AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Gagnac-sur-CĂšre

Gagnac-sur-CÚre est une commune française, située dans le nord-est du département du Lot en région Occitanie.

Gagnac-sur-CĂšre
Gagnac-sur-CĂšre
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Claire Delande Cattiaux
2020-2026
Code postal 46130
Code commune 46117
DĂ©mographie
Population
municipale
667 hab. (2020 en diminution de 2,49 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 52 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 56â€Č 23″ nord, 1° 52â€Č 41″ est
Altitude 140 m
Min. 138 m
Max. 412 m
Superficie 12,83 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Biars-sur-CÚre
(banlieue)
Aire d'attraction Biars-sur-CÚre - Saint-Céré
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de CĂšre et SĂ©gala
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Gagnac-sur-CĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Gagnac-sur-CĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : Lot
Voir sur la carte topographique du Lot
Gagnac-sur-CĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Gagnac-sur-CĂšre

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la CĂšre, la Dordogne, le ruisseau d'Orgues, le NĂ©greval et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallĂ©e de la Dordogne quercynoise » et la « vallĂ©e de la CĂšre et tributaires ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Gagnac-sur-CĂšre est une commune rurale qui compte 667 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 722 habitants en 1836, alors qu'elle incluait une partie des communes actuelles d'Estal (crĂ©Ă©e en 1902) et de Laval-de-CĂšre (crĂ©Ă©e en 1928). Elle est dans l'agglomĂ©ration de Biars-sur-CĂšre. Ses habitants sont appelĂ©s les Gagnacois ou Gagnacoises.

    GĂ©ographie

    La commune de Gagnac-sur-CĂšre chevauche la limite entre, Ă  l’est les terrains primaires du Massif central, et Ă  l’ouest l’Aquitaine, plus prĂ©cisĂ©ment le Limargue, zone bordure de cette rĂ©gion, constituĂ©e de terrains du Lias. Elle est traversĂ©e d’est en ouest par la CĂšre, riviĂšre venue des Monts du Cantal et qui se jette dans la Dordogne quelques kilomĂštres plus loin. Elle s’élĂšve, en rive droite de la CĂšre vers la Xaintrie limousine, en rive gauche sur les contreforts accidentĂ©s du SĂ©gala lotois, jusqu’à une altitude de 406 mĂštres, au Pech de la TeuliĂšre. À l’ouest, les terrains secondaires sont largement recouverts par les alluvions quaternaires de la CĂšre et de la Dordogne, Ă©tagĂ©s en terrasses qui tĂ©moignent des niveaux successifs du lit de ces riviĂšres.

    Gagnac jouxte la limite septentrionale du Quercy, du dĂ©partement du Lot, donc de la rĂ©gion Occitanie. C’est aussi, en matiĂšre religieuse, une paroisse limite du diocĂšse de Cahors. Au nord, ce sont la commune et la paroisse d’Altillac, le Limousin (Nouvelle Aquitaine), le dĂ©partement de la CorrĂšze et le diocĂšse de Tulle.

    La CĂšre, non navigable mais longtemps utilisĂ©e pour le flottage des bois, Ă©tait traversĂ©e au Moyen Âge sur un pont par un des « chemins du sel » conduisant alors vers l’Auvergne. Elle fournissait son Ă©nergie aux moulins[1] qui jalonnaient son cours, et contribuait par ses poissons Ă  l’alimentation des habitants. Elle n’est plus aussi redoutĂ©e pour ses inondations jadis frĂ©quentes, assagie qu’elle est par les barrages construits dans son lit. Les coteaux gagnacois, longtemps largement dĂ©volus Ă  la vigne, sont aujourd’hui dominĂ©s par la forĂȘt. MalgrĂ© l’extrĂȘme rarĂ©faction des exploitations agricoles, les vallĂ©es restent vouĂ©es Ă  l’élevage bovin, Ă  quelques cultures, et des plantations de noyers s’y sont dĂ©veloppĂ©es. Mais la vocation agricole de la commune est contrebalancĂ©e par l’extension dans sa partie ouest de l’importante zone d’activitĂ©s de Biars – Gagnac, poumon Ă©conomique de cette rĂ©gion.

    Communes limitrophes

    La commune est limitrophe du département de la CorrÚze.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 021 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Beaulieu S/dor. », dans la commune de Beaulieu-sur-Dordogne, mise en service en 1952[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 145,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brive », dans la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le dĂ©partement de la CorrĂšze, mise en service en 1987 et Ă  36 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  13,0 °C pour 1991-2020[14].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[15] - [16].

    La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en juillet 2012[17] - [18].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

    • la « vallĂ©e de la Dordogne quercynoise », d'une superficie de 5 567 ha, qui prĂ©sente des milieux aquatiques d'intĂ©rĂȘt majeur et de un important Ă©ventail des milieux alluviaux qui abritent, outre un nombre significatif d'espĂšces de l'annexe II, de nombreuses espĂšces localisĂ©es Ă  rares aux niveaux rĂ©gional ou national[21] ;
    • la « vallĂ©e de la CĂšre et tributaires », d'une superficie de 3 031 ha, qui prĂ©sente un intĂ©rĂȘt notable largement liĂ© Ă  la prĂ©sence de frayĂšres potentielles pour les poissons migrateurs anadromes (Salmo salar, Petromyzon marinus) ainsi que par la prĂ©sence de la loutre[22] ;

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[23] :

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [23] :

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Gagnac-sur-CĂšre.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Gagnac-sur-CĂšre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 8] - [28] - [I 1] - [29]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Biars-sur-CĂšre, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[I 2] et 4 545 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-CĂšre - Saint-CĂ©rĂ© dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (53,4 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (53,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (53,4 %), prairies (22,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,8 %), cultures permanentes (2,6 %), zones urbanisĂ©es (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,1 %), terres arables (1,9 %), eaux continentales[Note 10] (0,6 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Gagnac-sur-CĂšre est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dordogne, la CĂšre et l'Orgues. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[33]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[34] - [31].

    Gagnac-sur-CĂšre est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[35].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gagnac-sur-CÚre.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[36].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 21,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 451 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 138 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 31 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[38].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[31].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[39].

    La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Saint-Étienne-CantalĂšs et de Bort-les-Orgues, des ouvrages de classe A[Note 11] disposant d'une retenue de respectivement 133 millions[41] et 477 millions de mĂštres cubes[42] - . À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d'un de ces ouvrages[43].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Gagnac-sur-CĂšre est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[44].

    Toponymie

    La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-āko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes[45]. Elle tĂ©moigne de la formation du nom Ă  l'Ă©poque gallo-romaine ou dans les siĂšcles qui ont suivi. Le toponyme Gagnac (historiquement : ganhaco, ganhac – ou gannhac –, ganiac, Gainiat
) aurait Ă©tĂ© celui d'un domaine agricole de l'Ă©poque, dĂ©signĂ© ainsi soit d'aprĂšs l'anthroponyme d'origine gallo-romaine Ganius, soit Ă  cause d’une caractĂ©ristique du lieu, gagnĂ© Ă  la culture sur les abords alors marĂ©cageux de la CĂšre[46].

    Histoire[47]

    Divers tĂ©moins ont Ă©tĂ© dĂ©couverts d’une prĂ©sence humaine dĂšs les temps prĂ©historiques : des outils recueillis vers 1900 dans les alluvions argilo-sableux de la terrasse de Lavaysse par le prĂ©historien Jean Bouyssonie - dont la famille rĂ©side alors Ă  Gagnac, au chĂąteau de La Raufie - attestent de cette prĂ©sence au palĂ©olithique supĂ©rieur (Ă©poque acheulĂ©o-moustĂ©rienne) ; d’autres, notamment une hache semi-polie, rassemblĂ©s au hameau du Rieu prĂšs du NĂ©greval, ruisseau affluent de la CĂšre, sont des traces d’une activitĂ©, lĂ , au nĂ©olithique ; un foyer « Ă  galets chauffĂ©s » mis Ă  jour lors d’un sondage rĂ©cent au Champ de MoĂ© est datĂ© du premier Ăąge du fer (vers – 2500 BP). La toponymie atteste d’un peuplement au temps des Gaulois, tout prĂšs (dĂ©jà
) de la limite entre les Cadurques (Quercy) et les LĂ©movices (Limousin).

    Mais c’est Ă  partir de l’époque gallo-romaine que les tĂ©moignages, mĂȘme s’ils restent tĂ©nus, deviennent vĂ©ritablement significatifs, avec d'abord le nom de Gagnac (voir ci-dessus : toponymie). Des fragments de cĂ©ramique (d’un dolium, de tegulae
) confirment une implantation humaine Ă  cette Ă©poque au moins Ă  l’emplacement du bourg actuel.

    LĂ , des squelettes humains, indices d’une zone sĂ©pulcrale sĂ»rement plus Ă©tendue, datĂ©s l’un du VIe ou VIIe siĂšcles, l’autre (celui-ci dans un cercueil monoxyle) du Xe siĂšcle attestent d’une occupation sinon permanente, du moins assidue de ce mĂȘme site dĂšs l’époque mĂ©rovingienne. La titulature – Saint Martin – de l’église signe d’ailleurs l’anciennetĂ© de la paroisse de Gagnac. Sans doute inclus dans la vicairie du Vert aux temps carolingiens, Gagnac est alors une « terre de Saint-Étienne », dĂ©pendant, donc, du Chapitre de Cahors. D’abord sous la coupe, Ă  l’époque fĂ©odale, des barons de Castelnau, elle passe vers 1160 – 1170, Ă  l’occasion d’un mariage, sous celle des vicomtes de Turenne. Ceux-ci l’érigent en chĂątellenie, et y Ă©difient, dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XIIe siĂšcle, un castrum : Gagnac est alors une des sept villes murĂ©es de leur vicomtĂ© (une des trois de la vicomtĂ© en Quercy, avec Martel et Saint-CĂ©rĂ©).

    Le fort est mis Ă  mal pendant la guerre de Cent Ans ; Ă  l’approche de son terme (1427) le vicomte ordonne de le « refortifier » et d’en rĂ©parer l’église. AprĂšs un bon siĂšcle de calme et de prospĂ©ritĂ©, oĂč les seigneurs rĂ©arrentent leurs terres, oĂč le territoire est repeuplĂ©, notamment par des paysans venus du Limousin proche, les guerres de Religion viennent Ă  nouveau crĂ©er le trouble. Acquis au protestantisme, Gagnac est repris (1586) par un dĂ©tachement de l’armĂ©e catholique de Mayenne, duc du Maine. La rĂ©paration des dommages donne lieu Ă  une importante phase de reconstruction, Ă  la fin du XVIe et au dĂ©but du XVIIe siĂšcles. Pour l’essentiel, les plus anciennes des constructions actuelles du bourg et des barris (= faubourgs) datent de cette Ă©poque. Ainsi, l’église Saint-Martin, qui conserve cependant son chƓur, la base de son clocher et probablement son portail du XVe siĂšcle (mais aucune trace connue en Ă©lĂ©vation d’édifices antĂ©rieurs) est reconstruite au XVIIe siĂšcle.

    Les anciens (petits) nobles locaux – les Tourte, les Del Port, les Del Vernh, ces derniers Ă  qui le vicomte avait confiĂ© la chĂątellenie Ă  la fin du XIVe siĂšcle – sont partis, ou ont cĂ©dĂ© leurs biens et ont perdu de leur puissance, Ă  l’exception des seigneurs de Laborie, confortĂ©s, eux, sous Henri IV. Ce sont des notables enrichis qui tiennent maintenant le haut du pavĂ© : les LagrĂšnerie, possesseurs du moulin de ce nom et du passage du Port, alliĂ©s Ă  des familles nobles d’Auvergne et du Limousin, anoblis eux-mĂȘmes en 1655, habitant le petit chĂąteau qu’ils ont fait bĂątir au XVIIe siĂšcle ; les Lavaur (de Gagnac, ou encore "de LaboissiĂšre"), qui ont acquis vers 1600 l’ancienne demeure des Del Vernh, les Laumon (de La Raufie), les DaumarĂšs


    Les privilĂšges viscontins disparaissent avec la vente de la vicomtĂ©, en 1738, Ă  Louis XV. Mais l’importance de Gagnac est alors rĂ©affirmĂ©e, puisqu’il y est crĂ©Ă©, en 1750, une prĂ©vĂŽtĂ© royale dont la compĂ©tence s’étend Ă  l’ancienne chĂątellenie et Ă  celle de La MilliĂšre (Comiac, Sousceyrac
). La RĂ©volution voit l’accĂšs aux responsabilitĂ©s de bourgeois issus des « professions libĂ©rales », dont notamment Pierre-BenoĂźt Drulhe, mĂ©decin, premier maire de la nouvelle commune de Gagnac, en 1790, puis membre du Directoire du District de Saint-CĂ©rĂ©. Mais elle est marquĂ©e par des troubles, liĂ©s Ă  la prĂ©sence d’un foyer de radicalitĂ© avec la crĂ©ation, sous l’égide d’un nommĂ© Bernardin Vabre, d’une antenne des « Amis de la Constitution », et aux conflits autour des prĂȘtres insermentĂ©s.

    Au XIXe siĂšcle, l’économie locale est gravement affectĂ©e par les maladies de la vigne, oĂŻdium d’abord vers 1850 puis phylloxĂ©ra vers 1875. Elle se redresse par l’apport de plants amĂ©ricains. Mais ce n’est qu’un rĂ©pit. Au milieu du XXe siĂšcle, les petits vins locaux sont condamnĂ©s Ă  la fois par les rĂ©glementations et par l’évolution des goĂ»ts. La culture de la fraise prend le relais et connaĂźt un essor remarquable au cours des annĂ©es 1950, avant de s’étioler Ă  son tour. En revanche, l’ouverture en 1887 d’un nouveau pont sur la CĂšre, remplaçant le bac qui permettait jusque-lĂ  sa traversĂ©e, la mise en service en 1891 de la voie ferrĂ©e Brive – Aurillac et de la gare de Port-de-Gagnac, au hameau de Lavergne, l’amĂ©lioration de la voirie, avaient offert entre-temps de nouvelles facilitĂ©s aux communications et aux Ă©changes.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[48]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1800 1814 Antoine Audubert
    (adjoint : Guillaume Candes)
    1814 1831 Paul Lacaze
    1831 1838 François-Alexis Drulhes
    (adjoint : Paul de LagrĂšnerie)
    1838 1854 Guillaume Audubert
    (Adjoint : Jean Lacambre)
    1854 1858 Isidore Lacaze
    (Adjoint : Jean Lacambre)
    1858 1859 Jean Lacambre intérim
    1859 1870 Guillaume Audubert
    (Adjoint : Jean Lacambre, 1859 - 1865,
    puis Étienne Albier, 1865 - 1870)
    1870 1871 Auguste Larreginie Président de la Commission spéciale
    1871 1874 Lucien Vigie
    (Adjoint : Baptiste Taurand)
    1874 1875 Guillaume Audubert
    (Adjoint : Baptiste Taurand)
    1875 1876 Raymond Clément Audubert
    (Adjoint : Baptiste Taurand)
    1876 1884 Lucien Vigie
    (Adjoint : Baptiste Taurand,
    puis Adrien Laréginie)
    1884 1892 Henri Lapaze
    (Adjoint : Adrien Laréginie)
    1892 1902 Joachim Fayet
    (Adjoint : Lucien Vigié,
    puis Antoine Goudeau)
    1902 1919 Pierre Bennet
    (Adjoint : Émile BĂ©nĂ©chie)
    1919 1929 Edmond Molinié
    (Adjoint : Émile BĂ©nĂ©chie)
    1929 1941 Jérémie Roussilhes
    (Adjoint : Émile BĂ©nĂ©chie,
    puis Jean Dalmazane)
    1941 1944 Pierre Besse
    (Adjoint : FĂ©lix Cassan)
    1944 1953 Alphonse Roussilhes
    (Premier adjoint : Pierre Besse,
    puis Jean Fayet)
    1953 1965 Roger Bénéchie
    (Premier adjoint : Firmin Monange)
    1965 1983 Robert VeyssiĂšre
    (Premier adjoint : Paul Salacroup)
    1983 1995 Guy Exiga
    (Premier adjoint : Jacques Lavaur,
    puis Jean Bouyssou)
    1995 2008 Jacqueline Terrou
    (Premier adjoint : Lucien Gubert, puis Bernard Bieysse,
    puis Robert Larue)
    2008 2014 DaniĂšle Vallin
    (Premier adjoint : Éric Bouyssou)
    2014 En cours Claire Delande
    (PremiĂšre adjointe : BĂ©atrice Wallyn,
    puis Françoise Cassan)
    DVG conseillÚre départementale

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[50].

    En 2020, la commune comptait 667 habitants[Note 12], en diminution de 2,49 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6569209621 4751 6511 7221 6111 6381 709
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6851 6381 6031 5861 5901 6311 5841 4401 565
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4271 2061 1631 0441 008762690642622
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    649654643664611663711730682
    2018 2020 - - - - - - -
    670667-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee Ă  partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Les premiers chiffres de population dont nous disposons remontent Ă  la RĂ©volution : il est dĂ©comptĂ© alors dans la communautĂ© 200 feux, pour quelque 2 000 habitants, nombre peut-ĂȘtre un peu surĂ©valuĂ©. Cependant, au cours du XIXe siĂšcle, la population fluctue autour de 1 600 habitants, avec un maximum de 1 722 en 1836, et un minimum de 1 479 en 1826 (Nota : les nombres ci-dessus semblent incorrects au moins pour les annĂ©es 1800 et 1806).

    Mais la commune de Gagnac Ă©tait plus Ă©tendue alors qu’elle ne l'est maintenant. En 1902, la crĂ©ation de celle d’Estal lui enlĂšve plusieurs secteurs, et sa population s’abaisse Ă  quelque 1 200 habitants. Elle n'est plus que de 1 000 habitants en 1921, au lendemain de la Grande Guerre. En 1928, la crĂ©ation de la commune de Laval-de-CĂšre l'ampute de nouveau, et la population descend nettement au-dessous du seuil des 1 000 : autour de 700 habitants. Elle a diminuĂ© de 800 habitants en 35 ans, entre 1896 (1 565 habitants) et 1931 (732 habitants), moitiĂ© par suite des pertes de territoires, moitiĂ© du fait de l'exode rural.

    Au cours du dernier demi-siĂšcle, les fluctuations ont Ă©tĂ© trĂšs faibles, autour de 650, soit une densitĂ© voisine de 50 habitants au km2. Mais leur rĂ©partition est trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne, entre un secteur est (le SĂ©gala) peu peuplĂ© et Ă  l’habitat trĂšs dispersĂ©, et un secteur ouest (la vallĂ©e) Ă  l’habitat plus dense, et qui se densifie. Enfin, le recensement de 2008 tĂ©moigne d’une remontĂ©e sensible de la population (721 habitants).

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 326 mĂ©nages fiscaux[Note 13], regroupant 696 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 570 â‚Ź[I 7] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]4,8 %4,2 %9 %
    DĂ©partement[I 10]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  391 personnes, parmi lesquelles on compte 73,9 % d'actifs (65 % ayant un emploi et 9 % de chĂŽmeurs) et 26,1 % d'inactifs[Note 14] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Biars-sur-CĂšre - Saint-CĂ©rĂ©, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 158 emplois en 2018, contre 138 en 2013 et 132 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 257, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 49,1 %[I 13].

    Sur ces 257 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 46 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 5,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Activités hors agriculture

    49 établissements[Note 15] sont implantés à Gagnac-sur-CÚre au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble49
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    1428,6 %(14 %)
    Construction1224,5 %(13,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1224,5 %(29,9 %)
    Activités financiÚres et d'assurance12 %(2,8 %)
    Activités immobiliÚres12 %(3,5 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    612,2 %(13,5 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    12 %(12 %)
    Autres activités de services24,1 %(8,7 %)

    Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 28,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (14 sur les 49 entreprises implantĂ©es Ă  Gagnac-sur-CĂšre), contre 14 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Agriculture

    La commune est dans le Segala », une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations42311910
    SAU[Note 18] (ha)356376346404

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 42 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] Ă  31 en 2000 puis Ă  19 en 2010[55] et enfin Ă  10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 76 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[56] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 356 ha en 1988 Ă  404 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 8 Ă  40 ha[55].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Gagnac vaut surtout dans ce domaine par ses nombreux bĂątiments, au bourg et dans des hameaux de caractĂšre (la TeuliĂšre, le Moulicou, etc.) tĂ©moignant de l’architecture rurale typique de la rĂ©gion : maisons de vignerons avec Ă  l’étage l’habitation oĂč l’on accĂšde par un escalier extĂ©rieur puis un bolet ouvrant sur la piĂšce Ă  vivre avec sa bassiĂšre ; au rez-de-chaussĂ©e, la cave et le cellier oĂč s’effectue la vinification et oĂč l’on entrepose les outils et les vins ; toits couverts de lauzes (de moins en moins nombreux, cĂŽtĂ© SĂ©gala) ou de tuiles rouge-brun produites localement jusqu’au milieu du XXe siĂšcle (dans la vallĂ©e), celtiques ou, plus frĂ©quemment Ă  partir de la fin du XVIIIe siĂšcle, Ă  la Mansart ; vastes granges – Ă©tables sur deux niveaux, construites, comme les maisons, en matĂ©riaux du pays : gneiss, parfois galets et un peu de calcaire, granite ou grĂšs pour les encadrements d’ouvertures.

    • L’église Saint-Martin de Gagnac-sur-CĂšre, comme il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit, date pour la majeure partie du XVIIe siĂšcle. À l’extĂ©rieur, elle se distingue par un clocher original, carrĂ© Ă  sa base, surĂ©levĂ© au XVIIe siĂšcle de huit piliers dĂ©limitant la chambre des cloches, surmontĂ©e d’un curieux petit clocheton en bardage de chĂątaignier. Le portail, sans doute du XVe siĂšcle, rĂ©installĂ© lĂ  lors de la reconstruction, mĂ©rite l’attention. À l’intĂ©rieur se trouvent une trĂšs belle pietĂ  du XVIIe siĂšcle, les Ă©lĂ©ments d’un beau retable de chƓur replacĂ©s aprĂšs restauration dans une chapelle latĂ©rale, et une chaire un temps dĂ©placĂ©e mais rĂ©installĂ©e aprĂšs restauration Ă  son emplacement initial. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[57]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencer dans la base Palissy[57].
    • Église Notre-Dame de la Bessonie. Un autre monument digne d’intĂ©rĂȘt est constituĂ© par la « chapelle du cimetiĂšre », en rĂ©alitĂ© ce qui reste – le chƓur et le clocher – de l’église mĂ©diĂ©vale Notre-Dame de la Bessonie, jadis aussi Ă©glise paroissiale, dĂ©saffectĂ©e et dont la nef a Ă©tĂ© dĂ©truite dans la seconde moitiĂ© du XVIIe siĂšcle.
    • Le petit chĂąteau XVIIe de LagrĂšnerie a Ă©tĂ© incendiĂ© le 9 juin 1944 lors du passage d’un dĂ©tachement de la Division « Das Reich ».

    Hameau de La Raufie

    Il reste, au hameau de La Raufie, un plaisant petit manoir, Ă©galement XVIIe, longtemps propriĂ©tĂ© des Laumon, puis, autour de 1900, d’une famille Bouyssonie (les parents d'AmĂ©dĂ©e, Jean et Paul Bouyssonie, dĂ©couvreurs de l’homme de La Chapelle-aux-Saints), acquis par le conseil gĂ©nĂ©ral du Lot pour y installer une maison d’enfants en difficultĂ©.

    Hameau Port-de-Gagnac

    Port-de-Gagnac, hameau Ă©tirĂ© en longueur entre la route et la voie ferrĂ©e, sous le rocher de Roquefort, au bord d’un plan d’eau de la CĂšre (retenue de l’ancien moulin du Port reconverti en micro-centrale) a Ă©tĂ© trĂšs modifiĂ© au XXe siĂšcle mais n’en prĂ©sente pas moins beaucoup d’agrĂ©ment. On y remarque notamment une croix de Malte (1704).

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Sources

    Plusieurs publications Ă  diffusion locale (bulletins de l’association « Culture et Patrimoine », Le CEP - Mairie, 46 130 – GAGNAC, http://lecep-gagnac.monsite-orange.fr/) permettent d’approfondir la connaissance de l’histoire et du patrimoine de Gagnac-sur-CĂšre :

    • Gagnac au Moyen Age, par Marguerite GuĂ©ly ;
    • Gagnac de la Renaissance Ă  la RĂ©volution, par Marguerite GuĂ©ly ;
    • Passages d’eau et moulins sur la CĂšre, par Marguerite GuĂ©ly ;
    • L’église Saint-Martin de Gagnac, par ValĂ©rie Rousset et Marguerite GuĂ©ly ;
    • Le fort de Gagnac, origine et Ă©volution, par ValĂ©rie Rousset, Jean-Pierre Girault et Edmonde Larue ;
    • Mariages Ă  Gagnac aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles, par Guy Dauphin ;
    • La vigne Ă  Gagnac, par Jean Ponchie ;
    • Fraise, capitale Gagnac, par Jean Ponchie ;
    • Origine des noms de lieux de Gagnac et alentours, par Robert Larue ;
    • Gagnac : brins d’histoire, collectif ;
    • MĂ©moires d'Ă©coles, par Jacqueline Leyrissoux ;
    • Tuileries, moulins et autres artisanats locaux, par GĂ©rard RĂ©veillac ;
    • Dictionnaire des noms de lieux d'ici, par Robert Larue.
    • Enfants de Gagnac dans la Grande Guerre, par DaniĂšlle et GĂ©rard RĂ©veillac, GĂ©rard VeyssiĂšre
    • Gagnac de siĂšcle en siĂšcle - T.1 : Au XVIIe siĂšcle ; T. 2 : Au XVIIIe siĂšcle, T. 3 : au XIXe siĂšcle, par Robert Larue
    • Partir - l'exode rural Ă  Gagnac (1850 - 1920), par Robert Larue, avec Danielle et GĂ©rard RĂ©veillac
    • Maisons et familles - Ceux de la maison noble, par Edmonde et Robert Larue

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Pour cette ZNIEFF, l'INPN compte 30 communes dont trois en CorrĂšze et 25 dans le Lot mais le territoire de la ZNIEFF ne fait que tangenter ceux d'Altillac en CorrĂšze et de Puybrun dans le Lot, comme le montre la carte du site.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    11. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[40].
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    13. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    15. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    16. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    18. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    19. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    Notes de type "Carte"

      Site de l'Insee

      1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
      2. « Unité urbaine 2020 de Biars-sur-CÚre » (consulté le ).
      3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
      4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
      5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
      6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
      7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Gagnac-sur-CÚre » (consulté le ).
      8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
      9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Gagnac-sur-CÚre » (consulté le ).
      10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
      11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
      12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
      13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Gagnac-sur-CÚre » (consulté le ).
      14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
      15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
      16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Gagnac-sur-CÚre » (consulté le ).
      17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

      Autres sources

      1. Marguerite Guély, Passages d'eau et moulins sur la CÚre, Le CEP, .
      2. Carte IGN sous GĂ©oportail
      3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
      4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
      6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
      7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
      8. « Station Météo-France Beaulieu S/dor. - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
      9. « Orthodromie entre Gagnac-sur-CÚre et Beaulieu-sur-Dordogne », sur fr.distance.to (consulté le ).
      10. « Station Météo-France Beaulieu S/dor. - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
      11. « Orthodromie entre Gagnac-sur-CÚre et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
      12. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      13. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      14. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      15. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
      16. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
      17. « Réserve de biosphÚre du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le )
      18. « Bassin de la Dordogne - zone tampon - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      19. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
      20. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Gagnac-sur-CÚre », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      21. « site Natura 2000 FR7300898 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      22. « site Natura 2000 FR7300900 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      23. « Liste des ZNIEFF de la commune de Gagnac-sur-CÚre », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      24. « ZNIEFF « la Dordogne quercynoise » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      25. « ZNIEFF la « riviÚre de la CÚre et ruisseau d'Orgues » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      26. « ZNIEFF la « vallée de la Dordogne quercynoise » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      27. « ZNIEFF la « vallée et gorges de la CÚre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      28. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      29. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
      31. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Gagnac-sur-CÚre », sur Géorisques (consulté le )
      32. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
      33. DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
      34. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
      35. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le )
      36. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
      37. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
      38. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Gagnac-sur-CÚre », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
      39. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
      40. Article R214-112 du code de l’environnement
      41. « barrage de Saint-Étienne-CantalĂšs », sur www.barrages-cfbr.eu (consultĂ© le )
      42. « barrage de Bort-les-Orgues », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
      43. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
      44. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
      45. Gaston Bazalgues, À la dĂ©couverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 112.
      46. Robert Larue, Dictionnaire des noms de lieux d'ici, Le CEP, .
      47. Gagnac, Brins d'histoire, Le CEP, .
      48. Gagnac, brins d'histoire, Le CEP, .
      49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      50. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
      52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
      53. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
      54. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
      55. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Gagnac-sur-CÚre - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
      56. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Lot » (consulté le ).
      57. « Église paroissiale Saint-Martin », sur www.pop.culture.gouv.fr (consultĂ© le )

        Liens externes

        Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.