Gagnac-sur-CĂšre
Gagnac-sur-CÚre est une commune française, située dans le nord-est du département du Lot en région Occitanie.
Gagnac-sur-CĂšre | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Figeac |
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne |
Maire Mandat |
Claire Delande Cattiaux 2020-2026 |
Code postal | 46130 |
Code commune | 46117 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
667 hab. (2020 ) |
Densité | 52 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 56âČ 23âł nord, 1° 52âČ 41âł est |
Altitude | 140 m Min. 138 m Max. 412 m |
Superficie | 12,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Biars-sur-CÚre (banlieue) |
Aire d'attraction | Biars-sur-CÚre - Saint-Céré (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de CĂšre et SĂ©gala |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la CĂšre, la Dordogne, le ruisseau d'Orgues, le NĂ©greval et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallĂ©e de la Dordogne quercynoise » et la « vallĂ©e de la CĂšre et tributaires ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Gagnac-sur-CÚre est une commune rurale qui compte 667 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 722 habitants en 1836, alors qu'elle incluait une partie des communes actuelles d'Estal (créée en 1902) et de Laval-de-CÚre (créée en 1928). Elle est dans l'agglomération de Biars-sur-CÚre. Ses habitants sont appelés les Gagnacois ou Gagnacoises.
GĂ©ographie
La commune de Gagnac-sur-CĂšre chevauche la limite entre, Ă lâest les terrains primaires du Massif central, et Ă lâouest lâAquitaine, plus prĂ©cisĂ©ment le Limargue, zone bordure de cette rĂ©gion, constituĂ©e de terrains du Lias. Elle est traversĂ©e dâest en ouest par la CĂšre, riviĂšre venue des Monts du Cantal et qui se jette dans la Dordogne quelques kilomĂštres plus loin. Elle sâĂ©lĂšve, en rive droite de la CĂšre vers la Xaintrie limousine, en rive gauche sur les contreforts accidentĂ©s du SĂ©gala lotois, jusquâĂ une altitude de 406 mĂštres, au Pech de la TeuliĂšre. Ă lâouest, les terrains secondaires sont largement recouverts par les alluvions quaternaires de la CĂšre et de la Dordogne, Ă©tagĂ©s en terrasses qui tĂ©moignent des niveaux successifs du lit de ces riviĂšres.
Gagnac jouxte la limite septentrionale du Quercy, du dĂ©partement du Lot, donc de la rĂ©gion Occitanie. Câest aussi, en matiĂšre religieuse, une paroisse limite du diocĂšse de Cahors. Au nord, ce sont la commune et la paroisse dâAltillac, le Limousin (Nouvelle Aquitaine), le dĂ©partement de la CorrĂšze et le diocĂšse de Tulle.
La CĂšre, non navigable mais longtemps utilisĂ©e pour le flottage des bois, Ă©tait traversĂ©e au Moyen Ăge sur un pont par un des « chemins du sel » conduisant alors vers lâAuvergne. Elle fournissait son Ă©nergie aux moulins[1] qui jalonnaient son cours, et contribuait par ses poissons Ă lâalimentation des habitants. Elle nâest plus aussi redoutĂ©e pour ses inondations jadis frĂ©quentes, assagie quâelle est par les barrages construits dans son lit. Les coteaux gagnacois, longtemps largement dĂ©volus Ă la vigne, sont aujourdâhui dominĂ©s par la forĂȘt. MalgrĂ© lâextrĂȘme rarĂ©faction des exploitations agricoles, les vallĂ©es restent vouĂ©es Ă lâĂ©levage bovin, Ă quelques cultures, et des plantations de noyers sây sont dĂ©veloppĂ©es. Mais la vocation agricole de la commune est contrebalancĂ©e par lâextension dans sa partie ouest de lâimportante zone dâactivitĂ©s de Biars â Gagnac, poumon Ă©conomique de cette rĂ©gion.
Communes limitrophes
La commune est limitrophe du département de la CorrÚze.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Beaulieu S/dor. », dans la commune de Beaulieu-sur-Dordogne, mise en service en 1952[8] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 145,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brive », dans la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le dĂ©partement de la CorrĂšze, mise en service en 1987 et Ă 36 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 13,0 °C pour 1991-2020[14].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[15] - [16].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en juillet 2012[17] - [18].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :
- la « vallĂ©e de la Dordogne quercynoise », d'une superficie de 5 567 ha, qui prĂ©sente des milieux aquatiques d'intĂ©rĂȘt majeur et de un important Ă©ventail des milieux alluviaux qui abritent, outre un nombre significatif d'espĂšces de l'annexe II, de nombreuses espĂšces localisĂ©es Ă rares aux niveaux rĂ©gional ou national[21] ;
- la « vallĂ©e de la CĂšre et tributaires », d'une superficie de 3 031 ha, qui prĂ©sente un intĂ©rĂȘt notable largement liĂ© Ă la prĂ©sence de frayĂšres potentielles pour les poissons migrateurs anadromes (Salmo salar, Petromyzon marinus) ainsi que par la prĂ©sence de la loutre[22] ;
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[23] :
- « la Dordogne quercynoise » (2 081 ha), couvrant 24 communes dont deux en CorrÚze, deux en Dordogne et vingt dans le Lot[24], qui comprend de nombreuses espÚces déterminantes (soixante-six animales et cinquante végétales) ;
- la « riviÚre de la CÚre et ruisseau d'Orgues » (737 ha), couvrant 14 communes dont une dans le Cantal, quatre dans la CorrÚze et neuf dans le Lot[25]
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [23] :
- la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758 ha), couvrant 28 communes[Note 7] : deux en CorrÚze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot[26] ;
- la « vallée et gorges de la CÚre » (6 777 ha), couvrant 22 communes dont quatre dans le Cantal, six dans la CorrÚze et 12 dans le Lot[27].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Gagnac-sur-CÚre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [28] - [I 1] - [29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Biars-sur-CÚre, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 2] et 4 545 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-CÚre - Saint-Céré dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (53,4 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (53,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (53,4 %), prairies (22,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,8 %), cultures permanentes (2,6 %), zones urbanisĂ©es (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,1 %), terres arables (1,9 %), eaux continentales[Note 10] (0,6 %)[30].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Gagnac-sur-CĂšre est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dordogne, la CĂšre et l'Orgues. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[33]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[34] - [31].
Gagnac-sur-CĂšre est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de lâentretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. LâĂ©cobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă lâexception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[36].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 21,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 451 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 138 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 31 %, Ă comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[38].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[31].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[39].
La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Saint-Ătienne-CantalĂšs et de Bort-les-Orgues, des ouvrages de classe A[Note 11] disposant d'une retenue de respectivement 133 millions[41] et 477 millions de mĂštres cubes[42] - . Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture d'un de ces ouvrages[43].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Gagnac-sur-CĂšre est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[44].
Toponymie
La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-Äko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes[45]. Elle tĂ©moigne de la formation du nom Ă l'Ă©poque gallo-romaine ou dans les siĂšcles qui ont suivi. Le toponyme Gagnac (historiquement : ganhaco, ganhac â ou gannhac â, ganiac, GainiatâŠ) aurait Ă©tĂ© celui d'un domaine agricole de l'Ă©poque, dĂ©signĂ© ainsi soit d'aprĂšs l'anthroponyme d'origine gallo-romaine Ganius, soit Ă cause dâune caractĂ©ristique du lieu, gagnĂ© Ă la culture sur les abords alors marĂ©cageux de la CĂšre[46].
Histoire[47]
Divers tĂ©moins ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dâune prĂ©sence humaine dĂšs les temps prĂ©historiques : des outils recueillis vers 1900 dans les alluvions argilo-sableux de la terrasse de Lavaysse par le prĂ©historien Jean Bouyssonie - dont la famille rĂ©side alors Ă Gagnac, au chĂąteau de La Raufie - attestent de cette prĂ©sence au palĂ©olithique supĂ©rieur (Ă©poque acheulĂ©o-moustĂ©rienne) ; dâautres, notamment une hache semi-polie, rassemblĂ©s au hameau du Rieu prĂšs du NĂ©greval, ruisseau affluent de la CĂšre, sont des traces dâune activitĂ©, lĂ , au nĂ©olithique ; un foyer « Ă galets chauffĂ©s » mis Ă jour lors dâun sondage rĂ©cent au Champ de MoĂ© est datĂ© du premier Ăąge du fer (vers â 2500 BP). La toponymie atteste dâun peuplement au temps des Gaulois, tout prĂšs (dĂ©jĂ âŠ) de la limite entre les Cadurques (Quercy) et les LĂ©movices (Limousin).
Mais câest Ă partir de lâĂ©poque gallo-romaine que les tĂ©moignages, mĂȘme sâils restent tĂ©nus, deviennent vĂ©ritablement significatifs, avec d'abord le nom de Gagnac (voir ci-dessus : toponymie). Des fragments de cĂ©ramique (dâun dolium, de tegulaeâŠ) confirment une implantation humaine Ă cette Ă©poque au moins Ă lâemplacement du bourg actuel.
LĂ , des squelettes humains, indices dâune zone sĂ©pulcrale sĂ»rement plus Ă©tendue, datĂ©s lâun du VIe ou VIIe siĂšcles, lâautre (celui-ci dans un cercueil monoxyle) du Xe siĂšcle attestent dâune occupation sinon permanente, du moins assidue de ce mĂȘme site dĂšs lâĂ©poque mĂ©rovingienne. La titulature â Saint Martin â de lâĂ©glise signe dâailleurs lâanciennetĂ© de la paroisse de Gagnac. Sans doute inclus dans la vicairie du Vert aux temps carolingiens, Gagnac est alors une « terre de Saint-Ătienne », dĂ©pendant, donc, du Chapitre de Cahors. Dâabord sous la coupe, Ă lâĂ©poque fĂ©odale, des barons de Castelnau, elle passe vers 1160 â 1170, Ă lâoccasion dâun mariage, sous celle des vicomtes de Turenne. Ceux-ci lâĂ©rigent en chĂątellenie, et y Ă©difient, dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XIIe siĂšcle, un castrum : Gagnac est alors une des sept villes murĂ©es de leur vicomtĂ© (une des trois de la vicomtĂ© en Quercy, avec Martel et Saint-CĂ©rĂ©).
Le fort est mis Ă mal pendant la guerre de Cent Ans ; Ă lâapproche de son terme (1427) le vicomte ordonne de le « refortifier » et dâen rĂ©parer lâĂ©glise. AprĂšs un bon siĂšcle de calme et de prospĂ©ritĂ©, oĂč les seigneurs rĂ©arrentent leurs terres, oĂč le territoire est repeuplĂ©, notamment par des paysans venus du Limousin proche, les guerres de Religion viennent Ă nouveau crĂ©er le trouble. Acquis au protestantisme, Gagnac est repris (1586) par un dĂ©tachement de lâarmĂ©e catholique de Mayenne, duc du Maine. La rĂ©paration des dommages donne lieu Ă une importante phase de reconstruction, Ă la fin du XVIe et au dĂ©but du XVIIe siĂšcles. Pour lâessentiel, les plus anciennes des constructions actuelles du bourg et des barris (= faubourgs) datent de cette Ă©poque. Ainsi, lâĂ©glise Saint-Martin, qui conserve cependant son chĆur, la base de son clocher et probablement son portail du XVe siĂšcle (mais aucune trace connue en Ă©lĂ©vation dâĂ©difices antĂ©rieurs) est reconstruite au XVIIe siĂšcle.
Les anciens (petits) nobles locaux â les Tourte, les Del Port, les Del Vernh, ces derniers Ă qui le vicomte avait confiĂ© la chĂątellenie Ă la fin du XIVe siĂšcle â sont partis, ou ont cĂ©dĂ© leurs biens et ont perdu de leur puissance, Ă lâexception des seigneurs de Laborie, confortĂ©s, eux, sous Henri IV. Ce sont des notables enrichis qui tiennent maintenant le haut du pavĂ© : les LagrĂšnerie, possesseurs du moulin de ce nom et du passage du Port, alliĂ©s Ă des familles nobles dâAuvergne et du Limousin, anoblis eux-mĂȘmes en 1655, habitant le petit chĂąteau quâils ont fait bĂątir au XVIIe siĂšcle ; les Lavaur (de Gagnac, ou encore "de LaboissiĂšre"), qui ont acquis vers 1600 lâancienne demeure des Del Vernh, les Laumon (de La Raufie), les DaumarĂšsâŠ
Les privilĂšges viscontins disparaissent avec la vente de la vicomtĂ©, en 1738, Ă Louis XV. Mais lâimportance de Gagnac est alors rĂ©affirmĂ©e, puisquâil y est crĂ©Ă©, en 1750, une prĂ©vĂŽtĂ© royale dont la compĂ©tence sâĂ©tend Ă lâancienne chĂątellenie et Ă celle de La MilliĂšre (Comiac, SousceyracâŠ). La RĂ©volution voit lâaccĂšs aux responsabilitĂ©s de bourgeois issus des « professions libĂ©rales », dont notamment Pierre-BenoĂźt Drulhe, mĂ©decin, premier maire de la nouvelle commune de Gagnac, en 1790, puis membre du Directoire du District de Saint-CĂ©rĂ©. Mais elle est marquĂ©e par des troubles, liĂ©s Ă la prĂ©sence dâun foyer de radicalitĂ© avec la crĂ©ation, sous lâĂ©gide dâun nommĂ© Bernardin Vabre, dâune antenne des « Amis de la Constitution », et aux conflits autour des prĂȘtres insermentĂ©s.
Au XIXe siĂšcle, lâĂ©conomie locale est gravement affectĂ©e par les maladies de la vigne, oĂŻdium dâabord vers 1850 puis phylloxĂ©ra vers 1875. Elle se redresse par lâapport de plants amĂ©ricains. Mais ce nâest quâun rĂ©pit. Au milieu du XXe siĂšcle, les petits vins locaux sont condamnĂ©s Ă la fois par les rĂ©glementations et par lâĂ©volution des goĂ»ts. La culture de la fraise prend le relais et connaĂźt un essor remarquable au cours des annĂ©es 1950, avant de sâĂ©tioler Ă son tour. En revanche, lâouverture en 1887 dâun nouveau pont sur la CĂšre, remplaçant le bac qui permettait jusque-lĂ sa traversĂ©e, la mise en service en 1891 de la voie ferrĂ©e Brive â Aurillac et de la gare de Port-de-Gagnac, au hameau de Lavergne, lâamĂ©lioration de la voirie, avaient offert entre-temps de nouvelles facilitĂ©s aux communications et aux Ă©changes.
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[50].
En 2020, la commune comptait 667 habitants[Note 12], en diminution de 2,49 % par rapport Ă 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Les premiers chiffres de population dont nous disposons remontent Ă la RĂ©volution : il est dĂ©comptĂ© alors dans la communautĂ© 200 feux, pour quelque 2 000 habitants, nombre peut-ĂȘtre un peu surĂ©valuĂ©. Cependant, au cours du XIXe siĂšcle, la population fluctue autour de 1 600 habitants, avec un maximum de 1 722 en 1836, et un minimum de 1 479 en 1826 (Nota : les nombres ci-dessus semblent incorrects au moins pour les annĂ©es 1800 et 1806).
Mais la commune de Gagnac Ă©tait plus Ă©tendue alors quâelle ne l'est maintenant. En 1902, la crĂ©ation de celle dâEstal lui enlĂšve plusieurs secteurs, et sa population sâabaisse Ă quelque 1 200 habitants. Elle n'est plus que de 1 000 habitants en 1921, au lendemain de la Grande Guerre. En 1928, la crĂ©ation de la commune de Laval-de-CĂšre l'ampute de nouveau, et la population descend nettement au-dessous du seuil des 1 000 : autour de 700 habitants. Elle a diminuĂ© de 800 habitants en 35 ans, entre 1896 (1 565 habitants) et 1931 (732 habitants), moitiĂ© par suite des pertes de territoires, moitiĂ© du fait de l'exode rural.
Au cours du dernier demi-siĂšcle, les fluctuations ont Ă©tĂ© trĂšs faibles, autour de 650, soit une densitĂ© voisine de 50 habitants au km2. Mais leur rĂ©partition est trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne, entre un secteur est (le SĂ©gala) peu peuplĂ© et Ă lâhabitat trĂšs dispersĂ©, et un secteur ouest (la vallĂ©e) Ă lâhabitat plus dense, et qui se densifie. Enfin, le recensement de 2008 tĂ©moigne dâune remontĂ©e sensible de la population (721 habitants).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 326 mĂ©nages fiscaux[Note 13], regroupant 696 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 570 âŹ[I 7] (20 740 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 4,8 % | 4,2 % | 9 % |
DĂ©partement[I 10] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 391 personnes, parmi lesquelles on compte 73,9 % d'actifs (65 % ayant un emploi et 9 % de chÎmeurs) et 26,1 % d'inactifs[Note 14] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Biars-sur-CÚre - Saint-Céré, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 158 emplois en 2018, contre 138 en 2013 et 132 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 257, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,1 %[I 13].
Sur ces 257 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 46 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 5,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
49 établissements[Note 15] sont implantés à Gagnac-sur-CÚre au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 49 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 14 | 28,6 % | (14 %) |
Construction | 12 | 24,5 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 12 | 24,5 % | (29,9 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 1 | 2 % | (2,8 %) |
Activités immobiliÚres | 1 | 2 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 12,2 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 1 | 2 % | (12 %) |
Autres activités de services | 2 | 4,1 % | (8,7 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturiÚre, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 49 entreprises implantées à Gagnac-sur-CÚre), contre 14 % au niveau départemental[I 17].
Agriculture
La commune est dans le Segala », une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 42 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] Ă 31 en 2000 puis Ă 19 en 2010[55] et enfin Ă 10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 76 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[56] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 356 ha en 1988 Ă 404 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 8 Ă 40 ha[55].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Gagnac vaut surtout dans ce domaine par ses nombreux bĂątiments, au bourg et dans des hameaux de caractĂšre (la TeuliĂšre, le Moulicou, etc.) tĂ©moignant de lâarchitecture rurale typique de la rĂ©gion : maisons de vignerons avec Ă lâĂ©tage lâhabitation oĂč lâon accĂšde par un escalier extĂ©rieur puis un bolet ouvrant sur la piĂšce Ă vivre avec sa bassiĂšre ; au rez-de-chaussĂ©e, la cave et le cellier oĂč sâeffectue la vinification et oĂč lâon entrepose les outils et les vins ; toits couverts de lauzes (de moins en moins nombreux, cĂŽtĂ© SĂ©gala) ou de tuiles rouge-brun produites localement jusquâau milieu du XXe siĂšcle (dans la vallĂ©e), celtiques ou, plus frĂ©quemment Ă partir de la fin du XVIIIe siĂšcle, Ă la Mansart ; vastes granges â Ă©tables sur deux niveaux, construites, comme les maisons, en matĂ©riaux du pays : gneiss, parfois galets et un peu de calcaire, granite ou grĂšs pour les encadrements dâouvertures.
- LâĂ©glise Saint-Martin de Gagnac-sur-CĂšre, comme il a dĂ©jĂ Ă©tĂ© dit, date pour la majeure partie du XVIIe siĂšcle. Ă lâextĂ©rieur, elle se distingue par un clocher original, carrĂ© Ă sa base, surĂ©levĂ© au XVIIe siĂšcle de huit piliers dĂ©limitant la chambre des cloches, surmontĂ©e dâun curieux petit clocheton en bardage de chĂątaignier. Le portail, sans doute du XVe siĂšcle, rĂ©installĂ© lĂ lors de la reconstruction, mĂ©rite lâattention. Ă lâintĂ©rieur se trouvent une trĂšs belle pietĂ du XVIIe siĂšcle, les Ă©lĂ©ments dâun beau retable de chĆur replacĂ©s aprĂšs restauration dans une chapelle latĂ©rale, et une chaire un temps dĂ©placĂ©e mais rĂ©installĂ©e aprĂšs restauration Ă son emplacement initial. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[57]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencer dans la base Palissy[57].
- Ăglise Notre-Dame de la Bessonie. Un autre monument digne dâintĂ©rĂȘt est constituĂ© par la « chapelle du cimetiĂšre », en rĂ©alitĂ© ce qui reste â le chĆur et le clocher â de lâĂ©glise mĂ©diĂ©vale Notre-Dame de la Bessonie, jadis aussi Ă©glise paroissiale, dĂ©saffectĂ©e et dont la nef a Ă©tĂ© dĂ©truite dans la seconde moitiĂ© du XVIIe siĂšcle.
- Le petit chĂąteau XVIIe de LagrĂšnerie a Ă©tĂ© incendiĂ© le 9 juin 1944 lors du passage dâun dĂ©tachement de la Division « Das Reich ».
Hameau de La Raufie
Il reste, au hameau de La Raufie, un plaisant petit manoir, Ă©galement XVIIe, longtemps propriĂ©tĂ© des Laumon, puis, autour de 1900, dâune famille Bouyssonie (les parents d'AmĂ©dĂ©e, Jean et Paul Bouyssonie, dĂ©couvreurs de lâhomme de La Chapelle-aux-Saints), acquis par le conseil gĂ©nĂ©ral du Lot pour y installer une maison dâenfants en difficultĂ©.
Hameau Port-de-Gagnac
Port-de-Gagnac, hameau Ă©tirĂ© en longueur entre la route et la voie ferrĂ©e, sous le rocher de Roquefort, au bord dâun plan dâeau de la CĂšre (retenue de lâancien moulin du Port reconverti en micro-centrale) a Ă©tĂ© trĂšs modifiĂ© au XXe siĂšcle mais nâen prĂ©sente pas moins beaucoup dâagrĂ©ment. On y remarque notamment une croix de Malte (1704).
Personnalités liées à la commune
- Amédée Bouyssonie, Paul Bouyssonie et Jean Bouyssonie, découvreurs de la sépulture néandertalienne de l'homme de la Chapelle-aux-Saints.
- Jean Leymarie, historien d'art.
Sources
Plusieurs publications Ă diffusion locale (bulletins de lâassociation « Culture et Patrimoine », Le CEP - Mairie, 46 130 â GAGNAC, http://lecep-gagnac.monsite-orange.fr/) permettent dâapprofondir la connaissance de lâhistoire et du patrimoine de Gagnac-sur-CĂšre :
- Gagnac au Moyen Age, par Marguerite Guély ;
- Gagnac de la Renaissance à la Révolution, par Marguerite Guély ;
- Passages dâeau et moulins sur la CĂšre, par Marguerite GuĂ©ly ;
- LâĂ©glise Saint-Martin de Gagnac, par ValĂ©rie Rousset et Marguerite GuĂ©ly ;
- Le fort de Gagnac, origine et évolution, par Valérie Rousset, Jean-Pierre Girault et Edmonde Larue ;
- Mariages Ă Gagnac aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles, par Guy Dauphin ;
- La vigne Ă Gagnac, par Jean Ponchie ;
- Fraise, capitale Gagnac, par Jean Ponchie ;
- Origine des noms de lieux de Gagnac et alentours, par Robert Larue ;
- Gagnac : brins dâhistoire, collectif ;
- MĂ©moires d'Ă©coles, par Jacqueline Leyrissoux ;
- Tuileries, moulins et autres artisanats locaux, par GĂ©rard RĂ©veillac ;
- Dictionnaire des noms de lieux d'ici, par Robert Larue.
- Enfants de Gagnac dans la Grande Guerre, par DaniĂšlle et GĂ©rard RĂ©veillac, GĂ©rard VeyssiĂšre
- Gagnac de siĂšcle en siĂšcle - T.1 : Au XVIIe siĂšcle ; T. 2 : Au XVIIIe siĂšcle, T. 3 : au XIXe siĂšcle, par Robert Larue
- Partir - l'exode rural Ă Gagnac (1850 - 1920), par Robert Larue, avec Danielle et GĂ©rard RĂ©veillac
- Maisons et familles - Ceux de la maison noble, par Edmonde et Robert Larue
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Pour cette ZNIEFF, l'INPN compte 30 communes dont trois en CorrĂšze et 25 dans le Lot mais le territoire de la ZNIEFF ne fait que tangenter ceux d'Altillac en CorrĂšze et de Puybrun dans le Lot, comme le montre la carte du site.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[40].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Notes de type "Carte"
Site de l'Insee
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
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- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
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- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Gagnac-sur-CÚre » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Gagnac-sur-CÚre » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).
Autres sources
- Marguerite Guély, Passages d'eau et moulins sur la CÚre, Le CEP, .
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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