ©es, dans le bassin destinĂ© Ă  cette activitĂ©.

    MĂ©dias

    En 2013, la commune de Grigny a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[52].

    Elle est aussi présente sur les différents réseaux sociaux : sur Facebook depuis 2012, Twitter depuis 2009, Youtube depuis 2017, LinkedIn depuis 2021 et sur Instragam.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Place Jean JaurĂšs Grigny Tour
    La place Jean JaurĂšs et sa tour
    La place du bourg au début du XXe siÚcle.
    Galerie reliant le chĂąteau Ă  l'Ă©glise entre 901 et 1902

    Patrimoine religieux

    • Chapelle des Arboras ou Chapelle Saint Joseph
    • Église Saint Pierre : Ancienne chapelle du XIIIe, remaniĂ©e au XVIIe (nef centrale et les deux nefs latĂ©rales)
    Salle des Brocarts, ancienne chambre de Jeanne du Clapier - HĂŽtel de Ville de Grigny

    Patrimoine civil

    Le chùteau occupé par Jeanne de Clapier au XVIIe siÚcle est aujourd'hui devenu l'HÎtel de Ville, doté d'une salle d'exposition et des peintures murales[54] (classement le 13/09/1984) que l'on peut visiter sur rendez-vous tout au long de l'année ou lors des Journées européennes du patrimoine[55].

    Façade arriÚre de l'HÎtel de Ville de Grigny

    Le Nymphée (édifice bùti autour d'une fontaine et autrefois décorée de statues) situé dans le parc faisait partie intégrante du chùteau[56].

    Les souterrains de Grigny (anciennes galeries de soutÚnement du parc à la Française) se situent sous les jardins de l'hÎtel de ville de Grigny (ancien chùteau). Autrefois il s'agissait de cellules pour les prisonniers[57].

    Ils forment un couloir long d’une vingtaine de mĂštres, neuf salles se dĂ©tachant sur les cĂŽtĂ©s. L'entrĂ©e principale des souterrains ouvre sur un petit hall, duquel monte une rampe qui mĂšne Ă  un premier niveau oĂč l'on dĂ©couvre les cellules au plafond voĂ»tĂ©.

    Autres éléments bùtis patrimoniaux

    • Centre de Loisirs Auguste Veyret
    • Les Eaux Vives : BĂątiment principal en U avec dĂ©pendances, le portail attenant et la tour ronde
    • Les Cazardes : maison bourgeoise
    • Maison bourgeoise aux allures de chĂąteau fortifiĂ© dans la rue Pierre SĂ©mard
    • PropriĂ©tĂ© Lamy : 2 bĂątiments sur la rue, la tour ronde, les murs et portails
    • Maison Ă  motifs gĂ©omĂ©triques avec deux volumes dans la citĂ© SNCF
    • Maison de Hameau Ă  l'Angle rue Jean Moulin / rue Caraca
    • Centre Edmond Chervet
    • Maison de maĂźtre dans le chemin du Recou avec le mur d'enceinte et les piles du portail
    • L'Ă©olienne (maison de retraite) et son mur d'enceinte
    • BĂątiment ferroviaire Rue Paul Langevin
    • La Rotonde de Grigny ou gare de triage de Badan, emblĂšme de la gare de triage ferroviaire de Badan[58] et les deux chĂąteaux d'eau.
    • On notera la prĂ©sence d'une tour de traille Ă  proximitĂ© du RhĂŽne, qui Ă  l'Ă©poque, permettait de traverser le fleuve dans une embarcation, le bac Ă  traille, en se dĂ©plaçant le long d'un cĂąble (la « traille »)[59].
    • On notera aussi la prĂ©sence d'ouvrage d'art : Aqueduc de la vallĂ©e du Garon[60] et Pont ferroviaire dit viaduc de la MĂ©diterranĂ©e, ou dit viaduc de Chasse ou dit viaduc de Givors, actuellement pont ferroviaire en arc [61].
    • Construit par un riche marchand lyonnais au XIXe siĂšcle, le manoir jadis appelĂ© "Les petites Cazardes" qui est dans le parc du Manoir. Cela concerne la Maison de MaĂźtre, des dĂ©pendances, le mur d'enceinte, les dĂ©pendances dans le parc dont le pigeonnier et les Ă©curies. Au XXe siĂšcle, le Manoir devient un restaurant puis la ville de Grigny en devint propriĂ©taire en 1979[62].
    • La tour mĂ©diĂ©vale avec le porche et un bĂątiment quadrangulaire attenant
    • DerriĂšre l'Ă©glise se trouve un mur d'enceinte : le mur du Vingtain, du nom de l'impĂŽt qui a permis sa construction et qui reprĂ©sentait un vingtiĂšme des rĂ©coltes.
    • Cabanes en pierre et pisĂ©, vestiges agricoles sur le Plateau
    • École Tissot, rue Bouteiller
    • École Gauguin (ensemble de la citĂ© SNCF)
    • Ferme Poulenard
    • Des rĂ©alisations plus contemporaines issues des diffĂ©rents symposiums de sculpture sont Ă©galement disposĂ©es dans la ville.

    PĂ©rimĂštre d'intĂ©rĂȘt patrimonial

    • Le Bourg
    • CitĂ© SNCF : Il existe toujours, prĂšs de la gare de triage de Badan, une citĂ© SNCF datant des annĂ©es 1930, tĂ©moignant de l’activitĂ© cheminote qui caractĂ©rise Grigny depuis plus de 150 ans. Dans les annĂ©es 1990, la municipalitĂ© a commandĂ© une Ă©tude visant Ă  rĂ©habiliter ce secteur et a participĂ© Ă  la rĂ©novation des façades des rues Couriot, Cordier, Darcy et PressensĂ© ; ce qui lui vaut, en 1997, de gagner le prix « Choisissez vos couleurs ».

    Patrimoine culturel

    • La joute
    • MĂ©diathĂšque LĂ©o FerrĂ© : bibliothĂšque, espace multimĂ©dia ou numĂ©rique, salle de travail
    • La "Maison Hosotte"[63]
    • CitĂ© d’artistes
    • Centre Edmond Chervet

    Patrimoine naturel

    Les espaces agricoles (A) et naturels (N) reprĂ©sentent 43,3 % de la surface communale, soit 257,30 hectares.

    Une partie de la forĂȘt communale est gĂ©rĂ©e par l'ONF depuis 2020.

    Une partie des espaces agricoles du plateau sont classés par la commune et la Métropole en PENAP depuis février 2014.

    > PENAP : Protection des espaces naturels et agricoles périurbains

    > Zone protégée et gérée :

    > Zone naturelle d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique :

    • LĂŽne des Arborats : ZNIEFF de type I [66]
    • Vieux-RhĂŽne entre Pierre-BĂ©nite et Grigny : ZNIEFF de type I[67]
    • Ensemble fonctionnel formĂ© par le moyen-RhĂŽne et ses annexes fluviales : ZNIEFF de type II[68]
    • Zones humides : Zone humide du Vallon ; LĂŽne des Arboras - HĂ©ronniĂšre de Grigny ; LĂŽne des Arboras - Foret alluviale des Arboras ; Bord de RhĂŽne Grigny ; Espace Nature des Iles et LĂŽnes du RhĂŽne a l'aval de Lyon

    > Évaluation et historique de l'Ă©tat Ă©cologique du Garon

    > EspÚces faunistiques remarquables (protégées et/ou ayant un statut défavorable de conservation UICN) de la commune :

    > EspÚces floristiques remarquables de la commune : environ 17 espÚces d'orchidées, Butome en ombelle, Linaire des champs...

    Mares dans l'Espace nature des Îles et Lînes du Rhîne (Entre Grigny et Vernaison).
    Mares dans l'Espace nature des Îles et Lînes du Rhîne (Entre Grigny et Vernaison).

    Jardins familiaux, partagés et d'insertion

    • Les 4 jardins familiaux : le jardin SNCF, le jardin Gilbert Bernard, le jardin Jean Moulin et le jardin du 8 mai
    • Le jardin partagĂ© : Jardin du centre social de Grigny
    • Le jardin d'insertion : Les potagers du Garon

    Squares et parcs urbains

    Parc du RhĂŽne Ă  Grigny (MĂ©tropole de Lyon).
    Parc du RhĂŽne Ă  Grigny (MĂ©tropole de Lyon).
    Parc du Manoir Grigny RhĂŽne
    Le Parc du Manoir réalisé en 1895
    • Square du Garon
    • Square Robert-Falletti, inaugurĂ© en 2019
    • Parc du Manoir : moins de deux hectares environ avec un plan d’eau central
    • Parc du RhĂŽne
    • Parc Auguste Veyret et son verger conservatoire
    • Parc du ChĂąteau ou de la Mairie : il se partage entre jardin Ă  la française et zones plus librement arborĂ©es.

    Vins de Grigny

    Le Coteaux du Lyonnais est un label français AOC (Appellation d'Origine ContrÎlée) et un label européen AOP (Appellation d'Origine Protégée).

    La ville de Grigny est une commune française ayant l'autorisation de produire les vins suivants :

    • le Coteaux du Lyonnais blanc
    • le Coteaux du Lyonnais blanc nouveau
    • le Coteaux du Lyonnais rosĂ©
    • le Coteaux du Lyonnais rosĂ© nouveau
    • le Coteaux du Lyonnais rouge
    • le Coteaux du Lyonnais rouge nouveau

    EspĂšces envahissantes et espĂšces exotiques envahissantes

    Les espĂšces exotiques envahissantes sont considĂ©rĂ©es depuis une dizaine d’annĂ©es comme l’une des plus grandes menaces pour la biodiversitĂ©. BĂ©nĂ©ficiant depuis 2017, d’une stratĂ©gie nationale relative aux espĂšces exotiques envahissantes, en dĂ©clinaison du rĂšglement europĂ©en, cette prĂ©occupation avait prĂ©cĂ©demment Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e au sein de la StratĂ©gie nationale pour la biodiversitĂ©, comme un engagement fort du Grenelle de l’Environnement. Ces espĂšces Ă  Grigny sont nombreuses :

    • EspĂšces animales envahissantes : 6

    Ragondin, TrachĂ©myde Ă©crite (Tortue de Floride), Écrevisse de Californie, Moustique tigre, Frelon asiatique, Punaise diabolique

    • EspĂšces vĂ©gĂ©tales envahissantes (PIFH, 12/2021) : 41

    Érable negundo, Faux-vernis du Japon, Ambroisie annuelle, Bident feuillĂ©, Arbre Ă  papillon, Datura officinale, ÉlodĂ©e Ă  feuilles Ă©troites, Conyze du Canada, Galinsoga ciliĂ©, FĂ©vier d'AmĂ©rique, Impatience de Balfour, Balsamine Ă  petites fleurs, Vigne-vierge commune, RenouĂ©e du Japon, RenouĂ©e de BohĂȘme, Robinier faux-acacia, SĂ©neçon sud-africain, Solidage du Canada, Solidage gĂ©ant, Lampourde d'Italie, Aster Ă  feuilles de Saule, Paspale Ă  deux Ă©pis...

    Lorsqu’elles deviennent envahissantes, ces espĂšces exotiques peuvent modifier les Ă©cosystĂšmes et amoindrir la biodiversitĂ© indigĂšne.

    Une application, simple d'utilisation, permet de reconnaßtre plusieurs insectes invasifs afin de déclarer leur présence : Agiir

    ÉvĂ©nements Ă  Grigny

    La ville de Grigny est riche de nombreux évÚnements qui rythment la vie des habitants tout au long de l'année. Grùce à un tissu associatif dense et une politique sportive et culturelle dynamique, la ville est trÚs souvent animée.

    Quelques événements phares :

    • La joute : Elle fait partie depuis des siĂšcles de l’histoire rĂ©gionale et est inscrite au patrimoine culturel immatĂ©riel de l'humanitĂ©. Elle se dĂ©roule au bassin de joutes dans le parc du RhĂŽne organisĂ© par l'association "Sauvetage et Joute de Grigny".
    • La Guinguette des Singes : CrĂ©e en 2015, elle est organisĂ©e par l'association "Les Singes" qui partagent et crĂ©ent des Ă©vĂšnements originaux et conviviaux. PĂ©riode : septembre
    • Le Trail intercommunal Entre LĂŽnes et Coteaux : InitiĂ© en 2016, ce trail rĂ©alisĂ© avec les communes de Vernaison, Charly, Millery et Montagny est devenu une rĂ©fĂ©rence locale pour les amateurs de course en milieu urbain et naturel. PĂ©riode : octobre.
    • Les Nuits du ChĂąteau : CrĂ©Ă© en 2015, le festival des Nuits du ChĂąteau est un Ă©vĂšnement culturel pluridisciplinaire biennal. Avec pour objectif de valoriser le patrimoine local, et notamment le ChĂąteau XVIIe siĂšcle, les festivitĂ©s ont gĂ©nĂ©ralement lieu le troisiĂšme week-end du mois de juin les annĂ©es impaires.
    • Le marchĂ© du petit sorcier : LancĂ© en 2019, le marchĂ© du petit sorcier a rĂ©uni plus de 15 000 personnes sur une journĂ©e. D'abord lancĂ© pour faire vivre le petit marchĂ© dominical, ce marchĂ© est aujourd'hui trĂšs apprĂ©ciĂ© des fans d'une cĂ©lĂšbre saga littĂ©raire et cinĂ©matographique. PĂ©riode : octobre.

    Prix, chartes, labels et pratiques

    Janvier 2014 : Labellisation “Ecocert” du restaurant municipal de niveau 1[72] - [73]

    Mars 2014 : Engagement dans la charte “zĂ©ro pesticide dans nos villes et villages”[74]

    Mars 2014 : Développement de la démarche participative sur les questions environnementales[75]

    • Janvier 2014 : adhĂ©sion Ă  la charte rĂ©gionale « ZĂ©ro pesticide dans nos villes et nos villages »
    • Avril 2016 : extinction de l'Ă©clairage public entre 23h30 et 5h30 dans certains quartiers et sur certains axes routiers de la Commune
    • 2018 : Selon Greenpeace France "Au Menu des cantines", Grigny propose 1 repas vĂ©gĂ©tarien 1 fois par semaine (soit un repas sans viande ni poisson est servi chaque semaine Ă  la cantine. Ou bien, la cantine propose chaque jour une option vĂ©gĂ©tarienne).
    • 2019 : Selon Greenpeace Lyon "Trop de viande dans les cantines de l’agglomĂ©ration lyonnaise", Grigny arrive en tĂȘte dans le Grand Lyon car elle propose le plus de repas vĂ©gĂ©tariens avec aussi 11 Ă  20 produits bio/mois[76] - [77].
    • Label "Ville active & sportive" : Niveau 2[78]. Le label « Ville Active & Sportive » est accordĂ© pour une durĂ©e de 3 ans.
    • Edition 2019-2020 : ANPCEN - Label National "Villes et Villages ÉtoilĂ©s" : Grigny a 1 Ă©toile[79].
    • Janvier 2020 : l'Association CANOL remet Ă  la ville de Grigny un "certificat de bonne gestion" aprĂšs notation du niveau et de l'Ă©volution des dĂ©penses, de la dette et de la fiscalitĂ© locale. Elle est 6e sur les 59 communes de la MĂ©tropole de Lyon.
    • 2020 : Label "Terre saine" Commune sans pesticides[80]
    • Janvier 2021 : Label « CitĂ©s Ă©ducatives »[81]
    Grigny illustrĂ© par JoannĂšs Drevet (1854–1940).

    Jumelage

    2000 : Jumelage coopĂ©ration Grigny (RhĂŽne) – Koupela (Burkina Faso)[82] - [83]

    29 avril 2015 : Jumelage de Ville de Grigny et de la municipalité de Wettenberg en Allemagne

    Personnalités liées à la commune

    Jean Marchat, acteur français, y est né le et mort à 64 ans.

    Jules HOSOTTE, célÚbre pùtissier, qui exerça dans la commune de Grigny de 1951 à 1986.

    Cette ancienne pùtisserie est restaurée et tenue par les Amis du Vieux Grigny.

    Citoyen d'honneur de la ville de Grigny

    Le samedi 16 mai 2009, la ville de Grigny (69) a nommĂ© officiellement Salah Hamouri Citoyen d’honneur[84].

    Cette distinction a Ă©tĂ© accordĂ©e Ă  ce franco-palestinien, qui avait Ă©tĂ© condamnĂ©, sans preuve ni tĂ©moin Ă  purger une peine de 7 ans de prison en IsraĂ«l pour « dĂ©lit d’intention » d’attentat[85].

    Le conseil municipal de Grigny, Ă  l’unanimitĂ©, avait pris cette dĂ©cision sur proposition de la majoritĂ© municipale qui Ă©tait un acte politique fort.

    C'Ă©tait une façon pour la municipalitĂ© de lui apporter un soutien, voire une protection symbolique, mĂȘme si elle n’a guĂšre de moyens d’intervention en matiĂšre internationale.

    Une cĂ©rĂ©monie s’était dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence de Denise Hamouri, mĂšre de Salah Hamouri ; Mme Noha RASHMAWI, reprĂ©sentante de la dĂ©lĂ©gation de la Palestine en France ; M. Daniel VOGUET, reprĂ©sentant du ComitĂ© national de soutien Ă  Salah HAMOURI ; les reprĂ©sentants du PCF, du PG, du PS ; les mouvements et associations de soutien Ă  la Palestine ; le ComitĂ© dĂ©partemental de soutien Ă  Salah HAMOURI ; CAPJPO Europalestine, L’UJFP (Union Juive Française pour la Paix), Kamel Kabtane, recteur de la mosquĂ©e de Lyon ; le collectif des 108, le conseil municipal de Grigny


    Un acte symbolique qui a permis de médiatiser le cas de ce militant politique injustement emprisonné dans les prisons israéliennes[86].

    Un rassemblement solennel avait Ă©tĂ© organisĂ© par la Ville le samedi 13 mars 2010 sous le portrait de Salah Hamouri, affichĂ© Ă  l’HĂŽtel de Ville, en triste cĂ©lĂ©bration de son 5e anniversaire de dĂ©tention infondĂ©e[87].

    Il a été libéré le 18 décembre 2011.

    Le 24 avril 2012, Salah Hamouri, aprĂšs la rĂ©ception officielle Ă  l’HĂŽtel de Ville de Grigny (RhĂŽne), a Ă©tĂ© invitĂ© au Centre Brenot pour recevoir un accueil chaleureux de la population grignerote. Il a partagĂ© son tĂ©moignage, son combat, exprimĂ© sa gratitude envers tous ceux et celles qui se sont mobilisĂ©s pour le dĂ©fendre lui et les milliers de prisonniers palestiniens, hommes, femmes et enfants emprisonnĂ©s dans les prisons israĂ©liennes avec ou sans jugement et pour des motifs fallacieux derriĂšre lesquels s’imprime en rĂ©alitĂ© le dĂ©lit d’opinion[88].

    En 2017, il a Ă©tĂ© de nouveau arrĂȘtĂ© et dĂ©tenu pendant treize mois sans procĂšs[89].

    En 2020, il a Ă©galement fait l’objet d’une incarcĂ©ration pendant neuf semaines avant d’ĂȘtre libĂ©rĂ© « sous condition » dans des termes vagues[90].

    Depuis 2020, il se bat devant les tribunaux israĂ©liens contre une tentative de le faire bannir de JĂ©rusalem, et il se trouve aujourd’hui sur le point d’ĂȘtre expulsĂ© dans le cadre de ce que la FĂ©dĂ©ration internationale des droits humains a qualifiĂ© de campagne dĂ©libĂ©rĂ©e de « harcĂšlement judiciaire ». Il a notamment Ă©tĂ© empĂȘchĂ© de se rendre en France pour voir sa femme, Ă  l’exception d’un laissez-passer de deux semaines qui lui a Ă©tĂ© accordĂ© pour assister Ă  la naissance de son deuxiĂšme enfant en avril 2021[91].

    Personnalité Pays Débat Statut Délibération Photo
    Salah Hamouri Palestine 13 mai 2009 Adopté

    Le 10 mars 2022, Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, a été placé en détention administrative, sans inculpation ni jugement, pour une période de quatre mois[92].

    La FĂ©dĂ©ration internationale pour les droits humains (FIDH) et la Ligue des droits de l’homme (LDH) ont dĂ©posĂ© une plainte, mardi 5 avril 2022, auprĂšs du parquet de Paris, contre la sociĂ©tĂ© de cyberespionnage israĂ©lienne NSO au nom de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri[93] - [94].

    Regroupement

    En novembre 2005, les communes de Givors et de Grigny ont soumis leur candidature à l'adhésion au Grand Lyon aprÚs consultation de la population pour Givors, par délibération du conseil municipal à Grigny. Le conseil communautaire a voté son accord à ces candidatures. Les deux villes ont rejoint le Grand Lyon le .

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Xavier Odo a été principal de collÚge jusqu'en 2018.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    2. « Comparateur de territoire − Comparez les territoires de votre choix - RĂ©sultats pour les communes, dĂ©partements, rĂ©gions, intercommunalitĂ©s... | Insee », sur www.insee.fr (consultĂ© le )
    3. « Cahier communal »
    4. « DÉCRYPTAGE : Les nouvelles "mĂ©tropoles", c'est quoi ? », sur francebleu.fr, vendredi 2 janvier 2015 Ă  16h34 (consultĂ© le ).
    5. « RepÚre de crue Rue Adrien Dutartre »
    6. « RepÚre de crue 2003 du Garon »
    7. « RepÚre de crue Promenade Jacques Brel »
    8. « RepÚre de crue Bùtiment OPAC »
    9. « RepÚre de crue Pont SNCF »
    10. « RepÚre de crue Pont SNCF Préssensé »
    11. Préfecture du RhÎne, « Note de présentation du Plan de Prévention des Risques de la Commune de Grigny »,
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
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    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    25. Jean Coste, Dictionnaire des noms propres : toponymes et patronymes de France : quelles origines, quelles significations ?, Paris, Armand Colin, , 701 p. (ISBN 2-200-26969-2), p. 470.
    26. J. B. Monfalcon, Histoire monumentale de la ville de Lyon: Description de Lyon, Communes rurales, (Typographie de Firmin Didot.), À la bibliothùq. de la ville, (lire en ligne)
    27. Leónard Boitel, Album du Lyonnais: villes, bourgs, villages, églises et chùteaux du département du RhÎne, Imprimerie de L. Boitel, (lire en ligne)
    28. Annuaire administratif et commercial de Lyon et du département du RhÎne, P. Mougin-Rusand, (lire en ligne)
    29. Nicolas Ballet, « RhĂŽne. Grigny doit-elle changer de nom ? Au bar, des clients plutĂŽt “pour” », sur www.leprogres.fr (consultĂ© le )
    30. « ProcÚs-verbal de la séance publique du Conseil métropolitain du 21 mars 2016 »
    31. Édouard Brenot, L'histoire de Grigny-en-Lyonnais, Lyon, L'Imprimerie des Beaux-Arts J. Tixier et fils, , 383 p., « Époque protohistorique et gallo-romaine », p. 16-23
    32. MĂ©tropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
    33. Notice GERBOUD François, Joseph par Justinien Raymond, version mise en ligne le 30 juin 2008, derniÚre modification le 12 janvier 2009
    34. Notice DUTARTRE Adrien, EugĂšne par Laurent Gonon, version mise en ligne le 26 octobre 2017, derniĂšre modification le 26 octobre 2017
    35. Notice PLANCHON Louis, Ernest par Laurent Gonon, version mise en ligne le 25 juillet 2017, derniĂšre modification le 25 juillet 2017
    36. Notice VEYRET Auguste par Maurice Moissonnier, Laurent Gonon, version mise en ligne le 31 mars 2016, derniĂšre modification le 25 juillet 2017
    37. Notice TISSOT Roger, Charles par Jacques Girault, version mise en ligne le 14 mars 2016, derniĂšre modification le 21 mars 2021
    38. Robin D'Angelo, « Municipales : Le maire qui voit des complots partout à nouveau investi par le Front de gauche », sur StreetPress, (consulté le ).
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