Francis Harburger
Francis Harburger né le à Oran (Algérie) et mort le à Paris 14e est un peintre français.
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(Ă 93 ans) 14e arrondissement de Paris |
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Ăcole des beaux-arts d'Oran Ăcole des Arts dĂ©coratifs de Paris Ăcole des beaux-arts de Paris Casa de VelĂĄzquez de Madrid |
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EntrĂ© en 1920 Ă lâĂcole des beaux-arts dâOran, il sâinstalle Ă Paris en 1921 pour y poursuivre sa formation. ĂlĂšve de lâĂcole nationale des Arts dĂ©coratifs puis, en 1923, de lâĂcole nationale supĂ©rieure des beaux-arts, il est, en 1928, le premier pensionnaire de la Casa de VelĂĄzquez Ă Madrid. En 1933, il sâinscrit Ă lâAtelier de la Fresque de la Ville de Paris. Ce cursus classique lui permet, tout au long de sa carriĂšre, d'expĂ©rimenter et de dĂ©velopper plusieurs techniques picturales : peinture Ă lâhuile, fresque, aquarelle, gouache, pastel, collage, terre cuite, mosaĂŻque, cĂ©ramiqueâŠ
Harburger sâest exprimĂ© sur ses conceptions picturales dans un ouvrage paru en 1963, Le Langage de la peinture[1].
Il nâest pas rattachĂ© Ă une Ă©cole de peinture en particulier. Câest un artiste figuratif indĂ©pendant, qui a dĂ©veloppĂ© ses propres recherches. Il sâest volontairement tenu Ă lâĂ©cart de ce quâil appelait en 1998 « le courant mercantile de lâArt », quâil critiquait.
Multiple, son Ćuvre comprend au moins 1 600 tableaux[2], environ 800 Ćuvres sur papier[3] et une quinzaine de dĂ©corations murales.
Francis Harburger revendique l'influence de Jean Simeon Chardin, Cézanne, Renoir, Derain, Matisse, Le Greco et André Favory.
DĂšs sa jeunesse, l'artiste est sĂ©duit par quelques genres, qu'il dĂ©clina toute sa vie : les natures mortes, les portraits, les nus et les paysages. Mais câest le monde de l'objet qui constitua pour lui une vĂ©ritable obsession. La premiĂšre sĂ©rie de ses natures mortes se situe dans la lignĂ©e de la tradition naturaliste de lâart français du XVIIe siĂšcle.
Les lois antisémites du régime de Vichy contraignent l'artiste à se réfugier avec sa famille en Algérie. à son retour à Paris en 1945, spolié, il ne retrouve rien de son atelier ni de ses collections.
Câest Ă cette pĂ©riode quâil invente un nouveau langage pictural, dĂ©but de ses recherches nĂ©o-cubistes, qu'il qualifie de « HiĂ©roglyphes ».
La diversitĂ© des Ćuvres de Francis Harburger a parfois dĂ©routĂ© la critique. Connu et apprĂ©ciĂ© pour ses « natures mortes de la rĂ©alitĂ© », il ne trouva pas, de son vivant, de vĂ©ritable soutien Ă ses HiĂ©roglyphes. Mais, aprĂšs sa mort, des conservateurs et des amateurs dâart dĂ©couvrirent son Ćuvre singulier, exprimant parfois « le plaisir devant du jamais-vu[4] ». Harburger en eut lâintuition quand, Ă la toute fin de son journal intime, il Ă©crivit : « Câest curieux, tant que je suis vivant jâai lâimpression que je fais Ă©cran Ă mon travail, quâon apprĂ©ciera mieux quand je ne serai plus là ».
L'Ćuvre de Francis Harburger a fait l'objet de plusieurs publications, en particulier, en 2015, le Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint[2] et, en 2018, un ouvrage dĂ©diĂ© Ă ses Ćuvres graphiques[3].
Biographie
Les années de jeunesse : 1905-1928
Francis Harburger naĂźt le Ă Oran (AlgĂ©rie). De son pĂšre, Jules Harburger, avocat, originaire dâune famille juive dâAlsace[5] Ă©migrĂ©e en 1870, il hĂ©rite le sens de la justice dont tĂ©moigneront ses Compositions civiques, peintes dans les annĂ©es 1950-1970. De sa mĂšre, nĂ©e CĂ©lestine Aboulker (1874-1954), artiste peintre, il reçoit dâĂ©videntes dispositions pour le dessin. En 1919, il entre Ă lâĂcole des beaux-arts dâOran[6], dirigĂ©e par Augustin Ferrando (1880-1957), et sâenthousiasme pour les tableaux de Paul CĂ©zanne (1839-1906), dont lâĆuvre dĂ©termine certaines des orientations fondamentales de lâart moderne. Ă 16 ans, Harburger rejoint son frĂšre Adrien Ă Paris et entre Ă lâĂcole nationale des Arts dĂ©coratifs. En 1923, il est reçu Ă lâĂcole nationale supĂ©rieure des beaux-arts que dirige Albert Besnard (1849-1934), et sâinscrit dans lâatelier de Lucien Simon (1861-1945).
En 1925, il fait la connaissance du peintre AndrĂ© Favory (1888-1937), liĂ© Ă AndrĂ© Lhote et Roger de La Fresnaye. Il se lie Ă©galement avec le peintre Alfred Gaspart[7] (1900-1956) et frĂ©quente les cours de croquis Ă lâAcadĂ©mie de la Grande-ChaumiĂšre. Cette annĂ©e-lĂ , il est Ă©lu Grand Massier des peintres.
En 1926, Harburger participe au Salon des indĂ©pendants[8], avant de partir pour Alger faire son service militaire. Il occupe son temps libre Ă peindre de lumineux paysages (La Rade de Mers El KĂ©bir, (coll. privĂ©e) et frĂ©quente les artistes locaux, Jean Launois (1898-1943), ami dâAlbert Marquet (1875-1947), Louis Fernez[9] (1900-1984), Ămile Claro (1897-1977), Armand Assus[9] (1892-1977) et Jean Alazard (1887-1960), professeur dâhistoire de lâart Ă la facultĂ© des Lettres dâAlger.
En 1928, il est nommĂ© pensionnaire Ă la Casa de VelĂĄzquez[10] Ă Madrid. Au musĂ©e du Prado, il sâenthousiasme pour Francisco de Goya, Diego VĂ©lasquez et Le Greco. Il visite TolĂšde, Grenade, SĂ©ville, fait une Ă©chappĂ©e au Portugal, sĂ©journe Ă Alcañiz el Real, oĂč il peint Les LavandiĂšres[11].
La vie artistique Ă Paris : 1929-1938
De retour Ă Paris, Harburger trouve un atelier au cĆur de Montparnasse, rue Campagne-PremiĂšre. Il poursuit sa formation Ă l'Ăcole du Louvre et Ă l'Atelier de la Fresque de la Ville de Paris, fondĂ© par Paul BaudoĂŒin[12]. Il participe Ă la vie artistique de la capitale et sâintĂ©resse Ă tous les courants artistiques de l'Ă©poque. Il est abonnĂ© Ă la revue LâEsprit nouveau, animĂ©e par le peintre AmĂ©dĂ©e Ozenfant et lâarchitecte Le Corbusier.
DÚs 1925, il expose dans les salons (Salon d'automne[13], Salon des indépendants[14], Salon des surindépendants, Salon de la France d'outre-mer[15]).
En 1930, il fait sa premiĂšre exposition personnelle Ă la galerie 23[16], situĂ©e au 23, rue La BoĂ©tie Ă Paris, rĂ©unissant quinze peintures sous le titre « Espagne ». Cette premiĂšre prĂ©sentation au public est saluĂ©e par un achat de lâĂtat (Remparts dâAvallon, Villefranche-de-Rouergue, musĂ©e Urbain Cabrol[17]). 1930 est aussi lâannĂ©e oĂč Harburger commence Ă exposer au Salon des surindĂ©pendants[18] parmi les peintres rĂ©alistes. Il y prĂ©sente successivement Embarquement pour CythĂšre (1930), LâApprenti sorcier (1931) et La Sieste (1932)[19], avant de devenir secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Salon en 1933 et dây exposer annuellement.
En 1933, Harburger Ă©pouse Jeannine Halff, alors bibliothĂ©caire Ă L'Heure joyeuse[20]. Le couple sâinstalle dans un atelier situĂ© 15, rue HĂ©gĂ©sippe-Moreau Ă Paris, aujourdâhui Villa des Arts. Le peintre enseigne lâhistoire de lâart et le dessin Ă lâĂcole normale israĂ©lite orientale, participe Ă plusieurs dĂ©corations murales â une fresque [21] pour lâĂ©cole communale de la rue Durouchoux Ă Paris, aujourd'hui lycĂ©e professionnel Erik-Satie[22], rue Pierre-Castagnou. En 1937, Francis Harburger expose Ă lâExposition universelle de 1937, oĂč il collabore Ă la dĂ©coration de plusieurs pavillons, rĂ©alisant notamment un panneau dĂ©coratif pour le Salon de la beautĂ©, situĂ© dans la rue Marchande[23].
Pendant la guerre, Francis Harburger se réfugie à Alger : 1939-1945
Harburger est mobilisĂ© le et passe onze mois sur la ligne Maginot. CitĂ© Ă lâordre du rĂ©giment et rendu Ă la vie civile en juillet 1940, il est bientĂŽt menacĂ© par les lois antisĂ©mites du rĂ©gime de Vichy, qui le privent de son poste de professeur. Sa carriĂšre parisienne est interrompue.
Il quitte la mĂ©tropole avec sa famille et sâinstalle Ă El Biar, sur les hauteurs dâAlger. Ses Ćuvres[24] â paysages[25], natures mortes et scĂšnes de genre â sont exposĂ©es chaque annĂ©e dans des galeries[26] d'Alger et d'Oran[27]. Il participe Ă la vie artistique[9] trĂšs animĂ©e d'Alger, oĂč rĂ©sident, travaillent et exposent de trĂšs nombreux artistes â peintres, sculpteurs, cĂ©ramistes, fresquistes, illustrateurs graveurs, miniaturistes â qui composent l'Ăcole d'Alger. Entre la fin de l'annĂ©e 1940 et 1945, il rĂ©alise environ 300 tableaux.
En 1942, les Harburger apprennent quâils sont spoliĂ©s de leurs biens restĂ©s en France[28]. Cette mĂȘme annĂ©e, leur jeune fils meurt, atteint de dysenterie. Seul le dĂ©barquement des AlliĂ©s Ă Alger, le , longuement prĂ©parĂ© par la rĂ©sistance algĂ©roise, dans laquelle JosĂ© Aboulker joue un rĂŽle de premier plan, met un peu de baume au cĆur du peintre.
Retour en métropole : 1946-1955
Ă la fin de la guerre, Harburger regagne la mĂ©tropole, oĂč il ne retrouve ni appartement, ni atelier, ni ses Ćuvres, ni celles de sa collection. Il s'installe Ă Enghien-les-Bains. Pour vivre, il donne des cours Ă mi-temps dans lâenseignement technique. Tout en se dĂ©battant avec les dossiers administratifs relatifs Ă sa spoliation[29], il renoue avec ses amis peintres, dont Henry Valensi (1883-1960), fondateur du musicalisme pictural, et se remet Ă peindre, notamment une sĂ©rie de Natures mortes de la rĂ©alitĂ©[1], qui tĂ©moignent de sa sensibilitĂ© Ă la poĂ©sie des choses humbles. RĂ©agissant contre la peinture faite « dâanarchie visuelle, de bariolage et de bĂąclage technique[1] », il milite pour le langage figuratif.
En 1949, il expose au Salon des surindĂ©pendants une Peinture-Manifeste du « RĂ©alisme humaniste », dont il rĂ©dige Ă©galement les bases[30], et sâengage dans une sĂ©rie de « compositions civiques » (Faites lâEurope, 1950 ; Toutes les larmes sont salĂ©es, 1952 ; Exhortation Ă lâUnion, 1957 ; L'Art et lâArgent, 1962 ; DĂ©fense Ă©cologique, 1977, coll. privĂ©es).
Au dĂ©but des annĂ©es 1950, en mĂȘme temps qu'il peint des natures mortes inspirĂ©es dâobjets de la vie quotidienne[31] et des paysages dâĂle-de-France, Harburger ouvre en janvier 1953 un cours de peinture, l'acadĂ©mie de peinture dâEnghien-les-Bains.
Sur le plan pictural, Ă partir de 1952, Harburger sâoriente vers une voie nouvelle, fondĂ©e sur le rapport ligne-matiĂšre. Câest le dĂ©but de ses recherches nĂ©o-cubistes.
Un atelier Ă Paris : 1956-1998
En 1956, Harburger sâinstalle dans un atelier parisien, au 83, rue de la Tombe-Issoire, citĂ© d'artistes[32] aujourd'hui inscrite au titre des monuments historiques[33], oĂč il va passer dĂ©sormais le plus clair de son temps. En 1958, la galerie Pro Arte, rue de Miromesnil, propose une prĂ©sentation de ses natures mortes de la rĂ©alitĂ©[34]. En 1960, ses hiĂ©roglyphes sont exposĂ©s Ă la galerie parisienne LâAntipoĂšte, rue de la Harpe[35].
Harburger ouvre en 1960 un cours de peinture figurative dans son atelier. Cet enseignement aboutit en 1963 Ă la publication du Langage de la peinture, petit traitĂ© du naturalisme[36] que prĂ©face Ătienne Souriau[1]. Le journal Combat y voit « non pas un manifeste, mais le dĂ©sir â lĂ©gitime â de donner une assise irrĂ©futable Ă son art de la âpeinture-langageâ ». En mai 1972, la SociĂ©tĂ© française dâesthĂ©tique invite Harburger Ă faire une confĂ©rence Ă la Sorbonne : « Le naturalisme : pourquoi pas ? »
Ă partir de 1975, des galeries (Paris, Honfleur, Dieppe, Concarneau, Strasbourg, Lyon) exposent rĂ©guliĂšrement les « natures mortes de la rĂ©alitĂ© » et les « hiĂ©roglyphes » dâHarburger. Lâartiste ajoute parfois Ă la transcription peinte dâobjets et Ă leurs idĂ©ogrammes de vrais morceaux de cuivre, de porcelaine ou de toile cirĂ©e, des cuillĂšres de bois ou des couvercles de casserole. Cette introduction dâĂ©lĂ©ments directement collĂ©s sur la toile sont le point de dĂ©part, en 1977, dâune nouvelle formulation de son naturalisme. Lâartiste regroupe ces Ćuvres sous lâappellation Abstractions concrĂštes[37]. Harburger poursuit son Ă©volution vers une simplification des formes jusquâĂ la fin de sa vie, en 1998.
Ćuvre
Natures mortes
Production la plus importante en nombre dans l'Ćuvre de l'artiste, ses « natures mortes de la rĂ©alitĂ© » ont fait l'objet de nombreux articles Ă l'occasion des expositions de son Ćuvre. Sa palette est principalement Ă base d'ocres, de noir et de blanc. Il choisit une gamme chromatique sobre et affirme « la primautĂ© de la lumiĂšre sur la couleur ».
La premiĂšre sĂ©rie de ces natures mortes se situe dans la lignĂ©e « des maĂźtres de la rĂ©alitĂ© de l'Ă©poque de Louis XIII, que Paul Jamot et Charles Sterling firent connaĂźtre au public en 1934 : Georges de La Tour, Baujin, Louise Moillon»[38]. Harburger s'inscrit alors dans la tradition naturaliste de lâart français du XVIIe siĂšcle, et dans le sillage dâun Chardin[39].
Francis Harburger, l'amoureux des choses, c'est sous ce titre qu'André Flament, critique d'art, introduit la monographie que la Revue Connaissance des Arts consacre à Francis Harburger en 1974[31].
Harburger, [âŠ] ce nĂ©o-cubiste sâest rĂ©inventĂ© aprĂšs-guerre, sâimposant comme un maĂźtre de la nature morte, c'est ainsi qu'Eric Bietry-Rivierre, journaliste au Figaro sous-titre son article[40].
Hiéroglyphes, « Ni ombre, ni relief, ni perspective, ni lumiÚre »
En 1951, la rĂ©alisation de La Lampe Ă pĂ©trole [n° d'inventaire 5103] marque une Ă©tape dans la maniĂšre de peindre de l'artiste : « Câest Ă la suite de ce tableau », note-t-il dans lâun de ses cahiers, « quâayant le sentiment de tout connaĂźtre du naturalisme, jâai pu Ă©laborer ma solution cubiste. » DĂšs lors, Harburger va orienter une part de sa production vers une voie nouvelle, « laissant sâexprimer une autre formulation que je sentais sourdre en moi, Ă lâunisson des peintres de mon Ă©poque, selon un rapport ligne-matiĂšre qui en est lâĂ©criture ». Sâensuit une toute nouvelle sĂ©rie de natures mortes oĂč lâobjet peint est redoublĂ© par son dessin schĂ©matisĂ© Ă lâextrĂȘme[41], dessin auquel le philosophe Ătienne Souriau, professeur Ă la Sorbonne et directeur de la Revue d'esthĂ©tique, donne en 1963, le nom de « hiĂ©roglyphe », que Francis Harburger fait sien.
Jâai vu de nombreuses Ćuvres de ce peintre. Celles qui me plaisent le plus [âŠ] sont celles oĂč il se dĂ©lecte Ă rendre, avec la prĂ©cision et la soumission respectueuse dâun primitif, lâaspect immĂ©diat et la consistance sensible de la chose en ce quâelle a de plus savoureux et de plus concret [âŠ]. Et puis il commente cette apparence par une sorte dâhiĂ©roglyphe intellectuel en surimpression : le contour caractĂ©ristique de lâobjet, simplifiĂ© Ă lâextrĂȘme et rĂ©duit presque Ă un concept, Ă lâexpression graphique dâune fonction. Câest dire quâil maintient un surprenant Ă©quilibre entre la dĂ©lectation pour ainsi dire charnelle que donne Ă une sensibilitĂ© aiguĂ« lâaspect purement visible et mĂȘme tactile des choses, et dâautre part cette armature conceptuelle qui dĂ©finit les choses et sert de clef Ă lâaccord des esprits quant Ă la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure. Ătienne Souriau, in prĂ©face au Langage de la peinture[1] de Francis Harburger, 1963.
Harburger va produire en alternance natures mortes et hiĂ©roglyphes. « LâhiĂ©roglyphe mâa permis, dit-il, dâapprocher et de traduire dâune façon intellectuelle le problĂšme passionnant de la reprĂ©sentation du rĂ©el et surtout [âŠ] dâapprocher et de traduire dâune façon imitative lâĂ©piderme des objets, qui mâa toujours fascinĂ© et motivĂ© dans mon travail des natures mortes. » Les titres de ses hiĂ©roglyphes â La SoupiĂšre en Ă©tain, Poterie et morceau de pain, Pain, pichet, fromage, CafetiĂšre sur fond rose, Casse-croĂ»te sur paillon, Pain brun et bougeoir, Marmite rouge, Ă©cuelle, louche, Pain, verre de vin, camembert â ne se distinguent guĂšre de ceux de ses natures mortes. En revanche, le peintre choisit dâen diffĂ©rencier la signature : dessinĂ©e en lettres capitales, elle fait Ă©cho au graphisme des pictogrammes qui viennent identifier lâobjet, le rĂ©-identifier.
Quel a été le processus créatif qui a conduit Harburger à inventer un nouveau langage pictural au début des années 1950 ? Plusieurs hypothÚses se présentent :
L'artiste lui-mĂȘme s'est expliquĂ© sur son Ă©volution. Il estime qu'il est parvenu Ă maĂźtriser le langage naturaliste et peut donc inventer son propre langage pictural. Une autre interprĂ©tation a Ă©tĂ© avancĂ©e par des conservateurs de musĂ©es : Ă son retour Ă Paris, Ă la LibĂ©ration, spoliĂ©, Francis Harburger ne retrouve rien de son atelier d'avant-guerre et de ses collections. Cette terrible dĂ©possession marquera dĂ©sormais toute sa vie. Son travail de maturitĂ© se construit dĂšs lors en un incroyable balancement d'apparence contradictoire entre l'Ă©blouissement qu'exercĂšrent durablement sur son inspiration les natures mortes de la rĂ©alitĂ© du XVIIe français [âŠ], et la crĂ©ation trĂšs personnelle d'un Ă©tonnant graphisme pictural, les hiĂ©roglyphes, accompagnĂ© d'un riche appareil thĂ©orique [âŠ]. Bruno Gaudichon, conservateur en chef du musĂ©e La Piscine, musĂ©e d'art et d'industrie AndrĂ©-Diligent Ă Roubaix[42].
Les Ćufs et la serviette, 1952, Roubaix, La Piscine, musĂ©e d'art et d'industrie AndrĂ©-Diligent.
Les conservateurs de musĂ©es[19] et les amateurs d'art ont dĂ©couvert les « HiĂ©roglyphes » d'Harburger dans les annĂ©es 2000. Plusieurs de ces Ćuvres figurent aujourd'hui dans des musĂ©es : musĂ©e La Piscine de Roubaix[43], musĂ©e de l'Oise[44], musĂ©e-villa Montebello Ă Trouville[45] et musĂ©e des AnnĂ©es Trente de Boulogne-Billancourt, musĂ©e national d'art moderne (MNAM), Centre Georges Pompidou.
« Harburger semble ĂȘtre lâun des rares peintres pour qui la figuration, loin dâĂȘtre un obstacle Ă la personnalisation de lâexpression, est, au contraire, une sorte de tremplin. Ses hiĂ©roglyphes [sont] une Ă©criture picturale qui, abandonnant le jeu traditionnel des ombres et des lumiĂšres simulant le relief, rĂ©duit Ă lâexpression plane des objets, accentuĂ©e par un large entourage noir qui en simplifie la forme. Comme les pictogrammes des Ă©critures anciennes, ces entourages-hiĂ©roglyphes constituent un langage codĂ© mais clair, grĂące Ă sa rĂ©fĂ©rence constante Ă la rĂ©alitĂ©. » Denis Chevalier, "Harburger", France-Observateur, 14 avril 1960.
«Chacune [de ses Ćuvres] tĂ©moigne dâune attention intense portĂ©e paradoxalement sur des objets les plus banals. Soulignant ce qui en eux, pour nous, fait sens. [âŠ] Harburger demeurera jusquâau bout un grand scrutateur de la nature, se focalisant avec ses natures mortes, tantĂŽt illusionnistes, hiĂ©roglyphiques ou abstraites, sur la richesse et la variĂ©tĂ© de ses Ă©pidermes. LâĂ©corce dâune bĂ»che, la croĂ»te farineuse dâun pain, le veloutĂ© dâune moisissure sur une terre cuite : lĂ est la vie rĂ©elleâŠÂ» Eric Bietry-Rivierre, "Harburger, peindre en toute simplicitĂ©", Le Figaro, 26 mai 2020[46].
[Cette exposition] rĂ©vĂšle un peintre qui apporte une vision essentiellement magique. Harburger restitue son prestige Ă lâobjet et le rend perceptible par le sens du toucher. Il nâuse du trompe-lâĆil, ce subterfuge plastique, quâavec modĂ©ration. Il Ă©vite les Ă©cueils du style photographique et de lâillusionnisme. La fiction et la nature des choses coexistent dans ses Ćuvres. Elles ont pour rĂ©sultat de leur confĂ©rer, du moins dans certains cas, une vertu dâĂ©tonnement. La palette de Francis Harburger, cette palette Ă base dâocres et de gris, est sobre, grave et austĂšre. Le clair-obscur modĂšle et nimbe les formes qui transmettent des sensations de poids. Mais on ne peut parler de rĂ©alisme devant ces scĂšnes de la vie silencieuse, dont les motifs, dâune feinte banalitĂ©, baignent dans une atmosphĂšre aĂ©rienne irrĂ©elle. Waldemar-George, "Harburger Ă la galerie Pro Arte ", LâArche, no 14, fĂ©vrier 1958, p. 14[34].
Portraits
Huiles sur toile, dessins aux trois crayons, sanguines ou cires, Harburger a consacré une grande importance à l'art du portrait tout au long de son parcours.
Il a pratiquĂ© le genre du portrait dessinĂ©, dans lâintimitĂ© de lâatelier ou chez des particuliers Ă lâoccasion dâune commande. Il apprĂ©ciait de jouer des divers matĂ©riaux Ă sa disposition pour transposer sur le papier, blanc ou teintĂ©, la douceur dâune carnation, lâarchitecture et le modelĂ© dâun visage, lâexpression dâun regard. Ses portraits sont le plus souvent centrĂ©s sur le visage, de face, et modelĂ©s au crayon noir ou Ă la sanguine. Enfin, il a remis Ă jour la technique ancienne dite aux trois crayons, inventĂ©e au XVIIIe siĂšcle, qui par la couleur, a lâavantage dâoffrir lâillusion du rĂ©el (mĂȘlant lâusage du crayon graphite ou craie noire, Ă la sanguine et aux rehauts de craie blanche). Josette Galiegue in Ćuvres graphiques[3]. L'artiste contemporain Pierre Buraglio note dans le catalogue[47] de son exposition Ă Lyon en 2004 : "Sur un mur de mon atelier, le portrait Ă l'huile de ma mĂšre... peint fin des annĂ©es 1920 par Francis Harburger. La facture : peu de matiĂšre, jus soutenu, Ă rapprocher de Derain. Quelle justesse et Ă©conomie de la touche !"
Nus
Lâartiste sâest exercĂ© jusquâĂ ses derniĂšres annĂ©es Ă cette pratique classique de lâatelier. Cet engagement pour le dessin de nu sur le modĂšle vivant sâexplique par son statut revendiquĂ© dâartiste figuratif, attachĂ© Ă la transposition la plus juste de la rĂ©alitĂ© et de la poĂ©sie du corps fĂ©minin, ses carnations, sa souplesse, ses rondeurs, ses articulations, ses postures. Selon lâinspiration, pour y parvenir, le choix est grand parmi les techniques diverses du dessin, du crayon ou craie noire au pastel de la sanguine aux trois crayons comme pour les portraits, de lâencre plus rarement, traitĂ©e en hachures ou en trait continu. Josette Galiegue in Ćuvres graphiques[3].
« Lorsquâil rĂ©alise un portrait ou fait un nu, Harburger excelle surtout dans les chairs. Il a retrouvĂ© la technique des carnations bleutĂ©es en copiant Rubens et VelĂĄzquez au Prado»[48].
La recherche du rendu du modelĂ© en relief explique lâintĂ©rĂȘt, assumĂ© dans ses derniĂšres annĂ©es par lâartiste, pour la rĂ©alisation de hauts reliefs en terre cuite teintĂ©e, de petits formats, et qui expĂ©rimente une technique offrant davantage de dĂ©licatesse, mais trĂšs fragile, la cire de bougie.
Paysages
En 1963, Harburger commence une importante sĂ©rie de paysages de Paris[49] qui comptera, au fil des annĂ©es, plus dâune centaine de toiles. PrĂ©sentĂ©s en 1970 Ă la galerie dâart de lâaĂ©rogare dâOrly sous le titre Visage de Paris, ces Ćuvres rencontrent dâemblĂ©e lâadhĂ©sion de la critique. Un coin de rue, un carrefour, un pan de mur lĂ©preux, un vieil hĂŽpital, une Ă©glise⊠La matiĂšre, le crĂ©pi sur les murs sont alors lâobjet de ses recherches.
Compositions civiques
ConsidĂ©rant que lâartiste doit participer aux dĂ©bats de la sociĂ©tĂ©, il sâengage, Ă partir de 1950, dans une sĂ©rie de sept compositions quâil appelle « Civiques ». Cette sĂ©rie est inaugurĂ©e en 1949 avec le tableau Manifeste du rĂ©alisme humaniste. Toutes tĂ©moignent des engagements de Francis Harburger dans plusieurs des dĂ©bats fondamentaux qui traversent la sociĂ©tĂ© française des annĂ©es 1950-1970 : lâEurope (1950), le racisme[50] (1952), les crises politiques (1957), le mercantilisme de lâart (1962), lâĂ©cologie (1977).
DĂ©fendre lâhomme par la peinture, telle est la motivation de la sĂ©rie de compositions civiques dans laquelle Harburger sâengage en 1949-1950.
Les peintures civiques dĂ©noncent aussi le mercantilisme de lâart ou incitent Ă la prĂ©servation des sites, Ă commencer par Paris. En 1957, alors que les crises gouvernementales se succĂšdent, il peint une Exhortation Ă lâunion. Suivent, en 1962, LâArt et lâArgent et, en 1977, DĂ©fense Ă©cologique : une femme nue, symbolisant la nature, se tient debout, une jambe appuyĂ©e sur un arbre couchĂ©, parmi un amas de vieilles maisons Ă©ventrĂ©es; Ă lâarriĂšre-plan, se dressent des tours menaçantes ; trois rapaces tournent autour de la jeune femme; lâun dâeux referme ses serres sur un plan de Paris, oĂč le 14e arrondissement, cher Ă Harburger, apparaĂźt cernĂ© de bleu.
DĂ©corations murales
Harburger, formé au double cursus de l'art décoratif et des beaux-arts, manifeste une ambition monumentale dÚs ses premiers travaux.
Dans les annĂ©es 1930, parallĂšlement Ă la peinture de chevalet, Francis Harburger commence une activitĂ© de peintre dĂ©corateur. Il travaille ainsi Ă plusieurs commandes privĂ©es et publiques, ainsi quâĂ la dĂ©coration dâun pavillon de lâExposition universelle de 1937.
Dans les annĂ©es 1950-1960, le peintre se voit confier la dĂ©coration de plusieurs Ă©tablissements scolaires au titre du 1 % artistique. Si, pour les Ă©coles, les sujets sont le plus souvent imposĂ©s â les quatre saisons, les chansons françaises, les mĂ©tiers ou les animaux â, lâartiste est libre dây dĂ©ployer son style. Aussi retrouve-t-on dans la plupart des dĂ©corations murales rĂ©alisĂ©es par Harburger lâusage de pictogrammes et la dissociation entre le trait et la couleur, deux caractĂ©ristiques du langage pictural quâil met en place avec les HiĂ©roglyphes.
Le catalogue raisonné
Le Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint recensait en 2015, dans les collections publiques et surtout privĂ©es, environ 1 600 tableaux identifiĂ©s, signĂ©s et souvent contresignĂ©s au dos et datĂ©s. On compte 600 « natures mortes de la rĂ©alitĂ© », 237 hiĂ©roglyphes, 310 paysages, 180 tableaux rĂ©alisĂ©s en AlgĂ©rie (paysages, natures mortes, scĂšnes de genre et portraits), 90 portraits, 50 nus, 11 « compositions civiques », 18 dĂ©corations murales, 25 collages. 1 200 photographies dâĆuvres de l'artiste sont reproduites dans le Catalogue raisonnĂ© des Ćuvres peintes et 150 dans le livre consacrĂ© aux Ćuvres graphiques[3] publiĂ© en 2018.
La production artistique de Francis Harburger est aujourd'hui connue grĂące la parution de plusieurs ouvrages : en 2002, une monographie de Caroline Larroche, Harburger[51], publiĂ©e aux Ăditions Altamira ; en 2008, le Catalogue de l'exposition dans trois musĂ©es[38], Roubaix, La Piscine-MusĂ©e d'art et d'industrie AndrĂ© Diligent, Trouville-sur-Mer, musĂ©e-villa Montebello, Beauvais. musĂ©e dĂ©partemental de l'Oise ; en 2015, le Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint[37], paru aux Ăditions Gourcuff-Gradenigo[52] ; et en 2018, un ouvrage dĂ©diĂ© aux Ćuvres graphiques[3].
La parution du Catalogue raisonné a donné lieu à plusieurs manifestations et conférences[53] - [54], émissions de radio[55], articles de presse[56].
Pillage de l'atelier et recherches pour l'identification et le parcours des tableaux spoliés
Le pillage de l'atelier[57] de l'artiste pendant lâOccupation et la disparition d'une centaine de ses tableaux ne permettent pas d'avoir une connaissance exhaustive des Ćuvres d'Harburger. Pour retrouver la trace de ces tableaux disparus dans son atelier et dans la chambre forte oĂč il en avait transfĂ©rĂ© quelques-uns[58], plusieurs fonds dâarchives - français, amĂ©ricain et israĂ©lien[59] - ont Ă©tĂ© consultĂ©s. Parmi lesquels le Fonds de la RĂ©cupĂ©ration artistique[60] - [61] au sein des Archives diplomatiques, les Archives nationales, les archives de la Commission pour l'indemnisation des victimes de spoliations intervenues du fait des lĂ©gislations antisĂ©mites en vigueur pendant l'Occupation (CIVS), les Archives nationales amĂ©ricaines (NARA), les archives du musĂ©e Bezalel et du MusĂ©e d'IsraĂ«l. Le Catalogue raisonnĂ©[2] mentionne vingt-neuf tableaux disparus dont la trace a Ă©tĂ© retrouvĂ©e[62] - [63] - [64] - [65]. Selon Didier Schulmann, conservateur de la BibliothĂšque Kandinsky au Centre Pompidou, co-rĂ©dacteur du rapport Matteoli[66],« le catalogue raisonnĂ© Harburger est un modĂšle d'instrument de recherche sur les spoliations »[11]. Seuls quatre tableaux ont Ă©tĂ© restituĂ©s Ă l'artiste, en provenance du MusĂ©e d'IsraĂ«l[67] : trois Ă lui-mĂȘme (en 1962) et un Ă sa famille (en 2008[68]).
Commandes publiques
Ăle-de-France
- Paris
- 1933 : Les Vieilles Chansons de France, fresque de 10 mĂštres de long. Commande de la Ville de Paris pour le prĂ©au de lâĂ©cole communale rue Durouchoux (XIVe arr.) ; rĂ©amĂ©nagĂ© en conservant la fresque, cet ancien prĂ©au est devenu le centre de documentation et d'information du lycĂ©e professionnel Erik-Satie[69].
- 1966 : Les Animaux domestiques, mosaĂŻque. Commande de la Ville de Paris pour lâĂ©cole communale rue de la SaĂŻda (XVe arr.), actuellement rue Olivier de Serres.
- Soisy-sous-Montmorency (Val-d'Oise), 1956 : Fillettes jouant dans la cour, toile marouflĂ©e. Ăcole, Ćuvre disparue
- Corbeil-Essonnes (Essonne), 1959 : Les Animaux domestiques et Les Animaux sauvages, peinture murale. Ăcole maternelle Montconseil, Ćuvre disparue.
- Ăpinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), 1964 : Bassin et panneau en mosaĂŻque. Patio de lâĂ©cole maternelle Jean-Jacques Rousseau.
- Saint-Gratien (Val-d'Oise), 1964 : MosaĂŻque. Ăcole Jean-Zay.
RĂ©gions
- ThĂŽnes (Haute-Savoie), 1946 : Quatre panneaux touristiques. Salle des fĂȘtes de la mairie.
- Valentigney (Doubs), 1953 : Les Quatre Saisons, toile marouflĂ©e. Ăcole, Ćuvre disparue.
- Laversine (Oise), 1954 : Les Biches, peinture murale. Ăcole dâapprentissage, Ćuvre disparue.
- Chalons-en-Champagne (Marne), 1955 : Les MĂ©tiers â garçons et filles, toile marouflĂ©e. Groupe scolaire Clovis-Jacquiert[70].
- Savigny-le-Vieux (Manche), 1956 : Pomone, dĂ©coration cĂ©ramique. Ăcole, Ćuvre disparue.
Collections publiques
Algérie
- Alger, musĂ©e national des Beaux-Arts : Nature morte aux asperges, 1932, huile sur toile, (59 Ă 81 cm) ; El-Biar. Panorama Villa Jourdan, 1943, huile sur toile (22 Ă 25,5 cm ; PĂȘches, 1944, (24 Ă 26 cm).
- Oran, musĂ©e national Zabana : Ăglise Saint Louis, 1945, huile sur toile (22 Ă 27 cm) ; Vierge d'aprĂšs Le Greco, 1929, (54 Ă 41 cm) ; Oran. Le Port (Promenade de LĂ©tang), 1947, (33 Ă 24 cm) ; Oran. Santa-Cruz, le camp Saint-Philippe, 1947, (33 Ă 46 cm).
France
- Beauvais, MUDO - Musée de l'Oise : Main et livre sur la table[71], 1953, huile sur toile (100 à 73 cm).
- Boulogne-Billancourt, musée des Années Trente :
- Arabes jouant aux cartes[72], 1928, huile sur toile (84 Ă 120 cm) ;
- Mauresque dans un paysage, 1940, huile sur toile marouflée sur bois (38 à 55 cm) ;
- Panoplie, 1954, huile sur toile (100 Ă 65 cm).
- BrantÎme, musée Fernand-Desmoulin : Poires, pain, 1937, huile sur toile (34 à 46 cm).
- Calais, musée des Beaux-Arts et de la Dentelle : Pot de terre et pain, 1957, huile sur toile (22 à 28 cm).
- Castres, musée Goya :
- El Ciego, l'aveugle jouant de la guitare, 1929, huile sur isorel (101 Ă 82 cm) ;
- Les LavandiÚres (Lavanderas en Alcañiz), 1929, huile sur toile (160 à 160 cm) ;
- CrĂąne et ficelle, 1957, huile sur toile (38 Ă 55 cm).
- Dax, musée de Borda :
- Dax, vue du PresbytĂšre, 1962, huile sur toile (35 Ă 27 cm) ;
- Dax, rue du Cordon bleu, 1962, huile sur toile (35 Ă 27 cm).
- Dieppe, Chùteau-Musée de Dieppe : Dieppe Vue générale, 1965, huile sur toile (38 à 46 cm).
- Honfleur, musée EugÚne-Boudin :
- Nature morte, 1926, huile sur toile (64 Ă 54 cm) ;
- Croûton brun, fromage, 1975, huile sur toile (22 à 27,5 cm) ;
- Clocher de Saint-LĂ©onard, 1974, huile sur toile (46 Ă 38 cm).
- Lisieux, musĂ©e dâArt et dâHistoire :
- Paris :
- musée national d'Art moderne, Centre Georges Pompidou
- musée d'Art et d'Histoire du judaïsme : La 'Hala Claire, 1982[79], huile sur toile (22 à 27 cm).
- musée de Montmartre : Fontaine monumentale, 1964, huile sur toile (38 à 46 cm).
- musée de l'Histoire de l'immigration, Toutes les Larmes sont salées, 1952[50], huile sur toile (145 x 97 cm).
- musée Carnavalet-Histoire de Paris, Les Rapaces ou Défense écologique, 1977, huile sur toile (100 x 80 cm).
- Roubaix, La Piscine : Les Ćufs et la serviette, 1952, huile sur isorel collĂ© sur chĂąssis (38 Ă 46 cm).
- Sceaux, musĂ©e du Domaine dĂ©partemental de Sceaux : L'Ăglise Sainte-Marie Ă Eaubonne[80], 1955, huile sur toile (33 Ă 24 cm).
- Strasbourg, musĂ©e dâArt moderne et contemporain : Ail et pot de peinture dans une caisse[81], 1958, huile sur toile (38 Ă 46 cm).
- Trouville-sur-Mer, musée de Trouville - Villa Montebello :
- Villefranche-de-Rouergue, musée municipal Urbain-Cabrol : Remparts d'Avallon, 1930, huile sur toile (60 à 49 cm).
- Villeneuve-sur-Lot, musée de Gajac : Enghien-les-Bains, paysage de neige, 1947, huile sur toile (41 à 32 cm).
- Voiron, musée Mainssieux : Tomates et serviette, 1942, huile sur toile (27 à 41 cm).
Israël
- Ashdot Ya'akov Meuhad, musée Nehustan :
- Os, 1963, (27 Ă 35 cm) ;
- Nature morte byzantine (RĂ©plique), 1968, (46 Ă 54 cm) ;
- Toile, pain, couteau sur fromage, 1969, (33 Ă 41 cm) ;
- Diable, deux os et ail, 1969,(22 Ă 27 cm) ;
- Nina couché, 1969, (14 à 18 cm).
- Dimona, mairie :
- Os, pain, et diable, 1963, (38 Ă 46 cm) ;
- Toile, pain, couteau sur fromage, 1969, (33 Ă 41 cm).
- Eilat, musée d'Art moderne : Bodegon, 1958, huile sur toile (38 à 46 cm).
- EĂŻn-Harod, Michkan Museum of Art :
- Pain, fromage et couteau, 1975, huile sur toile (33 Ă 41 cm) ;
- Timbale, Ćuf et aulx, 1954, huile sur toile (22 Ă 27 cm).
Expositions
Expositions personnelles
- 1930 : Paris, galerie 23, rue La Boétie : « Espagne » (Casa [de] Velåzquez).
- 1938 : Oran, galerie Colline (et 1943, 1944, 1945, 1946, 1947, 1953-1954).
- 1941 : Alger, galerie Salmson (1er-15 avril).
- 1943 : Alger, galerie Charlet (et 1944).
- 1948 : Alger, Le nombre dâor (29 janv.-11 fĂ©vrier).
- 1958 : Paris, galerie Pro Arte.
- 1958 : Strasbourg, galerie Aktuaryus (et 1960, 1963, 1968, 1971, 1973).
- 1959 : Paris, galerie lâAntipoĂšte, rue de La Harpe.
- 1962 : Paris, Atelier Francis Harburger (et 1964, 1965, 1969, 1986, 1988, 1991, 1992, 1994, 1996).
- 1965 : Dieppe, galerie 56.
- 1967 : Lyon, galerie de Bellecour.
- 1970 : Orly, galerie de lâaĂ©roport de Paris, « Visages de Paris ».
- 1974 : Honfleur, Chez Suzanne Doucet.
- 1975 : Paris, galerie Seine 38.
- 1981 : Paris, galerie Jean Camion.
- 1981 : Meudon, Centre culturel, « 40 ans de création naturaliste ».
- 1984 : Paris, galerie VendĂŽme.
- 1986 : Paris, galerie Istria-Damez.
- 1997 : Paris, galerie des Artistes.
- 2002 : Ancien atelier de lâartiste (et 2003, 2011).
- 2008 : Villefranche-sur-Mer, Chapelle St-Elme (22 décembre 2007-20 janvier 2008).
- 2009 : Roubaix, La Piscine â musĂ©e dâart et dâindustrie AndrĂ©-Diligent, « Francis Harburger : Le langage de la peinture » (18 octobre 2008 - 1er fĂ©vrier 2009).
- 2009 : Trouville-sur-Mer, Musée Villa Montebello (21 mars 2009-1er juin 2009).
- 2009 : Beauvais, musĂ©e dĂ©partemental de lâOise (25 juin-31 octobre 2009).
- 2015 : Paris, galerie Thierry Mercier, « Harburger, hiéroglyphes et collages».
- 2016 : Marseille, galerie BĂ©a-Ba.
- 2017 : Paris, galerie Nouvellet.
- 2021 : Orbec, musée du Vieux Manoir, « En dialogue : Francis Harburger» (19 mai - 7 novembre 2021)
Expositions collectives
- 1925 : Paris, Salon dâautomne (et 1928).
- 1926 : Paris, Salon du Franc.
- 1926 : Paris, Salon des indépendants (et 1927, 1950, 1952-1976, 1978-1994, 2000).
- 1926 : Paris, Salon Terres Latines (et 1962, 1964, 1967, 1969, 1970, 1971, 1973).
- 1930 : Paris, Galerie 23, L'Afrique (10-23 janvier)
- 1930 : Paris, Salon des surindépendants (et 1931, 1932, 1935, 1948, 1949, 1950, 1959, 1972).
- 1930 : Alger, 38e Salon de la Société des artistes algériens et orientalistes.
- 1934 : Galerie Georges Petit, exposition du « Groupe Moderne »(17-31 mai);
- 1935 : Paris, Galerie de La Gazette des Beaux-Arts, « Images dâEspagne », exposition organisĂ©e par lâassociation Casa de VelĂĄzquez.
- 1935 : Paris, Grand Palais, Premier Salon de la France d'outre-mer.
- 1937 : Paris, Exposition universelle, panneau décoratif dans le Salon de l'HygiÚne et de la Beauté situé dans la Rue marchande.
- 1938 : Paris, chez Wildenstein, deuxiĂšme exposition des anciens pensionnaires de la Casa VĂ©lasquez (et 1954, 1959, 1987, 1989, 1992-1994, 1996).
- 1955 : Paris, Salon Comparaisons (et 1956, 1957, 1959, 1961, 1974, 1984).
- 1955 : Paris, Galerie Cimaise, Groupe des peintres dâEnghien (et 1956).
- 1957 : Paris, Salon de lâart libre.
- 1960 : AsniĂšres, Salon dâAsniĂšres (et 1962, 1964-1969).
- 1961 : Paris, Salon populiste.
- 1964 : Paris, Salle Gaveau (sélectionné pour le prix Utrillo)
- 1965 : Paris, Galerie Montmorency (mentionné pour le prix Francis Smith).
- 1965 : Deauville, Biennale (prix de la Biennale).
- 1968 : Paris, Centre culturel rue Georges Berger, Association des peintres juifs de France (et 1970, 1974, 1980, 1983, 1985-1989, 1991, 1992, 1995, 1996).
- 1970 : Trouville, 4e Biennale (et 1974).
- 1970 : Aulnay, Salon dâAulnay (invitĂ© dâhonneur) (et 1971, 1972).
- 1970 : Tokyo, « Ăcole de Paris Ă Tokyo ».
- 1970 : Camaret, 6° Salon de peintures (et 1971-1975, 1978, 1979, 1981, 1987, 1989, 1991).
- 1971 : Paris, Peintres TĂ©moins du 16e (et 1972,1989, 1990-1998).
- 1972 : Paris, mairie du 16e arrondissement, Salon des artistes du 16e (et 1986, 1987, 1990, 1992-1994, 1995).
- 1973 : Paris, Grand Palais, Société nationale des beaux-arts (et 1983).
- 1974 : Paris, Salon du Dix au Quinze (et 1975-1977, 1980 - invitĂ© dâhonneur, 1981-1994, 1996, 1997).
- 1980 : Paris, Amicale des amateurs dâart (et 1983, 1984, 1987, 1988).
- 1984 : Paris, Salon du dessin et de la peinture Ă lâeau (et 1985, 1988).
- 1985 : Bourg-la-Reine, XXIe Salon Ăle-de-France (et 1986-1993).
- 1989 : Honfleur, 41e Salon des artistes honfleurais.
- 1999 : Paris, Société nationale des beaux-arts, hommage
- 1999 : Paris, Les Artistes peintres et sculpteurs du 16e, 12e Salon, hommage.
- 2000 : Paris, Salon des indépendants, hommage.
- 2000 : Paris, mairie du 14e arrondissement, 23e Salon de Paris , hommage.
- 2003 : Bordeaux, musĂ©e des Beaux-Arts, « L'Ăcole d'Alger, 1870-1962 ».
- 2011 : Dole, musée des Beaux-Arts, « Courbet Contemporain », du 14 mai au 18 septembre.
- 2023 : Trouville-sur-Mer, musée Villa Montebello, « De la Casa de Velåzquez à la Normandie», du 18 mars au 18 septembre 2023
RĂ©compenses et distinctions
- Prix Casa de VelĂĄzquez de lâAcadĂ©mie nationale des beaux-arts, Paris, 1928-1929.
- Citation Ă lâordre du rĂ©giment, 1940.
- Palmes académiques, 1947.
- Officier de lâInstruction publique, 1952.
- Prix de peinture de la 1re biennale de Deauville, 1965.
- MĂ©daille de vermeil de la Ville de Paris, 1981.
- MĂ©daille de vermeil Arts-Sciences-Lettres, 1982.
- Prix Farman, 1983.
- MĂ©daille dâor de la Ville de Bourg-la-Reine, 1985.
- Prix Henri Maret, Salon national des beaux-arts, 1990.
- MĂ©daille dâor. MĂ©rite et dĂ©vouement français au titre des arts et de la culture, Rueil-Malmaison, 1996.
Notes et références
- Francis Harburger (trad. du français, préf. Etienne Souriau), Le langage de la peinture, France", Presses du temps présent, , 2e édition éd. (1re éd. 1963), 61 p., 21 x 13,5 cm (BNF 35200200), p. 38..
- Harburger et al. 2015, p. 1.
- Josette GaliĂšgue et Sylvie Harburger, Harburger : Ćuvres graphiques, Montreuil, Gourcuff-Gradenigo, , 112 p. (ISBN 978-2-35340-290-8).
- Bruno Gaudichon, « La cicatrice et le langage des signes », in Francis Harburger, Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint,â , p. 5-7 (ISBN 978-2-35340-223-6).
- Sylvie Harburger, « Le peintre Francis Harburger (1905-1998), sa famille et lâAlgĂ©rie », GĂ©nĂ©alo-J : revue française de gĂ©nĂ©alogie juive, 121e sĂ©rie,â , p. 2-10 (ISSN 2261-9054, lire en ligne).
- Alfred Salinas, Oran la Joyeuse : Mémoires franco-andalouses d'une ville d'Algérie, Condé-sur-Noireau, L'Harmattan, , 320 p. (ISBN 2-7475-6585-8), p. 217.
- « alfred gaspart », sur bnf.fr
- Catalogue d'exposition. ref. BNF : FRBNF14579747.
- Dalila Mahammed-Orfali, Directrice du musée national des Beaux-Arts d'Alger et Françoise Garcia, conservateur en chef du musée des Beaux-Arts de Bordeaux, L'école d'Alger : 1970-1962. Collection du Musée National des Beaux-Arts d'Alger, Le Bouscat, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, , 228 p. (ISBN 2-902067-34-8), p. 24, 174-175.
- Jean-Marc Delaunay, Des Palais en Espagne : L'Ecole des hautes Ă©tudes hispaniques et la Casa de VelĂĄzquez au cĆur des relations franco-espagnoles du XXe siĂšcle (1898-1979), t. 10, Madrid, Casa de VelĂĄzquez, coll. « BibliothĂšque de la Casa de VelĂĄzquez », , 670 p. (ISBN 84-86839-51-3, ISSN 0213-9758, lire en ligne), p. 237.
- Harburger et al. 2015, p. 40-41
- Marie Monfort, « Paul BaudoĂŒin, Georges Pradelle et lâassociation « la Fresque » », In situ, vol. 22,â (lire en ligne).
- Pierre Sanchez, Dictionnaire du Salon d'Automne (1903-1945). RĂ©pertoire des exposants et liste des Ćuvres prĂ©sentĂ©es. Tomes I - II - III, Dijon, Echelle de Jacob, , 1430 p. (ISBN 2-913224-67-9), p. 658..
- Jean Monneret, Catalogue raisonnĂ© Salon des IndĂ©pendants 1884-2000 : Les IndĂ©pendants dans lâhistoire de l'art, Paris, Salon des IndĂ©pendants, , 855 (exposition posthume Harburger), 874 (ISBN 2-907220-47-0), p. 68,.
- Pierre Sanchez (prĂ©f. StĂ©phane Richemond), La sociĂ©tĂ© coloniale des artistes français puis SociĂ©tĂ© des beaux-arts de la France d'outre-mer : rĂ©pertoire des exposants et liste de leurs Ćuvres, 1908-1970, Echelle de Jacob, (ISBN 978-2-35968-004-1).
- Marie-Aline Prat, Cercle et carré : Peinture et avant-gardes au seuil des années 1930, Lausanne, L'age d'homme, , 255 p. (OCLC 757183971), p. 75-82..
- villefranchederouergue.fr.
- Centre Pompidou/MNAM-CCI/BibliothĂšque Kandinsky, fonds LĂ©once Rosenberg, cote LROS 28.
- Harburger et al. 2015, p. 7.
- Collectif : Viviane Ezratty, Françoise LévÚque, Françoise Tenier & al, L'Heure joyeuse, 1924-1994 : 70 ans de jeunesse, Paris, Mairie de Paris, , 105 p. (ISBN 978-2906869639).
- « Inventaire Ile de France », sur Inventaire du Patrimoine, Ăle-de-France.
- ac-paris.fr.
- Dossier aux Archives nationales, F/12/12194.
- Elisabeth Cazenave (préf. Françoise Durand-Evrard), Les artistes de l'Algérie. : Dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs. 1830-1962, Maxéville, Bernard Giovanangeli, , 448 p. (ISBN 2-909034-27-5), p. 113, 275-276.
- Marion Vidal-Bué, Alger et ses peintres, 1930-1960, Paris, Paris-Méditerranée, , 285 p. (ISBN 2-84272-095-4, lire en ligne), pages 52, 75, 84 et 267-268..
- Caroline Larroche, « Francis Harburger », Revue du cercle algĂ©rianiste, vol. 102,â , p. 79-85.
- Marion Vidal-Bué, L'Algérie des peintres, 1830-1960, Alger, Paris-Méditerranée, , 318 p. (ISBN 2-84272-143-8), p. 101, 106, 270 et 296.
- « Répertoire des biens spoliés », sur Rose Valland, 1947.
- « Archives du service de restitution des biens des victimes des lois et mesures de spoliation », sur Archives nationales, 1944..
- Camille Bourniquel et Francis Harburger, « EnquĂȘte sur la peinture : RĂ©alisme et rĂ©alitĂ© », Revue Esprit, vol. 6, RĂ©alisme et rĂ©alitĂ©,â , p. 901..
- André Flament (préf. André Flament), Harburger, vol. 11, Paris, L'Archipel, coll. « Chronique des Arts / Peintres et sculpteurs d'aujourd'hui », 2e trimestre 1974, 25 p.
- Anne-Laure Sol, Constance Py-Fauvet, « Inventaire du patrimoine Ăle-de-France », sur inventaire.iledefrance.fr,
- « liste-des-immeubles-proteges-au-titre-des-monuments-historiques », sur culture.fr, arrĂȘtĂ© du 27 septembre 2016.
- Waldemar-George, « Harburger Ă la galerie Pro-Arte », L'Arche,â , p. 14.
- Denys Chevalier, « Harburger », France-Observateur,â 14 avril 1960..
- Ă ne pas confondre avec le courant de la peinture naturaliste du XIXe siĂšcle.
- Sylvie Harburger, Caroline Larroche et Didier Schulmann (prĂ©f. Bruno Gaudichon), Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint (Catalogue raisonnĂ©), Montreuil, Gourcuff-Gradenigo, , 432 p., 29 x 24 cm (ISBN 978-2-35340-223-6, BNF 17123753).
- Bruno Gaudichon, HélÚne Decaen-Le Boulanger, Josette GaliÚgue, Caroline Larroche et Didier Schulmann (préf. Bruno Gaudichon, HelÚne Decaen-Leboulanger, Josette GaliÚgue, postface Sylvie Harburger, photogr. Alain Leprince), Francis Harburger (1905-1998) : Le langage de la peinture, Montreuil, Gourcuff-Gradenigo, , 24 x 21,5 cm. (ISBN 978-2-35340-055-3, présentation en ligne).
- Eric Bietry-Rivierre, « Dans l'intimitĂ© de Chardin », Le Figaro,â (e-ISSN 0182-5852, lire en ligne)
- Eric Bietry-Rivierre, « Harburger, la foi des humbles », sur lefigaro.fr,
- Harburger et al. 2015, p. 15.
- Bruno Gaudichon in le carton d'invitation de l'exposition Le béa-ba de⊠Claude Buraglio, Pierre Buraglio, Francis Harburger, du 2 décembre 2016 au 21 janvier 2017, Galerie Béa-Ba, Marseille.
- Collectif (photogr. Alain Leprince), La Piscine : Les Collections, Paris, Gallimard, (ISBN 978-2-07-013621-6), p. 168
- MUDO.
- « Musée VIlla Montebello », sur Trouville sur Mer.org
- Eric Bietry-Rivierre, « Harburger, peindre en toute simplicitĂ© », Le Figaro,â , p. 30 (ISSN 0184-9336, lire en ligne)
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- Eric Bietry-Rivierre, « Harburger, peindre en toute simplicitĂ© : Ce peintre sâest rĂ©inventĂ© aprĂšs-guerre, sâimposant comme un maĂźtre de la nature morte. », Le Figaro,â , p. 30 (ISSN 1241-1248)
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- Gokalp Sebastien, Une histoire de l'immigration en 100 objets, Paris, La MartiniĂšre, , 336 p. (ISBN 979-10-401-1155-9), p. 184-185-186
- Caroline Larroche (préf. Didier Schulmann), Harburger, Paris, Altamira, coll. « Artistes d'Aujourd'hui », , 128 p., 24 x 16,5 cm. (EAN 9782909893334)
- gourcuff-gradenigo.com.
- « Francis Harburger. DâOran Ă Paris, itinĂ©raire dâun peintre du siĂšcle », Avec la participation de Bruno Gaudichon, conservateur en chef de La Piscine, musĂ©e dâArt et dâindustrie AndrĂ© Diligent de Roubaix, et co-commissaire de lâexposition « Francis Harburger. Le langage de la peinture », Roubaix-Trouville-Beauvais ; Sylvie Harburger, auteure du catalogue raisonnĂ©, Caroline Larroche, historienne de lâart, et Didier Schulmann, conservateur de la BibliothĂšque Kandinsky, Centre Pompidou, sur www.mahj.org, 18 mai 2016.
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- Marie C. Aubert, « Harburger : Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint », La Gazette Drouot,â , p. 159-161. (ISSN 1169-2294)
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- Francis Harburger avait mis en protection, en mars 1940, dans la chambre forte de l'Alliance israĂ©lite universelle un ensemble dâĆuvres (de lui-mĂȘme et d'artistes amis). Cette chambre forte et la bibliothĂšque de l'AIU furent entiĂšrement spoliĂ©es par l'Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg dans les premiers jours de l'Occupation, Ă l'Ă©tĂ© 1940.
- (en) « Orphaned Art : Looted Art from the Holocaust in the Israel Museum »
- « Office des biens et intĂ©rĂȘts privĂ©s. Service des spoliations allemandes en France », sur archives diplomatiques.
- Archives diplomatiques, « Services français de récupération artistique », sur francearchives.fr
- Les Ćuvres disparues ont Ă©tĂ© identifiĂ©es sur des clichĂ©s conservĂ©s par l'artiste ou prĂ©sents dans des archives photographiques - en particulier le fonds Vizzavona -, par leur identification dans les catalogues d'expositions, dans les articles de journaux, ou dans les dĂ©clarations de l'artiste en 1945 prĂ©sentes dans le rĂ©pertoire des biens spoliĂ©s (RBS) et les dossiers des archives diplomatiques.
- RMN, « Réunion des musées nationaux », sur photo.rmn
- RMN, « Réunion des musées nationaux/moteur collections », sur photo.rmn
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- Jean Matteoli et Didier Schulmann, Mission d'Ă©tude sur la spoliation des Juifs de France : rapport au Premier ministre, Paris, Premier Ministre, , 118 p.
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Annexes
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ăcrits du peintre
- Francis Harburger, « Manifeste Réaliste-Humaniste », Revue Esprit, Paris, mai 1950.
- Francis Harburger, Le Langage de la peinture, prĂ©face dâĂtienne Souriau, Paris, Presses du Temps prĂ©sent, 1963, 2e Ă©d. augmentĂ©e et illustrĂ©e, 1971.
Articles de presse
Sont citĂ©s ici quelques principaux articles, publiĂ©s notamment Ă lâoccasion des expositions particuliĂšres de Francis Harburger.
- Jacques BiĂ©linky, « Le peintre Francis Harburger », LâUnivers israĂ©lite, no 35, 30 mai 1930.
- Jacques Bielinky, « Un peintre algĂ©rien Ă Paris, Francis Harburger », Bulletin de la fĂ©dĂ©ration des SociĂ©tĂ©s juives dâAlgĂ©rie, no 14, juillet 1935.
- G.-S. Mercier, « Francis Harburger », L'Ăcho d'Alger, avril 1936.
- Lucienne Barrucand, « Harburger, DĂ©pĂȘche algĂ©rienne, avril 1936.
- Raymond BĂ©nichou, « Exposition Francis Harburger », LâUnivers israĂ©lite, 1943.
- Lucien Mainssieux, « Harburger », La DĂ©pĂȘche oranaise, 20 mai 1944.
- « Les peintres chez eux », Apollo, no 1, 15 janvier 1946, interview de Francis Harburger.
- Jean Aubert, « Une visite Ă Francis Harburger, directeur de lâacadĂ©mie dâEnghien-les-Bains », Avenir, 30 juillet 1953.
- Jean Chabanon, « Harburger (Pro Arte) », Le Peintre, no 169, mars 1958.
- Waldemar-George, « Harburger Ă la galerie Pro Arte », LâArche, no 14, fĂ©vrier 1958, : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.
- « Harburger », Quelques peintres vus par eux-mĂȘmes, Le Peintre, 1er fĂ©vrier 1959.
- Denys Chevalier, « Harburger », France-Observateur, 14 avril 1960.
- Pascal Rossini, critique parlée, « Harburger », Actualités de midi, France Culture, L'Information artistique, no 65, avril 1960.
- Roger Kiehl, « à la Galerie Aktuaryus, Francis Harburger », DerniÚres nouvelles, 6 juin 1963.
- Marius David, « Ă la Galerie â56â, Francis Harburger, savante naĂŻvetĂ© », Paris-Normandie, 11 juillet 1955.
- Jean Aubert, Sélection, numéro spécial de Flammes Vives, 1965.
- Pierre Restany, « Une leçon de peinture », Arts, 6-12 avril 1966, no 28.
- Francis B. Conem, « Harburger témoin de Paris », L'Amateur d'art, no 421, 5 décembre 1968.
- Lem, « La technique du tableau », Le Peintre, 15 mai 1969, mai 1972.
- D'Arthez'', « Francis Harburger, peintre de la réalité sensible », Le Génie médical, no 262, mars 1970.
- « Harburger Francis », Les Muses, no 125, mars 1972.
- Henri HĂ©raut, « Harburger », LâAmateur dâart, no 563, 26 juin 1975.
- F.-J. Hirsch, « Francis Harburger », LâArche, mars 1981.
- Anne-Marie Briat et André Appel, « Harburger ou la poésie des objets », Mémoire plurielle, les cahiers d'Afrique du Nord, décembre 1996.
- Virginie Guedj-Béllaïche « Redécouvrir Francis Harburger », Actualité juive, 20 décembre 2007.
- Lydia Harambourg, « Francis Harburger, rĂ©trospective », Gazette de lâHĂŽtel Drouot, no 1, 11 janvier 2008.
- Sylvie Harburger, « Papa », Les sources au travail. La spoliation des Ćuvres dâart par les nazis, UniversitĂ© dâĂ©tĂ©. BibliothĂšque Kandinsky, / MNAM/ CCI, juillet 2015.
- Sylvie Harburger, « Le peintre Francis Harburger, sa famille et lâAlgĂ©rie », GĂ©nĂ©alo-J, revue française de gĂ©nĂ©alogie juive, no 121, printemps 2015.
- Eric Bietry-Rivierre, «Harburger, peindre en toute simplicité. Un artiste à redécouvrir. Ce néo-cubiste s'est réinventé aprÚs-guerre, s'imposant comme un maßtre de la nature morte», Le Figaro, 26 mai 2020.
Monographies
- Harburger, prĂ©face dâAndrĂ© Flament, coll. Chronique des Arts, ed. de lâArchipel, 1974.
- Caroline Larroche, Harburger, Paris, ed. Altamira, coll. Artistes dâaujourdâhui, 2002.
- Francis Harburger. Le Langage de la peinture, catalogue de lâexposition Roubaix-Trouville-Beauvais 2008-2009, ed. Gourcuff-Gradenigo, 2008.
- Sylvie Harburger, Caroline Larroche et Didier Schulmann (prĂ©f. Bruno Gaudichon), Francis Harburger. Catalogue raisonnĂ© de l'Ćuvre peint, Gourcuff-Gradenigo, , 400 p. (ISBN 978-2-35340-223-6, lire en ligne).
- Francis Harburger. Ćuvres graphiques, Josette Galiegue, Sylvie Harburger, ed. Gourcuff-Gradenigo, novembre 2018,
Ouvrages citant Francis Harburger
- Jean-Marc Delaunay, Des Palais en Espagne, Madrid, Casa de Velasquez (1re éd. 1994), 670 p. (ISBN 978-8-490-96099-8, présentation en ligne), p. 227-295.
- Jean Monneret, Catalogue du Salon des indépendants, 2000.
- Alger et ses peintres (1830-1960), par Marion Vidal-Bué, Paris-Méditerranée ed, 2000.
- Les Artistes de l'AlgĂ©rie, par Ălisabeth Cazenave, Bernard Giovanangeli ed, 2001.
- LâAlgĂ©rie des peintres, par Marion Vidal-BuĂ©, Paris-MĂ©diterranĂ©e, 2002.
- LâĂcole dâAlger, 1870-1962, catalogue de lâexposition prĂ©sentĂ©e au musĂ©e des Beaux-Arts de Bordeaux, juin 2003.
- Pierre Buraglio. Avec qui ? Ă propos de qui ?, catalogue de lâexposition prĂ©sentĂ©e au musĂ©e des Beaux-Arts de Lyon, 14 janvier-2 mai 2004.
- Courbet contemporain, catalogue de lâexposition prĂ©sentĂ©e au musĂ©e des Beaux-Arts de Dole, 14 mai-18 septembre 2011.
- Livres pillĂ©s, lectures surveillĂ©es : les bibliothĂšques françaises sous lâOccupation, Martine Poulain, Paris, Gallimard, 2008 (coll. Folio histoire)
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Delarge
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) Union List of Artist Names
- site officiel