Vernaison
Vernaison est une commune française, de la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le Sud-Est de la France.
Vernaison | |||||
La mairie, square Louis Vernay. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
Département | Circonscription départementale du Rhône | ||||
MĂ©tropole | MĂ©tropole de Lyon | ||||
Arrondissement | Lyon | ||||
Maire Mandat |
Julien Vuillemard 2020-2026 |
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Code postal | 69390 | ||||
Code commune | 69260 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Vernaisonnais | ||||
Population municipale |
5 105 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 267 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 38′ 55″ nord, 4° 48′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 155 m Max. 280 m |
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Superficie | 4,03 km2 | ||||
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
MĂ©tropolitaines | Lones et Coteaux | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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Liens | |||||
Site web | Site de la commune | ||||
Ses habitants sont appelés les Vernaisonnais.
GĂ©ographie
Situation
La commune est située à environ 15 km au sud de Lyon, sur la rive droite du Rhône. Les communes limitrophes de Vernaison sont : Irigny, Solaize, Sérézin-du-Rhône, Millery, Grigny et Charly.
Selon la classification de l'INSEE, c'est une commune urbaine qui fait partie de l'unité urbaine de Lyon ; elle n'est séparée de la commune-centre que par Irigny et Pierre-Bénite.
Territoire
Son territoire est réparti entre deux grandes zones :
- celle des bords du Rhône et des îles, tournée vers le fleuve, mais aussi menacée par ses crues, même si depuis l'édification du barrage de Pierre-Bénite, elles sont devenues moins violentes ;
- celle des collines vouée à l'agriculture, principalement à l'arboriculture.
L'île de la table ronde — qui n'est pas sur le territoire de la commune de Vernaison mais sur celui des communes voisines d'Irigny, Ternay et Feyzin — et l'île de la Chèvre, sont un site protégé avec une faune et une flore typique des milieux du Rhône. Le programme de réhabilitation débuté dans les années 1990 a permis de redonner une nouvelle jeunesse aux « lônes », nom donné aux bras morts du Rhône qui accueillent de nombreuses variétés de poissons. On y trouve des espèces protégées, assez étonnantes si près de Lyon, comme le castor, le martin pêcheur ou le milan noir.
En 1998, dans une étude sur la vallée du Rhône, Jacques Bethemont indiquait que Vernaison se trouve sur une frontière géographique. Au nord de la ligne Vernaison-Saint-Genis-Laval, les communes consacrent plus de 60 % de leur terre à des activités non agricoles, alors qu'au sud, les taux sont inférieurs à 30 %[1]. La même étude indique aussi que les terres de Vernaison sont de moins en moins agricoles.
Le , lors de la création de la métropole de Lyon, la commune absorbe une partie de Millery afin de créer un corridor territorial reliant Grigny à la métropole[2].
Climat
En 1883, Lyon-Revue remarquait que Vernaison est connue pour sa végétation variée et surtout pour la douceur de son climat[3].
Urbanisme
Transports
Vernaison est relié à :
- La station de métro Oullins par la ligne 18 (bus) des TCL. Cette ligne de bus est une des plus anciennes du Grand Lyon (1906), elle dessert Vernaison depuis 1980.
- Lyon (Place Bellecour) par la ligne 15E (bus) des TCL.
- Givors par la ligne 78 (bus) des TCL.
- Saint Genis Laval par la ligne 78 (bus) des TCL.
- Lyon-Perrache par la gare de Vernaison sur la ligne SNCF Lyon-Saint-Étienne/Lyon (temps de trajet 13 minutes).
Toponymie
L'étymologie du nom de la commune est mal connue, cependant, on peut reconnaître le nom Verne (aulne), arbre très présent dans les milieux humides.
Histoire
Vue d'ensemble
- Préhistoire
À l'âge du bronze, des fondeurs de bronze s'installent le long du Rhône. On a retrouvé plusieurs de leurs dépôts entre Lyon et Vienne. À Vernaison en 1856 on a mis au jour un de ces dépôts, appelé trésor de Vernaison. Ce trésor, visible au musée gallo-romain de Fourvière à Lyon, est assez important, étant constitué de 13 haches, 5 poignards, 14 épingles, plusieurs faucilles et d'autres objets de cette époque.
- Moyen Ă‚ge
- 1153 : première mention du nom de Vernaison (Veyrneyson) dans un document écrit.
- 1213 : fondation de la paroisse par Johan Rufus, abbé de l'abbaye d'Ainay (Lyon). La paroisse de Vernaison restera une annexe de Charly jusqu'à la Révolution française.
- XIIIe siècle : péage sur le Rhône à la tour de « Genetière » (aujourd'hui Tour de Millery)
- XIVe siècle : construction de maisons en pisé et galets issus du fleuve.
- XVe siècle : culture vinicole
- 1439 : les moines bénédictins quittent le lieu et cèdent les terrains à des bourgeois lyonnais.
- Fin du XVIIIe siècle
- 1787 : Ouverture de la fabrique d'indiennes par 3 Genevois, du nom de Guillon, Paris et Chaland[4]. Cette fabrique emploie 60 personnes contremaitre et dessinateurs inclus ; presque tous ces employés sont originaires de Suisse et protestants[5]. Les produits fabriqués ne consistent qu'en mouchoirs assez communs, vendus dans les départements limitrophes[6]. Au début du XIXe siècle, la fabrique Chaland emploie 144 ouvriers[7].
- 1791 : Vernaison devient une paroisse autonome.
- 1793 : au début de la République, la région est touchée par la guerre civile entre les royalistes de l'« armée lyonnaise », et les soldats républicains. Les habitants et mariniers de Vernaison prennent part à ces affrontements. Les républicains ayant été chassés de Pierre-Bénite, ils tentent de passer le Rhône à Vernaison en établissant un pont de bateaux. Une partie des habitants prend les armes et tirent sur neuf « pennelles » déjà en place. Trois de ces bateaux-pont coulent. Le combat dure plus de vingt minutes. Le maire de Vernaison, accompagné de mariniers, part alors à l'assaut au cri de « A l'abordage, vivent les Lyonnais ! ». Les soldats de la Convention fuient et rejoignent l'autre rive[8].
- XIXe et XXe siècles
- XIXe siècle : Vernaison a, alors, une grande activité fluviale. La ville compte trois ports. De nos jours, les seules traces de ces ports restent des noms de rues : port Rave, port Perret et port Puys. Le village abrite, alors, la seconde gare entre Lyon et Saint-Étienne. Elle comporte de nombreuses maisons de campagne. Les chemins de fer note de nombreux mouvements de voyageurs dans cette gare[9].
- 1836 : Le , mouvement social important chez les ouvriers de la fabrique d'indiennes. Ils quittent leur travail et vont proposer leur service Ă d'autres entreprises[10].
- 1860 : En septembre, la société des providences agricoles ouvrent une maison pour enfants miséreux. Ces derniers peuvent y rester jusqu'à leur première communion. Les Providences leur donnent une éducation simple et rustique en lien avec leur futur métier : cultivateurs. En 1861, 36 enfants sont comptés dans cette maison. Les Providences sont dirigés par des frères agriculteurs[11].
- 1843 : Le 8 octobre, une lettre pastorale annonce l'ouverture d'un hospice pour les prêtres, sous le vocable de Saint-François-de-Sales. L'archevêque de Lyon, Mgr de Bonald, fut à l'initiative de la création de ce lieu de repos, où il y avait ses habitudes[12].
- 1887 : Création d'une des premières associations du sport nautique, nommé « Joutes », encore pratiqué de nos jours
- 1919 : Création de la société Chocolaterie Fine et Confiserie du Rhône[13]. Tout au long du XXe siècle cette société va fabriquer des chocolats à Vernaison. À travers sa marque Chocolats fins le Rhône[14], cette chocolaterie a séduit ses adeptes avec son « vrai malakoff », puis le « malakoff doré », le « noisetta », le « melhor », les « vonettas », le « cabello », le « superhone ». En 1936, la société est cotée en bourse[15]. La fabrique est encore présente dans les années 1960, on retrouve de nombreux supports publicitaires du milieu du XXe siècle. La chocolaterie vernaisonnaise a fermé ses portes en 1967.
- 1995 : Programme de mise en valeur des lĂ´nes
- 2003 : Ouverture du pĂ´le de la petite enfance
Le Grand Lyon disparaît le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[16].
DĂ©pĂ´t de bronze de Vernaison
La découverte des objets en bronze de Vernaison a été faite en [17] dans la propriété du maire de l'époque, M. Donat. Le rapport de cette découverte fut établi par M. A. Commarmond, inspecteur divisionnaire de la Société française d'archéologie. Le champ de la découverte portait le nom des Garennes. C'est au moment de retourner la terre que les fermiers découvrirent à 60 cm de profondeur, deux vases distants de 20 mètres. Ces deux vases, faits d'argile et de gravier blanc, avaient une taille de 40 cm de haut pour 35 cm de diamètre. Les vases cassés montrèrent un contenu important : 135 objets (21 kg) dans le premier, et 72 (17 kg) dans le second.
75 pièces, dignes d'intérêt ont été récupérées par le musée de Lyon. Les débris restant devaient être fondus par M. Donat pour en faire une urne rappelant la découverte. Parmi ces pièces, l'inventaire de l'époque mentionne : douze styles, treize contrepoids de lance, trente bracelets, cinq lames de poignard, un ornement en feuille de laurier, un pendentif, une bande ornée de moulures.
Politique et administration
Liste des maires
Équipements et services publics
Enseignement
Vernaison fait partie de l'académie de Lyon. Le centre du village accueille trois écoles dont deux publiques (école maternelle Robert Baranne, 126 élèves répartis sur 5 classes en 2021-2022, école primaire Robert Baranne, 194 élèves répartis sur 8 classes en 2021-2022)[18] et un établissement privé sous contrat (école Notre Dame, 123 élèves répartis sur 5 classes en maternelle et primaire en 2018-2019[19]). La commune de Vernaison a 514 élèves scolarisés sur la commune.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2020, la commune comptait 5 105 habitants[Note 1], en augmentation de 10,52 % par rapport Ă 2014 (RhĂ´ne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,7 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (40,2 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,4 %) est supérieur au taux départemental (21,9 %).
En 2019, la commune comptait 2 454 hommes pour 2 545 femmes, soit un taux de 50,91 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,92 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Sports et loisirs
Vernaison possède la particularité de pratiquer les joutes nautiques. C'est une activité sportive traditionnelle que pratiquent beaucoup de villages entre Lyon et Givors et même au-delà jusqu'à Vienne. Vernaison pratique les joutes de la méthode lyonnaise. Chaque année, des compétitions sont organisées, dans le bassin destiné à cette activité. Le , Vernaison a accueilli la finale du championnat de France des méthodes Lyonnaise et Givordine[25]
Bernard Clavel a découvert ce sport et l'a pratiqué pendant tout le temps qu'il vécut ici à Vernaison. Il l'évoque à plusieurs reprises dans son œuvre, dans des romans comme Le Seigneur du fleuve, La Guinguette, l'histoire de cette maîtresse femme qui se passe dans la région ou dans Le Tambour du bief dont les joutes nautiques constituent un thèmes importants et que, pour les besoins du roman, il a transposé dans sa Franche-Comté natale.
Toute cette époque est rappelée dans la magnifique sculpture exposée sur les berges du Rhône, près de l'espace nature Îles et lônes du Rhône qui rappelle les premières coupes de France par équipe gagnées par Vernaison.
Année | Lieu de la compétition | Classement [26] |
---|---|---|
1982 | Givors | 2e |
1983 | Longueil Annel | 2e |
1988 | Givors | 3e |
1994 | Grigny | 2e |
1995 | Chasse/s RhĂ´ne | 3e |
1997 | Loire s/ RhĂ´ne | 2e |
2004 | Isle sur Sorgue | Victoire |
2011 | Serrières | 2e |
2016 | Chasse/s RhĂ´ne | 2e |
2019 | Ternay | 2e |
2021 | Givors | Victoire |
2022 | La Roche-de-Glun | Victoire |
L'Union Marinière de Vernaison, le club local de Joutes et de Barques, existe depuis 1887[27].
Cependant, un chavirage d'une barque de jeunes filles qui fit 7 victimes noyées, nous indiquent que les fêtes locales de joutes existent depuis au moins 1818[28].
Cadre de vie et environnement
Le parcours Charly-Vernaison mis au point avec la commune voisine de Charly comprend trois parcours en boucle qui permettent de découvrir les paysages intéressants de ces deux communes ainsi que la vie de ses habitants. Chacun de ces trois itinéraires a été balisé et comporte des informations sur la faune et la flore environnantes.
- Le parcours de l'étang s'étend sur 3,2 km et est centré sur le travail des arboriculteurs, domaine important dans l'économie locale.
- Le parcours du plateau sur une longueur de 3,3 km permet surtout d'admirer les paysages de contraste entre la colline et la plongée vers le Rhône.
- Le parcours des Hauts de Charly sur une distance de 5 km est organisé sur la vie de l'agriculture en zone péri urbaine.
Le parcours ou plutôt les parcours les plus utilisés se situent le long du fleuve tant au nord direction Irigny qu'au sud direction la Tour de Millery. Recommandés les parcours Nord par les jardins ou le long du fleuve -impraticable lors des crues -passage par la gare d'Irigny et ses restaurants puis découverte du barrage de Pierre Bénite. Balisage SMIRIL. JW.
Économie
Bien que située dans l'agglomération lyonnaise, la commune a encore une importante activité agricole et arboricultrice. En particulier, elle se trouve dans cette aire géographique, avec les communes voisines de Millery et de Charly où s'est implantée la cerise Burlat, variété très fructifort importée d'Orient, aux arbres bien exposés sur les coteaux qui surplombent le Rhône.
Comme l'écrivait le poète Henri Michaux :
« Le cerisier montre aux yeux éblouis
Ses fruits mûrs, suspendus en grappes de rubis. »
- Vernaison accueille des entreprises traditionnelles et des commerçants mais également des sociétés de hautes technologies.
- Marché les mercredis et samedis matin.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église du XIXe siècle, construite en 1869, conçue par l'architecte Farge, consacrée en 1873. L'ancienne église romane n'existe plus.
- 3 sentiers thématiques au bord du Rhône.
- Monument historique : vestiges du "pavillon de Cornevent" (inscrit en 1973), situé route de Givors, vers le numéro 33 de la rue.
- Monument historique : édifice et parc du "Lac enchanté" (XIXe siècle, inscrit en 1986), situé 770 chemin des Gaupières. Le Lac a été commencé en 1835 par Henri Broche, l'aménagement a été poursuivi par son petit-fils jusqu'en 1913[29].
- Monument historique : édifice et parc de "La fée des Eaux" (XIXe siècle, inscrit en 1986), situé 12 rue de la Fée des Eaux.
- Pile de rive : vestige du bac à trailles. Avant le premier pont (1902), la traversée se faisait sur des bateaux à fond plat, guidés par un câble tendu entre les deux rives. De chaque côté, des piles maintenaient le câble en hauteur. La pile encore en place est en pierre. Le bac a été utilisé jusqu'en 1902, date de l'ouverture d'un premier pont suspendu. Ce pont fut détruit en 1940. Le bac reprit du service jusqu'en 1959.
Premier pont suspendu de Vernaison : 1902-1940
- En 1878, les ingénieurs des ponts et chaussées du Rhône faisaient de premières études.
- En 1892/1893, les conseils municipaux de Vourles, Charly et Vernaison firent une demande de la mise en place d'un pont suspendu entre Vernaison (Rhône) et Solaize (Isère, à cette époque)[30].
- Commencé en 1900, ce pont fut inauguré le par le Ministre de la Marine, Jean Marie de Lanessan, en présence du maire de l'époque M. Bruner.
- Ce pont suspendu est une œuvre majeure en Europe, pour l'époque. Il était composé de trois travées dont les longueurs étaient de 232 mètres, 52 mètres, 42 mètres. Sa largeur était de 5 mètres. Deux poutres solidarisaient l'ensemble, formant un parapet de 1,25 mètre de haut. Sa longueur totale était de 390 mètres[31]. Les fondations des deux tours ont été coulées par air comprimé, les deux tours faites de béton étaient recouvertes de pierres de taille[32]. Ce pont fut construit par Teste, Moret et Cie[33]. Il pouvait porter 11 tonnes.
- Ce pont fut détruit le au cours de la retraite des troupes françaises[34].
Le pont suspendu actuel
- Il enjambe le Rhône, Il a été inauguré le .
- La reconstruction avait été entreprise en 1955[35]. Il est déclaré tout tonnage. Les essais du pont ont eu lieu le avec 14 camions totalisant 280 tonnes de charge.
- Depuis , les poids lourds de plus de 3,5 tonnes sont interdits à la circulation sur le pont devenu vétuste. Son remplacement est à l'étude[36].
- Un article wikipedia lui est dédié : pont suspendu de Vernaison
Personnalités liées à la commune
- Édith Bernardin (1903-1944), bibliothécaire et historienne née à Vernaison ;
- Bernard Clavel (1923-2010), Ă©crivain Ă©tabli de Ă Ă Vernaison ;
- Claude Marie Dubuis (1817-1895), second Ă©vĂŞque catholique du Texas mort Ă Vernaison ;
- Alexandre-Amédée Dupuy Delaroche (1819-1887), peintre né à Vernaison ;
- Jean Delay (1879-1966), évêque de Marseille retiré en à Vernaison où il meurt ;
- Jules Duclaux-Monteil (1848-1939), député puis sénateur de l'Ardèche né à Vernaison ;
- Adrien Rougier (1892-1984), organiste et compositeur né à Vernaison ;
- Pascal Papé, David Attoub et Sylvain Nicolas, rugbymen de haut-niveau et copropriétaires d'un restaurant de Vernaison en [37].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Site de l'Insee
Autres sites
- Jacques Bethemont, Le thème de l'eau dans la vallee du Rhône, Université de Saint-Étienne, 1998.
- « DÉCRYPTAGE », sur http://www.francebleu.fr/, vendredi 02 janvier 2015 à 16h34 (consulté le )
- Lyon-revue, Volumes 5 Ă 6 Page 123, 1883
- Henri Clouzot, Histoire de la manufacture de Jouy et de la toile imprimée en France, Éditions G. Van Oest, 1928, page 122
- Yves Krumenacker, Des protestants au siècle des lumières: le modèle lyonnais
- Description physique et politique du départ. du Rhône par Verninac, Editions Ballanche et Barret, 1800, Page 89
- C Beaulieu, Histoire du commerce, de l'industrie et des fabriques de Lyon depuis leur origine jusqu'à nos jours, Éditions A. Baron, 1838.
- Alphonse Balleydier, Histoire politique et militaire du peuple de Lyon pendant la révolution française 1789-1793, Pitrat et Fils éditeurs, pages 50-51,Bibliothèque municipale de Lyon
- Notices sur les chemins de fer du RhĂ´ne et de la Loire, Louis Perrin, 1843, page 24
- Contribution à l'histoire du mouvement ouvrier français, Par Jean Pierre Aguet, Publié par Libraire E. Droz, 1954, Page 155
- Misère et charité dans une petite ville de France de 1560 à 1862 Par Elie Ebrard, 1866, page 438
- « Les Contemporains 1 janvier 1914 - (1-janvier-1914) », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
- Gazette judiciaire et commerciale de Lyon: Rey et Cie Ă©diteurs, 1919. Page 54
- Revue de la chocolaterie, confiserie, biscuiterie, confiturerie.Éditeur : P. Johanet (Paris). Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-63233. Volume : 1931/10 (A6,N64).1934/08 (A9,N98).1935/02 (A10,N104)http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32857522f.
- Journal des finances : cote universelle et correspondance des capitalistes Éditeur : Journal des finances (Paris), volume 1936/12/25 (A69,N52).http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343487991
- MĂ©tropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
- Société française d'archéologie. Bulletin monumental. 1858.1858 (Sér. 3 / T. 4 = Vol. 24)
- « Communiqué site de la mairie Vernaison », sur vernaison.fr (consulté le )
- Magazine Lyon Première, 29 novembre 2009
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Rhône (69) », (consulté le ).
- Quotidien Le progrès http://www.leprogres.fr/rhone/2014/08/31/championnat-de-france-de-joutes-un-dimanche-de-finale-a-vernaison
- « Joute/Coupe de France. L’UM Vernaison remporte la Coupe de France », sur www.leprogres.fr (consulté le )
- Article du progrès papier, 9 aout 2020, page 17, supplément Actu Sud-Ouest Lyonnais
- « Journal Général de France 28 juillet 1818 - (28-juillet-1818) », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
- Jardins en France: guide illustré Par Michel Racine, 2000, page 415
- Harold T. Parker et Jean Bourdon, « Napoleon au Conseil D'Etat: Notes et Proces-Verbaux Inedits de Jean-Guillaume Locre, Secretaire General du Conseil D'Etat », The American Historical Review, vol. 71, no 2,‎ , p. 579 (ISSN 0002-8762, DOI 10.2307/1846421, lire en ligne, consulté le )
- A history of suspension bridges in bibliographical form, Federal Works Agency, Public Roads Administration, 1941 Page 251
- Repertorium der technischen journal-literatur, 1905
- Nouvelles annales de la construction: Volume 10, 1904, C. Oppermann, Ch BĂ©ranger, Ch Baudry
- Revue de GĂ©ographie de Lyon: Volumes 22 Ă 23, 1947
- Vernaison : un peu d'histoire
- Quotidien Le progrès 28 février 2020 https://www.leprogres.fr/edition-sud-lyonnais/2020/02/28/le-pont-de-vernaison-interdit-aux-poids-lourds-des-mardi
- « « L’île » le restaurant de 3 rugbymen, a livré plus de mille repas aux hôpitaux lyonnais », sur midi-olympique.fr (consulté le )